Prise de fonctions du DG a.i de la RVA : Kin-Kiey Mulumba insiste sur la mise à niveau des aéroports
Le directeur général a.i de la Régie des Voies Aériennes (RVA), Louis blaise Londole, a pris les commandes de cette entreprise du portefeuille de l’État.
Une réunion a été organisée quant à ce, ce mardi 23 septembre 2025 au siège de la RVA à Kinshasa, présidée par le vice-président du Conseil supérieur du portefeuille, Stéphane Konkonde Tshilumba, en présence du président du conseil d’administration de la RVA, le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba, de quelques administrateurs, du directeur général a.i ainsi que de plusieurs autres responsables de la Régie.
Dans son mot de circonstance, le professeur Kin-Kiey Mulumba a, de prime abord, rappelé le rôle du conseil d'administration de la RVA.
« Le conseil d'administration c'est l'organe qui prend les décisions lors de la réunion du Conseil d'administration à laquelle, prennent part le directeur général et le directeur général adjoint. Le conseil d'administration s'assure de l'exécution des décisions. Le conseil d'administration contrôle l'entreprise. Vous ne pouvez pas vous imaginer la douleur qui nous frappe à chaque fois que nous apprenons des nouvelles comme celle dont question aujourd'hui. Je pense qu'il est grand temps que la Régie des Voies Aériennes et ses aéroports et ses aérodromes puissent se mettre à niveau », a-t-il dit.
Dans la foulée, le PCA a souhaité un fructueux mandat au directeur général durant tout son intérim.
« Je souhaite au nom de mes collègues bonne chance au directeur général ad intérim. Que son intérim dure un jour, deux jours, une semaine ou un mois, je lui souhaite beaucoup de succès et que le changement ait lieu », a déclaré le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
Pour sa part, le directeur général a.i de la RVA a indiqué que l'heure n'est pas aux déclarations mais plutôt au travail.
« L'heure n'est pas à la distraction mais l'heure est au travail. Nous devons travailler fort et ensemble nous pouvons aller de l'avant. Lorsqu'il y a la paix de l'entreprise, surtout la paix sociale et la conscience professionnelle, nous pouvons réussir à sortir du gouffre. A la RVA, c'est pas les intellectuels qui manquent. Il y a des bonnes personnes qui savent travailler, de bons techniciens qui peuvent m'accompagner pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Je vous prie enfore une fois de m'accompagner pour redresser cette entreprise », a fait savoir le DG a.i, Louis Blaise Londole.
Pour rappel, le directeur général de la RVA, Léonard Ngoma Mbaki, a été suspendu pour une durée de 3 mois, par la ministre du Portefeuille, Julie Mbuyi Shiku, depuis le 18 septembre dernier. Cette émission est consécutive à l’incident survenu récemment à l’aéroport international de N’djili lors du retour du président de la République.
D’après la ministre du Portefeuille, le directeur général de la RVA est suspendu pour raison d’enquête afin d’élucider les circonstances qui ont occasionné ledit incident, provoqué par une coupure d’électricité à l’aéroport international de N’djili.
Jephté Kitsita
Le contrôle du nouveau permis de conduire a timidement démarré lundi 22 septembre sur certaines artères de Kinshasa. Si l’opération est effective à des points comme Kintambo Magasin, elle reste absente sur d’autres axes majeurs tels que le boulevard Triomphal et le rond-point Mandela.
À Kintambo Magasin, les policiers en gilets verts, arborant les insignes de la ville, interpellent les conducteurs de véhicules et de motos pour vérifier la possession et l’authenticité de leur permis. Munis de machines de validation, ils scannent les documents présentés pour en confirmer la validité.
« Nous contrôlons les permis de conduire. Pour ceux qui en ont, nous vérifions à partir de la machine s’il s’agit d’un vrai ou d’un faux. Nous avons terminé notre formation la semaine dernière, et nous sommes désormais en phase de contrôle », explique un major responsable sur place, sous couvert d’anonymat.
Pour l’heure, les conducteurs sans permis ne sont pas sanctionnés, mais sensibilisés sur l’importance de se conformer à la réglementation.
Malgré leur adhésion au principe du contrôle, plusieurs requérants dénoncent les lenteurs administratives et les difficultés d’obtention du document.
« Se procurer un permis est une bonne chose. Mais lorsqu’on paie, cela peut prendre jusqu’à une semaine sans recevoir le document », déplore un motard interrogé sur place.
Face à l’afflux de demandes, les conducteurs plaident pour l’ouverture de nouveaux sites de délivrance afin de désengorger les points existants. Certains dénoncent également des tracasseries de la part de services non habilités à effectuer ces contrôles, ce qui ajoute à la confusion et à la frustration des usagers.
radiookapi.net/CC
La 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies a pris des allures de duel diplomatique, ce mercredi 24 septembre 2025, à New York. D’un côté, Donald Trump, sûr de lui, s’est présenté comme l’homme providentiel ayant "mis fin à sept guerres", affirmant que le différend entre Kigali et Kinshasa était déjà classé, grâce à "l’Accord de Washington" signé en juin dernier. De l’autre, Félix Tshisekedi, visiblement peu impressionné, a rappelé que les discours triomphants ne suffisent pas à éteindre les armes.
Le Président congolais a reconnu l’implication des États-Unis dans les pourparlers, mais il a aussitôt souligné l’écart entre la diplomatie et la réalité. "L’Accord de paix signé en juin n’a pas fait taire les armes dans l’Est", a-t-il insisté devant l’Assemblée. Son intervention a eu l’effet d’une douche froide, pointant le contraste entre les promesses de paix et le quotidien sanglant des populations de l’Est de la RDC, encore soumises aux violences des rebelles du M23-AFC soutenus par le Rwanda.
Contexte
En 2025, l’ONU fête ses 80 ans, sous le thème « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».
Le président Congolais Félix Tshisekedi est non seulement invité à prononcer un discours, mais il est aussi élu vice‑président de cette session de l’Assemblée générale, ce qui lui donne un rôle protocolaire (suppléer le président de séance, présider des commissions, etc.).
Dans son discours, il met en avant plusieurs préoccupations nationales et mondiales, et formule des demandes à la communauté internationale.
Ce qu’il a dit (extraits et idées clés)
Voici les principales idées et messages de son discours, expliqués simplement :
Thème Message de Tshisekedi Pourquoi c’est important
Reconnaissance du « Génocost »
Il demande que la communauté internationale reconnaisse ce qu’il appelle le « Génocost » — les atrocités, crimes, pertes subies par le peuple congolais sur plusieurs décennies dans les conflits.
Parce que pour lui, reconnaître ces crimes, c’est reconnaître la souffrance des victimes, donner droit à la vérité, à la justice, et à la réparation.
Situation dans l’Est de la RDC & sécurité
Il parle des groupes armés, notamment du M23, et accuse certains pays voisins de soutenir ces groupes. Il demande que la communauté mondiale intervienne, impose des sanctions, ou exerce des pressions pour un retrait.
La stabilité dans l’Est de la RDC est un enjeu majeur pour la paix, pour le bien-être des populations, pour la souveraineté du pays.
Développement, ressources et transition énergétique
Il présente la RDC comme un pays riche en ressources (minerais, terres, forêts) pouvant jouer un rôle central dans les enjeux énergétiques mondiaux. Il appelle à l’investissement international, à des partenariats équitables, et à des pratiques responsables dans l’exploitation des ressources. Le Congo peut contribuer au monde — mais pour cela, il veut que ce soit fait dans la justice, sans pillage, et qu’il y ait des retombées pour les populations locales.
Rôle du multilatéralisme & coopération mondiale
Il insiste sur l’importance de travailler ensemble (les pays, les institutions internationales) pour résoudre les grands problèmes (guerres, climat, inégalités). Il condamne le nationalisme excessif ou les actions unilatérales.
Aucun pays ne peut à lui seul faire face aux défis mondiaux — le changement climatique, les pandémies, les conflits transfrontaliers exigent une coopération.
Justice, vérité, mémoire
Il dit qu’au-delà de reconnaître les crimes, il faut établir les responsabilités, donner la parole aux victimes, instaurer des mécanismes de réparation, et ne pas oublier l’histoire. Pour qu’un peuple guérisse, il faut reconnaître ce qui a été fait. Cela aide à la réconciliation et à construire un avenir plus stable.
Ce que l’on peut retenir / les messages simples
Il veut que les souffrances du peuple congolais ne soient pas oubliées, mais reconnues à l’échelle internationale.
Il réclame de l’aide, mais sous forme de partenariats honnêtes — pas de domination ou d’exploitation.
Il veut mobiliser le monde pour la paix, la sécurité, et un développement durable, surtout dans sa région (Afrique centrale / les Grands Lacs).
Il montre que la RDC aspire à jouer un rôle plus central sur la scène internationale, pas seulement comme pays victime mais comme acteur.
CC
Dominique #Munongo rapporteure adjointe de l'Assemblee Nationale de la RDC présente aussi sa démission « malgré que mon audition en commission semble s’être bien passée et qu’il semble que rien ne me soit reproché personnellement.. » « Quand les gens ne veulentpas de toi, il vaut mieux partir », a dit à TOP CONGO FM, la princesse des Bayeke pour qui, notion apprise de son aïeul, le roi M’Siri, « la dignité et l’honneur n’ont pas de prix ». Après Vital Kamerhe, elle est la deuxième des 5 membres du bureau, ciblés par une pétition, a annoncé présenter sa démission. Dominique Munongo est la seule membre de l’opposition qui siégeait dans le bureau.
topCongo/CC
Ce lundi 22 septembre 2025, une vive tension a éclaté lors de la conférence des présidents à l’Assemblée nationale entre Vital Kamerhe et Christophe Mboso. Kamerhe, président de l’Assemblée, souhaitait annoncer sa démission directement lors de la plénière, face aux députés et sous les caméras, mais Mboso s’y est fermement opposé. « Remettez votre démission au président, il la lira, et c’est tout », a déclaré Mboso à Kamerhe. La réunion s’est conclue dans la confusion, sans consensus. Jean-Claude Tshilumbayi, vice-président, a quant à lui affirmé qu’il saurait gérer la situation durant la plénière.
compte X de Stanis Bujakera
Vital Kamerhe a démissionné de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. La rapporteure adjointe, Dominique Munongo, a aussi démissionnée. Ils ont déposé leur démission devant la conférence des présidents.
Alors que la assemblée convoquée pour examiner le rapport de la Commission spéciale mise en place pour analyser les pétitions contre 5 membres du bureau, dont Vital Kamerhe et Dominique Munongo, est toujours attendue.
Ces démissions interviennent après des jours de tensions exacerbées par une requête déposée par des députés de l'UDPS et d'autres formations, l'accusant de mauvaise gestion et de blocage du contrôle parlementaire.
Les pétitionnaires reprochaient à Kamerhe son manque d'alignement sur les priorités du pouvoir, notamment la gestion opaque des fonds parlementaires. Malgré ses tentatives d'apaisement, Kamerhe n'a pas réussi à rallier suffisamment de soutiens. Certains observateurs y voient un règlement des comptes internes à l'Union sacrée, visant à consolider le contrôle de l'UDPS sur l'institution.
La démission de Kamerhe ouvre la voie à une élection rapide d'un nouveau bureau, sous la direction provisoire du vice-président Isaac Tshilumbayi. Contrairement à ceux qui affirment que l'avenir de l'Assemblée nationale est incertain avec la démission de son président, d'autres tranchent que Vital Kamerhe n'est pas une institution et qu'il sera remplacé par un autre député. Cette vacance pourrait néanmoins relancer les débats sur la réforme institutionnelle et la lutte contre l'impunité.
actualité.cd/CC/radiookapi.net
Le député national Trésor Lutala Mutiki a déposé, ce lundi 22 septembre 2025, à l'Assemblée nationale, une proposition de loi visant à interdire l'intégration des anciens membres de groupes armés insurrectionnels ou terroristes au sein des institutions régaliennes de l'État.
Cet élu de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu, souhaite à travers cette initiative législative empêcher toute réintégration d’anciens animateurs de mouvements insurrectionnels dans les institutions et services de sécurité, notamment l’armée, la police, ainsi que les services de renseignement et de sécurité.
S’appuyant sur la Constitution, en particulier les dispositions garantissant la paix, la sécurité et la lutte contre l’impunité, ainsi que sur la loi électorale de 2006, qui rend inéligibles les auteurs de crimes internationaux, cette proposition de loi, selon son auteur, répond à une urgence nationale : mettre fin aux « pratiques antérieures d’intégration sans filtrage judiciaire ».
« Cette loi constitue une mesure spécifique de protection du cœur régalien de l’État, distincte des textes généraux relatifs à la fonction publique, civile et économique », a déclaré l’auteur.
Il est à noter que cette proposition de loi prévoit également :
Des sanctions contre les individus et structures soutenant les groupes armés ;
La clarification des institutions concernées par l’interdiction ;
La définition des poursuites applicables aux anciens insurgés ;
« En s’inscrivant dans la volonté parlementaire exprimée en 2022, elle vise non seulement à rompre définitivement avec les cycles de violence et d’impunité, à restaurer la confiance des citoyens dans des forces de sécurité républicaines, exemplaires et pleinement loyales à la Nation, mais aussi à renforcer un système sécuritaire souvent fragilisé par les intégrations récurrentes de groupes armés », soutient le député de Mwenga.
Pour rappel, en 2022, l’Assemblée nationale avait interdit au gouvernement de procéder à l’intégration des combattants issus de groupes armés, à la suite des négociations avec les rebelles opérant dans l’est du pays.
La chambre basse du Parlement avait alors motivé cette décision par « l’urgence et la nécessité de prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et les autres services de sécurité contre l’infiltration et les conséquences néfastes des processus répétés de mixage et de brassage des groupes armés », selon une déclaration votée à l’unanimité lors d’une plénière.