Tegra Matou, le fils de l’évangéliste et chanteur gospel congolais Matou Samuel, vient d’être officiellement diplômé en politique internationale de l’Université pédagogique Nationale. Cette réussite académique marque une nouvelle étape dans la vie du jeune homme, issu d’une famille engagée dans la musique et la foi chrétienne.

Une lignée familiale engagée dans la musique et la foi

Matou Samuel, né le 27 juillet 1964 à Kinshasa, est reconnu pour sa contribution significative à la musique chrétienne en République Démocratique du Congo depuis les années 1990. Artiste gospel prolifique, il a notamment sorti les albums « Liloba Ya Nzambe » (1995), « Kiese Mu Yesu » (1998) et « 100% Louange » (2024).

Malgré les épreuves personnelles qu’il a traversées, notamment le décès de plusieurs de ses épouses, Matou Samuel a poursuivi sa mission musicale et évangélique, continuant à se produire en concert dans le pays et à l’international.

Le parcours académique de Tegra Matou

C’est dans ce contexte familial marqué par l’engagement artistique et spirituel que Tegra Matou, l’un des enfants de Matou Samuel, a choisi de s’orienter vers des études en politique internationale. Venant d’être diplômé de l’Université pédagogique Nationale, le jeune homme s’apprête à entamer une nouvelle étape de sa vie professionnelle.

Cette réussite académique témoigne de l’importance accordée à l’éducation au sein de cette famille, qui souhaite sans doute transmettre à la nouvelle génération les valeurs de service, d’engagement et de leadership.

Une nouvelle génération engagée dans la transformation de la société

Au-delà de l’accomplissement personnel, le diplôme de Tegra Matou peut être vu comme un signe encourageant pour l’avenir de la République Démocratique du Congo. Cette nouvelle génération, issue de familles influentes dans les sphères artistiques et religieuses, semble déterminée à s’impliquer dans la transformation politique et sociale de leur pays.

Le parcours de Tegra Matou représente ainsi une source d’inspiration pour de nombreux jeunes Congolais, qui peuvent s'inspirer.

mbote/CC

 


Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et la rébellion du M23/AFC soutenue le Rwanda continuent de s'accuser mutuellement d'être à la base de la violation du cessez-le-feu en vue de faire avancer les processus de paix pour le retour de la paix et de la stabilité dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

Accusées d'être à la base des attaques contre la ville de Goma en complicité avec la SAMIDRC et les Wazalendo, les Forces Armées de la République qualifient le communiqué de l'AFC/M23 d'infondé et dépourvu de toute logique et apportent des précisions qu'elles considèrent vérifiables.

"Au Nord, leurs premières positions se trouvent à plus de 300 Km de la ville de GOMA, dans le territoire de LUBERO au Grand-Nord du Nord-Kivu: A l'Ouest de GOMA, les FARDC sont en pleine défensive dans le territoire de WALIKALE; Au Sud de GOMA, les premières positions des FARDC sont à des centaines de kilomètres de la ville de BUKAVU, dans les territoires de MWENGA, UVIRA, FIZI et SHABUNDA", explique le communiqué signé dimanche 13 avril 2025 par le Général Major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Pour l'armée loyaliste, la démarche de l'AFC/M23 a pour objectif de camoufler les tueries quotidiennes des civils dans la ville de Goma et réaffirme son attachement aux engagements souscrits par sa Haute hiérarchie pour le retour d'une paix définitive dans l'Est de la RDC.

"Le communiqué de l'AFC/M23 taillé de toutes pièces est, en réalité, un scénario sciemment monté, non seulement pour camoufler et justifier des tueries quotidiennes des civils dans la ville de GOMA, mais aussi pour manipuler l'opinion et également satisfaire leurs appétits criminels. C'est une manœuvre dilatoire concoctée pour tenter de faire capoter toutes les initiatives de paix en cours. Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, tout en demeurant vigilantes et respectueuses des droits de la guerre, restent attachées aux engagements souscrits par la Haute Hiérarchie pour le retour d'une paix définitive dans l'Est de la République Démocratique du Congo et dans la Sous-Région", a affirmé le Général Major Sylvain Ekenge.

Les efforts diplomatiques sont en cours au niveau continental et international pour tenter de régler pacifiquement la crise sécuritaire et diplomatique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23. Après le désistement de João Lourenço, l'Union Africaine vient d'officialiser la nomination du Président Togolais Faure Essozimna Gnassingbé comme nouveau médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.

Le successeur de João Lourenço comme médiateur dans la crise sécuritaire opposant la RDC et le Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23 devra collaborer également les facilitateurs du processus de paix fusionné (NDLR: Luanda et Nairobi).Selon le communiqué final du sommet conjoint virtuel des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de l'Afrique de l'Est ( EAC) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) tenu lundi 24 mars 2025 par visioconférence, la nouvelle équipe de facilitation se présente de la manière suivante: Uhuru Kenyatta (Kenya),Sahle-Work Zewde (Éthiopie), Catherine Samba-Panza (République centrafricaine), Olusegun Obasanjo (Nigeria) et Kgalema Motlanthe (Afrique du Sud).

Clément MUAMBA 



Les combattants Wazalendo, appuyés par les Forces armées de la RDC (FARDC), ont lancé des offensives contre le M23 sur plusieurs fronts au Sud-Kivu, notamment à Katana (territoire de Kabare) et à Burhale (territoire de Walungu), le samedi 12 avril.

A Kabare, des combats violents ont éclaté dans les agglomérations de Kabamba et Katana-Centre. Les Wazalendo ont initialement délogé les rebelles du M23 samedi dans la soirée, mais ces derniers ont repris position dès ce dimanche 13 avril au matin, selon des témoins.

Le M23 a massivement quitté l’aéroport de Kavumu pour renforcer ses lignes de front au nord, sur l’axe Katana-Kabamba-Kalehe, tandis que les Wazalendo tentent de progresser vers cet aéroport désormais partiellement évacué, rapportent des sources dans la zone.

A Walungu, les combats ont repris après une brève accalmie, paralysant toutes les activités à la paroisse de Burhale en ce dimanche des rameaux.

Une auberge suspectée d’abriter des rebelles a été incendiée par les Wazalendo, ainsi qu’un véhicule stationné sur place.
Des tirs nourris continuent de retentir dans le groupement de Burhale, bien qu’aucun bilan humain n’ait encore été communiqué. Ces offensives surviennent dans un contexte d’escalade marqué par des gains territoriaux récents des Wazalendo, comme la reprise de huit localités à Kalehe et de zones clés à Nyangezi, malgré la menace persistante d’une contre-offensive du M23 soutenu par le Rwanda.

radiookapi.net/CC

 



L’UA -Union Africaine- a officiellement nommé, le 12 avril 2025, le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, comme médiateur dans le processus de paix entre la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda. Cette décision a été adoptée par procédure de silence, sans objection d’un tiers des États membres, à l’issue d’une réunion du Bureau de l’Assemblée tenue le 5 avril dernier.

Faure Gnassingbé succède ainsi au président angolais João Lourenço, salué pour son rôle dans les processus de Luanda et de Nairobi. Le nouveau médiateur aura pour mission de poursuivre les efforts de réconciliation et de stabilité dans la région, particulièrement dans l’Est de la RDC, en proie à une insécurité prolongée.

L’UA a également chargé sa Commission de travailler, en collaboration avec les parties prenantes, à l’élaboration d’une feuille de route unifiée pour le dialogue, en s’appuyant sur les acquis des initiatives précédentes. Cette démarche vise à renforcer le leadership continental dans la résolution des conflits.

 Prehoub Urprus



La fabrication artisanale des marmites à base d’aluminium est une activité rentable pour des ménages à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), selon un entrepreneur, dans un entretien.

« Ces marmites bien que de fabrication artisanale génèrent des recettes bénéfiques à leurs fabricants. Elles sont beaucoup sollicitées par des femmes à Kinshasa et même dans l’arrière-pays à cause de leurs prix abordables », a déclaré Manassé Mavuanga, un entrepreneur local.

« Ces marmites fabriquées d’une manière artisanale sont encore sollicitées par la plupart des femmes de la capitale et de l’intérieur malgré la concurrence », a-t-il ajouté.

M. Muwangu a fait savoir que les prix varient entre 10.000 et 40.000 FC selon la dimension des marmites.  » De cette matière première, nous fabriquons le fer à repasser, la machine à galette, la moule ainsi que la marmite« , a-t-il dit.

Cependant pour la fabrication de marmites, a expliqué cet entrepreneur, ils procèdent par mettre le sable dans une moule pour donner la forme d’une marmite, après l’avoir compacté dans ce cadre, et au même moment, on chauffe le feu afin de faire fondre l’aluminium jusqu’à ce qu’il devienne rouge, ensuite il sera versé dans une forme, c’est là que l’on obtient le produit fini

« Nous éprouvons beaucoup de difficultés pour nous ravitailler en matière première», a-t-il conclu.

 ACP/ C.L./CC



D'après un extrait de rôle de la Cour constitutionnelle, l'ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, l'homme d'affaires Grobler Christo ainsi que l'ancien gouverneur de la banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo, vont à nouveau comparaître devant cette cour ce lundi 14 avril dans le cadre de l'affaire Bukangalonzo, un vaste projet de construction d'un parc Agro-industriel dont les fonds ont été détournés en 2014, sous Joseph Kabila. 

L’audience du lundi 3 mars, à laquelle ces trois inculpés n’avaient pas comparu personnellement, a dû être renvoyée. Leurs avocats avaient  demandé à la Cour  de se déclarer non saisie à l’encontre de leurs clients. Avant de décider de renvoyer  l’affaire, la Cour a précisé que cette remise est  contradictoire, tout en insistant  que les prévenus ne pourront évoquer l’absence d’exploit (acte de greffier qui appelle les prévenus à comparaître à une audience fixée) comme excuse.

Dans une vidéo datant du début du mois de mars, l'ancien sénateur a dénoncé la réouverture de cette affaire, la considérant comme une manœuvre politique visant à exercer une pression sur lui. Dans une vidéo publiée ce vendredi, l’actuel député national élu de Kindu a réaffirmé que ce procès est réactivé chaque fois que le pouvoir cherche à élargir sa coalition. Il a accusé la Cour constitutionnelle d'être instrumentalisée par le régime pour obtenir coûte que coûte sa condamnation.

En 2021, année à laquelle cette affaire s'est ouverte, la Cour constitutionnelle, alors dirigée par Dieudonné Kaluba, s'était déclarée incompétente de juger un ex premier ministre. Reprise en 2023 devant la même Cour à l'approche des élections en RDC, elle a été suspendue pour trois raisons principales : le contexte électoral, les contentieux électoraux et la demande des prévenus.

Samyr LUKOMBO



Après une période marquée par le deuil suite au décès de son chanteur Zulema et de sa fille Océanne Mpiana, JB Mpiana et son groupe Wenge BCBG font leur grand retour.

La célèbre « machine à musique » a repris les répétitions en vue de ses prochains concerts, notamment celui très attendu du 10 mai à Paris, au Théâtre du Gymnase Marie-Bell.

Malgré les épreuves, JB Mpiana et son orchestre affichent une volonté ferme de remonter sur scène et de continuer à faire vibrer leurs fans à travers le monde.

Ordi Mande



Le FESCOMA -Festival scolaire scientifique Mabadiliko- se tient à Kinshasa, sous le thème : "Le civisme environnemental doit être un comportement imposable à tous, pour une vie saine dans une nature protégée". L'objectif est de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux, et de les inciter à adopter des comportements responsables, pour préserver leur cadre de vie.

Organisé par la DYGENEC-RDC asbl -Dynamique Génération Consciente-, en collaboration avec la Direction Nationale des activités parascolaires, cet événement prometteur s'inscrit dans une démarche éducative et citoyenne, visant à encourager les jeunes à prendre part aux questions environnementales et sociétales.

Le festival, qui se tiendra pendant 7 semaines, offre aux élèves une opportunité unique de s'exprimer, de partager leurs passions et leurs talents avec un public plus large. Il s'agit, pour les organisateurs, de créer un espace de sensibilisation, d'éducation et de convivialité autour des valeurs citoyennes responsables. Les jeunes présents ont ainsi pu découvrir et explorer différentes disciplines, tant scientifiques que culturelles, dans une ambiance festive et enrichissante.

Pendant plusieurs semaines, les élèves de différentes écoles de la capitale congolaise, venus de diverses communes, ont investi le gymnase de la Police Nationale Congolaise, pour démontrer leurs talents et leurs connaissances dans divers domaines scientifiques et culturels. 

Lors de la première journée, les jeunes ont pu découvrir et apprécier les prestations incroyables des élèves sur le gymnase de la Police Nationale Congolaise. Les différentes écoles participantes ont rivalisé de créativité et d'innovation, proposant des présentations qui ont émerveillé le public présent.

L'objectif principal du FESCOMA est de promouvoir une conscience environnementale et citoyenne chez les jeunes. À travers ce festival, les organisateurs entendent inculquer aux élèves l'importance du civisme environnemental, de la protection de la nature et de la promotion d'une vie saine et durable.

Les organisateurs du festival lancent une invitation à tous les jeunes de Kinshasa et à leurs encadreurs, à venir nombreux assister à ces présentations et encourager les participants. Ils souhaitent également que ce festival devienne un rendez-vous incontournable, pour la promotion des valeurs citoyennes et de la responsabilité environnementale.

Durant ces sept semaines de compétition et de découverte, les élèves auront l'occasion de présenter leurs projets, leurs inventions et leurs créations autour de thèmes qui leur tiennent à cœur, notamment la protection de l'environnement, l'innovation technologique et la promotion de la culture congolaise.

Le FESCOMA s'inscrit dans une démarche pédagogique et ludique, qui valorise l'expression des jeunes et l'éveil de leur conscience citoyenne.

Gloire Balolage 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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