RDC: la danse folklorique, un vecteur d’expression artistique propre à chaque groupe ethnique (danseuse)



La danse folklorique a été considérée à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), comme un vecteur d’expression artistique spécifique à chaque groupe  ethnique, a indiqué vendredi  une danseuse professionnelle, lors d’un entretien à l’ACP.

«La danse folklorique occupe une place fondamentale dans la société. Elle constitue un vecteur d’expression artistique propre à chaque ethnie en République Démocratique du Congo, reflétant ainsi son identité culturelle», a déclaré Raphy Zuma , danseuse professionnelle.

«Elle contribue au développement du tourisme culturel. De plus, elle permet de conserver et de transmettre les traditions, les récits et les croyances ancestrales aux générations futures», a-t-elle ajouté.

Selon elle, la danse folklorique représente un patrimoine immatériel précieux qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire.

«La danse folklorique représente un patrimoine immatériel précieux qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire, elle  rassemble les individus, favorise la cohésion sociale et offre un espace d’expression collective. Elle sert souvent à célébrer des moments importants tels que les mariages, les rites de passage ou les célébrations agricoles», a-t-elle souligné 

Les meilleurs moyens pour exprimer son talent sur scène

En tant que professionnelle de la danse, Zuma a partagé des conseils pour aider les jeunes filles souhaitant faire de la danse leur métier.

«Pour bien exprimer son talent sur scène en tant que danseuse, il est essentiel de maîtriser d’abord les bases selon le style choisi et de s’engager dans un perfectionnement continu. Il est également important de rester concentré pendant l’échauffement et de préparer son corps afin d’éviter les blessures. Regarder des vidéos, suivre des danseurs professionnels, rejoindre des ateliers ou des groupes locaux est bénéfique. Intégrer une troupe ou un groupe de danse permet de pratiquer sans relâche sa passion», a-t-elle expliqué.

«Être curieux est également un atout. Apprendre les différents styles de danse, assister régulièrement à des spectacles, et observer attentivement d’autres danseurs tout en s’ouvrant à la culture enrichissent l’expérience. La créativité joue un rôle clé ; il s’agit de savoir innover à partir des mouvements des autres, de créer à partir de tout ce que l’on observe dans la nature, d’improviser et de développer une touche personnelle», a-t-elle conclu.

Douée en style Ndombolo et au ballet national, Raphy Zuma a commencé à danser lors  des mariage dès l’âge de 9 ans. Elle a construit son image au point de devenir une danseuse professionnelle, reconnue pour sa capacité à danser dans tous les styles populaires de la République Démocratique du Congo, la danse urbaine et autres. 

ACP/ODM/CC

 

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Ali Kalonga

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