Jean-Claude Tshilumbayi a officiellement pris l’intérim de la présidence de l’Assemblée nationale ce jeudi 25 septembre, lors de la cérémonie de remise et reprise organisée au Palais du Peuple entre lui et Vital Kamerhe, président démissionnaire.
À cette occasion, Tshilumbayi n’a pas tari d’éloges envers son prédécesseur.
« Vital Kamerhe est un personnage marqué par une grande expérience parlementaire », a-t-il déclaré.
Il a également affirmé garder de « très bons souvenirs » de leur collaboration.
Le 1er vice-président a aussi promis de « préserver l’héritage laissé par Vital Kamerhe », de défendre « l’image de l’institution » et d’œuvrer pour « l’intérêt supérieur de la République ».
De son côté, Kamerhe a indiqué quitter ses fonctions « avec beaucoup de souvenirs » de son passage à la tête de la Chambre basse.
Il a appelé son successeur à « défendre avec fermeté le Président de la République, les valeurs de la République et les intérêts du peuple congolais ».
Cette cérémonie solennelle, tenue en présence des députés, du secrétaire général de l’Assemblée nationale et de plusieurs personnalités, marque le départ de Vital Kamerhe de la présidence de ce Bureau, alors qu'il aurait pu attendre l'élection du nouveau président définitif.
MD
La commission spéciale chargée d’examiner les pétitions visant cinq membres du Bureau Kamerhe a présenté, ce vendredi 26 septembre, son rapport devant la plénière de l’Assemblée nationale.
Lundi dernier, cette commission avait été déchargée des dossiers de Vital Kamerhe et de Dominique Munongo, tous deux ayant présenté leur démission. Restait alors à statuer sur le sort de trois autres membres : Jacques Djoli (rapporteur), Chimène Polipoli (Questeure) et Grâce Neema (Questeure adjointe).
Après avoir auditionné les pétitionnaires ainsi que les intéressés, la commission dirigée par le député Kazadi a conclu à l’absence de fondement des accusations. Elle a recommandé à la plénière de déclarer les pétitions recevables, mais non fondées, au regard des réponses et éléments de preuve fournis par les mis en cause.
À l’issue d’un vote à main levée conduit par le président de séance, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, la plénière a adopté les conclusions de la commission. Ce vote a eu pour effet immédiat la réhabilitation de Djoli, Polipoli et Neema dans leurs fonctions respectives au sein du Bureau de l’Assemblée nationale.
Dans les prochains jours, la chambre basse du Parlement va s’apprêter à remplacer Vital Kamerhe et Dominique Munongo qui ont volontairement démissionné de leur poste respectif.
actualiye.cd/CC
Profitant de son séjour en terres américaines en marge de la 80e Assemblée générale des Nations-Unies, le Président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo des échanges fructueux, dans la soirée de ce jeudi 25 septembre 2025, avec des représentants du Congrès américain dans un contexte plus restreint afin de trouver des solutions aux problèmes que connaît son pays.
D'après les informations reléées par nos confrères du magazine XTRAfrica Media Group, le Président Congolais Félix Tshisekedi a eu un entretien fructueux à New York, avec trois membres influents du Congrès américain ; Gregory Meeks, Sheila Cherfilus-MacCormick et Jonathan Jackson. Un entretien dont les discussions ont tourné essentiellement autour de la quête des solutions justes et pacifiques aux problèmes sécuritaires dans l'Est du pays où les rebelles de la coalition M23-AFC soutenus par le Rwanda sèment terreur et désolation dans les provinces du Nord et Sud-Kivu depuis le début de l'année 2025 courant ; causant massacres des populations et des millions de personnes déplacées.
Au sortir de ces échanges, la Congresswoman Sheila Cherfilus-MacCormick, s'est félicité de rencontrer le Président Tshisekedi afin de trouver des solutions sur des questions importantes qui engagent les États-Unis d'Amérique et la région de Grands Lacs. « Ce fut un honneur de m'asseoir avec S.E. le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, aux côtés de mes collègues le représentant Jonathan Jackson et le représentant Gregory Meeks, alors que nous travaillons à forger une nouvelle ère d'opportunités entre l'Afrique et les États-Unis. C'est plus qu'une simple conversation, c'est un appel à l'action », a-t-elle déclaré.
Pour la Congresswoman américaine, ces fructueux entretien marque le début d'un pont entre le continent africain et les États-Unis d'Amérique, pour un avenir prospère. « Nous nous engageons à briser les barrières, à favoriser l'autonomisation économique et à construire un avenir où les deux continents prospèrent ensemble. Il est temps de faire le pont entre ces mondes », a-t-elle conclu.
Don Benjamin Makolo
Ligue Europa : Chancel Mbemba et Joris Kayembe font partie de l'équipe type de la première journée !
L'international footballeur congolais Chancel Mbemba figure dans l'équipe type de la première journée de la Ligue Europa, après sa performance XXL lors de la victoire de Lille face au club norvégien de Brann (2-1), dans la soirée du jeudi 25 septembre 2025, au Stade de Pierre-Mauroy.
Le défenseur de 31 ans a été élu l'homme du match avec une note de 8,2/10, ce qui a fait qu'il figure dans le onze de la C3 de l'UEFA. Il a remporté 100% de duels aériens et au sol, et il n'a commis qu'une seule faute à l'issue de cette rencontre.
Outre Chancel Mbemba, le latéral gauche congolais Joris Kayembe figure aussi dans l'équipe type de la Ligue Europa, après une prestation remarquable lors de la victoire de Genk sur la pelouse de Rangers Glasgow (1-0). Il a obtenu une note de 7,7/10, et a réussi à dispatcher 54 passes sur les 65 possibles.
La République démocratique du Congo a marqué sa présence à la tribune onusienne, mercredi 24 septembre 2025, à l’occasion de l’ouverture de la session matinale du débat général de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Représentant le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la ministre d’État aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a eu l’honneur de présider la première session de ce débat de haut niveau.
Pendant que le Président Tshisekedi prenait part à une réunion du Conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine, sa cheffe de la diplomatie assurait avec autorité et rigueur la police de prise de parole à l’Assemblée générale. À ce titre, elle a successivement invité des personnalités de premier plan, dont le Roi d’Espagne Felipe VI, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Prince Albert II de Monaco, ainsi que le Président iranien Massoud Pezzeshkin.
La RDC s’apprête, par ailleurs, à franchir une nouvelle étape dans sa visibilité internationale. Dès janvier 2026, le pays siégera en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2026-2027. Cette élection ouvre également la voie à la participation active de la RDC aux grandes décisions mondiales et consacre son entrée officielle à la vice-présidence de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
En quelques heures seulement, Kinshasa a ainsi démontré la solidité de sa diplomatie et confirmé la place croissante qu’occupe la République démocratique du Congo dans le concert des nations.
Prosper Buhuru
La deuxième réunion du mécanisme conjoint de coordination sécuritaire pour l'accord de paix de Washington signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda s'est tenue les 17 et 18 septembre 2025 dans la capitale américaine. Il était question pour les représentants de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République du Rwanda, ainsi que des États-Unis, de l’État du Qatar, de la République du Togo (en tant que facilitateur de l’Union africaine) et de la Commission de l’Union africaine de faire avancer la mise en œuvre de l’Accord de paix signé sous les auspices des USA.
Selon le communiqué du département d'État américain consulté ce jeudi 25 septembre 2025, les membres du JSCM ont examiné la situation sécuritaire actuelle dans l’est de la RDC et ont échangé des renseignements et informations pour établir une compréhension commune de la situation sur le terrain. Cette vision partagée a été utilisée pour développer une approche par étapes en vue de mettre en œuvre le Concept d’opérations (CONOPS) pour la neutralisation des FDLR et de leurs groupes associés, ainsi que le désengagement des forces/la levée des mesures défensives par le Rwanda.
« Les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont réaffirmé leurs engagements envers l’objectif final souhaité tel que défini dans le CONOPS, qui inclut : l’éradication de la menace des FDLR en RDC, la levée des mesures défensives du Rwanda, le rétablissement de l’autorité de la RDC et la restauration de la confiance entre la RDC et le Rwanda. Au cours de la réunion de deux jours, les parties ont négocié un Ordre opérationnel (OPORD) pour faire progresser le CONOPS. Les parties ont convenu de commencer la mise en œuvre de l’OPORD le 1er octobre 2025 », révèle le communiqué du département d'État américain.
Dans le même document, les gouvernements de la République Démocratique du Congo et du Rwanda ont exprimé leur gratitude aux États-Unis, au Qatar, à l’Union africaine et au Togo pour leur soutien constant et leur facilitation du processus de paix. Toutes les parties ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une paix et une stabilité durables dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.
Au lendemain de la chute de Goma et Bukavu et après l'échec du processus de Luanda, l’Accord de Washington et le processus de Doha sont les deux volets complémentaires des initiatives diplomatiques majeures visant à mettre fin aux conflits persistants dans l’Est de la RDC, en particulier ceux impliquant le Rwanda et les groupes armés comme le M23.
Après la signature de l'accord de Washington entre la RDC et le Rwanda sous les auspices des États-Unis d'Amérique, les discussions se poursuivent à Doha dans le but de compléter l’accord de Washington en abordant les dimensions internes du conflit, notamment la restauration de l’autorité de l’État sur l'ensemble du territoire et la réintégration des groupes armés.
Clément MUAMBA
Lors de son passage à l’émission Grosse Caisse sur Kin 24, le dimanche dernier, Robinho Mundibu n’a pas mâché ses mots pour critiquer certains artistes contemporains de la scène musicale congolaise.
« Ça sert à quoi d’avoir des albums mais être incapable de tendre ton micro et faire chanter le public », a-t-il déclaré, mettant en avant l’importance de la performance live et de l’interaction avec les spectateurs.
Pour Robinho Mundibu, posséder un catalogue musical étoffé ne suffit pas pour marquer les esprits. Selon lui, la véritable valeur d’un artiste se mesure sur scène, dans la capacité à créer un lien avec le public et à lui faire vivre une expérience unique.
Cette sortie rappelle les exigences des fans congolais, de plus en plus attentifs à la qualité des shows et à l’énergie que les artistes dégagent lors des concerts. Pour Robinho, un artiste qui se limite à ses enregistrements studio, sans savoir captiver son public en direct, passe à côté de l’essentiel : la magie de la scène.
Avec cette déclaration, Robinho Mundibu lance un appel clair à ses collègues : la scène n’est pas seulement un lieu pour présenter des tubes, c’est un espace d’échange et de communion avec les fans. Les albums sont importants, mais ils ne remplaceront jamais la chaleur d’un concert réussi.
Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé le mardi 23 septembre 2025, une séance de travail sur la réforme « innovante » du secteur des jeux d’argent et de hasard au pays.
D’après une dépêche de la cellule de communication du ministère des Finances parvenue ce mercredi à la Rédaction de 7SUR7.CD, les échanges ont tourné autour de la présentation de l’état d’avancement du secteur des jeux de hasard et d’argent, de la problématique de la régulation dudit secteur, ainsi que de la présentation du plan de relance de la Société Nationale de Loterie (SONAL).
« Après la présentation de la feuille de route contenant le projet de loi visant à encadrer et réguler efficacement ce secteur, il a été rappelé que ce texte, adopté en Conseil des ministres en avril 2025, vise à combler le vide juridique actuel, lutter contre la prolifération d’opérateurs non agréés, instaurer une fiscalité adaptée, garantir une meilleure protection des joueurs, mettre les mineurs à l’abri, lutter contre l’addiction et limiter les critères d’une catégorie de personnes ne pouvant pas s’adonner aux jeux de hasard et d’argent, notamment les hommes en uniforme (armée et police) », indique la dépêche.
D’après la même source, cette réforme permettra de rationaliser le secteur, de renforcer la transparence des opérations et d’assurer une meilleure mobilisation des recettes publiques, dans un esprit de justice fiscale.
« Parmi les problématiques évoquées, il a été relevé que les textes légaux en vigueur sont obsolètes et inadaptés à l’évolution rapide du secteur, notamment des jeux en ligne. En 2024, près de 1 milliard USD ont été générés, mais seulement 1 million USD reversé à l’État, révélant un faible rendement fiscal. Le secteur est également exposé à des risques tels que le blanchiment, le financement du terrorisme et l’addiction », renchérit la cellule de communication du ministère des Finances.
Durant cette séance de travail, Doudou Fwamba a insisté sur l’application stricte de l’instruction du chef de l’État Félix Tshisekedi, lors du Conseil des ministres, en vue d’assainir le secteur et de voir la SONAL se remettre sur les rails suivant une politique de relance bien structurée.
« Un protocole d’accord est en préparation entre le Ministère des Finances, le Ministère du Portefeuille et la SONAL, pour établir une coopération renforcée dans le cadre de la réforme », lit-on dans la dépêche.
Doudou Fwamba a saisi cette occasion pour réaffirmer la volonté du gouvernement de faire du secteur des jeux un levier de recettes publiques, de développement économique et de protection des citoyens, en s’appuyant sur un partenariat étroit entre l’État, les opérateurs et les régulateurs d’un côté.
Le ministre des Finances veut aussi rendre la SONAL plus compétitive dans le but d’en faire un outil important dans la mobilisation des recettes pour financer notamment des projets à caractère social et culturel.
Signalons par ailleurs que cette rencontre a connu la participation de la vice-ministre des Finances, du secrétaire général a.i aux Finances, du comité de pilotage chargé de ladite réforme, de représentants de la SONAL, du ministère du Portefeuille ainsi que d’autres composantes opérationnelles.
Jephté Kitsita