La Ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie Thérèse Kayikwamba Wagner a présenté au conseil une note d'information relative à l'exemption de visas pour les ressortissants de la République Unie de Tanzanie par réciprocité dans le cadre de la communauté de développement de l'Afrique Australe SADC.

Dans sa note d'information, la cheffe de la diplomatie Congolaise a signalé que dans le cadre de l'exemption de visas pour les ressortissants des pays de la SADC, la République Unie de Tanzanie a depuis le 6 septembre 2023 modifié sa loi sur la réglementation de l'immigration en insérant la République Démocratique du Congo parmi les pays dont les ressortissants sont exemptés de visa à l'entrée de la Tanzanie. 

"Au nom du principe de réciprocité et dans le souci de consolider les liens de coopération entre nos deux États ainsi que la libre circulation au bénéfice de nos peuples respectifs, le ministre des Affaires étrangères venait de notifier la partie Tanzanienne de l'acceptation par le gouvernement de la République Démocratique du Congo de l'insérer parmi les pays dont les ressortissants sont exemptés de visas dans l'entrée du territoire congolais et ce en conformité avec l'article 5.2 du traité de la communauté de développement de l'Afrique Australe", rapporte le compte rendu de la réunion tenue vendredi 4 avril.

Depuis l'accession de Félix-Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême, le gouvernement de la République Démocratique du Congo s’emploie à lever les barrières aux déplacements et au commerce avec ses différents partenaires régionaux. Désormais membres dans plusieurs organisations régionales, les deux États à savoir la Tanzanie et la République Démocratique du Congo n'ont fait qu'appliquer les textes sur la libre circulation des biens et des personnes, à l’intérieur des frontières.

Depuis plusieurs années déjà,la République Démocratique du Congo est membre de la Communauté économique des pays des Grands Lacs ((CEPGL), de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), le Marché commun de l’Afrique (COMESA). , la Communauté de développement de l'Afrique Australe ( SADC) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Est (EAC).

Le Plan indicatif de développement stratégique régional de la SADC (RISDP 2020-2030) et la Vision 2050 de la SADC sont deux plans stratégiques qui visent à approfondir davantage l’intégration régionale de l’Afrique australe et à favoriser le développement.

Les deux plans stratégiques ont été approuvés par le 40e Sommet ordinaire de la SADC à Maputo, au Mozambique, en 2020. Ils reposent tous deux sur une base solide de paix, de sécurité et de gouvernance démocratique, et reposent sur trois piliers interdépendants, à savoir : le développement industriel et l’intégration des marchés ; le développement des infrastructures à l’appui de l’intégration régionale ; et le développement du capital social et humain.

Clément MUAMBA



Quelques heures après le drame qui a frappé durement les habitants de la Tshangu, précisément de Masina, à la suite des inondations provoquées par de fortes pluies abattues sur Kinshasa, le Gouvernement central de la RDC -République démocratique du Congo- est venu à la rescousse de sa population.

D'après une communication du Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, faite ce dimanche 06 avril 2025, sur les antennes de la chaîne nationale (RTNC), le Gouvernement congolais va installer momentanément les sinistrés victimes des inondations aux anciens sites des 9èmes Jeux de la Francophonie, situés dans l’enceinte des terrains Tata Raphael.

Le VPM Jacquemain Shabani a profité de l'occasion pour demander aux Congolais de prendre toutes les dispositions contre de violentes pluies prochaines.

Pour rappel, 22 personnes ont perdu la vie des suites de ces inondations, et plus de 600 habitations ont été englouties dans les quartiers Abattoir et Petro Congo, à Masina.

 

Gratis Makabi

 

 


Une crise sans précédent

Les récentes inondations survenues dans la région de la rivière N'Djili ont créé un véritable désastre dans la capitale congolaise. Les habitants de la Tshangu, particulièrement touchés, font face à des dégâts matériels colossaux, avec des quartiers totalement submergés par les eaux, des routes détruites, et des familles dévastées. Cet événement naturel d'une rare violence a plongé la population dans un profond désarroi.

Sur le terrain, l’engagement du député Auguy Kalonji

En tant qu'élu de la Tshangu, le député Auguy Kalonji n’a pas tardé à se rendre sur place, pour constater de vue l'ampleur de la catastrophe. Ce samedi 5 avril, dans la nuit, de 22h à 00h30', il a pris part à l’évaluation des dommages, avant de revenir sur le terrain, ce dimanche matin, pour poursuivre son engagement jusqu'à 15h.

"Les scènes que j’ai vues sont gravées dans ma mémoire. Ce phénomène a causé des destructions terribles et des souffrances indescriptibles", a déclaré le député après sa visite. Dans les quartiers touchés, il a pu échanger directement avec les habitants, entendre leurs témoignages poignants, et leur offrir son soutien moral en ces moments de grande détresse.

Photo d'illustration

Des actions concrètes pour soulager la population

Dans cette situation d’urgence, le député Kalonji a salué les mesures d’urgence mises en place par les autorités locales. Le gouverneur a déployé des moyens importants, pour répondre aux besoins immédiats des sinistrés. Des canaux rapides et des pirogues ont été mis à disposition, pour permettre l'évacuation des personnes bloquées par les eaux. Cette initiative a permis de soulager un grand nombre d’habitants encore pris au piège, notamment dans la zone de Limeté.

"Les autorités ont réagi promptement, en mobilisant l’Armée pour dégager le boulevard et permettre l’évacuation des habitants de Limeté vers des zones moins touchées. Ces actions sont essentielles pour remettre de l’ordre dans le chaos actuel", a précisé le député Kalonji.

En plus des mesures de secours immédiates, le député a souligné l’importance de mettre en place des solutions durables, pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent à l’avenir. Il a évoqué un engagement fort de l’État, pour renforcer les infrastructures et protéger les riverains contre les risques naturels.

Des actions concrètes pour soulager la population

Dans cette situation d’urgence, le député Kalonji a salué les mesures d’urgence mises en place par les autorités locales. Le gouverneur a déployé des moyens importants, pour répondre aux besoins immédiats des sinistrés. Des canaux rapides et des pirogues ont été mis à disposition, pour permettre l'évacuation des personnes bloquées par les eaux. Cette initiative a permis de soulager un grand nombre d’habitants encore pris au piège, notamment dans la zone de Limeté.

"Les autorités ont réagi promptement, en mobilisant l’Armée pour dégager le boulevard et permettre l’évacuation des habitants de Limeté vers des zones moins touchées. Ces actions sont essentielles pour remettre de l’ordre dans le chaos actuel", a précisé le député Kalonji.

En plus des mesures de secours immédiates, le député a souligné l’importance de mettre en place des solutions durables, pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent à l’avenir. Il a évoqué un engagement fort de l’État, pour renforcer les infrastructures et protéger les riverains contre les risques naturels.

Une solidarité à toute épreuve

Le député Auguy Kalonji a également exprimé son soutien sans faille aux familles affectées par les inondations. "À toutes les familles qui ont tout perdu dans cette catastrophe, vous avez ma plus profonde compassion. En tant qu'élu, je serai toujours à vos côtés pour vous soutenir et veiller à ce que des solutions pérennes soient trouvées", a-t-il déclaré avec émotion.

Cette tragédie, qui a causé des pertes humaines et des dégâts matériels considérables, a également été l'occasion pour le député Kalonji de réitérer l'engagement du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi, qui a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour atténuer les effets de cette catastrophe et renforcer les dispositifs de prévention pour l'avenir.

Vers une réponse à long terme

Alors que la situation immédiate reste critique, le député Kalonji a insisté sur la nécessité d'une action structurelle, pour mieux préparer la capitale face à de futures inondations. "Nous devons éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Des solutions durables sont indispensables, et je suis pleinement engagé pour qu'elles soient mises en place dans les plus brefs délais", a-t-il conclu.

Conclusion: Une solidarité collective pour surmonter la crise

En cette période de crise, la solidarité est plus que jamais essentielle. Le député Auguy Kalonji, au cœur de la réponse sur le terrain, montre l'exemple d'un engagement sans faille pour sa population. Les autorités locales, l'État, et les citoyens doivent, désormais, unir leurs efforts, pour surmonter cette tragédie et reconstruire un avenir plus sûr et plus résilient pour tous.

Serge Mavungu 



La délocalisation des funérariums de l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, en République démocratique du Congo, loin des patients, a été recommandée par un sénateur congolais afin d’épargner ces derniers des nuisances sonores et autres stress, selon un communiqué de la Chambre haute du Parlement publié dimanche.

« Dans sa motion d’information soulevée, l’honorable Pierre Kanda Kalambayi s’est insurgé contre les nuisances sonores autour des funérariums disséminés dans le jardin de l’Hôpital du Cinquantenaire lors des levées des corps de la morgue dudit établissement sanitaire. L’auteur de la motion a exigé la protection des malades par la délocalisation des funérariums », a-t-on lu.

« Je pense que nous sommes nombreux. Il nous arrive d’aller quelques fois à l’hôpital du Cinquantenaire quand nous perdons des êtres qui nous sont très chers. Je constate avec beaucoup de regrets que le jardin de cette formation médicale qui permettait à ce que les patients puissent prendre de l’air, s’est transformé en funérariums », a déploré Pierre Kanda, président de la Commission de défense, sécurité et protection des frontières du Sénat congolais cité dans ce document.

« Je voudrais quand même en appeler à la responsabilité du bureau et de la commission socioculturelle qui a cette matière dans ses attributions, de regarder de très près cette histoire. Il y a des patients qui sont là-haut sur leurs fenêtres en train de regarder des cercueils qui défilent 7 jours sur 7 et tout le matin », a-t-il ajouté.

« Dites-moi, quelqu’un qui est à l’hôpital, qui est un endroit par excellence où les gens peuvent y être traités et guéris. Quand ils sont là sous perfusion par exemple et à travers la fenêtre ils voient tous ces défilés avec des bouquets de fleurs, les gens en train de crier et pleurer par-ci par-là dans quel état psychologique seront-t-ils ?», s’est-il interrogé.

Il a fait remarquer par ailleurs que les visiteurs des patients sont accueillis dès l’entrée par des vendeurs des fleurs de recueillement alors qu’ils y sont rendus pour consoler leurs proches malades et qui sont à la quête d’affection.

Le sénateur Kanda a appelé le bureau du Sénat et la commission afférente à prendre ce problème à bras le corps.

Il a émis le vœu de voir cette commission convoquer le ministre de la Santé publique pour examiner les possibilités de construire des funérariums ailleurs, dans des endroits assez isolés où les gens peuvent se recueillir calmement.  

Réagissant face à cette motion, le speaker du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a invité son auteur à la formaliser de manière à ce que le bureau saisisse la commission.

« Je suis d’accord avec vous qu’il y a effectivement dans cet hôpital l’absence de respect dû aux membres des familles que nous perdons », a-t-il conclu.

ACP/Célestin Lutete/CC



Le pasteur et chantre Moïse Mbiye a récemment créé une véritable onde de choc sur les réseaux sociaux en publiant la photo de son tout nouveau Rolls Royce Cullinan 2025. Cette voiture de luxe, estimée à 450 000 dollars, suscite de vives réactions de la part de ses abonnés et de ses admirateurs.

Ce modèle haut de gamme est l’un des véhicules les plus convoités au monde, et Moïse Mbiye n’hésite pas à afficher son nouveau bolide comme un symbole de succès.

Bien que sa carrière musicale et son ministère aient largement contribué à son succès, l’acquisition d’une telle voiture met en lumière l’ampleur de l’ascension de Moïse Mbiye dans le monde de la musique chrétienne et de l’entrepreneuriat. Toutefois, cette acquisition n’est pas sans susciter des débats, certains questionnant la compatibilité entre ses valeurs spirituelles et ce genre de dépenses.

Quoi qu’il en soit, le chantre congolais fait à nouveau parler de lui, et sa Rolls Royce Cullinan 2025 est devenue un sujet incontournable de discussion.
 


La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC) a dévoilé ce vendredi 4 avril sa feuille de route électorale, fixant la date des prochaines élections générales au 16 décembre 2028. Cette annonce, publiée sur le site officiel de la CENI, concerne les scrutins présidentiel, législatifs nationaux et provinciaux.

Tirant les leçons des processus électoraux précédents, la CENI entend, par cette démarche, prévenir toute forme d’impréparation qui pourrait entacher la crédibilité des élections à venir. En fixant cette date avec une telle anticipation, l’institution électorale souhaite permettre à toutes les parties prenantes de se préparer adéquatement et de contribuer à la transparence et à l’efficacité du processus électoral.

La CENI réaffirme ainsi son engagement à organiser des élections crédibles, transparentes et inclusives. Cette publication précoce de la feuille de route vise également à renforcer la confiance des citoyens congolais, des partis politiques et des partenaires internationaux dans le système électoral du pays.

Selon le calendrier détaillé disponible sur le site de la CENI, les prochaines étapes comprendront l’actualisation du fichier électoral, la révision des listes électorales, la formation des agents électoraux et la sensibilisation des électeurs. La CENI invite tous les acteurs politiques et la société civile à s’impliquer activement dans ce processus pour garantir le succès des élections de 2028.

Cette annonce marque une étape significative dans la préparation des futures échéances électorales en RDC, témoignant de la volonté de la CENI d’améliorer continuellement le processus démocratique dans le pays.

Ordi Mande



Dans une interview accordée à Mediacongo ce vendredi, Ferdinand Kambere, cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a vivement critiqué les consultations politiques en cours en République Démocratique du Congo (RDC). Il a notamment dénoncé la participation de certaines figures qu’il considère comme illégitimes pour représenter le Front Commun pour le Congo (FCC).

Ferdinand Kambere a exprimé son mépris pour la démarche actuelle, estimant qu’elle manque de sérieux et qu’elle ne constitue en rien une nouveauté. Il a particulièrement ciblé la présence de Lompempe, qui, selon lui, ne peut en aucun cas parler au nom du FCC.

« À la place, moi, conseiller spécial, je ne peux pas recevoir un imposteur. Je saurais que le FCC a des organes et quand ils s’expriment c’est à travers ces organes, on ne va pas ramasser n’importe qui pour parler au nom du FCC. […] Ça montre le manque de sérieux dans ce qu’ils sont en train de faire ! » a-t-il déclaré.

Kambere a également rappelé que le FCC, sous l’autorité de Joseph Kabila, avait déjà exprimé son désintérêt pour ces consultations.

« Déjà comme un aigle, notre autorité morale nous avait dit que nous ne sommes pas concernés par ces consultations. La lecture de la situation actuelle a été déjà faite par Joseph Kabila. » a-t-il ajouté.

Pour lui, ces discussions ne sont qu’une répétition des consultations menées lors de la création de l’Union Sacrée, qui, selon lui, n’avaient rien changé à la situation du pays.

Ferdinand Kambere a également attaqué une partie de l’opposition, affirmant qu’elle est plus motivée par des intérêts personnels que par le bien-être de la population et la sécurité du pays.

« Ce qu’ils font comme consultations n’est pas du nouveau, ils ont fait ça […] à la création de l’#UnionSacrée et ça ne nous a fait ni chaud ni froid. Mais on avait juste regretté que des gens qui disaient avoir fait l’opposition ne soient là qu’avec une conception politique de ventre et jamais dans la perspective de trouver des solutions pour la population ou la sécurité. » a-t-il renchéri.
 
Ces déclarations illustrent les tensions persistantes entre le FCC et le pouvoir en place. Alors que le pays traverse une période de consultations politiques, le camp de Joseph Kabila campe sur sa position et rejette toute participation, dénonçant une initiative vide de sens et menée sans véritable volonté de changement.
 
 
 

 

 
 


Créé en 2017 dans le cadre de l’Accord de la Saint-Sylvestre, le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) est devenu une institution largement symbolique, sans activité réelle ni impact sur la vie politique en République démocratique du Congo. C’est ce que révèle une nouvelle note d’analyse publiée par le centre de recherche Ebuteli, qui qualifie le CNSA d’« institution fantôme ».

Malgré l’inactivité croissante de ses membres et l’absence de mandat clair, le CNSA a continué de bénéficier de financements publics, quoique de manière irrégulière. Une situation qui soulève des questions sur la gestion des deniers publics, alors que le pays traverse une crise budgétaire et sécuritaire aiguë. Depuis plusieurs années, l’institution est marginalisée, sans rôle actif dans le suivi du processus électoral, et absente des actuelles consultations politiques engagées en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Déjà en 2020, une proposition de loi avait été déposée par le député Delly Sesanga pour demander sa dissolution, dénonçant son inefficacité et son coût injustifié pour l’État. Une critique reprise par Ebuteli, qui appelle soit à réformer profondément le CNSA, en recentrant ses missions sur la médiation politique, soit à le supprimer purement et simplement, en transférant ses fonctions à une entité plus crédible.

L’effacement du CNSA avait été scellé en 2022, lorsque le président Félix Tshisekedi avait nommé Jacquemin Shabani comme responsable du suivi du processus électoral, court-circuitant de facto l’institution. Ce choix avait confirmé le déclin du CNSA, déjà affaibli par des soupçons de proximité entre son président Joseph Olenghankoy et le M23, évoqués dans certains cercles proches du pouvoir.

Pour Ebuteli, dans un pays confronté à de multiples urgences, maintenir une structure sans impact et consommatrice de ressources est devenu anachronique.

actualite.cd/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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