Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a ordonné, ce vendredi 06 juin 2025, une mobilisation immédiate des services de sécurité pour enrayer la vague de braquages et de vols à main armée qui secoue Kinshasa, capitale de la RDC-République démocratique du Congo-.

Lors de la 46ᵉ réunion du Conseil des ministres, le chef de l’État a qualifié cette situation d’intolérable, appelant à une riposte vigoureuse, coordonnée et durable. Selon le compte-rendu lu par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe , plusieurs ministres ont été directement instruits.

"Le président de la République a rappelé l’impératif de rétablir l’ordre, la sécurité et la conscience des citoyens", a indiqué le munistre Patrick Muyaya Katepbwe.

Pour ce faire, les ministres concernés; à savoir le Vice-premier ministre de l’Intérieur, le ministre d’État en charge de la Justice et garde des Sceaux, ainsi que le Vice-premier ministre de la Défense; devront agir de concert pour mettre fin à cette flambée de criminalité urbaine qui inquiète la population.

Cette décision présidentielle intervient dans un contexte de multiplication des actes de violence armée dans plusieurs communes de Kinshasa, nourrissant un climat d’insécurité croissante, le joue comme la nuit.

Le Gouvernement de la République est ainsi sommé de rétablir l’ordre public et de renforcer la présence de l’État sur le terrain, dans l’optique de rassurer les Kinois et d’assurer la stabilité de la capitale.

Serge Mavungu 

 


Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a quitté libre le parquet général près la Cour de cassation, ce vendredi 6 juin, après plus de cinq heures d’audition.

Arrivé à 11 heures, le ministre a été entendu dans le cadre d’une instruction judiciaire portant sur un présumé détournement de 29 millions de dollars américains. L’audition, initialement retardée, a véritablement commencé après l’arrivée du procureur général Firmin Mvonde, aux alentours de 17 heures.

Il s’agit de la deuxième comparution de Constant Mutamba devant la justice dans ce dossier qui continue de susciter une attention particulière au sein de l’opinion publique.

Pour l’instant, aucune charge officielle n’a été retenue contre le ministre, qui est reparti libre à l’issue de cette longue séance.

Lionel Kibuluku



Le Président de la République démocratique du Congo a présenté vendredi, ses condoléances à son homologue zambien et au peuple de ce pays frère à la suite du décès jeudi en Afrique du Sud, de l’ancien président Edgar Lungu, d’après la Présidence congolaise. 

«C’est avec une vive émotion que j’ai appris le décès d’Edgar Lungu, Président honoraire de la Zambie. Nous avons eu à collaborer dans la Concorde et la plus grande sincérité. A mon Homologue, HHichilema et au peuple zambien, je présente mes condoléances les plus attristées», a  témoigné le chef de l’Etat congolais, rapporté par sa porte-parole, Tina Salama.

L’illustre disparu avait effectué une visite de travail en avril 2021, soit la troisième année de l’entrée  au pouvoir du Président Félix Tshisekedi.

En plus de la volonté  de consolidation des relations diplomatiques entre leurs pays, Félix Tshisekedi et Edgar Lungu avaient échangé  sur plusieurs projets d’intérêts communs, notamment celui  des travaux de construction d’un pont devant relier la Zambie et la RDC, dont les travaux  ont été lancés en 2023 par l’actuel président zambien.

Félix Tshisekedi avait aussi évoqué la nécessité pour la République démocratique du Congo et la Zambie de veiller à leurs intérêts respectifs notamment dans le secteur minier eu égard aux minerais stratégiques dont regorgent le sol et le sous-sol des deux pays. 

ACP/C.L./CC



La République Démocratique du Congo a été élue, le lundi 2 juin 2025, à New York, vice-Présidente de la 80e Session de l’Assemblée générale de l’ONU qui commence le 9 septembre 2025, annonce le ministère des Affaires étrangères.

Cette élection marque le retour significatif de la RDC sur la scène diplomatique internationale, à la veille du vote décisif pour l’élection des membres non permanents du Conseil de sécurité, où le pays est candidat, rappelle la diplomatie congolaise.

« Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi en 2019, la RDC a intensifié ses efforts diplomatiques afin de repositionner le pays comme un acteur crédible, engagé et influent au sein des instances multilatérales », note le compte X du ministère des Affaires étrangères.

Lors de la même séance, l’Allemande Annalena Baerbock a été élue présidente de l’Assemblée générale de l'ONU.

Dans un contexte marqué par plus de 120 conflits armés et un accroissement des inégalités, la nouvelle présidente a estimé que la tâche des Nations Unies demeurait « inachevée ». Son mandat débutera officiellement en septembre 2025, à la veille de l’ouverture de la 80e session annuelle de l’Assemblée. Un « moment crucial », précise-t-elle, pour une organisation « sous pression », aussi bien sur le plan politique que financier.

La nouvelle présidente succède à Philémon Yang, ancien Premier ministre du Cameroun, salué pour son rôle dans la conduite du Sommet de l’avenir, en septembre dernier.

Mme Baerbock aura notamment la charge de superviser le processus de sélection « du prochain ou de la prochaine » Secrétaire général(e), alors que le deuxième mandat de cinq ans de M. Guterres touche à sa fin.

radiookapi.net/CC



Le 2 juin 2025 marque le 15e anniversaire de l’assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, tués à Kinshasa en 2010. À cette occasion, plusieurs organisations, dont l’ONG La Voix des Sans Voix (VSV), réclament l’ouverture d’un nouveau procès contre le général John Numbi, suspecté d’être le commanditaire de ces meurtres, ainsi que sa radiation de l’armée. Elles demandent également le maintien en détention du colonel Daniel Mukalayi, condamné à 15 ans de prison dans cette affaire.

Le colonel Mukalayi, incarcéré depuis 15 ans, est considéré par le directeur exécutif de la VSV comme un témoin clé, notamment parce qu’il est le seul à pouvoir indiquer avec précision le lieu d’inhumation de Fidèle Bazana, permettant à sa famille de lui offrir un enterrement digne : « Daniel Mukalayi est l’une des personnes les mieux placées pour dire où a été enterré Fidèle Bazana. Sa famille biologique et ses enfants doivent pouvoir récupérer son corps pour un enterrement digne. »

Cependant, la défense du colonel Mukalayi dénonce une arrestation arbitraire et réclame sa libération effective dès le 4 juin 2025, date anniversaire de son arrestation, arguant qu’il a purgé l’intégralité de sa peine : « Le colonel Mukalayi est détenu arbitrairement depuis le 4 juin 2010. Sa condamnation doit être comptabilisée à partir de cette date. Les autorités pénitentiaires doivent prendre les mesures nécessaires pour sa libération. »

La réaction de l’Auditeur général des Forces armées de la RDC (FARDC) est attendue face à ces revendications.

Pour marquer cet anniversaire, un film documentaire retraçant ces assassinats, qui avaient profondément ému la population congolaise, a été projeté. Cette projection a été suivie d’une messe d’action de grâce en mémoire des disparus, demandée notamment par la veuve de Floribert Chebeya, puis d’une conférence de presse.

radiookapi.net/CC



Quelques heures après la déclaration de l’opposant Martin Fayulu appelant à un dialogue national face au risque « risque de balkanisation » du pays, le Président Félix Tshisekedi, accepte la main tendue de l'opposant. 

« Le Président de la République salue le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés par M. Martin Fayulu et affirme sa disponibilité à le rencontrer pour sauver la République de la prédation qui menace nos institutions et notre intégrité territoriale », a écrit, sur son compte X, Tina Salama, porte-parole du Chef de l'Etat.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux ce lundi 2 juin, Martin Fayulu a décrit la situation actuelle comme l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de la RDC. Il a alerté sur le risque imminent de balkanisation du pays, à cause de l’insécurité et de l’activisme de groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Ces régions sont en grande partie sous le contrôle du groupe rebelle Alliance Fleuve Congo/M23, soutenu par le Rwanda.

Un appel solennel à trois figures politiques

Dans son allocution, Martin Fayulu a interpelé trois personnalités politiques congolaises qu’il estime pouvoir jouer un rôle dans sa résolution : Corneille Nangaa, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

À Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), aujourd’hui coordonnateur du groupe rebelle AFC-M23, Fayulu a lancé l'appel suivant :
« Monsieur Nangaa, cessez d’être complice des massacres de nos frères et sœurs. Cessez de livrer notre sol, nos vies et nos ressources aux forces étrangères. Aucune ambition ne vaut le prix de la souffrance de tout un peuple. »

À Joseph Kabila, ancien président de la République, actuellement installé à Goma, critiqué pour sa présence dans une ville sous occupation rebelle, l’opposant a déclaré :
« Monsieur Kabila, aucune raison, même stratégique, ne saurait justifier une collaboration avec ceux qui déchirent notre pays. Quittez Goma, cette ville martyre, aujourd’hui occupée avec la complicité de forces ennemies. L’Histoire ne pardonne pas les trahisons, encore moins celles à la patrie. »

S’adressant enfin au Président Félix Tshisekedi, Martin Fayulu a insisté sur la responsabilité historique qui lui incombe pour éviter l’implosion du pays :

« Monsieur Tshisekedi, vous avez le devoir de ne pas laisser notre génération être celle qui aura vu le Congo désintégrer. J’en appelle à un sursaut d’honneur et de responsabilité. Je veux vous voir pour une discussion directe, sans faux-semblants, afin de trouver une issue digne à cette crise existentielle. »

radiookapi.net/CC



La République démocratique du Congo s’opposera à la présidence en exercice du Rwanda à la tête de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, lors de la 26eme session de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement prévue à Malabo, en Guinée Équatoriale, a appris l’ACP lundi de source officielle

« Premièrement, nous allons rappeler qu’il est impératif d’évaluer les résolutions adoptées, lors de la 25e session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, notamment celles qui ont sanctionné le Rwanda et exigé le retrait de ses troupes.

Nous soulignerons que la situation est restée inchangée : rien n’a évolué sur le terrain. Par conséquent, nous demanderons que d’autres mesures soient envisagées.

Deuxièmement, nous insisterons pour que la CEEAC ne confie pas la présidence en exercice de la communauté au Rwanda, un pays actuellement belligérant.

Nous avons déjà marqué notre opposition par écrit, et nous allons la réaffirmer verbalement lors de cette session », a déclaré à l’ACP, le ministre de l’Intégration régionale Didier Mazenga, peu avant d’embarquer à destination de Malabo par l’aéroport international de N’djili.

Les travaux de cette session ont déjà débuté avec les experts. Mardi, le conseil des ministres en charge du budget et des finances des pays membres se tiendra, a rappelé le ministre, avant de préciser que le conseil des ministres prevu le 04 juin, abordera notamment la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.

La CEEAC, selon le ministre, fut la première communauté régionale à faire une déclaration, demandant au Rwanda de retirer ses troupes et a rappelé aux Etats membres le respect des instruments juridiques de la communauté.
« Cette décision a été relayée à tous les niveaux international, national, sous-régional et régional », a martelé le ministre de l’Intégration régionale.

Étant donné que le mandat du président de la commission et son équipe touche à sa fin, la République démocratique du Congo se prépare à soutenir la candidature des compatriotes pour assurer leur positionnement dans cette communauté régionale stratégique », a soutenu le ministre.

Créée le 19 octobre 1983 avec un siège à Libreville, au Gabon. la CEEAC compte 11 Etats membres dont la République démocratique du Congo.

Elle a pour objectif notamment de promouvoir l’Intégration économique des pays membres, en favorisant un développement harmonieux et durable de région dans tous les domaines.

Elle s’efforce de garantir la paix, la sécurité et la stabilité comme condition préalable dans la région.


ACP/C.L./CC



La chanson Ida de feu Luambo Makiadi a été revisitée par les artistes Arnaud Elonga, alias Poison Mobutu, en collaboration avec Joe Gez, tous deux originaires de la République démocratique du Congo (RDC), dans le nouvel album intitulé « Maréchal », selon sa musique écoutée lundi  à Kinshasa sur plusieurs plateformes de téléchargement.

« Comme on s’était entendu, toi et moi, Comme on s’était entendu, Comme on s’était promis, toi et moi, Même si j’ai mal agi, Même si j’ai mal agi, Tu ne devais pas enfanter pour un autre homme, Ida (…)

Tu ne devais pas enfanter pour un autre homme », a-t-on pu entendre dans un refrain dédié à Luambo Makiadidans l’une des chansons dudit album, intitulée « Ida ».

Dans un autre couplet, Poison Mobutu évoque la dignité de la femme, tout en déplorant l’infidélité.

« Toi et moi, c’est l’amour, Toi et moi, c’est l’amour, mais Ma famille est fatiguée. Je l’ai appelée, mais elle ne veut pas venir. Tu es une femme sans dignité, incapable de rester fidèle à un homme. Une femme ne devrait pas avoir deux hommes, et cela remonte à nos ancêtres, si tu ne le savais pas », a-t-il entonné.

Cette chanson, d’une durée de trois minutes trente-cinq secondes, a également retenu la participation du chanteur congolais Joe Gez, résidant au Canada :

« Je donnerai de l’amour chaque jour, 24h sur 24. Reviens mon bébé, suis-moi, Je t’emmènerai à Kinshasa, On dansera sur de la rumba, Tu es celle que je choisis, Sans toi je ne peux vivre », a-t-il chanté.

Modernisée avec des éléments issus de divers genres, une sonorité pop et des rythmes entraînants de dancefloor, la chanson Ida, enregistrée à l’origine dans les années 1980, revient avec une touche contemporaine. À l’époque, Franco était à l’apogée de sa carrière. Avec une partie instrumentale typique de la rumba, Ida racontait l’histoire d’une femme en proie à des conflits amoureux ou familiaux.

Poison Mobutu est un artiste franco-congolais, ancien membre du groupe Bana Kin, où il a collaboré avec des artistes tels que Yousoupha, Général Philo, Sinistre et le rappeur Koziniama. Ce rappeur a à son actif de nombreuses collaborations avec des figures de la musique, notamment La Fouine, Werrason, Fatima CIA, Youssoupha, Marciano, MJ 30, et bien d’autres encore.

ACP/CC 

 

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