Le discours de l’opposant Martin Fayulu ciblant nommément Corneille Nangaa, de la rébellion de l’AFC-M23, l’ancien président Joseph Kabila, et le Président de la République Félix Tshisekedi a été abondamment exploité par la presse parue ce mardi.
DW(FRANCE) lance le bal et rapporte qu’en RDC, l’opposant Martin Fayulu, coordonnateur de la coalition Lamuka, appelle à un « sursaut patriotique » face à la crise en cours dans l’est du pays, en partie sous contrôle de la rébellion du M23. Son discours, ce lundi, rapporte ce média international, citant nommément Corneille Nangaa, de la rébellion de l’AFC-M23, l’ancien président Joseph Kabila, avec qui il s’était pourtant rapproché, et le président congolais Félix Tshisekedi. Dans son discours, indique ce média, Martin Fayulu a prévenu que la « balkanisation » du pays est désormais en marche et qu’il faut l’arrêter. Il a demandé à Corneille Nangaa de cesser d’être complice des massacres des Congolais et des pillages des richesses de la RDC.
Dans un message pathétique, signale LA RÉFÉRENCE PLUS, l’opposant congolais Martin Fayulu a tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie de ‘’péril majeur’’ menaçant l’unité et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo ‘’À travers ce message intitulé ‘’Appel à la
responsabilité’’, l’ancien candidat à la présidentielle s’est adressé directement à trois figures clés de la scène politique : Félix Tshisekedi, Joseph Kabila et Corneille Nangaa.
7SUR7.CD ajoute que dans son message, Martin Fayulu appelle le président de la République, Félix Tshisekedi, à un sursaut d’honneur et de responsabilité compte de la situation qui prévaut de la partie Est de la RDC. Dans la foulée, Martin Fayulu sollicite une rencontre avec Félix Tshisekedi.
Selon cet ancien candidat à l’élection présidentielle, renseigne VRAIE THEMATIQUE, seul le dialogue peut permettre de passer l’éponge sur les erreurs du passé. ‘’Monsieur Kabila, aucune raison, même stratégique, ne saurait justifier une collaboration avec ceux qui déchirent notre
pays. Le seul chemin vers la rédemption de nos erreurs passées, c’est le dialogue, pas la compromission. Je vous exhorte de quitter Goma, cette ville martyre, aujourd’hui occupée avec la complicité des forces ennemies. L’histoire ne pardonne pas les trahisons, encore moins celles faites à la patrie’’, a-t-il conseillé à Joseph Kabila.
De son côté, INFOS27 titre : « Tshisekedi répond à l’appel de Fayulu pour sauver la Nation ». Selon le journal, un échange
désormais possible entre deux grandes voix du patriotisme congolais. Le président Félix Tshisekedi a répondu avec hauteur à l’appel lancé par Martin Fayulu en faveur d’une unité nationale face à la désintégration du pays. Loin des clivages politiques, ce moment marque peut-être l’émergence d’un nouveau souffle républicain centré non sur les hommes, mais sur l’idéal de la République. MEDIACONGO fait savoir que
l’annonce a été faite ce lundi 2 juin 2025 par la porte-parole du chef de l’État, Tina Salama, via un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter). De même, FORUM DES AS confirme que ‘’Dialogue sincère’’ : Fatshi accepte la main tendue de Fayulu. Par contre, LE PHARE
pense : « Dialogue Tshisekedi-Kabila-Nangaa : Fayulu prêche dans un désert ». Tout en saluant la bonne foi du président de l’Ecide de croire en une possibilité de dialogue entre Tshisekedi, Kabila et Nangaa, pour le bien des filles et fils de la RDC, qui souffrent des affres d’une guerre injuste et du pillage éhonté des richesses de leur sous-sol, force est d’admettre son appel va demeurer sans suite, comme une graine de maïs semée dans un sol désertique, fait savoir ce quotidien. LE POTENTIEL rappelle que Martin Fayulu, leader de la plateforme Lamuka et opposant au régime Tshisekedi, a, à travers un petit discours de près de cinq minutes, appelé Corneille Naanga, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi à un sursaut patriotique pour sauver la nation en danger face à l’invasion rwandaise via ses supplétifs de l’AFC/M23.
Dans un autre registre, MEDIACONGO informe : « Constant Mutamba convoqué ce mardi au parquet général près la Cour de cassation ». Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, est attendu au Parquet général près la Cour de cassation ce mardi 3 juin 2025, indique l’invitation lui adressée ce lundi 2 juin. Cette convocation intervient après l’autorisation par l’Assemblée nationale de l’instruction judiciaire à
son encontre en lien avec un dossier de détournement présumé de fonds de la construction d’une prison centrale à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. LE JOURNAL note que le feuilleton a semblé être très long et a fait couler plus d’encre et de salive dans l’opinion.
Finalement, l’heure de la vérité a sonné, parce que le ministre d’État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, est attendu ce mardi 3 juin 2025 au parquet général près la Cour de cassation. Il s’agit d’une convocation qui intervient après l’autorisation formelle de l’Assemblée nationale…
Pour terminer, LE PHARE écrit : « Exétat 2025 : sur deux millions de finalistes attendus, plus d’un million présents ». Les épreuves préliminaires des Examens d’Etat pour l’année scolaire 2024-2025 ont débuté, hier lundi 02 juin 2025, sur l’ensemble du territoire national et des espaces géographiques en dehors des frontières. Sur les effectifs attendus, la patronne du secteur a fait savoir que pour cette
première phase, plus d’un million de candidats ont répondu présents à ce rendez-vous, dont 42, 95% de filles et 57,05% des garçons. Cependant, indique le quotidien, dans les zones sous occupation, notamment dans les provinces du Nord et le Sud-Kivu, le gouvernement a réussi à relever le défi grâce à la mobilisation collective d’une part, et à la prise en charge exceptionnel par l’Etat comme l’avait signifié le Président, Felix Tshisekedi, et les partenaires, des frais de participations aux examens nationaux et de la logistique du déploiement, d’autre part.
INFOS27 atteste que le coup d’envoi de l’Examen d’État 2025 a été donné, malgré l’insécurité persistante dans l’Est.
C'est ce jeudi que l'Assemblée nationale va examiner en plénière le rapport de la commission spéciale sur le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, sollicitant l'autorisation des poursuites contre le ministre d'État chargé de la justice, Constant Mutamba.
Cependant, les deux parties ont été auditionnées également par la même commission spéciale bien avant de déposer son rapport au bureau de la chambre basse du Parlement.
Constant Mutamba est soupçonné d'avoir détourné plus de 39 millions de dollars américains destinés à la construction de la prison centrale de Kisangani.
Des accusations qu'il rejette, accusant le PG Firmin Mvonde de vouloir fouler aux pieds son combat de la lutte contre la corruption et le détournement.
Roberto Tshahe Da Cruz
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a tenu ce mercredi 28 mai un point de presse à Kinshasa, motivée par la situation socio-politique actuelle du pays, marquée par des tensions accrues dans l’Est de la République démocratique du Congo, ainsi que par la récente sortie médiatique de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange.
Dans son intervention, la VSV a d’abord exprimé ses préoccupations sur l’état général de la gouvernance et des droits humains en RDC. Elle a pointé la persistance de pratiques jadis dénoncées sous le régime précédent, telles que la corruption, l’impunité, l’instrumentalisation de la justice, ou encore le rétrécissement de l’espace civique. L’organisation a rappelé aux autorités en place leur devoir de rompre clairement avec les erreurs du passé pour préserver la cohésion nationale et renforcer la démocratie.
Sur le plan des droits humains, la VSV a salué certains efforts du gouvernement actuel, notamment en matière de gratuité de l’enseignement de base, de réhabilitation des infrastructures, ou de revalorisation des soldes militaires. Mais elle a également insisté sur la nécessité de corriger les dérives observées, en particulier dans la gestion des libertés publiques, des conflits électoraux locaux non résolus, et du respect des principes démocratiques dans les rapports avec la société civile.
Dans cette dynamique, la VSV s’est longuement attardée sur la récente adresse à la nation de l’ancien Président Joseph Kabila, prononcée le 23 mai dernier, à la suite de la levée de son immunité parlementaire par le Sénat. Tout en reconnaissant son rôle historique dans la première alternance pacifique du pouvoir en 2019, l’organisation a sévèrement critiqué le bilan de ses 18 années à la tête du pays.
Elle a rappelé les nombreuses violations des droits humains documentées sous son régime : assassinats de défenseurs des droits humains, répression violente des manifestations, arrestations arbitraires, corruption massive, détournement de fonds publics, infiltration des forces armées, ainsi qu’un climat général d’insécurité, notamment dans l’Est du pays.
La VSV a mis en garde contre une tentative de retour sur la scène politique qui, selon elle, pourrait passer par des alliances douteuses avec des groupes armés actifs dans l’Est, ce qui risquerait de compromettre davantage l’unité du pays. Elle a également critiqué la suspension récente des activités du PPRD, estimant qu’une telle décision ne devrait pas affecter les membres innocents du parti et pourrait être perçue comme une restriction de l’espace politique.
Face à ces crises, la VSV appelle au renforcement de la cohésion nationale et à l’ouverture d’un dialogue inclusif entre Congolais. Dans un contexte où Goma, Bukavu et d’autres zones de l’Est restent sous occupation, elle a souligné l’importance de faire front commun face à l’agression extérieure, plutôt que de céder à des calculs politiques internes.
Cette prise de parole intervient quelques jours après une série d’événements marquants : la levée de l’immunité de Joseph Kabila le 22 mai, son discours à la nation le 23 mai, puis son arrivée à Goma où il a entamé une série des consultations citoyennes ce mercredi 28 mai, avec comme objectif de recueillir les préoccupations et propositions des différentes forces vives de la nation face aux défis sécuritaires actuels dans l’est de la RDC.
Nancy Clémence Tshimueneka
L’usine de traitement d’eau de la Régie de distribution d'eau (REGIDESO) de Lukunga, située dans l’Ouest de la ville de Kinshasa Est à l'arrêt depuis lundi 26 mai. Du coup, plusieurs quartiers du district de la Lukunga sont privés de cette boisson naturelle.
Les abonnés de cette partie de la capitale, habitant notamment les communes de Mont Ngafula, Ngaliema et Kintambo sont affectés par cette situation. L’eau ne jaillit plus des robinets dans plusieurs quartiers de ces communes, rendant ainsi la vie intenable pour beaucoup de familles.
La pénurie affecte plus les habitants des quartiers Malweka, Pompage, Kinsuka pêcheurs, Brikin, Mbudi, Kimbwala, Don Bosco...
Eugénie, une mère de famille vivant sur l'avenue Bwanatsheko, quartier Kinsuka Pêcheurs, parle de son calvaire.
« A chaque fois qu’il y a de la pluie, il y a toujours eu coupure d’eau pendant deux à trois jours. On s’arrange pour demander de l’eau, là où il y a des puits de forage ».
Du côté de Pompage, Ketia, une jeune fille d'environ 18 ans, explique qu'ils doivent à présent débourser de l'argent pour trouver de l'eau :
« Un bidon de 25 litres coûte 1 francs congolais. Nous, nous avons 16 bidons. On doit donc débourser 16 000 francs, en plus de 5 000 francs qu’on doit payer pour les faire monter, jusqu’à Sola ».
Dans le but d'apaiser les abonnés en difficultés, Raymond Matundu Parka, directeur régional de la REGIDESO Kinshasa Ouest, assure que les travaux sont en cours pour évacuer les bancs de sable au niveau de rivières Lukunga, Lukaya et N’djili et décanter rapidement la situation. Cependant, il se dit ne pas être en mesure de se prononcer sur la durée des travaux.
L'arrêt de cette usine a été provoqué par les sables qui ont envahi les différentes tuyauteries du mécanisme du captage d’eau.
Il s'agit de l'une des conséquences de fortes pluies qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa ces derniers jours.
radiookapi.net/CC
Dans une lettre publiée sur X ce mercredi, Lambert Mende Omalanga, ancien ministre de la Communication et fidèle de longue date de Joseph Kabila, s’en prend frontalement à l’ancien président après son discours du 23 mai.
Réagissant au contenu et au ton de cette allocution, Mende écrit sans détour : « Votre communication qui met sous le boisseau le principal acteur de la dévastation de notre pays depuis 1996 m’a plongé dans une sorte de nausée métaphysique. J’ai la pénible impression d’avoir été littéralement “entubé” pendant des années. »
L’ancien porte-parole du gouvernement s’indigne du silence de Kabila sur Paul Kagame, qu’il qualifie de « principal acteur » des malheurs de la RDC : « La non-concordance entre certains passages de votre propos du 23 mai et la voie que vous empruntez me donne la chair de poule. »
Il conclut en rappelant son propre passé de sanctionné international pour avoir défendu, dit-il, la ligne de Kabila, et se sent désormais en droit d’exprimer son « malaise » : « Vous mettez de l’eau au moulin de l’agresseur dont les phalanges impliquées dans l’odieux assassinat de Mzee L-D. Kabila en 2001 écument toujours des pans entiers du territoire national où elles sèment la mort et la désolation. »
Ordi Mande
Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a rejeté, lundi 26 mai, toute comparution devant la Cour de cassation. S’exprimant devant une foule réunie au Palais de justice de Kinshasa, il a contesté la procédure initiée contre lui par le procureur général près la Cour de cassation, affirmant que ce dernier fait lui-même l’objet d’enquêtes judiciaires, et qu’il ne peut donc légalement le poursuivre.
« Dites au procureur général qu’il ne me verra jamais devant lui pour me défendre. Je n’ai pas peur de la prison, je suis prêt. Il a commis une faute disciplinaire grave. Celui qui fait l’objet d’enquêtes ne peut pas initier une action contre le ministre de la Justice. C’est une faute disciplinaire grave. Je vais tirer toutes les conséquences de droit. Il commence à convoquer le secrétaire général du ministère de la Justice et le directeur pénitentiaire. Je leur ai demandé de ne pas s’y rendre », a indiqué Constant Mutamba.
Il affirme avoir interdit au secrétaire général du ministère de la Justice de répondre aux convocations de la Cour de cassation.
Le ministre accuse le procureur Firmin Mvonde d’avoir initié cette procédure judiciaire pour l’humilier et ternir sa réputation.
« Dites-lui qu’il faisait partie du même groupe de Kabilistes, ce groupe de mafieux. Il voulait m’humilier pour ternir ma réputation. Dites-leur que le dieu de mes ancêtres est plus fort que leurs dieux. Dites-leur que je ne crains pas la prison, je suis prêt. Ils affirmaient que j’avais fui en Tanzanie. Dites-leur que je suis venu les affronter : me voici à Kinshasa, je suis au palais de justice. Dites-lui aussi que j’attends qu’il justifie tous ses biens. J’attends que les enquêtes sur lui aboutissent », a lancé le ministre de la Justice.
Un dossier explosif autour de la construction d’une prison
Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, avait demandé à l’Assemblée nationale la levée des immunités du ministre de la Justice pour l’entendre dans le cadre d’un présumé détournement de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani.
En réponse, Constant Mutamba assure que le marché de gré à gré qu’il a signé bénéficie d’une autorisation spéciale, expliquant que le silence de l’autorité approbatrice pendant dix jours équivaut à une validation, selon la loi.
Une commission spéciale déjà en place
Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a affirmé que son institution ne ferait aucun obstacle à la justice, dans le cadre de la lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics.
À la suite de la lecture du réquisitoire, l’Assemblée nationale a immédiatement mis en place une commission spéciale pour auditionner le procureur Firmin Mvonde et le ministre Constant Mutamba.
radiookapi.net/CC
Comme annoncé dans son discours du 23 mai dernier, le sénateur à vie Joseph Kabila, déchu de son immunité parlementaire, est arrivé dans la soirée du dimanche 25 mai à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Accueilli sans faste ni cérémonie officielle, l’ancien chef de l’État n’a pour l’instant fait aucune déclaration. Toutefois, sa présence à Goma une ville partiellement sous contrôle des rebelles du M23/AFC et dirigée par son ancien collaborateur Corneille Nangaa suscite de nombreuses spéculations et réactions au sein de la population.
Le fait que la justice militaire soit autorisée de mener des investigations sur Joseph Kabila, accusé de complicité avec le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda, et aussi le fait que sa sécurité soit actuellement assurée par des militaires rwandais et des éléments du groupe rebelle M23, selon des témoignages concordants, corroborent la collision du « Raïs » avec les forces d’occupation et leurs supplétifs du M23.
L’unique raison à retenir de cette présence à Goma est que Joseph Kabila roule pour le Rwanda.
Ali Kalonga et Ben Dibanzilua
Le député national élu de Mont Amba, Peter Kazadi, a réagi au discours prononcé par l’ancien président Joseph Kabila, le vendredi 23 mai 2025, dans lequel ce dernier a évoqué la situation sécuritaire et sociopolitique de la République démocratique du Congo.
Pour Peter Kazadi, ce discours est une tentative manifeste de soutien aux revendications du président rwandais Paul Kagame.
« Il se positionne en porte-parole de Paul Kagame en amplifiant les revendications du M23/AFC et du Rwanda. Il justifie la justesse de leurs actions sur notre territoire et appelle le peuple de l’Est à s’opposer au Gouvernement de la République, au motif que ce dernier l’a étouffé par la restriction des opérations bancaires », a écrit Peter Kazadi, cadre du parti présidentiel, sur le réseau social X.
Le député national estime que Joseph Kabila porte une lourde responsabilité dans la crise sécuritaire actuelle, en se positionnant comme le leader de toutes les forces opposées au régime en place.
Kazadi accuse également l’ancien président d’encourager implicitement les militaires à la désobéissance. Par ailleurs, Kabila aurait, selon lui, tenté de rallier les évêques catholiques à sa cause, en accusant le pouvoir actuel de refuser le dialogue. Une stratégie, toujours selon Kazadi, visant à obtenir un soutien moral et institutionnel pour faciliter son retour sur la scène politique.
Peter Kazadi ancien Vice-premier ministre de l’intérieur souligne que Joseph Kabila a volontairement ignoré l’occupation militaire rwandaise en RDC, tout en dénonçant la présence des troupes étrangères légalement invitées par le gouvernement congolais.
« Il appelle même les populations de l’Est à se révolter contre le gouvernement, en les manipulant avec des arguments économiques », a-t-il dénoncé.
Enfin, le député note une convergence inquiétante entre les propos de Joseph Kabila et ceux de Paul Kagame, notamment sur la question du dialogue intercongolais présenté comme seule issue à la guerre. Pour Kazadi, cette position vise à légitimer l’agression du Rwanda contre la RDC.