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Le procès mettant en cause Vital Kamerhe, Samih Jammal et Jeannot Muhima a repris ce jeudi 2 juin 2022 à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe siégeant au degré d’appel. Ils ont présenté leurs motifs d’appel. La juridiction a procédé aux examens de ces motifs par rapport aux infractions à charge des prévenus, notamment le détournement des deniers publics.

Les avocats de Vital  Kamerhe soutiennent qu’aucune preuve n’a été produite pour démontrer que leur client avait touché les fonds dont on lui reproche d’avoir détourné. Le premier juge a donc violé les articles 21, 23 et 145 du code pénal Congolais. La partie Jammal a, quant à lui, soutenu que l’homme d’affaires Libanais a été condamné pour détournement des deniers publics alors qu’il n’a pas la qualité de fonctionnaire de l’Etat et qu’il n’est qu’un gérant d’une Société commerciale. 

Ils ont aussi relevé qu'il n'a pas commis de détournement puisque le paiement qu' ils ont reçu pour effectuer la construction des maisons préfabriquées ne provenaient pas du trésor public.

La partie civile contestant les griefs des prévenus a soutenu que les prévenus ont posé une série d’actes qui, sans leurs réalisations, l’infraction n’aurait pas été commise. Ils ont donné l’exemple d’un ordre de mission donné par Vital Kamerhe à Jeannot Muhima.

actualite.cd/CC



Le procès de l'ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, accusé d'avoir comploté contre le chef de l’Etat, s'est ouvert vendredi devant la Haute cour militaire de la République démocratique du Congo, a constaté l'AFP.

Avec six de ses coaccusés, dont des officiers de l'armée et de la police, François Beya est poursuivi pour avoir, de 2020 à février 2022, "formé un complot contre la vie ou contre la personne du chef de l’Etat", selon la cour. 

L'audience a eu lieu sous une grande tente installée dans l'enceinte de la prison centrale de Makala, en présence d'une trentaine de membres des familles des prévenus, a constaté une journaliste de l'AFP, qui a rapidement été reconduite en dehors de l'enceinte.

"Les journalistes ne sont pas autorisés à assister à l'audience, sauf ceux de la (presse de la) Haute cour militaire. C'est un ordre de la hiérarchie", a expliqué un responsable chargé de la sécurité de la prison.

En plus de François Beya, les autres personnes citées dans ce "complot" sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, le commissaire supérieur principal (colonel de la police) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et deux civils. 

François Beya a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à Makala, la grande prison de Kinshasa.

Le 8 février, la présidence congolaise affirmait que les enquêteurs avaient à son encontre des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".

Un collectif défendant la cause de M. Beya a affirmé mercredi que ce dernier "paie pour son enquête sur un conflit minier impliquant un conseiller privé du chef de l’Etat, Fortunat Biselele et l'ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa".

Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" du président Tshisekedi. Il était resté à ce poste en dépit de la rupture fin 2020 entre M. Tshisekedi et son prédécesseur, après deux ans d'une cogestion conflictuelle du pays.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



L’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, Samih Jammal et Jeannot Muhima reprend ce jeudi 2 juin 2022 à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, indique l’extrait de rôle de cette juridiction consulté par ACTUALITÉ.CD. Ce litige sera examiné au degré d’appel suite au renvoi opéré par la Cour de cassation après l'annulation de la décision qui avait condamné les prévenus respectivement à 13 ans, 6 ans et une année des travaux forcés.

Entre-temps toutes les personnes détenues ont fini par obtenir la liberté provisoire : Vital Kamerhe, Samih Jammal et aussi Daniel Shangalume Nkingi alias Masaro. Il y a aussi Jeannot Muhima, libéré après avoir passé une année à la prison centrale de Makala à la suite du jugement au second degré.

Vital Kamerhe et ses co-prévenus sont poursuivis pour détournement des deniers publics, des fonds destinés au programme 100 jours initié par le Président Félix Tshisekedi au début de son quinquennat. 

actualite.cd/CC



La Haute Cour militaire fixe pour le vendredi 3 juin prochain le début du procès de François Beya, l'ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Selon le document de la citation à prévenu qui évoque l'ordonnance du 1er président de la Haute Cour militaire qui fixe l'affaire, François Beya est notamment poursuivi pour "avoir formé un complot contre la vie ou la personne du Chef de l'Etat ". 

C'est depuis le 5 février que François Beya a été détenu à l'agence nationale des renseignements (ANR) et transféré le 4 avril à la prison centrale de Makala.

La Présidence de la République avait affirmé qu'il existait des indices sérieux des agissements contre la sécurité nationale selon les enquêtes ayant conduit à l'arrestation de François Beya.

"Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'agence nationale des renseignements ANR. Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l'état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale", avait déclaré, Kasongo Mwema, porte-parole du chef de l'Etat.

Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la longue détention  de M. Beya au lieu de le présenter devant le juge. Trois après, son procès va débuter. Plusieurs officiers de l'armée et de la police sont cités comme des complices dans cette affaire, d'après le document de la citation à prévenu.

Ivan Kasongo

 

 


Le directeur de la prison centrale de Lubao (Lomami), Jento Mukonkole, est aux arrêts, depuis mercredi 18 mai, aux arrêts.

Le substitut du procureur de la République près le TGI/Lomami le soupçonné d’être « complice de quelques cas d’évasion des détenus de cette prison.

Il est gardé au cachot du parquet avec deux policiers commis à la garde de cette prison.

Le substitut du procureur de la Pépublique lie cette arrestation aux multiples cas d’évasions spectaculaires enregistrées dans cette prison.

Le dernier cas en date remonte au lundi 17 mai courant, où un groupe de présumés voleurs s’est évadé de la prison de Lubao.

Cependant aucune trace des destructions n’a été visible, ni sur les murs non plus à la porte de la prison.

C’est ainsi que le directeur de la prison de Lubao ainsi que les policiers commis à la garde de cette maison carcérale, le jour de l’incident, ont été interpellés et placés en détention.  

Cette énième évasion des détenus de la prison de Lubao n’a pas enchanté les opérateurs économiques qui déplorent « la multiplicité des cas de criminalité dans cette cité ».

Ces commerçants ont marché, vendredi dernier, dans les rues de Lubao pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « complicité entre les hors la loi et les autorités judiciaires».

radiookapi.net/CC



Dans une audience publique à la tribune officielle de Bunia ce mercredi 11 mai, le ministère public, représenté par le colonel-magistrat Kumbu Ngoma, a requis la peine de mort contre neuf (9) militaires dont quatre (4) officiers supérieurs, poursuivis pour association des malfaiteurs, crimes par meurtre et vente de munitions aux groupes armés actifs en Ituri.

Dans cette audience, comparaissent aussi six (6) civils dont Solange Makusi, arrêtée avec des munitions de guerre vers fin mars par les militaires à la barrière de Bambu, se trouvant à une quarantaine de kilomètres au Nord-est de Bunia. Le ministère public a requis des peines allant de 10 ans à 20 ans de prison ferme contre ces civils qui comparaissent avec les militaires dans cette affaire.

La défense a plaidé non-coupable en faveur des prévenus qui comparaissent devant la Cour. A en croire l'auditeur supérieur, les défenses se poursuivront ce jeudi 12 mai par les avocats des prévenus pour tenter d'obtenir la réduction soit l'abolition des peines requises par le ministère public en attendant le jugement qui pourra être prononcé très prochainement.

Rappelons qu’ils sont au total quinze (15) prévenus parmi lesquels 9 militaires qui comparaissent depuis le début du mois d'avril à la tribune officielle de Bunia. Ils sont tous poursuivis pour vente de munitions aux groupes armés, association des malfaiteurs et crimes par meurtre.

Freddy Upar, à Bunia



La haute cour militaire a rendu son arrêt ce mercredi 11 mai dans le cause sur le double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. La cour a acquitté Paul Mwilambwe, et a condamné Jacques Mugabo à 12 ans de servitude pénale principale avec radiation de la police nationale congolaise, Christian Ngoy Kenga Kenga a été condamné à mort.

Floribert Chebeya avait été convoqué le 1er juin 2010 à l'Inspection générale de la police à Kinshasa pour rencontrer son responsable, le Général John Numbi, selon plusieurs témoignages. Son corps avait été retrouvé le lendemain dans sa voiture, les poignets portant des traces de menottes à Mitendi, périphérie ouest de Kinshasa. Celui de son chauffeur Fidèle Bazana n'a jamais été retrouvé.

Ivan Kasongo



“Dans son arrêt rendu le 4 mai 2022 sous RCEA 158 la Cour d'Appel de Kinshasa/Matete a annulé en toutes ses dispositions le jugement RCE 1954 par lequel le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete avait ordonné l'éviction de Mr Michael Yav”, indique Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav dans l’affaire qui oppose les deux actionnaires de la compagnie d’aviation Mwant Jet. 

La Cour a estimé que la demande d'éviction de Michael Yav de l'actionnariat de la Société Mwant Jet SARL n'était pas fondée et ne l’est pas

Dans son arrêt RCEA 158, la Cour d'Appel de Kinshasa/Matete annule dans toutes ses dispositions le jugement RCE 1954 par lequel le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete”, précise l’un des avocats de Michael Yav. 

Selon l’avocat, “la Cour a réalisé une œuvre suffisamment motivée. Je reçois personnellement cet arrêt avec beaucoup de fierté. Beaucoup de fierté pas seulement comme avocat ayant défendu les intérêts de son client, mais je réalise qu'il existe encore dans ce pays des juges qui n'obéissent qu'à la seule autorité de la loi” se félicite Maître Jabur, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete.

Pour lui, son client est allé en justice parce que préoccupé par deux choses: 

 

  1. Le fait que la gestion opaque de son associée mettait en péril la survie de la Société;
  2. Et le fait que son associée ait lancé une campagne de diffamation contre lui et sa famille sur différents médias en ligne et sur des réseaux sociaux. 

Même ce lundi 9 mai, une tribune annonçait l’existence d’un arrêt qui consacrait l’éviction de Michael Yav. Une publication qui pourrait coûter à ses auteurs des poursuites pour usage de faux et faux en écriture. 

 “Avec les réseaux sociaux aujourd'hui tout le monde peut raconter ce qu'il veut. Cependant, la justice n'est pas rendue sur les réseaux sociaux mais au palais de Justice. Ces médias à mon avis ont tout simplement été utilisés pour organiser une campagne de désinformation. Aujourd'hui la vérité bien qu'ayant pris des escaliers à la différence du mensonge qui lui avait pris l'ascenseur, est finalement arrivée. Les médias auxquels vous faites allusion n'ont malheureusement produit aucune copie de la décision ayant confirmée l'éviction de mon client. Je vous ai brandi l'arrêt de la Cour d’appel et vous pouvez vérifier son authenticité au greffe de la Cour” détaille Maître Jean Serge Jabur Makierba,  avocat de Michael Yav.

CP



Assigné par quelques consommateurs devant le tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe, l’opérateur téléphonique Orange a fait défaut à l’audience du 2 mai 2022. Ce qui a permis aux demandeurs de solliciter 2 500 000 dollars américains de dommages-intérêts et la restitution de 1000 dollars pour paiement de l’indu.  Le tribunal a pris l’affaire en délibéré.

Comme Orange, les sociétés de communication Airtel et Vodacom ont aussi été assignées par des consommateurs. Vodacom a sollicité que la RDC soit mise en cause comme intervenant forcée. Concernant Airtel et Vodacom, le tribunal a renvoyé l’affaire à un mois.

actualite.cd/CC



Le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la centrale électorale, est en phase de recouvrer sa liberté. Les démarches y afférentes sont en cours, apprend-t-on de ses proches.

Cette libération, indique-t-on, fait partie des mesures de décrispation en rapport avec la table ronde de cohabitation qui se déroule actuellement à Lubumbashi entre les communautés Katangaise et Kasaïenne.

En effet, plusieurs notables de l’espace consituant l’ancienne province du Katanga dont les parlementaires qui ont conféré dernièrement avec le Chef de l’état Félix Tshisekedi, ont exprimé le vœu de la libération du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda.

Selon le collectif d’avocats du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ce dernier est encore en détention à la prison centrale de Kasapa, et ce, en attendant l’acte formalisant sa libération.

Considérant la mise en liberté, il y a quelques mois, de plusieurs acteurs politiques en démêlé avec la justice dont Vital Kamerhe, le Professeur Gabriel Banza Malale avait déclaré dans une interview à POLITICO.CD, que « la place du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda n’est plus en prison». À l’en croire, il n y a pas de contenu pénal susceptible de justifier sa détention aujourd’hui.« Il ne serait que justice qu’il soit relaxé», avait-il argué.

Pour rappel, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a été condamné en janvier 2021 à 3 ans de prison ferme. Il était poursuivi pour trois faits infractionels à savoir : incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Le verdict avait été mis en cause par la défense du prevenu, dénonçant des atteintes délibérées et répétées des règles et principes fondamentaux du droit.

Junior Ngandu

 
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