Le gouvernement de la République du Congo a annulé son contrat de cession des terres au Rwanda dans le cadre d’un vaste projet agro-pastoral. Cette annonce a été faite depuis le 6 juin dernier lors d'une conférence de presse tenue par Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville.
Selon lui, cette mesure fait suite au non-respect par la partie rwandaise des clauses du contrat, notamment l’obligation d'entamer les travaux avant décembre 2024.
« La fameuse histoire des terres rwandaises, vous vous rappelez, la polémique, la salive, l'encre que tout cela a fait couler mais pourquoi vous n’avez pas demandé quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. Pourquoi est-il terminé ? Le premier ministre, dans ses diverses communications, vous a dit que ce sont des autorisations provisoires, des autorisations fragiles qui dépendent de la réalisation par les entreprises rwandaises concernées d'un certain nombre de réalisations ou d'un certain nombre d'actes », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a indiqué que Brazzaville avait notifié en bonne et due forme les entreprises rwandaises concernées. Pour Thierry Lézin Moungalla, ce deal appartient désormais au passé.
« Ce deal appartient désormais au passé. On avait une date butoir qui était au 8 décembre, mais figurez-vous qu'au 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif ou en tout cas cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État, ministre des Affaires Foncières, Mabiala, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé. Le dossier dit des terres rwandaises est terminé puisque faute pour les partenaires privés concernés d'exécuter leurs obligations ça a été annulé après le 8 décembre par des correspondances adressées au nom du gouvernement aux entreprises concernées par le ministre d'État Mabiala », a affirmé le porte-parole du gouvernement brazzavillois.
Il y a deux ans, la République du Congo avait cédé des terres agricoles au Rwanda dans le cadre d’un accord signé en avril 2022, lors de la visite du président Paul Kagame à Brazzaville. Cet accord, qui portait sur 12 millions d’hectares de terres congolaises, soit 5% du territoire national, visait à permettre au Rwanda d’exploiter ces terres pour la production agricole destinée à l’exportation.
L’annonce de cette cession de terres avait suscité la méfiance de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Kinshasa, déjà en conflit avec le Rwanda qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23, considérait l’opération comme une menace potentielle à sa sécurité, en particulier en raison de la proximité géographique avec sa capitale.
Les autorités congolaises (RDC) avaient alors appelé à plus de transparence, à la protection des droits fonciers et à la préservation de la sécurité alimentaire, dans un contexte de fortes tensions régionales.
Raphaël Kwazi
Le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a adressé une lettre au Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, pour récuser ce dernier ainsi que tous les magistrats de son office. Il justifie cette décision par une « inimitié manifeste » à son égard, fondée selon lui sur des motivations personnelles et politiques, notamment l’ouverture d’un dossier judiciaire à sa charge après des dénonciations concernant ses biens à l’étranger. Il dénonce un « acharnement » et un « complot politique » visant à l’écarter, et affirme vouloir se prémunir d’une justice biaisée.
Le procureur Firmin Mvonde, de son côté, a adressé un nouveau réquisitoire à l’Assemblée nationale, demandant l’autorisation de poursuivre Constant Mutamba pour détournement présumé de près de 19 millions de dollars. Cette somme aurait été versée à une société jugée fictive, Zion Construction, dans le cadre d’un projet de construction d’une prison à Kisangani. Mvonde affirme que les réponses du ministre lors de ses auditions n’ont fait que renforcer les soupçons de malversation.
Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pressé les groupes parlementaires à désigner leurs délégués pour composer une commission spéciale chargée d’examiner ce réquisitoire. L’affaire prend une ampleur politique importante, d’autant plus que Mutamba est également accusé dans un autre dossier de détournement, portant cette fois sur les fonds destinés à l’indemnisation des victimes congolaises des activités illicites de l’Ouganda, dans le cadre du Fonds de réparation (FRIVAO).
Selon le parquet général, l'enquête a mis en lumière des incohérences dans la gestion du marché attribué à Zion Construction. Il est reproché à Mutamba de ne pas avoir vérifié l'existence effective de l’entreprise ni la qualité des travaux réalisés. Le ministère public soupçonne que cette société n’a été qu’un paravent pour justifier le détournement de fonds publics.
actualite.cd/CC
Judith Suminwa Tuluka présente un bilan économique salué comme l’un des plus structurants de ces dernières années. Sous l’égide du pilier 1 de son Programme d’Actions, axé sur la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat, plusieurs réformes et actions concrètes ont été engagées. Résultat : une économie stabilisée, un franc congolais plus résilient, des prix alimentaires en baisse, et une relance progressive de l’investissement.
Une stabilité macroéconomique retrouvée
Le premier indicateur encourageant est la stabilisation du taux de change, maintenu autour de 2 856 CDF/USD depuis août 2024. Ce niveau constant a permis de contenir les fluctuations du marché et de préserver le pouvoir d’achat des Congolais. Par ailleurs, l’inflation, qui culminait à 23,8 % fin 2023, a été réduite de façon significative à moins de 10 %, avec une prévision à 7,8 % d’ici décembre 2025, grâce à une gestion rigoureuse des politiques monétaire et budgétaire.
Autre réussite majeure : les réserves internationales sont passées de 4,82 milliards USD à 6,15 milliards USD, assurant plus de 3 mois de couverture des importations. Un gage de sécurité financière et de crédibilité pour les partenaires internationaux.
Le Gouvernement Suminwa a aussi procédé à la fixation du Smig, à 14 500 à partir de mai 2025. Ce taux sera réajusté à 21 500 à partir de janvier 2026.
Une gestion budgétaire plus efficace
La rationalisation des dépenses publiques est également au cœur du redressement économique. Les dépenses en mode d’urgence sont passées de 33 % en 2023 à seulement 12 % aujourd’hui, témoignant d’une plus grande rigueur administrative. Le train de vie des institutions a été réduit de 30 %, tandis que les crédits à l’investissement sont passés de 32,6 % à 44 %. Une orientation claire vers des dépenses utiles, notamment dans les secteurs sociaux stratégiques comme la santé, l’éducation et les infrastructures.
Sans compter les efforts réalisés dans l’amélioration des conditions de vie de nos forces armées et de la police à travers le doublement de leur solde ainsi que la prise en charge de leurs dépendants.
Transformation structurelle de l’économie : des résultats concrets
Concernant la transformation structurelle de l’économie, plusieurs avancées notables sont à souligner.
- Baisse des prix des produits de base
Les mesures prises par le Gouvernement ont permis de réduire les prix à la pompe soit une baisse de 13 % entre 2023 et 2025 selon les zones, de stabiliser les tarifs pétroliers et de régler les dettes envers les sociétés pétrolières. Le Gouvernement Suminwa a réussi l'apurement total des dettes ou manque à gagner trouvé pour la période comprise entre 2021 et 2023 qui s’établissaient à 292 369 544 USD.
A ce jour, le manque à gagner qui s’élevait en moyenne annuelle à 340 000 000 USD millions a sensiblement baissé s’établissant en 2024 après certification à 31 564 242,88 USD soit une baisse annuelle de près de 91%.
L’action du gouvernement a également ciblé des produits de première nécessité comme le maïs, aliment de base dans plusieurs provinces.
« Nous avons allégé tous les droits et taxes sur le maïs importé. Nous avons aussi renforcé le transport ferroviaire de la SNCC vers le Kasaï et soutenu la production locale via le ministère de l’Agriculture. Cela a permis une baisse importante et durable des prix dans le Kasaï et le Katanga », a déclaré Mukoko Samba, ministre de l’Économie nationale.
Le sac de maïs de 100 kg est ainsi passé de 255 000 CDF à 150 000 CDF, soit une baisse de plus de 41 % en quelques mois. La mesurette locale (Ekolo), qui valait 5 000 CDF, se vend désormais entre 1 800 et 3 000 CDF, selon les marchés. D’autres produits comme le riz, la viande, le lait, le sucre ou le chinchard ont aussi vu leurs prix diminuer.
- Autonomisation économique et relance industrielle
Côté emploi et entrepreneuriat, le gouvernement a lancé le projet Transforme pour autonomiser les femmes et les jeunes entrepreneurs, doté d’un financement de 300 millions USD. Objectif : formaliser, renforcer et financer 25 000 entrepreneurs, avec à terme 75 000 emplois directs attendus.
Parallèlement, 1 385 contrats de sous-traitance ont été signés pour un montant global de 2,045 milliards USD au bénéfice de 786 PME congolaises. Cela a généré des milliers d’emplois directs et indirects dans les secteurs productifs.
Enfin, le secteur industriel bénéficie d’un financement spécifique de plus de 50,9 millions USD, répartis entre plusieurs projets :
- SUKI (Sud-Kivu) : près de 9 millions USD pour relancer la production de sucre.
- SOTEXKI (Tshopo) : 5,6 millions USD pour le textile, avec 410 emplois directs et 55 000 indirects.
- NEW CIMAIKO (Tshopo) : 6,7 millions USD pour la production de ciment.
- TRIOMF RDC : 14 millions USD pour la production locale d'engrais chimiques.
Un climat des affaires en amélioration
Le gouvernement a lancé un processus de rationalisation de la parafiscalité visant à réduire le nombre de taxes, harmoniser les redevances entre les niveaux de pouvoir (central, provincial et local) et supprimer les tracasseries administratives, autrefois frein majeur à l'investissement.
Conclusion : une année de fondation
Avec des résultats tangibles sur la maîtrise de l’inflation, la stabilité monétaire, la réduction des prix alimentaires, et la relance de la production locale, le gouvernement Suminwa dresse un bilan économique solide pour sa première année.
Certes, les défis restent nombreux – en particulier dans les secteurs minier, énergétique et logistique – mais les bases d’une économie plus inclusive et résiliente sont désormais posées.
Judith Suminwa incarne une approche de gouvernance économique réaliste, axée sur l’investissement, la rigueur et la protection des plus vulnérables. Une rupture assumée avec les pratiques du passé.
actualite.cd/CC
Le FC MK Étanchéité a mis le FC Renaissance hors course de cette 59e Coupe du Congo dès la phase du 1er tour des préliminaires interligues provinciales et nationales. Le triomphe des Lembasteques est aussi éclatant que la manière dont ils se sont offert le luxe de décrocher cette victoire étriquée (2-1). L’image que laissait ce duel avait de quoi faire saliver et laisser des étoiles plein les yeux.
L’affiche la plus hachée de ce premier tour a fini par livrer son verdict. La faction de l’OC Renaissance (aile évêque Pascal Mukuna) frappait fort à la 36e minute par l’entremise de Mboko Rome qui coupait au premier poteau un puissant à mi-hauteur centre venu de la droite. La réplique des Mokeyens ne tardait pas : deux minutes plus tard, Jonathan Mpeti s’extirpait du hors-jeu pour fixer le gardien Diamoneka Biduaya d’un extérieur du pied très mou.
Les assauts des Rouges et Or tétanisaient les Oranges qui reculaient de plus en plus pour sécuriser les abords d’une surface tout aussi pénétrable. Présents sur le cuir et entreprenants dans les 20 derniers mètres, les vainqueurs de la Coupe du Congo (2013–2015) haussaient le ton à l’approche de la fin de la première période. La configuration du match était tactiquement maîtrisée par l’équipe de Max Mokey, qui ne faisait aucun cadeau avec ses passes soignées, chirurgicales et millimétrées, lesquelles déséquilibraient le bloc renais.
Le coach Blanchard tirait son épingle du jeu en s’en sortant courageusement face aux nombreux assauts et contres appels de Patrick Biduaya. L’avant-centre brun, à l’heure de jeu : d’une louche subtile après avoir échappé à la vigilance de ses vis-à-vis mettait les siens sur orbite. Avant de céder sa place à l’ancien capitaine et figure des heures de gloire, Dark Kabangu meilleur : le buteur du club cette saison (15 buts) était même à deux doigts de récidiver. Sa pichenette s’élevait malheureusement au-dessus de la barre transversale.
Les premiers de Ligue 2 Ouest A ont ainsi terrassé les premiers de l’Ouest B. À une semaine du début des playoffs pour la promotion à l’élite, MK a asséné un véritable coup de massue à son concurrent direct comme l’ombre des choses à venir. Renaissance, blessé dans son orgueil pourra toutefois se servir de ce revers tel un point de contact pour rebondir et continuer de rêver à une accession dans la même division que l’autre fraction ennemie de l’OC Renaissance du Congo.
Les Mokeys n’auront pas que des jours chargés : ils devront se partager entre deux ambitions à atteindre simultanément. Pour réaliser ces deux objectifs, il leur faudra d’abord franchir l’obstacle du deuxième tour préliminaire face au DCMP, prévu le dimanche 16 juin. Ce sera l’occasion de prouver leur vraie valeur. Leurs futurs adversaires immaculés sont hyper mobilisés. Actuellement cinquièmes des playoffs, à égalité des points (22) avec Maniema Union et le FC Aigles du Congo, ils bénéficient d’un sursaut d’orgueil qui les place au-dessus de la mêlée.
Jenovic Lumbuenadio
La décision du Rwanda de quitter la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) est cohérente vis-à-vis de différents textes qui régissent cette organisation sous-régionale, notamment l’inviolabilité des frontières des pays membres. Or, selon le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, Kigali a excellé dans la violation de l’intégrité territoriale de la RDC.
Patrick Muyaya pense que cet exemple devrait inspirer d’autres institutions régionales.
Raison du départ de Kigali
La Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC a prolongé samedi 7 juin d'une année supplémentaire le mandat de la Guinée Equatoriale à la présidence tournante de cette organisation sous-régionale, au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue à Malabo, capitale du pays, selon le communiqué final :
« La Conférence a différé à un autre moment le passage de la présidence en exercice tournante de la communauté à la République du Rwanda et a, par conséquent, décidé de maintenir Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo comme président en exercice de la communauté pour une durée supplémentaire d'une année».
A la suite de cette décision, le Rwanda a décidé de se retirer.
"Le Rwanda dénonce l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres. En conséquence, le Rwanda ne voit aucune justification pour demeurer au sein d'une organisation dont le fonctionnement actuel va à l'encontre de ses propres principes fondateurs", indique le communiqué du ministère rwandais des Affaires étrangères.
Le Rwanda annonce quitter la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Après le 26e sommet de l'organisation ce samedi 7 juin à Malabo. Kigali dénonce le fait de n'avoir pas pu en assurer la présidence tournante et déclare déplorer « l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ».
radiookapi.net/CC
Le dimanche 15 juin est prévu la béatification du Congolais, Floribert Bwana Chui, tué pour avoir bloqué l’entrée contre corruption d’une cargaison de riz avarié en provenance du Rwanda, destinée à la consommation à Goma dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des sources religieuses consultées dimanche par l’ACP.
« Le Dicastère vient de préciser le lieu et la date de l’heureux événement. Il s’agit bel et bien du dimanche 15 juin 2025, à Rome, en la solennité de la Sainte Trinité», a écrit Mgr Ngumbi, évêque de Goma dans un message. La messe de béatification est programmée le dimanche 15 juin, en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome. Une célébration présidée par le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des Saints de Rome, selon le site de la télévision catholique KTO. « Honneur à l’honnêteté : le dimanche 15/06/2025, Floribert Bwana Chui Bin Kositi, un jeune + martyr + congolais, né le 13 juin 1981 à Goma, sera béatifié dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome », a posté dimanche sur son compte X, le Jésuite congolais établi à Rome, le père Jean-Pierre Bodjoko, comme une cloche de rappel.
« A partir de lundi commencent sept jours de prière, de lutte contre la corruption et de mobilisation contre l’agression rwandaise pour les Congolais », a déclaré à l’ACP Théophile Paluku (noms changés), religieux catholique interrogé au téléphone depuis Goma. Le catholique Bwana Chui est reconnu comme martyr de l’honnêteté et de l’intégrité morale par l’église catholique. Cadre à l’Office congolais de contrôle (OCC) âgé juste de 26 ans. Il avait refusé d’autoriser l’entrée à Goma du riz avarié, nocif à la santé. Il a résisté à plusieurs milliers de dollars américains lui proposés par les importateurs qui venaient du Rwanda voisin ! En RDC, l’OCC est chargé du contrôle à la frontière, de la qualité et de la conformité aux normes, des produits importés. Le martyr Bwana avait été tué à Goma dans la nuit du 7 au 8 juillet 2007, après avoir été enlevé par les occupants d’une voiture et son corps sans vie retrouvé deux jours après. En novembre 2024, le Pape François avait décidé de sa béatification puis une date et un lieu avaient été décidés pour cette importante cérémonie en faveur de ce jeune membre de la célèbre organisation Sant Egidio, spécialisée dans la résolution des conflits. « Espérons que la RDC saura honorer son digne fils, en envoyant, notamment une importante délégation à cette cérémonie de béatification », a écrit le Jésuite congolais, le père Jean-Pierre Bodjoko. La RDC a l’avantage de compter déjà deux Bienheureux, avant la béatification programmée de Floribert Bwana Chui, martyr de l’agression rwandaise. Il s’agit premièrement du Bienheureux Isidore Bakandja, originaire de la province de l’Equateur (Ouest de la RDC) où il connut le martyre dans une plantation au Congo-belge (15 août 1909), avant sa béatification le 24 avril 1994, par le Souverain pontife Jean-Paul II. La seconde béatification survenue à Kinshasa le 15 août 1985 toujours sous le pontificat de Jean-Paul II, est celle de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite, originaire d’Isiro (Haut-Uélé) dans le nord-est du pays et morte assassinée par des rebelles mulelistes en 1964.
ACP/CC
L'artiste musicien congolais Ferré Gola et son groupe musical ont livré un concert mémorable, samedi 07 juin 2025, à l'ING Arena Bruxelles, en Belgique. Près de 15.000 personnes ont fait le déplacement depuis plusieurs villes d'Europe, pour assiéger cette grande salle bruxelloise.
Ferré Gola a effectué son entrée spectaculaire dans la salle, avec son tout dernier son intitulé "Amour illusoire". Il a chanté plusieurs morceaux de Dynastie 1 et 2, aux côtés de ses invités de marque Chily, JDT Mulopwe, et Soleil Wanga.
Juste après le concert à l’ING Arena, Ferré Gola et ses mélomanes ont continué la fête au Lift Brussels, situé au Quai des usines 20, 1000 Bruxelles, à 10 min de l'ING Arena, dans le cadre de l’after party officielle, de 23h00 à l'aube.
Ferré Gola revient sur la scène belge une année après sa prestation au Festival Couleur Café de Bruxelles, et devient ainsi le deuxième chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique de Belgique, après son compatriote Fally Ipupa, qui y a livré un concert le 16 décembre 2023.
Gratis Makabi
Les Léopards seniors de la RDC -République démocratique du Congo- ont sévèrement battu les Bareas de Madagascar (3-1), ce dimanche 08 juin 2025, au stade de la Source, à Orléans, en France dans le cadre d'un match amical international.
Simon Banza a inscrit un doublé, respectivement à 27ème et 68ème minute de jeu. L'autre but a été marqué par Yoane Wissa, à la 33ème minute. Les malgaches ont réduit le score dans les ultimes minutes de la rencontre.
Plusieurs cadres et étoiles montantes de la sélection congolaise ont pris part à ce dernier rendez-vous de fenêtre de juin. Il s'agit, entre autres, de Chancel Mbemba, Yoane Wissa, Joris Kayembe, Samuel Samuel Essende Moutoussamy, Charles Pickel, Gédéon Kalala, Meschack Elia, Steve Kapuadi, et Noah Sadiki, et Nathanaël Mbuku.
En accord avec le staff technique, les joueurs Alex Tuanzebe, Afimico Pululu et Theo Bongonda ont été autorisés à quitter le stage, vendredi dernier, pour cause de blessures contractées lors de l'affiche qui a opposé les Léopards aux Aigles du Mali (1-0), jeudi dernier, dans le même stade. De son côté, Cedric Bakambu a été autorisé à quitter le stage des Léopards, pour raison familiale.
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Le Tout-puissant Mazembe a copieusement battu le CS Don Bosco (4-0), ce dimanche 08 juin 2025, à Kamalondo, dans le cadre de la douzième journée des play-offs de la 30ème édition d'Illicocash Ligue 1, championnat national d'élite.
Lanjesi Khoma a ouvert le score pour les corbeaux de Lubumbashi, dès la 2ème minute de jeu. Au retour des vestiaires, les englebertois ont enchaîné avec le festival de buts, à la 60ème, 66ème, et 90ème minute de jeu, respectivement par Faveurdi Bongeli, Patient Mwamba, et Souleman Shaibu.
Compte tenu de ces résultats, Mazembe prend la tête du championnat avec 25 points, juste devant son éternel rival le FC Saint-Éloi Lupopo, qui en compte 24. Les Aigles du Congo, l'AS Maniema Union, et le DCMP, comptent 22 points chacun. L'AS VClub occupe la 8ème position, avec 13 unités.
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Le Rwanda annonce quitter la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Après le 26e sommet de l'organisation ce samedi 7 juin à Malabo. Kigali dénonce le fait de n'avoir pas pu en assurer la présidence tournante et déclare déplorer « l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ».
La Conférence des chefs d'État et gouvernement de la communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) a prolongé samedi d'une année supplémentaire la présidence du président de Guinée équatoriale sur fond de tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
La décision a été prise au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue samedi à Malabo, en Guinée équatoriale, en présence de sept chefs d'État des onze États membres. « La Conférence a différé à un autre moment le passage de la présidence en exercice tournante de la communauté à la République du Rwanda et a par conséquent décidé de maintenir Son Excellence [Teodoro] Obiang Nguema Mbasogo comme président en exercice de la communauté pour une durée supplémentaire d'une année », a indiqué le communiqué final du sommet.
Selon un commissaire, cité par l'AFP, les représentants de la République démocratique du Congo auraient fait valoir qu'ils ne pourraient pas se rendre aux activités de la communauté s'ils étaient accueillis par le Rwanda. Le Rwanda dénonce la remise en cause de ses droits garantis par les textes constitutifs de la CEEAC et pointe « l’échec de l’organisation à faire respecter ses propres règles ».
Par ailleurs, lors de ce sommet à Malabo, la CEEAC a décidé de lancer la zone de libre échange de la communauté le 30 août 2025.
RFI/CC