Le député national Trésor Lutala Mutiki a déposé, ce lundi 22 septembre 2025, à l'Assemblée nationale, une proposition de loi visant à interdire l'intégration des anciens membres de groupes armés insurrectionnels ou terroristes au sein des institutions régaliennes de l'État.

Cet élu de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu, souhaite à travers cette initiative législative empêcher toute réintégration d’anciens animateurs de mouvements insurrectionnels dans les institutions et services de sécurité, notamment l’armée, la police, ainsi que les services de renseignement et de sécurité.

S’appuyant sur la Constitution, en particulier les dispositions garantissant la paix, la sécurité et la lutte contre l’impunité, ainsi que sur la loi électorale de 2006, qui rend inéligibles les auteurs de crimes internationaux, cette proposition de loi, selon son auteur, répond à une urgence nationale : mettre fin aux « pratiques antérieures d’intégration sans filtrage judiciaire ».

Le député Trésor Lutala Mutiki affirme que cette loi permettra non seulement de renforcer la cohésion nationale en brisant le cycle de légitimation de la violence comme moyen d’accès au pouvoir et aux privilèges de l’État, mais aussi de consolider la loi sur le statut des agents de l’administration publique.

« Cette loi constitue une mesure spécifique de protection du cœur régalien de l’État, distincte des textes généraux relatifs à la fonction publique, civile et économique », a déclaré l’auteur.

Il est à noter que cette proposition de loi prévoit également :

Des sanctions contre les individus et structures soutenant les groupes armés ;

La clarification des institutions concernées par l’interdiction ;

La définition des poursuites applicables aux anciens insurgés ;

L’organisation de mécanismes encadrés de réinsertion sociale.

« En s’inscrivant dans la volonté parlementaire exprimée en 2022, elle vise non seulement à rompre définitivement avec les cycles de violence et d’impunité, à restaurer la confiance des citoyens dans des forces de sécurité républicaines, exemplaires et pleinement loyales à la Nation, mais aussi à renforcer un système sécuritaire souvent fragilisé par les intégrations récurrentes de groupes armés », soutient le député de Mwenga.

Pour rappel, en 2022, l’Assemblée nationale avait interdit au gouvernement de procéder à l’intégration des combattants issus de groupes armés, à la suite des négociations avec les rebelles opérant dans l’est du pays.

La chambre basse du Parlement avait alors motivé cette décision par « l’urgence et la nécessité de prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et les autres services de sécurité contre l’infiltration et les conséquences néfastes des processus répétés de mixage et de brassage des groupes armés », selon une déclaration votée à l’unanimité lors d’une plénière.

Lors de cette plénière, les députés avaient formellement interdit au gouvernement de mener toute négociation pouvant aboutir à l’intégration, sous quelque forme que ce soit (mixage, brassage), de membres de groupes armés dans les forces armées, la police nationale ou tout autre service de sécurité.
 
 Patrick Kitoko


Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé aux premières heures de la journée de ce dimanche à New-York aux États Unis d’Amérique pour participer à la 80 ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies ( ONU).

Le Chef de l’Etat est accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru et de quelques ministres sectoriels.

Outre le sommet des  chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre le mardi 23 septembre , le président Tshisekedi va participer dès ce lundi aux activités commémoratives du 80ème anniversaire de l’ONU, au siège de cette institution sous le thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».

Selon le programme de prise de parole , le président Félix Tshisekedi devrait s’exprimer devant La tribune de l’Assemblée générale le mardi 23 septembre au tour de 14 heures de New-York (19 heures de Kinshasa et 20 heures de Goma) au cours de la deuxième session de l’après midi.

Désigné vice-président de l’assemblée générale de cette année, le président Felix Tshisekedi a la lourde tâche  de remplacer le Président en cas d'absence ou d'empêchement et de présider certaines réunions des commissions.

Le rendez-vous annuel des chefs d’Etat  intervient  cette année dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques, de remise en cause grandissante du multilatéralisme et de crises sécuritaires .

Le discours du Chef de l’Etat est très  attendu au regard des avancées significatives obtenues grâce à sa diplomatie de paix en faveur de son pays .

Cette assemblée générale est aussi une opportunité de plus offerte au chef de l’Etat d’intensifier son plaidoyer à l’international pour la reconnaissance du GENOCOST congolais. C’est dans ce cadre qu’il Il va présider  ce lundi une grande activité avec le Fond national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ( Fonarev).

En marge de sa participation à cette assemblée générale de l’ONU, le Président de la République aura des contacts de haut niveau dans le cadre bilatéral et multilatéral.

présidence de la République/CC



Par une ordonnance présidentielle lue ce samedi sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a procédé à la nomination de Teddy Lwamba au poste de directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNEL).

Ancien ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba reprend ainsi les commandes de cette entreprise publique stratégique, au cœur de la production et de la distribution d’énergie électrique en République démocratique du Congo.

Sa nomination intervient dans un contexte marqué par les défis persistants liés au déficit énergétique, aux coupures récurrentes et aux besoins croissants de desserte électrique pour accompagner la relance économique et industrielle du pays.

Avec cette décision, le président Tshisekedi affiche sa volonté de renforcer la gouvernance de la SNEL et d’accélérer les réformes indispensables à la modernisation du secteur de l’électricité.

ITK



Ce samedi 20 septembre, au stade des Martyrs à Kinshasa, le FC les Aigles du Congo n’a pas brillé face à Rivers United du Nigeria pour le match aller du Tour préliminaire de ses interclubs de la CAF. Les Congolais lancent donc leur campagne africaine de la Ligue des champions de la CAF avec un nul (0-0).  

Il était nécessaire de marquer les esprits dès leur première sortie africaine. Les samouraïs ne sont pas parvenus à faire une bonne impression, mais sont sortis avec un nul à domicile. En effet, ils ont fait l'essentiel lors de ce 1er acte en gardant leur but inviolé, ce qui pourrait avoir son importance pour le match retour.

Lors de ce duel, les Congolais ont été résistants par les Nigériens, qui ont confirmé qu'ils ne sont pas un adversaire facile, qu'ils étaient expérimentés, habitués aux déplacements difficiles en terre africaine. Et ils sont venus à Kinshasa avec l'intention de prendre le meilleur avant le match retour.

Les Aigles du Congo sont contraints d'aller chercher la victoire en terre nigérienne lors du match retour prévu dans une semaine pour se qualifier pour le second tour de cette compétition africaine. Il est nécessaire de se réveiller et de ne pas être trop désespéré.

Fiston MOKILI



La liberté provisoire accordée à l’opposant Jacky Ndala par le Tribunal de grande instance de Kinkole de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo est conforme aux dispositions légales en la matière, s’est félicité samedi le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, auprès de l’ACP.

Le Garde des sceaux précise cependant qu’il ne s’agit pas d’une libération conditionnelle qui relève exclusivement de la compétence du ministre de la Justice.

Après l’annonce de la décision judiciaire accordant la liberté provisoire, une polémique a été entretenue dans les réseaux sociaux suggérant qu’il s’agissait d’une libération conditionnelle que le ministre d’État ne lui avait pas accordée parce que « qu’il ne remplissait pas toutes les conditions requises « , avait expliqué le Garde des sceaux.

Le Ministre d’État Ngefa annonce  d’ailleurs qu’il examinera « dans les prochaines semaines les dossiers des détenus afin d’accorder la libération conditionnelle à ceux qui remplissent les conditions légales« .

Suivant le mot d’ordre du président de la République, le ministre d’État Ngefa « respecte scrupuleusement » l’indépendance de la Justice, a indiqué un Conseiller.

L’ancien journaliste devenu opposant, Ndala, avait été détenu depuis le 28 novembre 2024 pour « propagation de faux bruits« . A l’époque, il avait, dénoncé des mauvais traitements qu’il aurait subis lors de sa détention en 2021 dans les locaux des services.

En décembre 2024, la Justice l’avait condamné à deux ans et six mois de servitude pénale.

Auparavant, l’opposant était condamné à deux ans de prison.

ACP/C.L./CC

Jacky Ndala libéré



L'opposant Jacky Ndala a quitté la prison de Makala samedi 20 septembre à 16h00 (15h00 GMT) en application d'une décision du Tribunal de grande instance de Kinkole à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, qui lui a accordé une liberté provisoire, une décision privilégiée par le ministre, Guillaume Ngefa, at-on informé de source judiciaire.

Pour des raisons de dégradation de sa santé, la justice avait décidé son transfert au Sanatorium de Makala avant que cette décision ne tombe.

Détenu depuis le 28 novembre 2024, l'opposant était condamné à 2 ans et 6 mois pour propagation de faux bruits.

ACP/CC



Des bousculades ont éclaté ce vendredi 19 septembre dans la matinée au centre d’obtention des permis de conduire, situé sur le site de la Gombe, près du rond-point SOCIMAT à Kinshasa. Une forte affluence de demandeurs a provoqué une cohue parmi les requérants venus passer le test écrit ou pratique, ou effectuer la capture biométrique.

Certains affirment avoir attendu jusqu’à deux jours sans être pris en charge, ce qui suscite colère et indignation. Des requérants, énervés et agacés, ont forcé le portail du site, provoquant une confusion à l’intérieur du centre.

Plus d’une centaine de personnes, arrivées dès 6 heures du matin, se sont vu refuser l’accès à l’enceinte du centre par les agents chargés de la sécurité. Ces derniers tentaient d’organiser une entrée coordonnée et ordonnée afin de préserver l’ordre et d’éviter des troubles.

Cependant, cette procédure n’a pas fait l’unanimité parmi les requérants. Pris de colère, plusieurs d’entre eux, dont des femmes, ont forcé l’entrée, se heurtant aux gardiens, ce qui a entraîné des bousculades pendant un certain temps.

Entre impatience et colère

Certains requérants rapportent avoir passé 48 heures au centre sans être servis, alimentant colère et frustration. D’autres précisent avoir réussi à passer les tests écrit et pratique, sans toutefois pouvoir effectuer la capture biométrique, dernière étape indispensable pour obtenir le permis.

Ainsi, ceux ayant patienté plusieurs jours souhaitaient être prioritaires, mais les nouveaux arrivants ont contesté, estimant que les premiers venus devaient être les premiers servis.

La police a été déployée pour rétablir l’ordre et maîtriser les manifestants, mais jusqu’en début d’après-midi, la tension restait perceptible, selon des témoins.

L’accès au formulaire d’identité, un casse-tête

La colère des manifestants est également alimentée par des accusations de corruption. Certains agents seraient soupçonnés de demander des sommes importantes aux requérants pour leur garantir un traitement prioritaire.

Cette situation est aggravée par la difficulté à se procurer la fiche d’identité, préalable au processus d’obtention du permis de conduire. Cette fiche n’est désormais disponible que dans les agences de la Raw Bank, selon les témoignages des requérants. Auparavant, ce document pouvait s’obtenir directement au guichet de la banque situé à l’intérieur du centre.

Liza, une requérante, confie avoir attendu 48 heures à la Raw Bank pour enfin obtenir cette fiche. « Pendant que j’attendais, un agent de sécurité commis à la banque m’a informée que si je donnais 150 dollars à un membre du personnel, je pourrais obtenir rapidement la fiche. Cela m’a encore plus énervée », rapporte la jeune femme.

La récente annonce d’un contrôle du nouveau permis biométrique à Kinshasa par les autorités expliquerait cet engouement soudain dans les centres de délivrance.

radiookapi.net/CC



L’artiste congolais Gally Garvey poursuit son ascension et confirme son ambition de marquer la rumba congolaise. Connu jusqu’ici comme un talent de la scène urbaine, il s’apprête à franchir une nouvelle étape avec la sortie de son prochain single intitulé “Sorcellerie”, prévue pour le 26 septembre.

Depuis quelque temps, Gally a exprimé ouvertement son désir de se positionner dans ce style musical emblématique. Déjà, son titre “Amour” en collaboration avec Koffi Olomidé avait marqué un tournant dans sa carrière, révélant son potentiel à embrasser les sonorités de la rumba. Avec “Sorcellerie”, il entend pousser encore plus loin ses limites et affirmer son identité dans ce registre légendaire.

Porté par une voix envoûtante et un sens aigu de la mélodie, Gally Garvey veut prouver qu’il peut jongler avec les styles tout en restant fidèle à ses racines musicales. Pour lui, ce nouveau single représente plus qu’une sortie : c’est un pari artistique et une déclaration d’intention face au public.

Alors que la rumba continue de séduire les nouvelles générat.ions tout en gardant son prestige historique, Gally Garvey semble déterminé à y inscrire son nom parmi les figures montantes. Le rendez-vous du 26 septembre s’annonce donc comme un moment décisif dans sa carrière.

Ordi Mande



La Fédération Congolaise de Cyclisme (Fecocy) a officiellement annoncé l'ouverture de la période de dépôt des candidatures pour les postes de son comité exécutif. Cette décision marque la fin du mandat de l'équipe de Sylvestre Montayo, élu pour la dernière fois en 2014.

Selon le communiqué, signé par le vice-président Rachidi Kongolo et le secrétaire général par intérim Jean Claude Kongolo, « la Fédération Congolaise de Cyclisme (Fecocy) demande à toute personne désireuse de diriger cette entité sportive de bien vouloir déposer sa candidature auprès du bureau de la Commission ad hoc située au siège de la Fecocy ».

Les dossiers de candidature doivent être déposés au siège de la fédération, à Kinshasa, et incluent les documents suivants :

- Une lettre manuscrite de candidature ;
- Une fiche d’identité complète ;
- Un certificat de résidence ;
- D'autres pièces administratives, pour un total d’environ douze documents.

Le communiqué ne précise pas les dates du calendrier électoral ni la durée de la période de dépôt des candidatures. Il indique simplement que « tous les postes sont à pourvoir ».

Cette annonce intervient alors que la Fecocy n’a pas organisé de nouveau cycle électoral depuis l’élection de Sylvestre Montayo en 2014. Ce dernier réside actuellement aux États-Unis.

D’après des sources internes, le renouvellement des instances dirigeantes est jugé nécessaire pour relancer le cyclisme congolais.

La commission ad hoc, responsable de la réception et du traitement des candidatures, devrait communiquer les prochaines étapes du processus dans les jours à venir.

Bob Bondo



L’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) alerte sur la gravité de la situation sanitaire dans les provinces du Grand Katanga dont le Lualaba, le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Haut-Katanga, où des milliers de cas de rougeole et de choléra ont été pris en charge depuis le début de l’année.

Dans un point de presse tenu ce vendredi 19 septembre 2025 à Lubumbashi, la responsable du projet MSF dans la région, Milena Bretou Klein, a insisté sur l’importance de renforcer les activités de prévention et de vaccination.

« Le message de MSF aujourd'hui, c'est qu'il faut absolument continuer à financer les activités de prévention de différentes maladies, notamment choléra et rougeole », a-t-elle déclaré au micro de 7SUR7.CD.

Depuis janvier 2025, le MSF dit avoir mené dix interventions d’urgence dans plusieurs zones du Grand Katanga, en appui aux autorités sanitaires locales. Ces opérations, poursuit Milena Bretou, ont permis de vacciner des milliers d'enfants.

« Depuis le début de l'année 2025, MSF a mené 10 interventions d'urgence dans les territoires de l'ex-Grand Katanga. Au cours de ces 10 interventions, MSF a appuyé les autorités sanitaires dans la vaccination de 523.114 enfants âgés de 2 à 59 mois. Nous avons également, pendant ces interventions, pris en charge plus de 10.000 patients, petits patients atteints de rougeole et en parallèle, pris en charge à peu près 9.000 patients touchés par le choléra principalement à Lubumbashi en début d'année », a-t-elle expliqué à 7SUR7.CD.

Face à cette situation, l’organisation insiste sur l’importance d’investir davantage dans les mécanismes de prévention. Concernant la rougeole, MSF rappelle qu’une couverture vaccinale de 95% est nécessaire pour protéger efficacement les enfants.

« Face à ces années épidémiques, il faut vraiment, comme je le disais au début, continuer à investir dans les plans de prévention qui existent déjà au niveau du ministère de la Santé publique. Il faut continuer à garantir l'accès à la vaccination de routine du plan essentiel. Une bonne couverture qui protégera tous les enfants, c'est une couverture de 95%. Donc, il faut vraiment continuer à essayer de donner accès à toutes et tous, même dans les zones les plus reculées, même dans les zones les plus difficiles d'accès », a insisté Milena Bretou Klein ajoutant que cette exigence vaut aussi pour d’autres maladies évitables par la vaccination, telles que la poliomyélite.

Pour le choléra, MSF appelle à une approche intersectorielle impliquant non seulement les autorités sanitaires, mais aussi celles en charge des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement.

« Pour ce qui est du choléra, c'est une réponse beaucoup plus transversale qui doit se faire à la fois avec les autorités de santé, évidemment, mais également avec les autorités impliquées dans les infrastructures, dans l'accès à l'eau, le traitement des déchets et l'accès à l'hygiène de manière générale », -t-elle martelé.

Avec près de 19.000 cas de maladies recensés en moins d’un an, l’appel de MSF apparaît comme un signal d’alarme pour éviter de nouvelles flambées épidémiques dans la région. Le docteur Alain Ngamba, responsable médical de MSF dans le grand Katanga a accompagné Milena Bretou dans ce tête-à-tête avec les médias. 

Patient Lukusa, à Lubumbashi

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