Vendredi 12 septembre 2025, le monde entier avait les yeux tournés vers New-York, toutes les radios et télévisions du monde avaient interrompu leurs programmes pour braquer leurs projecteurs vers la prestigieuse tour de verre de Manhattan. Partout on a affiché : Urgent, Edition spéciale, Latest News, Breaking News ; de CNN à France 24, de CGTN à BBC News, de Deutsche Welle à l’AFP. Un évènement en mondovision suivi par la planète entière. C’est manifestement l’évènement planétaire que tout le monde attendait : l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies d’une solution à deux Etats : l’Israël et la Palestine.

Est-ce de la curiosité ou c’est de l’intérêt pour ce conflit insoluble pour lequel plus d’un attendait de l’Organisation mondiale une solution à deux Etats ? Ce conflit meurtrier pour lequel l’ensemble de la planète s’est mobilisé depuis bientôt un centenaire, signant des pétitions de soutien sur des plates-formes en ligne et des hashtags sur des réseaux sociaux, multipliant les spectacles et marches dans les grandes capitales et mythiques lieux de culture pour exiger une chose : « la solution à deux Etats : Israël et Palestine ».

A l’issue du vote, il y aura 142 voix pour, 10 voix contre et 12 abstentions ; la RDC faisant partie des abstentionnistes ce coup-ci : Vivat. Cette position tranche singulièrement avec les récentes positions congolaises sur les grandes questions internationales impliquant des bras de fer avoués et/ou inavoués entre certaines grandes puissances. Occasion pour nous, de faire le point sur les enjeux et les dangers inhérents à la posture plutôt courageuse de la RDC.

Enjeux et dangers

En effet, loin d’être anodin, le résultat de ce vote ouvre la voie à l’une des batailles diplomatiques les plus épiques de l’histoire diplomatique contemporaine. Pour faire clair, ce texte préparé par la France et l’Arabie saoudite, fait office d’une feuille de route devant conduire à la reconnaissance de l’Etat palestinien dans ses frontières de  1967.

Cette question est d’autant plus épineuse que les Etats-Unis et Israël ont promis de poser des actes d’une radicalité inouïe. A titre exemplatif, Israël a menacé d’annexer la Cisjordanie   occupée ; ce qui pourrait englober les villes et localités de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine  ou Tulkarem. Lorsqu’on associe cela au projet de prise de contrôle définitif de Gaza et le déplacement de sa population, c’est carrément la disparition de la Palestine,  car sans territoire l’idée même de l’Etat perd toute sa substance. 

En ce XXIe siècle, la géopolitique du monde, des régions et des sous-régions est en train de changer au gré des rivalités, des alliances, des concurrences et de plusieurs autres réalités. Ce dangereux jeu de puissance et d’équilibre de forces auquel se livrent de plus en plus les grandes puissances mondiales fait que certains États faibles deviennent de simples pions dans le grand échiquier mondial. Pions que les grandes puissances peuvent utiliser selon leurs intérêts.

La prise en compte de tous ces aspects, rend toute prise de position assez compliquée pour des pays n’ayant pas un très grand poids diplomatique, d’autant plus que ça peut provoquer l’ire d’un des camps, ce qui ne nous sera d’aucune utilité. 

La RDC faisant partie du concert des nations ne pouvait que se positionner par rapport à son intérêt national et éviter tout suivisme pouvant l’entrainer dans des conflits dans lesquels elle n’aura rien à gagner.

La position neutre de la RDC a été une posture prudente et rationnel dans ce sens qu’en pesant le pour et le contre, nous parvenons à comprendre que notre avis ne saura rien changer en profondeur, sachant que ces genres de questions ont des issues qui relèvent presque exclusivement de la résultante des rapports de forces entre les grandes puissances. La RDC n’y faisant pas partie, et sachant que ladite déclaration de l’Assemblée Générale des Nations-Unies ne revêt pas un caractère contraignant, surtout pour un Etat de la trame d’Israël et des Etats-Unis, il était très judicieux de ne pas trop s’impliquer.  

Tenant compte du fait qu’il y a très peu d’enthousiasme de la communauté internationale dans la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est du pays, la RDC ne pouvait qu’adopter cette position : l’abstention. Il est temps, nous semble-t-il, que la diplomatie congolaise prenne en compte d’abord et avant tout les intérêts du Congo dans ses prises de positions. Cela devrait être le socle de toute action internationale de sa politique étrangère. Nous caressons l’espoir que loin d’être un court moment de lucidité, cette position s’inscrira dans une stratégie à long terme de non-alignement coulé dans la politique étrangère de la République Démocratique du Congo.

Bienfaits du non-alignement dans un monde en perpétuelle mutation et en croissante interdépendance 

Lorsque le concept non-alignement est évoqué, d’aucuns pensent,  à raison d’ailleurs, à la guerre froide et à la bipolarité qui en faisait la force. Mais en regardant les choses d’un peu plus près, nous comprenons que la visée n’était pas tant le refus de s’aligner sur la position de l’une ou l’autre superpuissance qui posait problème, mais plutôt la volonté pour ces Etats non-alignés d’affirmer leur souveraineté, à assurer leur développement et à exprimer leur opposition au néocolonialisme et à la guerre froide. 

Évolution vers le multi-alignement 

L’exemple des pays comme l’inde, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Egypte ou le Qatar sont un parfait exemple du multi-alignement qui consiste à maintenir des liens avec différentes puissances, mêmes antagonistes, sans s’y engager complètement ; l’objectif étant de faire passer les intérêts nationaux et la coopération avant les oppositions géopolitiques et géostratégiques entre les grandes puissances.  Ces pays entretiennent de bonnes relations aussi bien avec les puissances occidentales qu’avec les géants du Sud global. C’est en réalité l’essence de ce qui a été imaginé dans la conférence de Bandung d’Avril 1955 en Indonésie.   

 Conclusion

Nous tenons à appuyer le récent vote de la RDC à l’Assemblée Générale des Nations-Unies sur la question israélo-palestinienne, et particulièrement sur la future reconnaissance d’un Etat palestinien. La logique et l’équité voudrait que la RDC appuie cette fameuse déclaration de New-York qui garantit le droit à l’autodétermination des palestiniens, cependant cette question est tellement complexe et épineuse que toute prise de position hasardeuse peut avoir des conséquences au-delà des simples postures. 

Nos dernières prises de positions dans les questions hautement sensibles telles que celle des Ouïghours en Chine (au  Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies) sont des prises de risque qui pouvaient nous faire perdre plus que nous ne pouvions gagner. Ne dit-on pas « quand les éléphants se battent se sont les herbes qui en pâtissent ? » Il n’y a rien de plus dangereux que de vouloir s’impliquer dans les jeux d’influence entre grandes puissances.

Les pays en voie de développement n’ont pas vocation à s’aligner indéfectiblement, indéfiniment et systématiquement derrière une grande puissance dans toutes les questions épineuses se posant sur la scène internationale. L’abstention est souvent une position plus confortable compte tenu des intérêts en jeu. Les pressions sont souvent fortes, mais la neutralité peut être une façon d’éviter d’être la chasse gardée d’une seule puissance dans ce XXIe siècle où la diversification des partenaires est devenue une religion. Il était donc temps de n’être ni un porte-à-faux, ni un vassal. Toutefois, chaque cas peut comporter sa particularité et nécessiter telle ou telle autre posture due à la gestion des intérêts en jeu.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la parfaite illustration du danger que comporte le fait de vouloir mettre son nez dans les jeux d’influence. Cette guerre est aussi la parfaite illustration du multi-alignement et  de la multipolarité du monde actuel. Nous avons vu des pays réputés proches des occidentaux comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’inde ou l’Egypte refuser de prendre des sanctions contre la Russie. De même, la majorité des pays du monde ont refusé de se mêler de la guerre économique que se livrent les américains et les Chinois. Ce type de position évite aux pays plus ou moins faibles de se retrouver entre deux feux, de se bruler les ailes ; alors que les deux prétendus antagonistes continuent d’entretenir des échanges économiques et des relations diplomatiques plus ou moins normales. 

Piaget Mpoto Balebo



L'Association Sportive Maniema Union a officialisé, ce dimanche 14 septembre 2025, la signature du milieu de terrain international burkinabè Clément Pitroipa. Il arrive en provenance de l'Entente Sportive Sétif d'Algérie, où il a passé deux saisons.

Âgé de 26 ans, le joueur s'est engagé pour deux saisons avec le club de Kindu, avec une option de prolongation.

« L’AS Maniema Union est heureuse d’annoncer l’arrivée du milieu de terrain Clément Pitroipa dans ses rangs », a précisé le club.

Connu pour sa vision du jeu et sa régularité au milieu de terrain, Pitroipa a également été convoqué à plusieurs reprises en équipe nationale du Burkina Faso.

« Ce que je peux donner à l'équipe, je le ferai. Ce que l'équipe va me donner, je le prendrai », a déclaré le milieu burkinabè lors de sa présentation.

Clément Pitroipa a fait ses débuts professionnels au Burkina Faso, d'abord au Kozaf Académie Football Club, son club formateur à Ouagadougou, puis à l'AS Douanes, avant de poursuivre sa carrière à l'international.

Bob Bondo



Les agents des entreprises Mango et Sodimas ont installé l'écran géant au stade Lumumba de Matadi, dans la soirée du dimanche 14 septembre 2025, marquant ainsi une avancée significative vers la fin des grands travaux de rénovation de cette immense infrastructure sportive de la province du Kongo-central.

Après la pose des sièges et de la pelouse synthétique, il ne reste plus que l'installation du marquoir pour marquer définitivement la fin des travaux, avant l'inspection de la FECOFA -Fédération Congolaise de Football Association- et de la CAF -Confédération Africaine de Football-.

Le stade Lumumba a une capacité d'accueil de 20 000 places assises et devient ainsi la troisième plus grande infrastructure sportive de la RDC -République démocratique du Congo-, derrière le stade des Martyrs (80 000 places) et le stade Père Raphaël de la Kethule (50 000 places), juste devant le stade TP Mazembe de Kamalondo (18 500 places).

Les vestiaires et bureaux des entraîneurs sont également construits, ainsi que le parking souterrain qui a la capacité d'accueillir 64 véhicules. Le gouvernement avait acheté 27 000 chaises, mais 20 000 seulement sont posées au stade Lumumba; d'autres devraient être envoyées au stade Damar de Matadi et au stade Sokol de Boma.

Pour rappel, le Gouverneur du Kongo-central, Grâce Bilolo Masuangi, avait promis, lors de sa prise de fonctions le 26 juin 2024, de finir les travaux de rénovation du stade Lumumba avant la fin de l'année 2025. Une année après son arrivée à la tête du Kongo-Central, Grâce Bilolo met tout le monde d'accord à Matadi. Entre la construction de nouvelles routes, la construction d'édifices, le Gouverneur s'est aussi attaqué à l'épineux dossier du stade Lumumba. Démoli en 2011, à la veille de la campagne électorale, pour empêcher Étienne Tshisekedi de tenir son meeting, tous les gouverneurs qui se sont succédé, de Jacques Mbadu à Guy Bandu, n'ont pas réussi à terminer ce stade. Il aura donc fallu attendre l'arrivée du plus jeune Gouverneur à la tête de cette province, pour voir, enfin, les travaux s'accélérer, avec, notamment, le début, ce samedi, de la pose de la pelouse synthétique.

Gratis Makabi



Les députés pétitionnaires ont réussi à déposer une pétition contre le Président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe et quatre membres du bureau, exceptés Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso, respectivement 1er vice-président et 2ème vice-président de la chambre basse du parlement, ce lundi 15 septembre 2025.

D'après le député Samuel Yumba Mwanabute, les pétitionnaires avaient trouvé le bureau fermé, et ont tout fait pour faire venir un huissier de justice pour réceptionner la pétition. Cette dernière contient au total 261 signatures.

"Monsieur Kamerhe a reconnu lui-même les griefs mais il doit savoir que nous ne le pardonnons pas. Qui s'excuse s'accuse. Nulle part dans les règlements on a dit que quand le président demande pardon, il faut le laisser. Après ça, nous allons saisir la justice", a-t-il déclaré.

Pour rappel, le speaker de la chambre basse du Parlement Vital Kamerhe a ouvertement demandé pardon à toutes les personnes " députés" froissées par sa conduite, à la base aujourd'hui, d'un climat de malaise à 'Assemblée nationale . Il l'a dit ce lundi 15 septembre, dans son allocution à l'occasion de la rentrée parlementaire.

Vital Kamerhe a avant tout reconnu la liberté à chaque député de mener une quelconque démarche parlementaire. Cependant, il a fustigé que la motion qui le vise soit transformée en un instrument politique.

Dans son speech, le président de la chambre basse du Parlement a souhaité un fructueux mandat à tous les députés nommés au sein du gouvernement Suminwa 2. Il a expressément loué la nomination d'un ministre d'État en relation avec le Parlement. 

 

Face aux agitations enregistrées sur la pétition, Vital Kamerhe est revenu sur sa propre carrière, tout en rappelant qu'il demeure engagé aux côtés du chef de l'État Félix Tshisekedi pour le développement de la RDC.

Il a enfin appelé les uns et les autres à la vigilance pour la paix et la stabilité au pays. Il a de nouveau sollicité le soutien de toute la population à se dresser derrière les forces armées de la RDC engagées au front.
 
Gratis Makabi


Le chanteur Héritier Watanabe a partagé une bonne nouvelle avec ses fans concernant son groupe La Team Wata. Selon sa récente publication, le collectif est actuellement en mode studio à Paris, travaillant sur le prochain album du groupe.

« Il y a de quoi vous satisfaire. Tenez-vous prêts », a-t-il écrit, laissant entendre que les mélomanes peuvent s’attendre à de nouvelles productions de qualité.

Ce projet promet de renforcer la présence de La Team Wata sur la scène musicale internationale et de ravir les fans avec des titres inédits. Les détails sur la sortie de l’album devraient être révélés prochainement.

Ordi Mande



La première ministre, Judith Suminwa, a déposé ce lundi 15 septembre 2025, au bureau de l'Assemblée nationale, le projet de budget 2026.

Réceptionné par le speaker de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, ce projet de budget exercice 2026 est estimé à 20,3 milliards de dollars américains.


‎« Donc, c’est le projet de loi des finances pour 2026. Et donc, nous sommes dans un budget global de 59 milliards FC, donc l’équivalent de 20,3 milliards de dollars, avec un accroissement de 16% », a fait savoir Judith Suminwa.

‎‎A l'en croire, le gouvernement, à travers ce budget, va mettre l'accent particulier sur les questions sécuritaires, sociales et agricoles.



‎« Donc, on a évidemment mis un accent sur les questions sécuritaires, mais aussi sur toutes les questions qui concernent l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, l’éducation, la fonction publique. L’agriculture, vous verrez, quand on regarde à première vue, on a l’impression qu’on a baissé, mais il y a une répartition aussi au niveau des crédits d’investissement des provinces pour l’agriculture, ainsi qu’au niveau du PDL, 145T », poursuit-elle 

‎La Première ministre s'est fait accompagner par le vice-premier ministre du Budget Adolphe Muzito et du ministre des Finances Doudou Fwamba.

Roberto Tshahe Da Cruz



Dans son discours prononcé ce lundi 15 septembre 2025, à l'occasion de l'ouverture de session parlementaire, le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a évoqué la question liée à la pétition initiée contre sa personne et quelques membres de son bureau. 

À l'en croire, nulle ne peut empêcher les députés à exprimer leur droit et devoir légitime et constitutionnel.

« Il s'agit d'un exercice parlementaire légitime », a dit Vital Kamerhe.

Cependant, le speaker de la chambre basse du Parlement  appelle les auteurs de ladite pétition à ne pas freiner le bon fonctionnement de l'institution par la brutalité et la violation de leur propre droit légitime. 

Après avoir évoqué cette question, Vital Kamerhe a été acclamé par quelques élus nationaux et ignorés par les pétitionnaires. 

Roberto Tshahe



La Confédération africaine de football (CAF) a validé, vendredi 12 septembre, la liste des quatre clubs congolais engagés dans les compétitions interclubs pour la saison 2025-2026.

L’instance dirigeante du football africain a officiellement notifié cette décision à la Fédération congolaise de football association (FECOFA) le même jour.

Le FC Les Aigles du Congo et le FC Saint-Éloi Lupopo représenteront la RDC en Ligue des champions de la CAF, tandis que l’AS Maniema Union et l’AS Simba participeront à la Coupe de la Confédération.

Les Aigles du Congo accueilleront Rivers United du Nigeria le samedi 20 septembre au stade des Martyrs. 

« Les programmes inscrits sur la plateforme ont été validés. Nous sommes donc censés jouer à domicile contre Rivers United le 20 septembre. Il n’y a eu aucun rapport ou objection concernant le stade des Martyrs. Nous avons enregistré cette rencontre pour le samedi 20 septembre à 15h30, et la date figure clairement dans les systèmes de la CAF », a déclaré Olivier Pengongo, secrétaire général des Samouraïs.

De son côté, le FC Saint-Éloi Lupopo, de retour à Lubumbashi après un stage à Tunis, recevra El Merreikh du Soudan. Les Lumpas ont renforcé leur effectif pour aborder cette saison avec ambition. 

« L’objectif est d’atteindre la phase de groupes. L’appétit vient en mangeant : en tant que compétiteurs, nous pourrons nourrir d’autres ambitions à partir de cette étape. Nous allons mobiliser toutes nos forces et notre énergie pour y parvenir. Ce ne sera pas facile, car il faudra passer par El Merreikh, qui arrive très vite », a souligné Daniel Ndongo, chargé de communication du club.

En Coupe de la Confédération, l’AS Simba affrontera le FC Djabal des Comores. Le match aller, initialement prévu ce week-end, se jouera finalement le 27 septembre. La CAF a officiellement écrit au club, qui a réussi à enregistrer ses joueurs dans le système CMS. 

« L’équipe est prête à jouer contre Djabal FC. Tous les joueurs, le staff et les supporters sont mobilisés. La CAF nous a accordé un délai de 72 heures pour finaliser l’enregistrement, qui se clôture le lundi 15 septembre. Nous avions déjà 25 joueurs dont les documents étaient prêts », a précisé Gédéon Amalek, chargé de communication.

Enfin, l’AS Maniema Union affrontera Pamplemousses FC de l’Île Maurice. Les Unionistes poursuivent leur préparation à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Vendredi 12 septembre dernier, la Haute Cour militaire a annoncé la réouverture des débats dans le procès opposant le parquet général militaire à l’ancien chef d’État congolais, Joseph Kabila. Cette décision intervient à la suite d’une requête formulée par les parties civiles, notamment la République démocratique du Congo, ainsi que les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, situées dans l’est du pays.

Lors d’une audience tenue à Kinshasa, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP), le premier président de la Haute Cour militaire, Joseph Mutombo, a précisé : « Il était conclu, aujourd’hui, que la Haute cour militaire allait prononcer son verdict, mais hier nous avons reçu une requête des parties civiles sollicitant la réouverture des débats ».

Cette évolution relance un dossier judiciaire sensible, dont les implications politiques et juridiques sont suivies de près par l’opinion nationale et internationale. Les prochaines audiences devraient permettre d’examiner de nouveaux éléments ou de clarifier certains points soulevés par les parties civiles.

Un réquisitoire sévère contre Joseph kabila

Le ministère public avait requis, le 22 août, la peine de mort contre Joseph Kabila, pour trahison, crimes de guerre, organisation d’un mouvement insurrectionnel, et complot, tout en demandant la mise sous séquestre de l’ensemble de ses biens.
Le procureur général, Lucien René Likulia, avait présenté Joseph Kabila comme l’instigateur intellectuel des exactions commises par les rebelles de l’AFC/M23 dans l’Est du pays. Il avait souligné que les violences — meurtres, viols, déportations, destructions — ont causé des préjudices massifs à la République, justifiant une responsabilité pénale individuelle.

Outre la peine capitale, le ministère public avait requis :

  • 20 ans de prison pour apologie de crimes de guerre
  • 15 ans de prison pour complot
  • Arrestation immédiate du prévenu
  • Condamnation aux frais et contrainte par corps.

Les parties civiles, qui avaient déjà réclamé 24 milliards USD de dommages à l’État congolais, ont contesté le réquisitoire et maintenu leurs plaidoiries. Elles insistent sur la requalification des infractions, notamment en espionnage, et sur la déchéance de la nationalité congolaise de Joseph Kabila.

Ce procès, tenu par contumace, reste un moment clé dans l’histoire judiciaire du pays, il suscite une vive attention nationale et internationale. Les proches de Kabila dénoncent une persécution politique, tandis que ses partisans qualifient la procédure de mise en scène orchestrée pour écarter un acteur influent de la scène politique.

radiookapi.net/CC



Me Willy Wenga Ilombe vient de présenter un ouvrage inédit consacré aux immunités et privilèges de poursuite en droit congolais. Dans ce livre, l’auteur apporte des éclaircissements sur une question qui suscite de nombreux débats dans l’espace politico-judiciaire de la République démocratique du Congo.

Véritable abrégé de la Constitution, des lois organiques et des règlements intérieurs du Parlement, l’ouvrage se veut un manuel pratique.

Il expose la nature et la portée des immunités, les conditions de leur levée ainsi que la procédure à suivre pour engager des poursuites contre les personnalités concernées. L’objectif affiché est de dissiper les malentendus et d’éviter l’assimilation des immunités à une forme d’impunité.

« Les immunités et privilèges de poursuite ne se décrètent pas, ils ne sont pas innés ni éternels. Ils sont acquis et peuvent se perdre sauf législation contraire », insiste Maître Wenga, qui souligne que la reconnaissance de ces prérogatives n’est pas d’origine congolaise mais découle d’un système juridique universel.

Dans son intervention, l’auteur a tenu à remercier plusieurs personnalités et institutions qui ont soutenu cette initiative, notamment le Président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta Badibanga, le 2ᵉ Vice-Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le Député Trésor Mutiki, les Pères jésuites, ainsi que la Radio Top Congo FM pour leur accompagnement.

Préfacé par le Procureur Général près la Cour de Cassation, l’ouvrage s’inscrit dans une démarche pédagogique et réformatrice. Il appelle les chercheurs, parlementaires et praticiens du droit à poursuivre la réflexion sur l’adaptation et l’amélioration du cadre juridique congolais.

« Nous n’avons fait que poser des jalons, le reste appartient aux autres chercheurs et aux institutions de réforme du droit », a conclu Maître Willy Wenga Ilombe.

Avec ce travail, l’avocat espère offrir un outil de référence pour renforcer la transparence et l’État de droit en RDC, tout en encourageant un débat national autour de la levée des immunités et de la lutte contre l’impunité.

Rappelons qu’il s’agit de la sixième publication de Me Willy Wenga Ilombe.

ITK

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A Propos

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Ali Kalonga

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