Le président de l'ANAPECO -Association nationale des parents d’élèves du Congo-, Steve Diatezua, a salué la publication anticipée des résultats de la 58ᵉ édition de l’Examen d’État, soulignant une avancée notable dans la modernisation du système éducatif congolais.

Selon lui, ce délai record dans la publication des résultats est rendu possible grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le traitement et la diffusion des données. Une innovation qui, selon Diatezua, représente une réelle plus-value pour les élèves et leurs familles.

«Moi, j’accepte les résultats tels qu’ils ont été publiés, parce que cela avait été annoncé et la ministre a tenu parole. J’espère que ses services sont suffisamment outillés, pour pérenniser cette innovation. Les avantages sont clairs : moins de stress, un temps d’attente réduit, et une meilleure visibilité pour les élèves et leurs parents, notamment en ce qui concerne les inscriptions dans les établissements d’enseignement supérieur, au niveau national comme à l’étranger», a-t-il déclaré.

Dans le même temps, alors que la publication des résultats suscite un large écho dans l’opinion, des critiques ont émergé sur les réseaux sociaux, accusant le processus de précipitation, voire de manipulation.

Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté a réagi avec fermeté, dénonçant les «rumeurs infondées» propagées par ce qu’il qualifie de «détracteurs du progrès». Dans une mise au point officielle, il défend le caractère inédit, rigoureux et transparent de la correction des épreuves.

"La correction s’est déroulée dans un cadre strictement méthodologique, avec une rigueur et une efficacité sans précédent", indique le communiqué ministériel, qui rejette toute accusation de précipitation ou d’irrégularité.

Le ministère rappelle que cette rapidité est le fruit d’un travail préparatoire approfondi et d’une volonté de modernisation du secteur éducatif, et non d’un compromis sur la qualité ou l’équité du processus.

Gloire Balolage 



Le 2 août 2025, lors d’une réunion du présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le président Félix Tshisekedi a confirmé que Judith Suminwa restera Première ministre, mettant fin à toutes les rumeurs sur son éventuel remplacement à ce poste.

En parallèle, le chef de l’État a affirmé qu’un nouveau gouvernement, dit « Suminwa II », sera bientôt formé. Il sera de taille réduite, ne dépassant pas 50 membres. Cette nouvelle configuration sera marquée par une ouverture politique, incluant des représentants de l’opposition et de la société civile, dans l’objectif de renforcer la cohésion nationale.

Par ailleurs, il a été annoncé la mise en place d’un congrès de l’Union Sacrée visant à réviser sa charte politique, pour clarifier ses orientations et renforcer sa structure interne. Ce congrès est en cours de préparation au moment de l’annonce.

Selon les informations recueillies, le nouveau gouvernement pourrait être rendu public avant le conseil des ministres du vendredi 8 août 2025, marquant le lancement officiel de l’équipe Suminwa II.

mbote/CC



Ce dimanche 03 août, la province du Kongo Central a été frappée par une terrible nouvelle : le décès du Commissaire Divisionnaire adjoint de la Police provinciale, Bertin Yaweh Sumanda, dans un accident de circulation routière à Kimpese.

Selon les premières informations, l’accident s’est produit sur la route nationale reliant Kinshasa à Matadi, à hauteur de la cité de Kimpese. Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais les autorités locales ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un accident de la route.

Bertin Yaweh Sumanda était une figure respectée au sein de la police du Kongo Central. En tant que Commissaire Divisionnaire adjoint, il jouait un rôle crucial dans le maintien de l’ordre et la sécurité de la province. Sa disparition soudaine laisse un vide important dans les rangs de la police provinciale.

Cette tragédie met en lumière, une fois de plus, les dangers de la circulation routière en République Démocratique du Congo. Les autorités ont appelé à redoubler de vigilance sur les routes, particulièrement sur cet axe très fréquenté entre la capitale et le port de Matadi.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident. En attendant, la province se prépare à rendre un dernier hommage à ce serviteur de l’État, dont la carrière a été brutalement interrompue.

La date des obsèques n’a pas encore été annoncée, mais on s’attend à ce qu’elles rassemblent de nombreuses personnalités locales et nationales, témoignant de l’importance du rôle que jouait le Commissaire Yaweh Sumanda dans la sécurité de la province.

mbote/CC

 


Les Léopards À de la République démocratique du Congo (RDC) tombent devant les Harambes Stars du Kenya (1-0) ce dimanche 03 août 2025  au Kasarani Arena Stadium.

Ce sont les Kényans qui sonnaient les Congolais en premier au quart d’heure de jeu. Portés par la liesse populaire de Nairobi omniprésent dans les gradins, les hôtes profitaient du laxisme du travail de pressing haut des Congolais pour développer leur jeu verticalement : mine de rien, les visiteurs repoussaient leurs combinaisons dans les interlignes pour calmer les ardeurs de hôtes. Piqués au vif, Kitambala profitait de l’activité en contre-pressing de Lys Nyembo pour envoyer une frappe fumante dans le soupirail de Bryne Omondi. Léopards 1 Harambes 0, l’attaquant de l’AS Maniema Union se muait en Messie des siens. Sauf que, leur joie sera de très courte durée.

Le duo arbitral de la VAR formé de Dahane Beida (Mauritanie) et de Maria Packuita Cynquela (Île Maurice) invitaient Jelly Alfred Chavani (RSA) pour revenir à la faute de l’ailier de Lupopo au départ de l’action. Le sifflet sud-africain après visionnage de l’action : annulait le but de doubles champions d’Afrique (2009 - 2016). Frustrés : Matobo, Papy Kokeleya allumaient l’aile gauche Kényan avec des chevauchements cliniques. Le danger devenait de plus en plus palpable dans le camp des hommes Benedict Saul MC Carthy. L’adresse technique et la justesse dans le dernier geste échappaient aux pions d’Otis Ngoma.

La légende de Bafana Bafana d’Afrique du Sud (Champion d’Afrique 1996), sélectionneur de Harambes, revoyait ses plans contre le cours de jeu. Ce sont les Rouges qui parvenaient à faire fléchir le bloc des Blancs alors que Jonathan Mokonzi échappait belle à la 29e minute. Très court sur un long ballon : l’axial des Viets du FC St Éloi Lupopo se faisait devancer par Juma Choka dans son dos. Le dossard 16 des Harambes seul face à Brudel Efonge rencontrait le pied droit du numéro 16 des fauves tricolores, majestueux sur le coup. Mokonzi : visiblement pas trop dans le bain se disputait avec son gardien : à la 35e minute un ballon fort de Ryan Wesley Rabok Ogam. Le danger ne s’éloignait pourtant de la cage du dernier rempart de Maniema Union.

Attentistes, passifs : Mokonzi, Ntambwe, Lolendo laissaient Austine Odhiambo Otieno avancer seul à la 45e minute pour battre l’ancien portier de Jeunesse Sportive de Kinshasa (JSK) d’un plat du pied gauche chirurgical. Douchés : Lys Nyembo et Mbiyeye descendaient aux vestiaires pour ne plus y sortir. Helton Kayembe et Josué Kazema Baso prenaient leur place. Le néo joueur de Mazembe sur droite réveillait les ardeurs d’un aille longtemps patois. Dos au but : Kitambala doublement, manquait de peu son geste aux 50e et 52e minutes. Helton Kayembe par contre à la 58e sollicitait les gants de Omondi d’une frappe bout portant. Basiala, Matobo appuyaient sur l’accélérateur. Mokonzi : loupait la reprise d’une offrande de l’expérimenté numéro 7 de Maniema. L’homme à tout faire de côté congolais (Matobo) cédait sa place à Kabwit. La reprise  de Horso Mwaku à la 76e minute mourrait dans les décors.

Les Léopards ne gagnent plus depuis le CHAN 2020 au Cameroun. C’est une avalanche de trois défaites sur cinq matchs en trois éditions distinctes. Leur dernier but d’ailleurs  inscrit : intervenait par l’entremise de Glody Lilepo en quart de finale au pays de Paul Biya et depuis  c’est un temps grand trou béant qui s’en suit. Éliminés au premier tour en Algérie en 2023, les congolais ne savent plus la couleur de la victoire.

Jenovic Lumbuenadio à Nairobi.



Les représentants de la RDC et du Rwanda ont paraphé à Washington, le 1er août, sous la facilitation des États-Unis d’Amérique, le texte des Principes du Cadre d’intégration économique régionale, prévu par l’accord de paix signé entre les deux pays le 27 juin 2025. 

Selon un communiqué du Département d’État américain, grâce à une coordination conjointe dans des domaines tels que l’énergie, les infrastructures, les mines, la gestion des parcs nationaux, le tourisme et la santé publique, la RDC et le Rwanda entendent stimuler le progrès économique et améliorer les conditions de vie des populations de la région des Grands lacs.

La veille, les deux délégations avaient tenu à Washington la première réunion du Comité mixte de suivi de l’accord.

Toujours on Washington, ces avancées constituent une étape clé vers la stabilité et une paix durable dans la région.

 

radiookapi.net/CC



À la veille de leur premier match au Championnat d'Afrique des Nations 2025 face au Kenya ce dimanche 3 août, les Léopards A' de la RDC et leurs adversaires affichent un mélange de détermination et de respect mutuel.

Les sélectionneurs de deux équipes ont livré leurs impressions lors d’une conférence de presse animée ce samedi 2 août à Nairobi.  

‎‎Otis Ngoma,  sélectionneur national de la RDC, reconnaît une « pression positive » pesant sur son groupe :

« Tout athlète confronté à une compétition internationale la ressent. Malgré le temps limité pour préparer l’équipe, nous sommes prêts».

Le technicien congolais anticipe un match intense, soulignant l’avantage du Kenya, porté par ses 60 000 supporters locaux.  

‎‎Du côté kényan, Beni McCarthy mise sur la cohésion :

« Les 11 joueurs sur le terrain donneront tout pour offrir un spectacle et honorer leur pays».

Ce coach admet la difficulté de ses choix : « Sélectionner seulement 11 joueurs sur 23 est douloureux, mais je crois en eux ».

‎‎La RDC aborde cette rencontre avec un passé récent compliqué contre le Kenya : deux défaites et un nul lors des trois derniers affrontements. Un défi supplémentaire pour les Léopards, déterminés à inverser la tendance dès ce premier match du groupe.  

‎Le CHAN a débuté ce samedi 2 aout avec une rencontre au programme entre la Tanzanie et le Burkina Faso. Cette compétition qui fait la promotion des joueurs qui évolue au continent, est organisée conjointement par la Tanzanie, Ouganda et le Kenya. 

radiookapi.net/CC
 



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réuni, ce samedi 02 août 2025, en début de soirée, au siège de l’Union sacrée de la Nation, à Gombe, les cadres de sa plateforme politique.

Selon le professeur André Mbata, Secrétaire permanent de l’USN, cette rencontre visait à renforcer la cohésion interne et à réaffirmer l’unité nationale. Le chef de l’État a insisté sur sa vision : "rassembler les Congolaises et les Congolais de tous bords pour bâtir, au cœur de l’Afrique, un pays puissant et une nation prospère".

Les échanges ont porté notamment sur les récentes victoires diplomatiques de la RDC, dont l’adoption de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, saluée par les participants. Le Présidium a exprimé son soutien aux accords internationaux en attente de ratification au Parlement, les qualifiant d’"instruments de cohésion nationale et de préservation de l’intégrité territoriale".

Concernant la formation du prochain gouvernement, annoncée comme imminente, l’USN s’est engagée à apporter un appui total à l’exécutif qui sera mis en place.

La réunion a rassemblé 30 des 40 membres du Présidium, dont la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le président du Sénat Sama Lukonde, ainsi que plusieurs ministres et élus de la majorité présidentielle.

Prosper Buhuru 

 


Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel fort à la communauté internationale, ce samedi 2 août 2025, à Kinshasa, lors de la cérémonie commémorative du Génocost, désignant le génocide congolais motivé par des gains économiques. À la veille de l’installation d’une commission d’enquête indépendante sur les massacres perpétrés dans l’est du pays, le chef de l’État a plaidé pour une reconnaissance claire des atrocités commises et une mobilisation internationale en faveur de la justice et de la mémoire.

"Le silence que nous venons de garder résonne comme un cri, un appel à la justice", a déclaré le Président Tshisekedi dans une allocution empreinte d’émotion. Il a souligné que "chaque victime représente une vie brisée, un rêve éteint, un nom effacé", et que la mémoire de ces drames doit fonder une action "lucide, responsable et irréversible".

Revenant sur les nombreuses exactions survenues dans les provinces orientales du pays depuis plus de deux décennies, le chef de l’État a affirmé que plusieurs de ces massacres répondent juridiquement aux critères définis par la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide. "En tant que garant de la Nation, j’assume pleinement cette responsabilité", a-t-il insisté, tout en précisant qu’il ne s’agit pas de "chercher un statut victimaire", mais de "rétablir une vérité historique occultée".

Pour consolider cette démarche, Félix Tshisekedi a annoncé la tenue, sous son autorité, d’un colloque international entre le 29 et le 31 juillet dernier à Kinshasa. Ce forum a réuni des experts congolais et étrangers, et a permis de dégager un consensus académique autour de la qualification des crimes perpétrés en RDC comme des génocides, en raison de leur caractère systématique et ciblé.

Le Président a également adressé un message clair à ceux qui doutent encore de la nature des crimes subis par les Congolais : "Et si le monde hésite encore à reconnaître cette tragédie pour ce qu’elle est, un génocide rampant, nous n’attendrons pas que d’autres valident notre douleur. Nous en sommes les premiers témoins, nous en serons les premiers artisans de justice."

Avec l’installation imminente d’une commission d’enquête indépendante, Kinshasa espère poser les bases d’un processus de vérité, de justice et de réparation à même de construire une paix durable. Le mot d’ordre du chef de l’État est sans ambiguïté : faire de la mémoire des victimes le socle d’un avenir fondé sur la dignité et la souveraineté.

Prosper Buhuru 

 

 

 


Le baril de pétrole, l’un des principaux produits d’exportation de la RDC -République démocratique du Congo-, a enregistré une légère baisse sur les marchés internationaux. Selon la note de conjoncture économique de la BCC -Banque centrale du Congo-, au 24 juillet 2025, il s’est négocié à 69,5 USD, contre 69,7 USD la semaine précédente, soit un recul de 0,2 %.

La BCC attribue cette baisse à la menace de nouvelles mesures douanières annoncées par Donald Trump, qui pourraient entrer en vigueur ce 1ᵉʳ août 2025 et peser sur les échanges commerciaux mondiaux. Ces incertitudes ont provoqué des tensions sur le marché des matières premières.

Durant la période précédente, du 11 au 18 juillet, le prix du pétrole avait pourtant connu une hausse hebdomadaire de 1,4 %, atteignant alors 69,7 USD le baril. Toutefois, à fin 2024, le baril affichait une baisse globale de 6,6 %, illustrant une tendance instable sur le long terme.

Dans un contexte mondial de transition énergétique, la Banque centrale rappelle que les pays exportateurs de pétrole, dont la RDC, doivent envisager des politiques adaptées pour répondre aux défis climatiques et réduire leur dépendance aux hydrocarbures.

Outre le pétrole, la note de la BCC fait état de baisses notables sur les prix des principales céréales : Le riz s’est établi à 283,4 USD la tonne, en baisse de 0,7 % sur une semaine. Le blé a chuté à 197,8 USD la tonne, soit une diminution de 2,6 %. Ces baisses sont principalement attribuées à l’abondance des récoltes et à la hausse des stocks mondiaux.

En revanche, le maïs a enregistré une hausse de 2,9 %, atteignant 157 USD la tonne, en raison des risques climatiques et de la demande soutenue, combinés à une réduction des stocks prévisionnels.

La volatilité des cours des matières premières continue d’avoir un impact direct sur l’économie congolaise, fortement tributaire des exportations dans les secteurs minier, pétrolier et agricole. Une situation qui appelle à une diversification de l’économie nationale et à une stratégie d’adaptation aux marchés mondiaux.

Gloire Balolage 



Dix jours après la signature d’une déclaration de principes à Doha entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23, les engagements pris peinent à être concrétisés. Le texte prévoyait une entrée en vigueur immédiate, avec une date butoir fixée au mardi 29 juillet 2025. Ce délai est désormais expiré, sans avancée notable.

Parmi les principales dispositions prévues, figurait un cessez-le-feu immédiat et permanent. Or, des combats continuent d’être signalés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mettant à mal la crédibilité des engagements pris par les deux camps.

Concernant les mesures de confiance, les deux parties avaient pris l’engagement de procéder à la libération réciproque des détenus avant toute nouvelle phase de négociations.

Une étape indispensable pour permettre la reprise des discussions prévue à Doha le 8 août. Mais à ce jour, aucune libération n’a été signalée.

Au-delà des prisonniers, le retour sécurisé des déplacés devrait être une priorité afin de détendre une situation humanitaire catastrophique. Mais là encore, pas d’avancée non plus. Cette impasse fait planer un doute sérieux sur l’avenir du processus.

La désescalade verbale tant redoutée reprend de l’élan avec une guerre médiatique et communicationnelle d’une rare violence.

Pour rappel, les deux parties avaient convenu de négocier un accord de paix global d’ici le 17 août, dans un esprit de compromis et de responsabilité. Mais l’inertie actuelle risque de compromettre l’ensemble de la démarche.

 Don Momat

 
Page 2 of 516

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles