La marque du riz «Muchele ya Lualaba» regorgeant d’énormes potentialités de production et de consommation, a été présentée à la gouverneure de la province du Lualaba 
(sud-est de la République démocratique du Congo) par un jeune  entrepreneur et propriétaire de cette marque du riz, a constaté l’ACP vendredi.
 
« Vous nous avez donné la chance et  vous avez voulu que nous produisons le riz bio pour que la population du Lualaba consomme sa propre production. Nous sommes ici pour vous présenter la marque de notre riz (Made in Dilolo), une denrée alimentaire tant importée or la province du Lualaba regorge d’énormes potentialités pour produire et nourrir sa population», a déclaré Jules Kuzunga, un entrepreneur et propriétaire de la marque du riz produit dans le territoire de Dilolo. 
 
L’entrepreneur Jules Kuzunga a profité de l’occasion pour remettre à la gouverneure de la province du Lualaba Marie-Thérèse Masuka Saini, une tonne de ce «Riz 100% Bio» produit  dans le territoire de Dilolo grâce à la subvention du gouvernement provincial du Lualaba à travers le ministère provincial de l’agriculture.
 
Il a émis le vœu de réaliser 500 hectares cette année culturale 2025-2026, avant de présenter à la gouverneure et aux membres  de son gouvernement quatre (4) tracteurs agricoles avec tous les accessoires ainsi que quatre (4) remorques acquis grâce au financement du gouvernement provincial du Lualaba pour la production et le transport des produits jusqu’aux entrepôts. 
 
La gouverneure Marie-Thérèse Masuka a encouragé ce jeune entrepreneur qui avait commencé son projet de la riziculture manuellement avec 10 hectares, avant de réaliser 100 hectares grâce à l’appui du gouvernement provincial du Lualaba.
 
L’autorité  provinciale s’est dit fière d’avoir ce jeune entrepreneur dans sa juridiction qui matérialise la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout en prônant la diversification des ressources naturelles en s’appuyant notamment sur l’agriculture. 

ACP/C.L./CC



Le FC Les Aigles du Congo a repris, ce mercredi 18 juin, la tête du classement provisoire du championnat national de football de la RDC avec 31 points, après sa victoire (1-0) face au CS Don Bosco.

La rencontre, comptant pour la 14e journée de la phase de Play-Off de cette compétition d’élite, s’est jouée au stade des Martyrs de Kinshasa. Le but des Samouraïs a été inscrit par Helton Kayembe sur penalty à la 63e minute.

Le même jour, au stade Tata Raphaël, Sa Majesté Sanga Balende et l’AF Ange se sont quittés sur un score nul (1-1). Ces deux formations occupent respectivement les deux dernières places du classement.

Dans le même complexe, le FC Tanganyika et l’AC Rangers ont également fait match nul (1-1).

À Lubumbashi, au stade TP Mazembe, les Corbeaux ont dominé le DCMP sur le score de deux buts à zéro. Les réalisations ont été signées Faveurdi Bongeli à la 45e minute et Madou Zon à la 63e.

Le TP Mazembe grimpe à la 4e place avec 25 points, à égalité avec le DCMP, désormais cinquième.

radiookapi.net/CC



Alors que les réseaux sociaux bruissent d’un nouvel épisode tendu dans l’univers musical congolais notamment après la fuite d’un audio polémique dans lequel Koffi Olomide semble s’en prendre à lui-même JB Mpiana choisit une réponse tout en élégance et en silence.

Le leader de Wenge Musica BCBG a publié une vidéo touchante dans laquelle on le voit passer un moment complice avec sa fille Soraya Mpiana. Cette dernière lui a offert un cadeau symbolique : une paire de babouches Dior, un geste empreint de tendresse et de raffinement.

Ce moment père-fille intervient au lendemain de la diffusion d’un enregistrement qui agite la toile, mais JB semble avoir opté pour le calme familial plutôt que la réplique médiatique. Une façon de montrer qu’il préfère les gestes simples et sincères aux confrontations bruyantes.

Dans un monde musical souvent rythmé par les rivalités et les déclarations chocs, JB Mpiana rappelle qu’il est aussi possible de répondre par l’amour, la classe et la discrétion. Une posture saluée par de nombreux fans, qui voient en lui un exemple de maturité artistique et personnelle.
 


Une avancée significative a été franchie dans le processus de paix entre la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda. Les équipes techniques des deux pays ont paraphé, ce mercredi 18 juin 2025, le texte d’un accord de paix, sous la médiation des États-Unis et en présence d’un observateur du Qatar.

Ce texte, résultat de trois jours de pourparlers constructifs, jette les bases d’un engagement commun autour de plusieurs axes majeurs : respect de l’intégrité territoriale, cessation des hostilités, désarmement et désengagement des groupes armés, intégration conditionnelle des combattants, retour sécurisé des réfugiés et déplacés, accès humanitaire, et coopération économique régionale.

L’accord s’appuie sur la Déclaration de principes signée le 25 avril 2025 et intègre le Concept d’opérations conjointes (CONOPS) du 31 octobre 2024, notamment à travers la création d’un Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.

La signature officielle du document est annoncée pour le 27 juin 2025, au niveau ministériel, en présence du secrétaire d'État américain Marco Rubio. La médiation a été conduite par Allison Hooker, sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, tandis que le Qatar a assuré un rôle de facilitation en soutien aux efforts américains.

Les deux parties ont salué l’implication conjointe des États-Unis et du Qatar, qu’elles considèrent comme des partenaires clés dans la quête d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. Elles ont également exprimé leur attente du prochain sommet des chefs d’État à Washington, qui devrait marquer une nouvelle étape vers la stabilité et la prospérité régionale.

Prehoub Urprus



En RDC -République démocratique du Congo-, les autorités intensifient leur enquête sur les réseaux financiers supposément liés à l’ancien Président Joseph Kabila. Depuis plusieurs mois, une série d’arrestations et d’auditions touche des personnalités issues de l’ancien régime, notamment dans le secteur stratégique des mines.

Selon les informations relayées par nos confrères de RFI, l’enquête s’attache à démanteler ce que les services de sécurité décrivent comme des «cellules dormantes» financières autour de l’ex-chef de l’État. Les investigations menées par les autorités congolaises s’orientent notamment vers des figures clés impliquées dans la gestion du secteur minier durant les années Kabila.

L’un des cas les plus emblématiques, est celui de l’avocat Médard Palankoy, spécialiste du droit minier, détenu depuis plus de trois mois. Il a été l’un des conseillers juridiques de Dan Gertler, homme d’affaires congolo-israélien connu pour ses liens étroits avec Joseph Kabila. Palankoy défendait également Moïse Ekanga, ancien coordinateur du bureau de suivi du contrat sino-congolais, surnommé «contrat du siècle». Ce dernier, actuellement en exil, est perçu comme un acteur central du système financier mis en place sous l’ancien régime.

Autre personnalité visée : Martin Kabwelulu, ex-ministre des Mines ayant occupé ce poste pendant plus de dix ans. Il a été entendu dans le cadre d’une enquête portant sur des concessions minières présumées liées à l’ancien Président. Un second avocat, aussi expert du secteur minier, serait en détention, bien que son identité n’ait pas été rendue publique à la demande de sa famille.

Un élément particulièrement préoccupant soulevé par plusieurs observateurs est le lieu de détention des personnes arrêtées. Selon diverses sources, celles-ci auraient été détenues ou le seraient encore dans les locaux du Conseil national de la cyberdéfense, une structure placée directement sous l’autorité de la présidence congolaise.

Ce recours à un service sans compétence légale pour la détention de civils suscite l’inquiétude de nombreux juristes et organisations de la société civile. Ces dernières dénoncent des pratiques extrajudiciaires et appellent au respect des garanties légales et des droits fondamentaux des personnes concernées.

Cette opération, qui s’inscrit dans un contexte politique tendu, est perçue par certains analystes comme une volonté de la présidence actuelle de rompre avec les pratiques du passé. Mais elle soulève également des interrogations sur la transparence des procédures et les garanties judiciaires accordées aux personnes mises en cause.

Alors que l'enquête suit son cours, les autorités congolaises devront trouver un équilibre entre la nécessité de lutter contre l’impunité et le respect strict de l’état de droit.

Gloire Balolage 

 

 



Le gouvernement de la République du Congo a annulé son contrat de cession des terres au Rwanda dans le cadre d’un vaste projet agro-pastoral. Cette annonce a été faite depuis le 6 juin dernier lors d'une conférence de presse tenue par Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville.

Selon lui, cette mesure fait suite au non-respect par la partie rwandaise des clauses du contrat, notamment l’obligation d'entamer les travaux avant décembre 2024. 

« La fameuse histoire des terres rwandaises, vous vous rappelez, la polémique, la salive, l'encre que tout cela a fait couler mais pourquoi vous n’avez pas demandé quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. Pourquoi est-il terminé ? Le premier ministre, dans ses diverses communications, vous a dit que ce sont des autorisations provisoires, des autorisations fragiles qui dépendent de la réalisation par les entreprises rwandaises concernées d'un certain nombre de réalisations ou d'un certain nombre d'actes », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a indiqué que Brazzaville avait notifié en bonne et due forme les entreprises rwandaises concernées. Pour Thierry Lézin Moungalla, ce deal appartient désormais au passé.

« Ce deal appartient désormais au passé. On avait une date butoir qui était au 8 décembre, mais figurez-vous qu'au 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif ou en tout cas cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État, ministre des Affaires Foncières, Mabiala, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé. Le dossier dit des terres rwandaises est terminé puisque faute pour les partenaires privés concernés d'exécuter leurs obligations ça a été annulé après le 8 décembre par des correspondances adressées au nom du gouvernement aux entreprises concernées par le ministre d'État Mabiala », a affirmé le porte-parole du gouvernement brazzavillois.

Il y a deux ans, la République du Congo avait cédé des terres agricoles au Rwanda dans le cadre d’un accord signé en avril 2022, lors de la visite du président Paul Kagame à Brazzaville. Cet accord, qui portait sur 12 millions d’hectares de terres congolaises, soit 5% du territoire national, visait à permettre au Rwanda d’exploiter ces terres pour la production agricole destinée à l’exportation.

L’annonce de cette cession de terres avait suscité la méfiance de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Kinshasa, déjà en conflit avec le Rwanda qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23, considérait l’opération comme une menace potentielle à sa sécurité, en particulier en raison de la proximité géographique avec sa capitale.

Les autorités congolaises (RDC) avaient alors appelé à plus de transparence, à la protection des droits fonciers et à la préservation de la sécurité alimentaire, dans un contexte de fortes tensions régionales.

Raphaël Kwazi



Le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a adressé une lettre au Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, pour récuser ce dernier ainsi que tous les magistrats de son office. Il justifie cette décision par une « inimitié manifeste » à son égard, fondée selon lui sur des motivations personnelles et politiques, notamment l’ouverture d’un dossier judiciaire à sa charge après des dénonciations concernant ses biens à l’étranger. Il dénonce un « acharnement » et un « complot politique » visant à l’écarter, et affirme vouloir se prémunir d’une justice biaisée.

Le procureur Firmin Mvonde, de son côté, a adressé un nouveau réquisitoire à l’Assemblée nationale, demandant l’autorisation de poursuivre Constant Mutamba pour détournement présumé de près de 19 millions de dollars. Cette somme aurait été versée à une société jugée fictive, Zion Construction, dans le cadre d’un projet de construction d’une prison à Kisangani. Mvonde affirme que les réponses du ministre lors de ses auditions n’ont fait que renforcer les soupçons de malversation.

Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pressé les groupes parlementaires à désigner leurs délégués pour composer une commission spéciale chargée d’examiner ce réquisitoire. L’affaire prend une ampleur politique importante, d’autant plus que Mutamba est également accusé dans un autre dossier de détournement, portant cette fois sur les fonds destinés à l’indemnisation des victimes congolaises des activités illicites de l’Ouganda, dans le cadre du Fonds de réparation (FRIVAO).

Selon le parquet général, l'enquête a mis en lumière des incohérences dans la gestion du marché attribué à Zion Construction. Il est reproché à Mutamba de ne pas avoir vérifié l'existence effective de l’entreprise ni la qualité des travaux réalisés. Le ministère public soupçonne que cette société n’a été qu’un paravent pour justifier le détournement de fonds publics.

actualite.cd/CC



Judith Suminwa Tuluka présente un bilan économique salué comme l’un des plus structurants de ces dernières années. Sous l’égide du pilier 1 de son Programme d’Actions, axé sur la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat, plusieurs réformes et actions concrètes ont été engagées. Résultat : une économie stabilisée, un franc congolais plus résilient, des prix alimentaires en baisse, et une relance progressive de l’investissement.

Une stabilité macroéconomique retrouvée

Le premier indicateur encourageant est la stabilisation du taux de change, maintenu autour de 2 856 CDF/USD depuis août 2024. Ce niveau constant a permis de contenir les fluctuations du marché et de préserver le pouvoir d’achat des Congolais. Par ailleurs, l’inflation, qui culminait à 23,8 % fin 2023, a été réduite de façon significative à moins de 10 %, avec une prévision à 7,8 % d’ici décembre 2025, grâce à une gestion rigoureuse des politiques monétaire et budgétaire.

Autre réussite majeure : les réserves internationales sont passées de 4,82 milliards USD à 6,15 milliards USD, assurant plus de 3 mois de couverture des importations. Un gage de sécurité financière et de crédibilité pour les partenaires internationaux.

Le Gouvernement Suminwa a aussi procédé à la fixation du Smig, à 14 500 à partir de mai 2025. Ce taux sera réajusté à 21 500 à partir de janvier 2026.

Une gestion budgétaire plus efficace

La rationalisation des dépenses publiques est également au cœur du redressement économique. Les dépenses en mode d’urgence sont passées de 33 % en 2023 à seulement 12 % aujourd’hui, témoignant d’une plus grande rigueur administrative. Le train de vie des institutions a été réduit de 30 %, tandis que les crédits à l’investissement sont passés de 32,6 % à 44 %. Une orientation claire vers des dépenses utiles, notamment dans les secteurs sociaux stratégiques comme la santé, l’éducation et les infrastructures.

Sans compter les efforts réalisés dans l’amélioration des conditions de vie de nos forces armées et de la police à travers le doublement de leur solde ainsi que la prise en charge de leurs dépendants.

Transformation structurelle de l’économie : des résultats concrets

Concernant la transformation structurelle de l’économie, plusieurs avancées notables sont à souligner.

- Baisse des prix des produits de base

Les mesures prises par le Gouvernement ont permis de réduire les prix à la pompe soit une baisse de 13 % entre 2023 et 2025 selon les zones, de stabiliser les tarifs pétroliers et de régler les dettes envers les sociétés pétrolières. Le Gouvernement Suminwa a réussi l'apurement total des dettes ou manque à gagner trouvé pour la période comprise entre 2021 et 2023 qui s’établissaient à 292 369 544 USD.

A ce jour, le manque à gagner qui s’élevait en moyenne annuelle à 340 000 000 USD millions a sensiblement baissé s’établissant en 2024 après certification à 31 564 242,88 USD soit une baisse annuelle de près de 91%.

L’action du gouvernement a également ciblé des produits de première nécessité comme le maïs, aliment de base dans plusieurs provinces.

« Nous avons allégé tous les droits et taxes sur le maïs importé. Nous avons aussi renforcé le transport ferroviaire de la SNCC vers le Kasaï et soutenu la production locale via le ministère de l’Agriculture. Cela a permis une baisse importante et durable des prix dans le Kasaï et le Katanga », a déclaré Mukoko Samba, ministre de l’Économie nationale.

Le sac de maïs de 100 kg est ainsi passé de 255 000 CDF à 150 000 CDF, soit une baisse de plus de 41 % en quelques mois. La mesurette locale (Ekolo), qui valait 5 000 CDF, se vend désormais entre 1 800 et 3 000 CDF, selon les marchés. D’autres produits comme le riz, la viande, le lait, le sucre ou le chinchard ont aussi vu leurs prix diminuer.

- Autonomisation économique et relance industrielle

Côté emploi et entrepreneuriat, le gouvernement a lancé le projet Transforme pour autonomiser les femmes et les jeunes entrepreneurs, doté d’un financement de 300 millions USD. Objectif : formaliser, renforcer et financer 25 000 entrepreneurs, avec à terme 75 000 emplois directs attendus.

Parallèlement, 1 385 contrats de sous-traitance ont été signés pour un montant global de 2,045 milliards USD au bénéfice de 786 PME congolaises. Cela a généré des milliers d’emplois directs et indirects dans les secteurs productifs.

Enfin, le secteur industriel bénéficie d’un financement spécifique de plus de 50,9 millions USD, répartis entre plusieurs projets :

- SUKI (Sud-Kivu) : près de 9 millions USD pour relancer la production de sucre.

- SOTEXKI (Tshopo) : 5,6 millions USD pour le textile, avec 410 emplois directs et 55 000 indirects.

- NEW CIMAIKO (Tshopo) : 6,7 millions USD pour la production de ciment.

- TRIOMF RDC : 14 millions USD pour la production locale d'engrais chimiques.

Un climat des affaires en amélioration

Le gouvernement a lancé un processus de rationalisation de la parafiscalité visant à réduire le nombre de taxes, harmoniser les redevances entre les niveaux de pouvoir (central, provincial et local) et supprimer les tracasseries administratives, autrefois frein majeur à l'investissement.

Conclusion : une année de fondation

Avec des résultats tangibles sur la maîtrise de l’inflation, la stabilité monétaire, la réduction des prix alimentaires, et la relance de la production locale, le gouvernement Suminwa dresse un bilan économique solide pour sa première année.

Certes, les défis restent nombreux – en particulier dans les secteurs minier, énergétique et logistique – mais les bases d’une économie plus inclusive et résiliente sont désormais posées.

Judith Suminwa incarne une approche de gouvernance économique réaliste, axée sur l’investissement, la rigueur et la protection des plus vulnérables. Une rupture assumée avec les pratiques du passé.

actualite.cd/CC



Le FC MK Étanchéité a mis le FC Renaissance hors course de cette 59e Coupe du Congo dès la phase du 1er tour des préliminaires interligues provinciales et nationales. Le triomphe des Lembasteques est aussi éclatant que la manière dont ils se sont offert le luxe de décrocher cette victoire étriquée (2-1). L’image que laissait ce duel avait de quoi faire saliver et laisser des étoiles plein les yeux.

L’affiche la plus hachée de ce premier tour a fini par livrer son verdict. La faction de l’OC Renaissance (aile évêque Pascal Mukuna) frappait fort à la 36e minute par l’entremise de Mboko Rome qui coupait au premier poteau un puissant à mi-hauteur centre venu de la droite. La réplique des Mokeyens ne tardait pas : deux minutes plus tard, Jonathan Mpeti s’extirpait du hors-jeu pour fixer le gardien Diamoneka Biduaya d’un extérieur du pied très mou.

Les assauts des Rouges et Or tétanisaient les Oranges qui reculaient de plus en plus pour sécuriser les abords d’une surface tout aussi pénétrable. Présents sur le cuir et entreprenants dans les 20 derniers mètres, les vainqueurs de la Coupe du Congo (2013–2015) haussaient le ton à l’approche de la fin de la première période. La configuration du match était tactiquement maîtrisée par l’équipe de Max Mokey, qui ne faisait aucun cadeau avec ses passes soignées, chirurgicales et millimétrées, lesquelles déséquilibraient le bloc renais.

Le coach Blanchard tirait son épingle du jeu en s’en sortant courageusement face aux nombreux assauts et contres appels de Patrick Biduaya. L’avant-centre brun, à l’heure de jeu : d’une louche subtile après avoir échappé à la vigilance de ses vis-à-vis mettait les siens sur orbite. Avant de céder sa place à l’ancien capitaine et figure des heures de gloire, Dark Kabangu meilleur : le buteur du club cette saison (15 buts) était même à deux doigts de récidiver. Sa pichenette s’élevait malheureusement au-dessus de la barre transversale.

Les premiers de Ligue 2 Ouest A ont ainsi terrassé les premiers de l’Ouest B. À une semaine du début des playoffs pour la promotion à l’élite, MK a asséné un véritable coup de massue à son concurrent direct comme l’ombre des choses à venir. Renaissance, blessé dans son orgueil pourra toutefois se servir de ce revers tel un point de contact pour rebondir et continuer de rêver à une accession dans la même division que l’autre fraction ennemie de l’OC Renaissance du Congo.

Les Mokeys n’auront pas que des jours chargés : ils devront se partager entre deux ambitions à atteindre simultanément. Pour réaliser ces deux objectifs, il leur faudra d’abord franchir l’obstacle du deuxième tour préliminaire face au DCMP, prévu le dimanche 16 juin. Ce sera l’occasion de prouver leur vraie valeur. Leurs futurs adversaires immaculés sont hyper mobilisés. Actuellement cinquièmes des playoffs, à égalité des points (22) avec Maniema Union et le FC Aigles du Congo, ils bénéficient d’un sursaut d’orgueil qui les place au-dessus de la mêlée.

Jenovic Lumbuenadio



La décision du Rwanda de quitter la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) est cohérente vis-à-vis de différents textes qui régissent cette organisation sous-régionale, notamment l’inviolabilité des frontières des pays membres. Or, selon le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, Kigali a excellé dans la violation de l’intégrité territoriale de la RDC.

Patrick Muyaya pense que cet exemple devrait inspirer d’autres institutions régionales.

Raison du départ de Kigali

La Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC a prolongé samedi 7 juin d'une année supplémentaire le mandat de la Guinée Equatoriale à la présidence tournante de cette organisation sous-régionale, au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue à Malabo, capitale du pays, selon le communiqué final :

« La Conférence a différé à un autre moment le passage de la présidence en exercice tournante de la communauté à la République du Rwanda et a, par conséquent, décidé de maintenir Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo comme président en exercice de la communauté pour une durée supplémentaire d'une année».

A la suite de cette décision, le Rwanda a décidé de se retirer.

"Le Rwanda dénonce l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres. En conséquence, le Rwanda ne voit aucune justification pour demeurer au sein d'une organisation dont le fonctionnement actuel va à l'encontre de ses propres principes fondateurs", indique le communiqué du ministère rwandais des Affaires étrangères.

Le Rwanda annonce quitter la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Après le 26e sommet de l'organisation ce samedi 7 juin à Malabo. Kigali dénonce le fait de n'avoir pas pu en assurer la présidence tournante et déclare déplorer « l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ».

radiookapi.net/CC

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