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Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.

Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.

" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC. 

Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.

Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.

Ivan Kasongo



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, jeudi à la Cité de l’UA, une délégation de la Task force de l’Ituri avec laquelle il a échangé sur des voies et moyens à mettre sur pied pour juguler la crise sécuritaire qui secoue cette partie du territoire national.

Le Coordonnateur de cette Task force, Thomas Lubanga, qui conduisait la délégation a indiqué, au sortir de l’audience, que leur entretien a tourné autour des actions à mener sur terrain en vue de la pacification, la réconciliation et du développement de l’Ituri.

« La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’efforce à s’en finir, mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales », a souligné Thomas Lubanga, profitant de l’occasion pour appeler ceux qui sèment la terreur « d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang ».

Pour lui, cette Task force, un regroupement composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est une réponse pour ramener la paix et le développement de l’Ituri, dans le souci d’en finir, selon le vœu du Chef de l’Etat, avec les forces du mal qui écument cette partie Est de la République.

« Le Chef de l’État nous a accueillis à bras ouverts. Il a, par ailleurs, apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités à côté de notre armée qui fournit déjà des efforts considérables », a déclaré Thomas Lubanga qui a, en outre, apprécié la disponibilité du Président Tshisekedi et son sens de d’écoute.

« La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque de bon. Réfléchissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et que cette paix soit le rêve d’un chacun. » a-t-il conclu, s’adressant aux Ituriens. Cette audience intervient au lendemain de la rencontre du Président Tshisekedi avec les députés nationaux élus de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Préoccupé par l’évolution de la situation dans le nord de l’Éthiopie et ses conséquences humanitaires, le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi Tshisekedi a décidé de dépêcher une mission d’information à Addis-Abeba.

Dirigée par le vice-premier ministre, ministre congolais des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, cette mission a pour objectif de soutenir les efforts de médiation déjà entrepris au nom de l’Union africaine par l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo ainsi qu’à ceux du président du Kenya, Uhuru Kenyatta.

Saluant le travail statutaire louable accompli par le conseil de paix et sécurité de l’Union africaine pour la restauration de la paix en Ethiopie, le président en exercice de l’Union africaine a appelé les parties impliquées dans ce conflit à privilégier le dialogue afin de restaurer la paix et la réconciliation nationale.

Par ailleurs, Félix Tshisekedi a tenu à rappeler les principes sacro-saint inscrits dans l’acte constitutif et les autres instruments juridiques pertinents de l’Union africaine notamment, la préservation de la souveraineté de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la République Fédérale démocratique d’Éthiopie, et la condamnation par l’Union africaine de toute tentative visant au changement anticonstitutionnel d’un gouvernement.

La guerre civile suite à un conflit meurtrier opposant des rebelles originaires de la région du Tigré, dans le nord du pays, au pouvoir central d’Addis-Abeba, la capitale, a laissé une crise humanitaire dans son sillage. Au moins 400 000 personnes sont confrontées à des conditions proches de la famine dans le nord, 80 % des médicaments essentiels ne sont pas disponibles et plus de deux millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer.

Carmel NDEO



Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, était présent ce mercredi 17 novembre à l'ouverture du forum sur la diaspora. Organisé par le Vice-ministre des affaires étrangères en charge des Congolais de l’étranger, en collaboration avec la cellule présidentielle de lutte contre la pauvreté et l'organisation internationale de migration (OIM), il a pour thème : " Diaspora, acteur du développement et de la lutte contre la pauvreté ". 

A en croire Félix Tshisekedi, ce forum se veut de déterminer les meilleures actions pour faciliter et inciter l’implication des Congolais vivant à l’étranger dans l’effort de développement de la RDC. 

" Conscient du rôle primordial que joue notre diaspora, en effet, nos compatriotes à l'étranger disposent d'expériences diverses, nous connaissons leur patriotisme et attendons les associer plus fortement à notre vision du Congo ", a notamment déclaré le président Félix Tshisekedi. 

Le conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de lutte contre la pauvreté, Judée Badibanga estime, pour sa part, que les attentes des résolutions de ce forum sont " énormes " en vue d'une meilleure collaboration entre les Congolais vivant à l'étranger et ceux d'ici.

" Il s'agit ici d'une démarche de conjonction des intelligences et de mutualisation des efforts collectifs de tous les fils et filles du Congo, de l'intérieur tout comme de la diaspora avec l'accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des amis de la RDC et des hommes de bonne volonté. Nos attentes sont énormes mais réalistes. Elles se basent sur le formidable potentiel dont la diaspora dispose. Lequel potentiel ne demande qu'à éclore, pourvu que le pays lui en facilite la tâche. Ce forum se veut un creuset de la discussion ouverte entre compatriotes. Du choc des idées, je dirais du choc de nos expériences et responsabilités respectives, devrait jaillir les lumières fondatrices d'un progrès inclusif qui ne laisse les talents de personne de côté ", a déclaré Judée Badibanga. 

Ce forum se clôture ce jeudi. Plusieurs personnalités ont pris part à son ouverture. C’est le cas notamment du président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kaluba, du Premier ministre Sama Lukonde, du président du Sénat, Modeste Bahati ou encore de quelques membres du gouvernement.

A titre de rappel, selon les statistiques, la diaspora congolaise a transféré, rien que pour l'année 2020, 1,2 milliards ayant pour l'essentiel servi aux besoins de scolarité et de santé dans leurs familles respectives.

Ivan Kasongo



Après leur marche tenue le samedi dernier sur toute l’étendue du territoire, les laïcs catholiques, protestants et les forces vives constituées notamment du FCC de Joseph Kabila et de LAMUKA de Martin Fayulu annoncent deux grandes manifestations au courant de la semaine prochaine. Dans une déclaration lue par Jean-Bisco Lalu, président du CALCC, le « Bloc patriotique » fait savoir qu’il tiendra, ce lundi 21 novembre, un sit-in devant la CENI sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa ainsi que devant tous les bureaux de la CENI dans chaque province et dans chaque territoire.

Dans la même foulée, les protagonistes du « Bloc patriotique » annoncent une nouvelle « marche pacifique » sur toute l’étendue de la République le 27 novembre 2021. Si pour la précédente manifestations le lieu de chute était le stade Tata Raphaël, pour cette nouvelle marche, à Kinshasa le point de chute de la marche est le Palais du peuple où un mémorandum sera remis au Parlement.

politico.cd/CC

 


Le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est mobilisé samedi 13 novembre dans le cadre de manifestation du bloc patriotique contre la « politisation » de la commission électorale. Le clan Kabila s'est trouvé au rond-point Moulaert pour le début de la manifestation.

Plusieurs têtes d’affiche sont présentes comme Emmanuel Ramazani Shadary, Aubin Minaku, Bruno Tshibala, Félix Momat, Ingele Ifoto, Benoit Kambere, Martin Nzekuye, Michael Sakombi ou encore Adam Chalwe. Sur place, la police est mobilisée, deux jeeps des forces de l’ordre sillonnent dans ce périmètre où la circulation est fortement perturbées. Les cinq stations-essence des parages sont fermées, sans doute par crainte de débordement. 

Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD et candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a participé à la marche du bloc patriotique ce samedi à Kinshasa. Il s’est montré particulièrement virulent vis-à-vis du pouvoir actuel qu’il qualifie de dictature.

« C’est la marche pour le changement. Nous avons commencé aujourd’hui et nous allons continuer jusqu’à ce que les incompétents comprennent que le peuple veut se prendre en charge. Des incompétents pareils, des microbes politiques. La dictature que nous n’avons jamais connu, une dictature qui dépasse celle de Mobutu », a-t-il lancé.

Il a insisté pour que, dit-il, le vrai changement arrive:  « Nous demandons que les choses changent. Nous demandons du changement partout. A la CENI, le RAM, il y a trop de morts dans l’Est du pays où il a installé l’état de siège ». 

Ce proche de Joseph Kabila s’est montré également très hostiles aux voyages à l’étranger de Félix Tshisekedi: « Nous demandons qu’il cesse de voyager. Qu’il s’occupe du peuple. Malheureusement, c’est un dictateur. Nous avons commencé avec les marches. Nous irons jusqu’à la fin pour obtenir ce changement ». 

Il considère aussi que la CENI actuelle n’est pas le reflet du respect des textes: « La CENI a commencé avec qui? Avec quelle composante? C’est une CENI à voix unique. Nous disons non ». 

Un mémorandum sera déposé à la fin du parcours, comme convenu à la fin de la réunion à laquelle ont participé les organisateurs autour du Gouverneur Gentiny Ngobila.

 
Ivan Kasongo/CC 


Les laïcs catholiques et les protestants regroupés au sein du CALCC et MILAPRO et certains partis de l’opposition organisent une marche pacifique ce samedi 13 novembre à Kinshasa.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa en a pris acte le vendredi 12 novembre lors d’une réunion de planification avec les organisateurs, le ministre provincial de l’Intérieur ainsi que les responsables de la police de la ville de Kinshasa.

Selon le secrétaire général du ministère des laïcs protestants, Jeff Mpambi, cette marche a un caractère pacifique.

Il donne également les itinéraires qu’emprunteront les manifestants :

«  A l’issue des échanges des échanges, les parties ont convenu les itinéraires suivants : Lemba Terminus, avenues Kianza, Université, Stade Tata Raphael comme point de Chute. Deuxième itinéraire : Marché Selembao, avenue Libération, avenue Kasa-Vubu, Stade Tata Raphael. Troisième itinéraire : Place Sakombi, avenue Kasa-Vubu, Stade Tata Raphael. Au point de chute, une délégation de plus ou moins dix personnes sera chargée de déposer un mémorandum à qui de droit ».

Cette marche est organisée pour dénoncer le processus de désignation et l’investiture des animateurs de la CENI, mais aussi la « politisation des animateurs de cette institution ».

radiookapi.net/CC



Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, invite ce jeudi 11 novembre 2021, Jeef Pambi Mabudiga, Secrétaire national MILAPRO et Jean-Bosco Lalo Pkasha, Président CALCC du bloc patriotique (PPRD, Nouvel Élan, ECIDé, ECT, MILAPRO/ECC et CALCC/CENCO) a une séance de travail dans son cabinet à l’Hôtel de ville de Kinshasa par rapport à l’organisation de la marche prévue le samedi 13 novembre prochain.

« Consécutivement à votre lettre du 1er novembre 2021 relative à l’organisation d’une marche en date du 13 novembre 2021, je vous invite à une séance de travail au sein de mon cabinet situé à l’Hôtel de ville de Kinshasa ce jeudi 11 novembre 2021 à 11 heures », peut-on lire dans cette correspondance signée par le numéro un de la ville de Kinshasa le 10 novembre dernier.

Avant d’ajouter que « considérant l’adhésion de certaines structures et mouvements politiques tel que renseignée dans vôtre précitée, je vous saurai gré de vous faire accompagner de quelques-uns d’entre eux et ce, à toutes fins utiles ».

Initialement prévue le 6 novembre dernier, les forces sociales et politiques ont reporté la marche pour le 13 novembre prochain, étant donné que d’autres structures avaient également choisi cette date pour leurs marches.

« Nous avons l’insigne honneur de vous informez, en votre qualité d’autorité politico administrative compétente, que ladite marche se tiendra dans le respect des valeurs chrétiennes et républicaines, et dans l’observance des gestes barrières anti Covid-19. Il est cependant malheureux de constater, alors que notre annonce a été faite publiquement, que d’autres structures, pour des motivations qui leur sont propres, choisissent de programmer à la même date une marche dont le but ne cadre pas avec la nôtre », ont expliqué les organisateurs de ladite marche, CALCC et MILAPRO.

Ces mouvements exigent la dépolitisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les réformes électorales consensuelles et dénoncent la mise en place « irrégulière » du bureau de la CENI.

Christian Malele

 


Le village Urio, une localité située dans la chefferie de Warpalara, en Ituri est « largement contrôlée » par les militaires ougandais depuis le week-end dernier.

D’après Innocent Wabekudu, président de la société civile de la place, ces militaires obligent les populations civiles à prendre de force la nationalité Ougandaise. Ces derniers ont déjà érigé plusieurs barrières illégales dans cette région et font payer de l’argent aux habitants qui veulent franchir.

« C’est depuis le samedi dernier que ces militaires de nationalité ougandaise sont arrivés et ils ont réussi à occuper ce village au vu et au su des autorités de notre pays. Ce qui nous a plus choqué, c’est le fait qu’ils sont allés jusqu’à ériger une barrière où ils exigent le paiement des sommes colossales avant tout passage » a-t-il expliqué.

Innocent Wabekudu renseigne que ces militaires affirment que cete partie est « mixée » à l’Ouganda. Une « violation du principe d’intengibilité » de la province, c’est pourquoi cette structure citoyenne appelle les autorités à prendre des mesures qui s’imposent pour récupérer cette partie « contrôlée » par l’Ouganda. Il déplore enfin le « silence » des autorités militaires quand à cette situation.

Azarias Mokonzi depuis Beni



Le lieutenant Général Constant Ndima Kongwa, gouverneur du Nord-Kivu l’a fait savoir ce samedi 6 Novembre 2021 à l’occasion du lancement officiel des travaux de réhabilitation de la route Beni-Mangina. Pour lui, cette route d’intérêt capital facilitera la fluidité des trafics de la population et pourra être utilisée par l’armée pour des besoins stratégiques des opérations militaires.

« Tous les projets de la province ne doivent pas s’arrêter. En ma qualité de commandant des opérations, voilà pourquoi j’ai établi mon QG ici pour suivre de près les opérations. La réhabilitation de cette route d’intérêt capital facilitera la fluidité des trafics de la population et nous comme armée de la RDC nous pourrons l’utiliser pour des besoins stratégiques des opérations », a-t-il fait savoir.

Notons que ces travaux de réhabilitation seront exécutés par la Société Services Vihum, S.S.V. Ces travaux seront réalisés pendant 30 jours ouvrables, si pas de force majeur, a indiqué les membres de l’équipe technique de cette entreprise. Wait and see, disent les anglais.

Isaac Bin-ngeve

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