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Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) va-t-il enfin sortir de son silence au sujet de la crise née suite à l'annonce de la démission de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l'assemblée nationale ?

La réponse à cette question sera sans aucun doute connue ce samedi 22 janvier 2022.

En effet, Augustin Kabuya a convoqué une réunion de crise en cette date au siège de l'UDPS situé dans la commune de Limete à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

L'information a été confirmée à 7SUR7.CD ce vendredi par un proche du numéro deux du parti présidentiel qui a tout de même requis l'anonymat. 

"Oui c'est vrai, le SG a convoqué une réunion ce samedi au siège du Parti à partir de 11h00. Il donnera sûrement la ligne de conduite à suivre durant cette période caractérisée notamment par l'affaire de démission du président a.i. Il avait rencontré le chef de l'État dernièrement, donc on peut s'attendre à ce qu'il nous donne des orientations", a confié notre source.

Pour rappel, Augustin Kabuya avait opté pour le silence depuis que l'affaire Kabund alimente les débats en RDC tout comme à l'étranger. Pendant son silence, les députés nationaux de l'UDPS ont fait une déclaration dans laquelle, ils ont désavoué Jean-Marc Kabund. 

Un jour après, c'était au tour des députés provinciaux de l'UDPS de la ville de Kinshasa, d'appeler les élus nationaux de démarrer le processus de remplacement de Jean-Marc Kabund au bureau de la chambre basse du Parlement. 

Néanmoins, il faut souligner que Jean-Marc Kabund a aussi bénéficié du soutien de quelques structures de l'UDPS. C'est notamment les cas de la Fédération de Lubumbashi ainsi que de 4 Fédérations de la Ligue des Jeunes de Kinshasa. 

Pour certains conseillers à la Présidence, le chef de l'État n'entend plus garder à ses côtés celui qu'il avait désigné comme président a.i de l'UDPS. La réunion convoquée par Augustin Kabuya ce samedi permettra vraisemblablement de connaître la position officielle du président Tshisekedi par rapport à ce dossier.

Jephté Kitsita



Les secrétaires nationaux de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) ont également désavoué Jean-Marc Kabund, le Président a.i du parti.

Ils lui reprochent d'avoir annoncé sa démission au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale sans informer le Président de la République, Félix Tshisekedi, chef de l'UDPS.

"Prenons acte de la démission unilatérale de Monsieur Jean-Marc Kabund (sans consulter ni le Chef de l'Etat ni le Parti) à la 1 vice-Présidence de l'Assemblée Nationale, cela constituant un manque de respect et/ou un chantage à l'endroit de la Haute Autorité de Référence du Parti. Pour ce motif, nous condamnons cette attitude et le désavouons. Par conséquent, lui retirons toute confiance", ont déclaré les secrétaires nationaux de l’UDPS ce vendredi 21 janvier 2021.

Par la même occasion, ils appellent l'UDPS et ses élus à tirer toutes les conséquences de la démission de Jean-Marc Kabund.

"Demandons à nos députés nationaux et provinciaux ainsi qu'à toute la base de l'UDPS d'en tirer toutes les conséquences de droit et politique ", ont-ils ajouté.

Auguy Mudiayi



Il s’observe un désordre ce vendredi après-midi au siège de l’UDPS, à la 10e rue Limete où la police s’est déployée pour empêcher une réunion des secrétaires nationaux du parti présidentiel. Ces derniers devraient rendre publique cet après-midi une déclaration politique à la suite de la l’annonce du président a.i du parti de démissionner de ses fonctions de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Marc Kabund. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Plusieurs fédérations de l’UDPS à travers le pays ont pris position contre Kabund. Elles ont, en plus de prendre acte de l’annonce de sa démission au bureau de la chambre basse, demandé son départ de la tête du parti. 

Contexte 

La décision prise par Kabund est la conséquence de l’expédition punitive menée la soirée de mercredi dernier par la Garde Républicaine (GR) en sa résidence de Limete, au quartier Kingabwa. Ce, à la suite des altercations qui ont opposé les policiers commis à sa protection et un militaire de la GR. Ce dernier a été humilié, désarmé par la garde de Kabund. Pour cause, le militaire de la GR se trouvait dans un véhicule qui roulait à contresens. La vidéo largement partagée sur la toile montrait un échange virulent entre le militaire GR et les policiers de la Jean Marc Kabund, président a.i de l’UDPS. Le militaire a été désarmé et embarqué jusqu’à l’auditorat. C’est ainsi que l’unité de la puissante Garde Républicaine est descendue au domicile de Kabund où plusieurs biens ont été cassés et chamboulés. Les policiers retrouvés à la résidence ont été tabassés et emmenés au cachot. Cette situation est à l’origine de l’annonce de cette démission très médiatisée.

Ivan Kasongo



Une nouvelle page devrait s’ouvrir vendredi 14 janvier 2022. Elle devrait avoir comme encre la sueur du front de Jean-Marc Kabund. Celui qui fêtera ses 41 ans d’âge le 3 février prochain disait avoir choisi ses batailles : affronter brimades, humiliations et tortures.

Ce nouveau ring est inauguré en plein mandat de Félix Tshisekedi, l’aube de l’ère patentée « Etat de droit », le projet politique de l’UDPS. Le tout dans un tweet. Pas plus de 140 caractères. Les médias s’emballent. Certains militants campent 3024, avenue Lomami. Ils clament leur soutien au « maître-nageur ». A la 10e rue Limete, c’est une autre dynamique. Il faut l’intervention de la Police pour éviter le pire. Son bureau est épargné. Entre-temps, son allié et binôme Augustin Kabuya prend les cours de la discrétion auprès de Joseph Kabila et se tait.  

Les heures, les jours et bientôt une semaine. La certitude se liquéfie petit-à-petit. Tous les soldats ne sont pas derrière « le Général ». L’homme prend la température et freine son élan. Un tweet. Un seul, puis rien. 

Les jours passent les soutiens se raréfient. Jeudi 20 janvier, Jean-Marc Kabund est officiellement toujours vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS. Christophe Mboso n’a d’ailleurs donné aucune instruction qui irait dans le sens de ne pas recevoir la démission de Kabund. Le président de l’Assemblée nationale « tweete » et le dit haut et fort. Les portes du bureau de la chambre basse du parlement sont donc ouvertes.

Entre-temps, l’unanimité se dégage autour de Félix Tshisekedi. Le seul chef, le seul maître. Les députés nationaux de l’Union sacrée, ceux de l’UDPS, les jeunes du parti le savent et le professent. Les déclarations s’enchaînent. 

Les députés provinciaux de Kinshasa vont un peu plus loin. Ils évoquent « la folie légendaire » de Kabund et considèrent que Kabund n’a qu’un seul but « saper l'autorité du Président de la République dont il fait preuve d'aucun respect ». Peter Kazadi et ses collègues veulent aussi « des sanctions exemplaires ». Mais l’élu de Mont-Amba coiffé de son « monière » a plus d’un tour dans son sac, disent ses soutiens.

Jeudi 20 janvier, Jean-Marc Kabund est officiellement toujours vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS et les portes du bureau de la chambre basse du parlement sont toujours ouvertes.

actualite.cd/CC



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 18 janvier 2022, souligné que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale, les élus nationaux vont le pousser par force.

L'élu du district de Lukunga à Kinshasa, conseille à Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), d'éviter de se faire ridiculiser, car selon lui, personne ne l'a demandé d'annoncer sa démission.

« Comme le disait le feu Kitenge Yesu, deux soleils ne peuvent pas briller au même moment, et la République démocratique du Congo a un seul président, elle n'a pas un co-président. Ce que vous devez savoir est que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même, je pense qu'on va le pousser par force. Les déclarations de désaveu que vous avez constatées, c'est un signe précurseur. C'est à lui-même d'éviter de se faire ridiculiser parce que personne ne lui avait demandé d'annoncer la démission pour un cas qu'il connaît comment ça devrait se passer, soit chercher à se référer au chef de l'État pour s'excuser ou donner ses explications, l'humilité précède la gloire dit-on », a déclaré Eliezer Ntambwe.

Il sied de noter que cette affaire de la démission de Jean-Marc Kabund défraye la chronique et plusieurs députés nationaux de sa famille politique l'ont même désavoué.

Roberto Tshahe



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 18 janvier 2022, annoncé qu'une sanction parlementaire est en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour non-retrait du décret créant le Registre des Appareils Mobiles (RAM).

À l'en croire, les députés nationaux accusent le gouvernement de ne pas réagir aux différentes recommandations formulées pour le retrait des prélèvements des frais RAM.

« Le dossier c'est en rapport avec la taxe RAM qui est une taxe irrégulière. Une taxe que nous considérons comme une démarche d'escroquerie de la population congolaise. Vu qu'il y a eu plusieurs recommandations à l'endroit du gouvernement en rapport avec cette taxe et que le gouvernement ne parvient toujours pas à réagir. Le décret a été pris par un Premier ministre Monsieur Adolphe Muzito à son temps mais son application est venue intervenir par le gouvernement de Sama Lukonde », a dit Eliezer Ntambwe.

Selon l'élu du district de Lukunga à Kinshasa, Sama Lukonde joue à la politique d'endormissement en lieu et place d'abroger ce décret.

« Il faudrait que Sama Lukonde puisse abroger le décret de cette taxe qui vient encore ajouter la souffrance que connaît aujourd'hui le peuple congolais. Mais lui, il a opté pour une politique d'endormissement et il n'a rien fait du tout. C'est comme ça que nous estimons qu'à la rentrée parlementaire de mars, il faut qu'il y ait une action contre monsieur Sama Lukonde », a-t-il ajouté.

Pour rappel, malgré la pression populaire et celle des députés nationaux, les frais RAM continuent toujours à être prélevés par l'ARPTC à travers les sociétés de télécommunications.

Roberto Tshahe



L’évêque Moïse Mazaburu a exhorté le peuple congolais dans son homélie, à privilégier les intérêts de sa Nation, la République démocratique du Congo en lieu et place des intérêts individuels, afin de favoriser le développement de celle-ci et faire regner la paix en son sein, au cours d’un culte d’action de grâce organisé en la Cathédrale du Centenaire, dans la commune de Lingwala, à l’occasion de 21 ans de disparition de l’ancien Président Mzee Laurent Désiré Kabila.

Le prédicateur du jour a soutenu que Dieu a prévu un projet de paix et de bonheur pour le Congo, soulignant que chaque Congolais doit lutter pour mettre le pays à l’abri des tractations internes et externes de nature à empêcher son décollage.

L’approche participative sur la gestion de la chose publique aussi bien par les dirigeants que des gouvernés, va permettre d’après lui la matérialisation de ce plan de Dieu pour le Congo.

Il a déploré le fait que le Congo n’arrive toujours pas à décoller, en dépit du fait de l’énormité des richesses, objet de convoitises à la base de l’insécurité et des guerres incessantes à l’Est de la République.

L’homme de Dieu a fait par ailleurs un constat selon lequel le pays ne cesse d’être gangréné par de nombreuses antivaleurs persistantes du jour au lendemain dont, le détournement des deniers publics, la corruption, les discriminations et discours de haine et autres. Il a, pour ce faire, prôné le changement de mentalité qui, à l’en croire, est susceptible d’apporter des solutions aux problèmes auxquels est confronté la population toute entière.

politicio.cd/CC



Le Président Félix-Antoine a présidé le samedi 15 janvier par visioconférence depuis Kinshasa, sa dernière réunion du bureau de l'Union africaine en tant que Président en exercice de cette institution.

« Cette ultime réunion du bureau sous la mandature de la RDC avait pour objectif de préparer le passage de témoin au Président Macky Sall du Sénégal lors de la 35eme assemblée de l'UA prévue les 5-6 février 2022 », indique la Présidence de la RDC sur son compte Twitter.

C'est lors de cette assemblée générale de février 2022 que le président Félix Tshisekedi va céder son bâton de commandement de président de l'Union africaine au président sénégalais Macky Sall.

Au cours de cette réunion, Félix Tshisekedi a présenté un bilan sommaire de son passage à la tête de l'Union africaine. C'est notamment les solutions apportées  dans les efforts des Etats africains dans la lutte contre le COVID-19 en Afrique, des mesures de relance des économies africaines des questions liées à la paix et à la sécurité de même que des questions relatives au thème principal de la mandature en l'occurrence art et culture.

C'est depuis le 6 février 2021 que le président Félix Tshisekedi est à la tête de la Présidence de l'Union africaine. 

radiookapi.net/CC



Le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila, alors Président de la République démocratique du Congo (RDC), est assassiné dans son bureau, à Kinshasa par un de ses gardes du corps : Rashidi Mizele Kasereka. L’auteur des coups de feu qui a tué l’ancien Chef de l’Etat sera abattu à son tour dans sa fuite par Eddy Kapend, l’aide de camp du Président Laurent-Désiré Kabila. 

En 2003, la Cour militaire condamnera une vingtaine de personnes à mort, dont Eddy Kapend, pour négligence dans la protection du Président. Mais leur peine sera commuée en une condamnation à la prison à vie. 

Vingt et un ans après, plusieurs personnes estiment que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore répondu à toutes les questions et les véritables commanditaires de cet assassinat ne sont pas encore connus. 

Récit 

Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures, heure de Kinshasa, Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais des Marbres, situé dans le quartier Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema. 

Selon plusieurs proches de l’ancien Président, ce jour-là dans la matinée, le Président congolais a accordé quelques audiences, notamment à des hommes d’affaires, et quelques politiciens. 

Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde, un caporal du nom de Rachidi arrive devant le bureau de Kabila et demande à aller présenter ses civilités au président.  

La garde laisse Rachidi entrer. Ce dernier se dirige calmement vers Laurent Désiré Kabila, en pleine conversation avec l’un de ses conseillers, dégaine son arme et lui tire dessus.  

Laurent-Désiré Kabila s’écroule… 

Le chef de l’État s’écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Rashidi Mizele Rachidi tente de s’enfuir. Il est aussitôt abattu par le colonel Eddy Kapend, l'aide de camp du président Kabila.  

Pendant ce temps, Laurent-Désiré Kabila est emmené à la clinique Ngaliema pour les soins. En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de cet hôpital sont contradictoires.  

Selon la rumeur, qui court les rues désertées de la capitale, le président serait mort. D’autres sources indiquent que le président a été blessé mais reste en vie et qu’il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille vers le Zimbabwe. 

C’était la confusion dans le pays. C’est seulement le 18 janvier 2001 que le gouvernement congolais annoncera officiellement la mort de Laurent-Désiré Kabila au Zibambwe.

radiookapi.net/CC



Marie Hélène Mathey Boo a été nommée mardi 11 janvier ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de la RDC auprès des États-Unis d’Amérique. Son ordonnance présidentielle a été lue sur l'antenne de la télévision publique RTNC.

Détentrice d’un doctorat en droit et une licence Spéciale en droit international à l’Université Libre de Bruxelles, Mme Mathey Boo a également été ministre de l’Industrie et Commerce en 2001.  

Elle a aussi exercé les fonctions de Directrice du Centre international des civilisation Bantu (Ciciba). Cette organisation a pour vocation de protéger, promouvoir et développer les cultures des civilisations Bantu.

actualite.cd/CC

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