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Le ministre des Transports Chérubin Okende a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale le vote en urgence de la proposition de loi sur « l’aviation civile » afin de faire sortir la RDC de la « liste noire » de l’Union européenne (UE).
A en croire M. Okende, son ministère doit relever le défi d’application des normes internationales en ce qui concerne l’aviation civile dans le pays qui est en grand retard.
« Le Congo est sur une liste noire de l’Union européenne qui ne nous permet pas d’exploiter certains droits de trafic que nous disposons pourtant. Et le premier défi à relever, c’est par rapport à la législation. Il y a une loi sur l’aviation civile qui subit aujourd’hui la proposition d’amendement pour être au diapason des normes internationales. Et j’ai eu l’honneur de découvrir que c’est l’honorable André-Claudel Lubaya qui est auteur de cette proposition de loi. Tout comme j’ai aussi le bonheur de découvrir que pendant la présente session, cette loi est inscrite au calendrier. Voilà pourquoi je suis venu demander à l’honorable président de nous aider à faire diligence pour que cette loi soit examinée pendant cette session », a déclaré Chérubin Okende Senga.
Le ministre a aussi voulu le même mercredi 03 novembre, requérir les avis et l’adhésion de la représentation nationale dans l’élaboration du plan stratégique national de désenclavement du territoire national :
« Je suis en train de finaliser mon plan stratégique pour le désenclavement de notre pays. Aujourd’hui, les 2345 400 km2 ne sont pas totalement interconnectés pour charrier les personnes et les biens. Ce plan stratégique, je ne peux le réussir qu’en étant en communion avec les élus du peuple. Avant de finaliser ce plan stratégique, je suis venu me ressourcer auprès du président et lui demander l’opportunité, pour que le moment venu, je puisse échanger avec les honorables députés », a ajouté Chérubin Okende.
Le président de la société civile de Goma, Marion Ngavho, salue « l’amélioration progressive » de la situation sécuritaire dans cette ville du Nord-Kivu depuis le mois de juillet 2021. Il a fait cette évaluation mardi 2 novembre, au lendemain de la onzième prorogation par l’Assemble nationale de l’état de siège décrétée au Nord-Kivu et en Ituri.
Dans une déclaration rendu publique, cette structure explique cette embellie est due notamment aux bouclages et perquisitions opérées dans les quartiers et camps militaire et policier.
Marion Ngavho parle aussi de la mesure interdisant la circulation des motos pendant la nuit et bien d’autres aspects positifs.
Toutefois, la société civile note la persistance de plusieurs incidents sécuritaires, en dépit de l’instauration de l’état de siège. Elle pense à cet effet que le résultat n’est pas encore satisfaisant.
Marion Ngavho souhaite la réévaluation de l’état de siège en faisant une série de recommandations aux autorités :
« Nous pensons que nous devrions nous arrêter et voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous demandons aux autorités d’intensifier les opérations de traques des bandits armés, de voir la situation des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda qui sont poreuses et qui facilitent la circulation d’armes. »
Le président de la société civile de Goma demande aussi d’appliquer une justice juste et de penser à la réinsertion de toutes les personnes démobilisées.
Des hommes armés ont fait une incursion dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville de Bukavu, dans l'est de la RD Congo, où des tirs d'armes légères et lourdes ont été entendus jusqu'au matin, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon le commandant de la région militaire, ils voulaient libérer des membres de leur groupe arrêtés il y a quelques jours par la police.
Divers groupes armés sévissent depuis plus de 25 ans dans la province du Sud-Kivu, frontalière du Rwanda et du Burundi, mais son chef-lieu Bukavu n'avait pas connu une telle attaque en pleine ville depuis des années.
Les habitants sont restés pour la plupart calfeutrés chez eux mercredi matin, après avoir été tenus éveillés par des tirs dans plusieurs quartiers à partir de 01H40 (00H40 GMT).
Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidje Kasi, a assuré en fin de nuit que la situation était "totalement sous contrôle", alors que des détonations étaient encore entendues à la périphérie sud de la ville.
Le calme semblait revenu en milieu de matinée.
Le général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, a attribué ces troubles à des hommes d'un groupe rebelle, inconnu à ce jour, dénommé "CPC64".
"Ils sont arrivés vers 01H40" (00H40 GMT) dans le quartier industriel, "ils tiraient et chantaient pour dire qu'ils voulaient libérer le pays (...)", a-t-il indiqué.
Selon lui, ils ont tenté d'attaquer un camp militaire pour y dérober des munitions mais ont été repoussés. Ils ont aussi tenté de se rendre au centre-ville mais ont également été bloqués.
"Ils voulaient à tout prix libérer ceux des leurs qui ont été arrêtés par la police", a déclaré le général Kilubi en fin de nuit. Ces hommes arrêtés il y a quelques jours sont détenus au commissariat central de la ville.
"Il faisait nuit, nous avons préféré les contenir pour éviter trop de casse", a-t-il ajouté, expliquant que le projet de l'armée était de "les prendre en tenaille" à la levée du jour.
Aucun bilan de ces troubles n'était disponible en milieu de matinée.
"Nous demandons à la population de continuer à dénoncer tout cas suspect aux services de sécurité car ces gens peuvent être encore dans nos murs", a de son côté demandé tôt mercredi matin le "bureau urbain de la société civile" de Bukavu dans un communiqué signé de son président Jackson Kalimba.
"Le bureau urbain suggère aux autorités de transférer d'urgence dans d'autres provinces tous les criminels qui sont dans la prison centrale de Bukavu", a-t-il également demandé.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni) pour participer à la 26ème Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021.
D’après la dépêche de la presse présidentielle parvenue à POLITICO.CD ce lundi 01 novembre 2021, le Chef de l’État va défendre la position de la RDC, pays solution à la crise climatique grâce à son patrimoine forestier, son potentiel hydroélectrique et solaire.
La COP26 doit marquer une accélération de la lutte contre le réchauffement climatique, selon la même source.
Selon les experts, la République Démocratique du Congo est un élément clé de la solution climatique mondiale car elle contient plus de 60 % du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde – un puits de carbone net (4 % des émissions mondiales de carbone). Plus de 42% de son territoire sont couverts par des forêts primaires, abritant plus de 400 espèces de mammifères, plus de 1.000 espèces d’oiseaux, plus de 400 espèces de poissons et plus de 10.000 espèces de plantes. Au cours des deux prochaines semaines, les yeux du monde entier seront tournés vers la RDC.
Toujours à COP26, Félix Tshisekedi devra aussi clôturer les discussions pour la signature de la 2ème phase du partenariat RDC-CAFI d’une enveloppe de 1 milliard de dollars américains pour la période 2021-2031.
Dominique Malala
Maniema : Le gouverneur annonce une marche de soutien à la nouvelle équipe de la CENI le 06 novembre
Le gouverneur ad intérim du Maniema, Afani Idrissa Mangala a annoncé une mobilisation de la population le 06 novembre 2021 pour une marche de soutien à la nouvelle équipe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Dénis Kadima.
Il l’a dit devant les militants des partis politiques membres de l’Union Sacrée le vendredi à son retour à Kindu en provenance de Kinshasa.
« Le 06 novembre de cette année, nous allons organiser une très grande marche de soutien à la nouvelle équipe de la CENI de nous amener aux élections et soutenir le président qui l’a investi » a dit le gouverneur ai du Maniema.
Selon lui, le président de la République n’envisage le report des élections et le parti au pouvoir souhaite les gagner à tous les niveaux.
Pour rappel, les plateformes de l’opposition regroupées autour de LAMUKA de Martin Faluyu, du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, d’Ensemble de Moïse Katumbi ainsi que des associations affiliées aux confessions religieuses avaient également annoncé une marche le 06 novembre pour s’opposer à la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI par l’ordonnance du Chef de l’Etat.
Morisho Tambwe, à Kindu
Le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui séjourne à Rome en Italie, dans le cadre du Sommet de G20, a échangé le samedi 30 octobre 2021 avec son homologue américain Joe Biden.
C'est l'ambassade des États-Unis d'Amérique à Kinshasa qui confirme la nouvelle à travers son compte Twitter.
D'après la même source, les deux personnalités ont notamment échangé sur la nécessité de protéger la forêt tropicale du bassin du Congo.
"Joe Biden et Félix Tshisekedi ont également discuté de l'impératif de protéger la forêt tropicale du bassin du Congo, qui est la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, pour atteindre l'objectif mondial d'atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050", a indiqué notre source.
À l'en croire, le président américain a aussi salué les efforts de Félix Tshisekedi dans la lutte contre la corruption.
"Le président Biden a salué les efforts du président Tshisekedi pour promouvoir la transparence, lutter contre la corruption et respecter les droits humains dans la manière dont la RDC gère ses vastes ressources naturelles", a indiqué l'ambassade des États-Unis d'Amérique.
Pour rappel, les travaux du Sommet du G20 se clôturent ce dimanche à Rome. La pandémie de la Covid-19 et le climat sont au cœur des échanges. Félix Tshisekedi a été invité à ce sommet pour représenter le continent africain.
Jephté Kitsita
Le cardinal Fridolin Ambongo a échangé vendredi 29 octobre en République du Congo avec le Président Denis Sassou Nguesso. A l’issue de la rencontre, il a répondu aux questions des journalistes. L’une d’elle a porté sur le point de vue de l’église catholique, après l’investiture de Denis Kadima comme président de la CENI.
Pour l’archevêque de Kinshasa, la position de l’église catholique est restée inchangée :
« Notre position est claire, notre avis est contre le choix de celui qui a été investi par l'Assemblée nationale et confirmé par le Président de la République. Nous, l'église catholique et l'église protestante qui constituons 90% de la population de la République Démocratique du Congo, nous avons dit au Président Félix Tshisekedi que ce n'était pas un bon choix », a indiqué le cardinal Fridolin Ambongo.
Toute honte bue, l'archevêque de Kinshasa affirme que les églises néocoloniales (catholique et protestante) sont la RDC ! Ces églises néocoloniales faisaient partie des huit confessions religieuses qui devaient choisir par consensus le président de la Ceni. N'étant pas parvenues, leur règlement prévoit le vote et la démocratie a triomphé: six confessions pour Denis Kadima et deux contre. La messe est dite.
Néanmoins, Ambongo note que les efforts sont entrepris pour la consolidation de la paix sociale :
« Je suis venu, en tant qu’archevêque de Kinshasa, échanger avec lui (le Président Sassou) par rapport aux questions sociopolitique telles que ça se passe chez nous. Je peux vous rassurer qu'il a donné son sage avis par rapport à ce que nous sommes en train de vivre, j'espère que ça pourra beaucoup nous aider dans le sens de la recherche de vivre ensemble, la consolidation de la paix sociale. Mais en même temps je suis aussi archevêque des Kinshasa, cardinal de la sainte église catholique. C'est aussi l'occasion pour moi d'échanger avec le Chef d'État sur la situation de l'Eglise que ce soit du côté de Congo Kinshasa et de ce côté ici, ça fait partie de ma responsabilité, d’échanger pour voir dans quelle mesure nous pouvons collaborer ensemble pour le grand bien de notre peuple », a ajouté le cardinal Ambongo.
radiookapi.net/CC
La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), appelle le gouvernement à garantir l’indépendance des juges et la liberté d’expression des journalistes.
Ces recommandations ont été formulées le jeudi 28 octobre, lors de l’atelier de formation des membres des mécanismes de lutte contre la corruption, sous le thème : « Lutte contre la corruption et les Droits de l’homme ».
Les recommandations concernant la justice
Le coordonnateur de l’APLC, Thierry Mbulamoko, propose l’impartialité de la justice principalement les magistrats.
« L’indépendance des juges est une condition préalable à l’équité des procès. L’indépendance de la justice à l’égard de l’exécutif et de législatif, donc, loin des fondements de l’état des droits. Il faut donc garantir aux juges une indépendance réelle, pour éviter toute influence politique induit sur les tribunaux pouvant donner lieu à des jugements piégés et corrompus qui servent des intérêts autres que l’intérêt public »
La liberté d’expression reconnue aux médias
« L’APLC propose notamment de garantir la liberté d’expression. Car le public doit être informée de ce qui se passe au sein des institutions, mais également en dehors des institutions. Ces garanties concernent le plus, les journalistes dans leur rôle d’informer. Il est essentiel de garantir la liberté d’expression des journalistes qui cherchent à faire la lumière sur des faits de corruption. Car le public a un droit de recevoir les informations sur le soupçon de corruption, impliquant des personnalités publiques y compris, politiques »
Thierry Mbulamoko, a ajouté :
« Il est par conséquent vitale que le journaliste ne soit pas empêché de lancer l’alerte lors qu’il découvre des cas de corruption et prévoit de les révéler. En RDC, nous devons garantir la liberté des journalistes dans leur travail d’investigation pour révéler les faits, liés à la corruption »
Les représentants des structures qui militent contre la corruption et autres antivaleurs en RDC en l’occurrence, l’Inspection Générale des Finances, IGF, l’APLC, Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption une structure rattachée à la présidence de la république, prennent part à cette formation.
radiookapi.net/CC
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé ce vendredi 29 octobre en milieu de journée dans la capitale d'Italie pour représenter l'Afrique au sommet du G20 qui s'ouvre le samedi 30 octobre à Rome.
Pendant deux jours , soit les 30 et 31 octobre au Pallazzio Del Congresso de Rome, les dirigeants des pays les plus industrialisés plus l'union européenne vont échanger sur la nécessité de relancer les économies mondiales durement affectées par la pandémie de Covid-19.
Pendant ces deux jours , les travaux seront organisés en trois sessions thématiques à savoir: l'économie et la santé mondiales, le changement climatique et l'environnement ainsi que le développement durable.
Le sommet de Rome devrait aboutir à des solutions en termes d'aide aux pays en voie de développement avec notamment un allégement des dettes publiques.
A ce sujet, le sommet du G20 devrait s'appuyer sur les recommandations formulées au sommet de Paris du mois de mai de cette année consacrée à la relance des économies post Covid-19. Ce sommet de Paris avait pris l'engagement d'alléger la dette publique des pays africains et d'augmenter les droits des tirages spéciaux en faveur de ces états .
Au nom de l'Union Africaine, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va plaider pour un accès équitable du vaccin aux pays en retard de développement.
Plusieurs chefs d'Etat du G20 sont arrivés à Rome notamment le président Joe Biden des États-Unis.
radiookapi.net/CC
Après quelques jours passés à Kinshasa avec notamment sa participation au deuxième forum sur l’éradication de la poliomyélite, le Gouverneur ad-interim du Lualaba, Fifi Masuka Saini a regagné Kolwezi ce mardi 26 octobre 2021. Au bas de la passerelle, elle a été accueillie par les membres du gouvernement et ceux du conseil de sécurité, ainsi que plusieurs autres personnalités.
Faisant un commentaire sur la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Fifi Masuka Saini a salué l’investiture du staff de Denis Kadima.
« Soutien farouche » du Président Félix Tshisekedi initiateur de l’Union Sacrée de la Nation, le Gouverneur ad-interim du Lualaba, a promis l’accompagnement de sa province aux nouveaux animateurs de la CENI.
Pour Fifi Masuka Saini, l’entérinement de Denis Kadima et son équipe a résulté de la volonté de la majorité de Députés à l’Assemblée Nationale.
Il sied de noter que, Fifi Masuka Saini a profité de son séjour à Kinshasa, pour recevoir sa première dose de vaccin anti-Covid-19. Ainsi, elle a invité ses administrés à adhérer à la vaccination pour se protéger contre cette pandémie.