(253)



Le député national Claude Misare, auteur de la question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC en rapport avec le RAM (Registre des Appareils Mobiles) annonce avoir débuté la récolte des signatures pour la motion de défiance contre Kibassa Maliba au cas où la taxe n'est pas supprimée. Dans une interview accordée à notre consoeur ACTUALITE.CD mercredi 6 octobre, l'élu d'Uvira (Sud-Kivu) affirme que plus de 50 députés ont déjà signé la motion de défiance.

La motion devrait être déposée séance tenante, souligne-t-il.

« Je vous confirme que j'ai les signatures pour déposer la motion de défiance au cas où le Ministre ne supprime pas la taxe RAM. Le règlement intérieur prévoit 50 signatures, moi j'ai plus de 50 signatures par rapport à la motion, nous sommes prêts si le ministre n'arrive pas à convaincre la représentation nationale, séance tenante nous allons déposer la motion, c'est ce qu'ils sont en train de fuir. Ils savent que le ministre n'aura pas d'arguments, ils sont convaincus que le ministre n'a pas d'arguments, il n'a pas d'éléments convaincants, il n'a pas des justificatifs, il a parlé de 25 millions USD déjà collectés mais selon nos calculs, cette histoire (RAM) a fait entrer plus de 106 millions USD seulement pour les six mois », a déclaré le député national Claude Misare.

Cet élu affirme dit ne pas comprendre la raison du report sine die de la plénière prévue ce mercredi pour auditionner le ministre des PTNTIC.

Le dossier RAM a mis en ébullition l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Tous les députés sont unanimes qu’il faut supprimer cette taxe qui appauvrit davantage la population. Plusieurs députés ont qualifié cette initiative du ministère des PT-NTIC de « vol et escroquerie » et ont demandé la démission de Kibassa Maliba. Ce dernier s’est dit « choqué » parce que les élus l’ont qualifié tout au long de la plénière « d’escroc, de voleur ».

Officiellement lancé en septembre 2020 par Augustin Kibassa, le service de Registre des appareils mobiles (RAM) a, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC), pour objectifs d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.

Clément Muamba



Initialement prévue pour ce mercredi 06 octobre 2021, la séance plénière de l’Assemblée nationale portant sur la suite de l’audition du ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et communication (PT-NTIC), Augustin Kibasa Maliba est reportée sine die, a-t-on appris.

Ladite plénière avait deux points à l’ordre du jour, à part la question orale avec débat sur la taxe RAM réponse du Ministre et conclusion de l’initiateur, il y avait aussi l’adoption des recommandations des auditions par la commission Défense et sécurité.

Ce report intervient après la prorogation de 48 heures accordé au ministre vendredi dernier, car, justifie-t-il, il devrait prendre part à la réunion du conseil des ministres.

Aucune raison n’est avancé sur ce report de l’audition du ministre Augustin Kibasa Maliba dans l’affaire RAM (Registre des appareils mobiles) qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Il y a lieux de se poser de questions sur ce report après la prorogation deux fois du délai de 48 heures accordé au ministre Kibasa Maliba, car lui-même avait sollicité ce délai pour répondre, avait-il dit, de manière efficace et sincère aux préoccupations des élus nationaux sur la quintessence de la taxe des téléphones mobiles RAM.

Lors de la plénière du mercredi 29 septembre 2021, après débat houleux sur la problématique de la taxe RAM instituée par le Ministre de PTNTIC, la majorité des députés nationaux qui ont intervenu ont tout simplement exigé le retrait avec effet immédiat de la taxe qui fait souffrir la population.

Qualifiant la taxe RAM de pure escroquerie, ces élus nationaux exigent voir même la démission du Ministre Kibasa.

Obligés de payer sur « imposition » entre 1 et 7 dollars l’an pour cette taxe, les usages de téléphonie mobile veulent à tout prix que la taxe RAM soit définitivement supprimée.

Augustin Kibassa avait dans son intervention lors de la même plénière, révélé qu’une quotité de 25 millions $ des recettes mobilisées a permis de financer le projet d’interconnexion des établissements éducatifs (SINTED).

Il avait aussi déclaré que : « le Registre des appareils mobiles (RAM) n’est pas une taxe, mais une rémunération des services et prestations fournis par l’Autorité de régulation, des postes et télécommunications (ARPTC). Il ne s’agit non plus d’un simple enregistrement ».

Parmi les services offerts par le RAM, il avait cite aussi « le WiFi RAM gratuit avec 8 sites déjà opérationnels dont UNIKIN, ISTA, INBTP, IFASIC, UPN, ISP/Gombe, aéroport international de N’Djili et Rond-point Magasin ».

Le ministre de PT-NTIC rassure donc que, grâce au RAM, « les appareils perdus ou volés peuvent être retracés. Le RAM prévient et combat la contrefaçon et l’utilisation des téléphones contrefaits qui mettent en danger la santé de leurs utilisateurs ».

Dominique Malala



Le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, a, lors d'un point de presse organisé ce mardi 05 octobre 2021, démenti l'information selon laquelle, le président américain Joe Biden avait refusé de rencontrer son homologue de la République démocratique du Congo lors de l'assemblée générale de l'ONU.

D'après le porte-parole du gouvernement congolais, Félix Tshisekedi a bel et bien eu des réunions avec Joe Biden par vidéo-conférence. Il a, en outre, révélé que le président de la RDC est le seul chef d'État a avoir rencontré le secrétaire d'État américain.

« Le président de la République est parti à double titre à l'Assemblée générale des Nations-Unies. D'abord, comme président de la RDC et en plus comme président de l'Union africaine (...) Alors, j'ai vu des gens dire que le président n'a pas été reçu par Joe Biden, non. Compte tenu de la Covid-19, c'était compliqué mais il a eu des réunions avec le président Biden, plusieurs réunions se font par vidéo-conférence et vous avez vu que le secrétaire d'État américain était venu rencontrer le chef de l'État. C'est le seul président qui a eu une rencontre avec le secrétaire d'État américain. Beaucoup de gens font que parler sans connaître le fonctionnement du protocole américain. Le président angolais était à Washington, il a passé 5 ou 6 jours sans avoir rencontré le président américain ni le secrétaire d'État », a expliqué Patrick Muyaya.

Dans la foulée, Patrick Muyaya a affirmé que lors de l'assemblée générale des Nations-Unies, plusieurs chefs d'États voulaient à tout prix rencontrer Félix Tshisekedi.

« Je crois que la réunion que le président a eue avec le secrétaire d'État américain, c'était une réunion importante. Ils ont parlé des problèmes du continent et de la RDC. Le président n'a pas eu le temps de se reposer parce que plusieurs chefs d'États voulaient à tout prix le rencontrer », a-t-il ajouté.

Pour rappel, lors de la 76ème assemblée générale de l'ONU, Félix Tshisekedi avait prononcé un discours dans lequel, il avait notamment appelé à des sanctions contre les multinationales qui exploitent illégalement les minerais de la RDC et fournissent des armes aux groupes rebelles. 

Roberto Tshahe



Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a pris acte de l'organisation du meeting de la coalition Lamuka prévu ce samedi 9 octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la commune de N'djili (Kinshasa).

« J'accuse réception de votre lettre sans référence du 29 Septembre 2021, par laquelle vous m'informez sur l'organisation d'un meeting en date du 09 Octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la Commune de N'djili. Ce dont je vous remercie. En réaction, je prends acte de votre requête et vous exhorte au strict respect des gestes barrières afin d'éviter toute propagation massive de la Covid-19 ainsi qu'à la préservation de la salubrité des lieux indiqués », lit-on dans un courrier de l'autorité urbaine de Kinshasa.

Ce meeting de Lamuka intervient après le report d’une marche programmée le 29 septembre dernier pour exiger la dépolitisation de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce report faisait suite à l’incompréhension née à la suite de l'interdiction, par le gouverneur de la ville, d’organiser des manifestations publiques sur le tronçon allant de Pont-Matete à l’aéroport de N’djili. Cette zone, ainsi le centre-ville de la capitale, ont été déclarés « zones neutres » et, par conséquent, ne peuvent plus abriter des marches comme avant.

actualite.cd/CC

 
 


La Nouvelle génération pour l'émergence du Congo (NOGEC) a communiqué sur le bilan de sa marche populaire organisée ce mercredi 29 septembre pour exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le consensus autour des réformes électorales en RDC.

Dans un rapport publié jeudi 30 septembre, NOGEC fait savoir que « cette marche a été étouffée et réprimée à coup de grenades lacrymogènes et de violences corporelles disproportionnées ». Et d’ajouter : « Plusieurs militants révolutionnaires ont été arrêtés dont le commandant en chef lui-même, Me Constant MUTAMBA, relâché en fin d’après-midi grâce à l’intervention de la Monusco ».

D’après ce regroupement politique, 15 personnes ont été arrêtées dont 6 au sous-commissariat du district de Tshangu et 9 autres au niveau de Bitabé. Elles ont été libérées sans payer une amende. Bien plus, ce rapport-bilan note que 5 blessés ont été enregistrés toujours à Bitabé. Outre des cas d’arrestations et blessés, NOGEC souligne qu’il y a aussi eu perte de quelques objets.

Pour rappel, NOGEC avait prévu de marcher ensemble avec Lamuka pour « rendre efficaces les actions des forces de l’opposition ». Mais en dernières minutes, Lamuka a reporté sa marche pour le mois d’octobre prochain.

Au sujet des prochaines élections en RDC, Constant Mutamba, coordonnateur de NOGEC, soutient la mise en place du « front de l'opposition congolaise pour  des élections crédibles et transparentes en 2023 ». Cette structure devrait, selon lui, regrouper les acteurs politiques de l'opposition ainsi que de la société civile qui militent pour la même cause.

Martin Tadiya, stagiaire UPN 

 
 


La police a dispersé, mercredi 29 septembre, dans l'Est de la Capitale, une marche du regroupement politique “Génération pour l'Emergence du Congo (NOGEC)” qui exige la “dépolitisation” de la composition de la commission électorale nationale indépendante (Ceni); marche interdite par les autorités de Kinshasa pour des impératifs sécuritaires.

Le président dudit regroupement, Constant Mutamba, un proche de Joseph Kabila, membre du front commun pour le Congo (FCC), a été arrêté ensuite emmené, dans un pick-up 4×4 de la police, à un commissariat, selon des témoins sur place.

Des dizaines de militants ont été dispersés par la police, a-t-on également constaté.

Mutamba et l’opposition en général exigent un consensus sur les réformes électorales et la “dépolitisation” de la Ceni, dont la composition du bureau divise les confessions religieuses.

Mardi 28 septembre, la coalition de l’opposition Lamuka, a annoncé le report de sa marche prévue également pour ce mercredi, en concertation avec le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Cette marche devrait débuté dans le district populaire de Tshangu, considéré comme acquis à l'opposition.

Lamuka a reporté sa marche pour le 16 octobre tout en contestant la décision du gouverneur de déclarer ledit district comme “zone neutre” où ne peuvent pas se tenir des manifestations politiques.

Le gouverneur de Kinshasa a affirmé que ce district regorge des foyers de tensions.

Pascal Mulegwa (avec Ali Kalonga)

 



Les députés nationaux, pratiquement à l'unanimité, exigent la démission du ministre des PTNTIC, Augustin Kibasa. Ces députés dénoncent l'illégalité de cette taxe, qui n'est reprise dans "aucun texte du pays".

Les mêmes propos étaient tenus par les régies financières : Dgda ( Direction générale des douane et accises ) Dgi ( Direction générale des impôts).

Certains députés, comme Daniel Safu, exige d'abord la restitution des crédits des congolais, avant la suppression du RAM et la démission du ministre.

Pour sa défense, Augustin Kibasa, assure que RAM a déjà contribué à la caisse de l'État à plus de 25 millions $ qui sont répartis dans d'autres secteurs, comme   l’accompagnement de la gratuité de l'enseignement.

Le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication est venu répondre à la question d'actualité sur le dossier RAM (Registre des appareils mobiles) était d'abord une question orale avec débat de  deux députés :  Claude Misare et Juvenal Munubo.

Le débat est suspendu à l'initiative de la motion d'ordre de l'honorable  Baudoin Mayo. 48h sont accordées à A. Kibasa, sur sa demande, pour rencontrer les préoccupations de députés nationaux.

mediacongo.net/CC
 


À la surprise générale,  coalition Lamuka vient de muer sa marche prévue demain mercredi 29 septembre, à un meeting prévu dans les tout prochains jours.

Et ce, après une réunion tenue, ce mardi 28 septembre 2021, entre  l'autorité urbaine et les organisateurs des marches prévues demain.

Toutefois, la Nogec, parti politique cher à Constant Mutamba maintient sa marche pour la journée de demain mercredi et promet une forte mobilisation.

Laquelle marche  partira de la Commune de Ndjili au quartier 1, jusqu'au Palais du peuple, point de chute.

Par rapport à l'option prise par la coalition Lamuka devant le Gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka, le président de la Nogec considère cette attitude comme un acte de trahison et de manque de respect

A l'égard de ceux qui ont cru en eux (ndlr la population), tout en soulignant que cela prouve à suffisance que Lamuka n'a pas de détermination dans ce qu'elle fait.

Pour rappel, la marche de la Nogec, les autres partis et regroupements politiques du FCC a pour objectif la dépolitisation de la Centrale électorale ainsi que la tenue des élections dans le délai.

Serge Mavungu



La plateforme de l'opposition Lamuka a finalement décidé de reporter sa marche prévue ce mercredi 29 septembre à Kinshasa. Les secrétaires généraux de Ecidé et Nouvel Elan ont annoncé cette nouvelle après la rencontre mardi 28 septembre qu'ils ont eu avec le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka. Ils évoquent notamment les raisons d'ordre sécuritaires.

"Pour des raisons sécuritaires, la marche projetée par des partis Ecidé et Nouvel Elan en date du 29 septembre 2021 est reportée à une date ultérieure. L'itinéraire sera discuté et fixé conjointement", précise l'organisation de la marche, ce mardi après la rencontre avec l'autorité urbaine.

Les deux partis de Martin Fayulu et Adolphe Muzito annoncent en même temps la tenue d'un meeting populaire en octobre.

"Les partis politiques Nouvel Elan et Ecidé organiseront un meeting populaire le 09 octobre 2021 au terrain N'djili Sainte Thérèse après saisine de l'autorité urbaine".

Lamuka avait, pourtant maintenu sa marche alors que l'autorité provinciale, Gentiny Ngobila Mbaka avait annoncé que l’intervalle entre le pont Matete et l’aéroport de N’djili était une zone neutre où les manifestations politiques publiques sont interdites. Une décision qui avait été rejetée par Lamuka qui, à l'occasion, avait dénoncé « une mesure illégale, sans fondement ».

Lamuka a même parlé d’une tentative d’instaurer un « état de siège » dans une partie de la capitale. Après harmonisation des vues, la marche a donc été reportée.

José MUKENDI/CC



Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila est ferme concernant sa mesure d’interdiction des manifestations publiques sur le tronçon compris entre l'aéroport de N'djili et le pont Matete, dans le district de la Tshangu qu’il considère comme “zone neutre”.

Pour l'autorité urbaine, les partis politiques Ecidé de Martin Fayulu et Nouvel Élan de Adolphe Muzito qui projettent une marche le 29 septembre avec comme trajet de la Tshangu jusqu'au Palais du Peuple, doivent faire une nouvelle demande afin de désigner un autre itinéraire pour leur marche.

"Nous avions eu les gens de l'Ecidé et de Nouvel Élan qui ont représenté Monsieur Martin Fayulu et Monsieur Adolphe Muzito. Ils ont fait une demande pour marcher entre Masina et Palais du Peuple. Aujourd'hui, la décision a été prise, sanctionnée par un communiqué que cette zone est devenue une zone neutre sur laquelle on ne peut pas organiser une marche. Ils doivent introduire une autre demande pour marcher dans d'autres zones qui ont été autorisées. C'est la moindre de chose, j'imagine", a déclaré Gentiny Ngobila ce dimanche 26 septembre à un groupe des médias.

Et d'ajouter :

"Les itinéraires, il y en a beaucoup dans cette ville. D'ailleurs, à partir de ce lundi. Je vais donner un programme pour recevoir les partis politiques afin de travailler sur les itinéraires autorisés (...) Qui enfreint la loi, en paie les conséquences".

Ce lundi, Adolphe Muzito, coordonnateur de Lamuka a indiqué que la marche de mercredi 29 septembre est maintenue avec le même itinéraire. 

Auguy Mudiayi

Page 17 of 19

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles