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Le nouveau Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) va prêter serment, le mardi 26 octobre 2021, devant la Cour constitutionnelle. 

C'est le nouveau président de la centrale électorale de la République démocratique du Congo, Denis Kadima Kazadi, qui fait cette annonce via Twitter. 

"Le nouveau Bureau de la CENI, investi par le président de la République et que j'ai l'honneur de présider, prêtera serment ce mardi 26 octobre devant la Cour Constitutionnelle", fait-il savoir. 

Pour rappel, le nouveau Bureau de la CENI a été investi, vendredi 22 octobre dernier, par le président de la République, Félix Tshisekedi. L'ordonnance de leur investiture a été lue sur la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) par la porte-parole adjointe du chef de l'État, Tina Salama.

Le Bureau de la centrale électorale est présidé par Denis Kadima Kazadi. Ce dernier est secondé par Bienvenu Ilanga. Le poste de rapporteur est occupé par l'UDPS Nseya Patricia.

Prince Mayiro

CENI: Fatshi a tranché



Le chef de l’Etat a investi par ordonnance n° 21/084 du 21 octobre 2021, Denis Kadima Kazadi en qualité de président de la centrale électorale. Ce faisant, il a confirmé le choix de la majorité des confessions religieuses et l’entérinement de la chambre basse. Le président de la République a donc tranché et mis fin aux atermoiements.

Deux églises néocoloniales, la Cenco et l’Ecc, les "kabiliste" et ce qui reste de Lamuka avec comme relais une partie de la presse occidentale (RFI, TV5, Libre Afrique), sont vent debout pour contester le choix congolais. Motif ? Kadima est de la même sphère linguistique que le président de la République ou que le choix de Kadima est entaché de corruption sans donner la moindre preuve ou encore, ô blasphème, les six autres membres des confessions ont subi des pressions présidentielles. Toujours sans la moindre preuve.

Donc la sous commission des confessions religieuses n’a pas réussi le consensus pour choisir le président de la Ceni. Alors fallait-il plomber tout le processus pour satisfaire les caprices des églises néocoloniales ?  Félix Tshisekedi n'a défié personne mais il a plutôt usé de son pouvoir comme Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions.

La composition de la Ceni prévoit 15 membres issus des partis politiques et de la société civile. Douze personnes ont été choisies sur quinze de manière régulière, les PV ont été envoyés. Désormais Denis Kadima est à la tête de la CENI. Du haut de ses 60 ans d'âge, le nouveau patron de la Commission électorale est licencié en sciences politiques et administratives de l’Université de Lubumbashi (1987).

Denis Kadima est aussi détenteur d’un master en sciences politiques et un diplôme post universitaire en administration des affaires de l’université de Witwatersrand située à Johannesburg, en Afrique du Sud, la même université où Nelson Mandela a obtenu en 1942 son diplôme de droit.

Cet expert électoral aura principalement la tâche d’organiser les élections de 2023.

De 1987 à 1992, il a été tour à tour chef de service et gérant de succursale à la Banque commerciale zaïroise (RDC) et de 1995 à 1998, il a dirigé le programme de l’Ashoka Innovateurs pour le Public basé en Afrique du Sud.

30 ans de carrière à ce jour passé dans le secteur des élections, Denis Kadima auteur d’une vingtaine d’ouvrages compte à son actif une participation à une soixantaine de processus électoraux et politiques en Afrique et dans le monde, et cela, à divers titres.

Le Congolais a contribué à la création du Forum des Commissions électorales de la SADC (SADC ECF) en 1998, participé à l'élaboration des normes et standards électoraux du Forum parlementaire de la SADC (2001) ainsi que des Principes de l'Union africaine régissant les élections démocratiques en Afrique (2002).

Il a joué un rôle de premier plan dans l'élaboration des principes pour la gestion, l’observation et la surveillance des élections dans la région de la SADC (PEMMO) pour le compte de EISA et de la SADC ECF en 2003.

Denis Kadima a aussi contribué au développement de la Déclaration de principes pour l'observation internationale des élections et du Code de conduite des observateurs internationaux (2005).

Il a travaillé de nombreuses fois avec l’Onu et des pays comme la Tunisie et le Soudan.

Cette expertise à l’international a permis à Denis KADIMA de mieux appuyer les parties prenantes électorales de la RDC. Ainsi depuis 2004, il a développé, obtenu le financement et mis en œuvre de larges projets en faveur de ces parties prenantes.

Ali Kalonga et Clément Muamba



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a nommé, ce vendredi 22 octobre 2021, plusieurs ambassadeurs par une ordonnance présidentielle lue par Tina Salama, sa porte-parole adjointe, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Parmi ces représentants, Félix Tshisekedi a nommé Isabelle Tshombe, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la France.

François Balumuene, lui, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la Chine. Le Chef de l’État a nommé Marie Ndjeka ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la République Arabe Unie. Gilbert Mabina est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Christian Ndongala Nkuku est nommé, toujours par la même ordonnance présidentielle, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Royaume de Belgique.

Et enfin, Nzongola Talaja, nommé représentant permanent de la RDC auprès de l’ONU (Organisation des Nations-Unies).

Qui est Isabelle Tshombe ?

Ruth Isabelle Machik Tshombe est une femme politique de la République Démocratique du Congo, fille de Moïse Tshombe, ancien premier ministre de la RDC.

Elle a été vice-ministre des affaires sociales de 1990 à 2000, et de 2000 à 2001 vice-ministre de la coopération régionale dans le Gouvernement Laurent-Désiré Kabila. En 2001, elle était nommée représentante du Chef de l'Etat à la francophonie jusqu'en 2021.

Cette nomination intervient au même moment où le gouvernement via le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula tente de remettre de l'ordre dans ce secteur. Le gouvernement est à l'œuvre dans le paiement des arriérés des diplomates en poste à l'étranger.

Hervé Landry Ngoyi et Clément Muamba

 

Par ailleurs, UN COMITÉ NATIONAL DES JEUX DE LA FRANCOPHONIE CRÉÉ

Le président Félix Tshisekedi a créé, par ordonnance, un Comité national des Jeux de la Francophonie de Kinshasa, placé sous son autorité et sous la supervision du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

Il a nommé Isidore Kwandja directeur national des IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa.

Angelo Mobateli



Le Président Félix Tshisekedi décide d'investir 12 sur 15 membres de la commission électorale nationale indépendante récemment entériner par l'assemblée nationale. Dans on message diffusé ce vendredi 22 octobre 2021, Félix Tshisekedi exhorte ses nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante à travailler pour l'organisation des élections dans le délai constitutionnel.

"Nous  ne pouvons pas après avoir choisi la compétition et ses règles y afférentes nous en soustraire, nos divergences loin d'être des faiblesses, sont plutôt l'illustration de notre vitalité Démocratique. Au regard de tout ce qui précède, j'ai décidé de signer l'ordonnance désignant les membres du nouveau bureau de la commission électorale nationale indépendante. J'exhorte vivement ces derniers à œuvrer pour l'organisation des élections libres, Démocratique et transparentes dans le délai constitutionnel" a dit Félix Tshisekedi.

L'Assemblée nationale a entériné 12 sur 15 membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) après l'adoption du rapport de la commission chargée d'examiner les dossiers individuels des candidats.

D'après le rapport, voici comment est composée la nouvelle équipe de la commission électorale nationale indépendante.

• Président : Kadima Kazadi Denis ( Société Civile);

• Ilanga Lembow Bienvenu : Premier Vice-président ( Majorité);

•Madame Nseya Mulela Patricia  : Rapporteur ( Majorité);

• Muhindo Mulemberi Vahumawa Paul : Rapporteur Adjoint ( Majorité);

• Birembano Balume Sylvie : Questeur Adjoint ( Majorité)

• Lupemba Mpanga Ndolo : Membre de la plénière ( Majorité);

• Boko Matondo Fabien : Membre ( Majorité);

• Ditu Monizi Blaise : Membre ( Opposition);

• Bimwala Mampuya Roger : Membre ( Société Civile);

• Ngalula Joséphine Membre ( Société Civile);

• Bisambu Mpangote Gérard : Membre ( Société Civile);

• Omokoko Asamoto Adine D'or : Membre ( Société Civile).

Trois postes réservés à l'opposition sont restés vacants. L'opposition dénonce la manière dont le processus s'est déroulé dans le cafouillage dans le seul but de mettre en place une commission électorale nationale indépendante aux ordres. Ensemble pour la République via ses groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés a également dénoncé la même chose et n'a pas désigné officiellement ses délégués mais un de ses élus a été désigné au poste de rapporteur adjoint.

actualite.cd/CC

 
 
 


Les questions relatives à la coopération entre la République démocratique du Congo et le Système des Nations unies ont été passées en revue au cours des échanges que le Président de la République, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, a eus ce jeudi 21 octobre à la Cité de l’Union africaine, avec M. Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général- adjoint des Nations unies chargé de maintien de la paix.

Le Haut fonctionnaire des Nations-Unies, qui était conduit auprès du Chef de l’État par Madame Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, a dit avoir remercié le chef de l’État pour l’excellence de coopération et le « très bon esprit » qui existent entre les autorités congolaises et le Système des Nations unies.

« Les questions en rapport avec les défis d’ordre sécuritaire dans l’Est de la RDC, le renforcement des dispositifs de la MONUSCO et les efforts pour la réconciliation des communautés locales ont également été examinées au cours de ces échanges« , a indiqué Lacroix.
Il a ensuite rassuré quant à la disponibilité des Nations-unies à apporter leur soutien total à l’organisation des élections en République démocratique du Congo, avant de saluer les initiatives du Chef de l’État en ce qui concerne la promotion de la femme au sein du gouvernement et d’autres institutions.

David Mc Lachlam- Karr, représentant spécial- adjoint du secrétaire général, coordonnateur résident et coordinateur humanitaire du Système des Nations unies, le Général Birame, conseiller conseiller militaire au département des opérations de paix et le Lieutenant-général Marcos De Sa Affonso Da Costa, commandant de la force de la MONUSCO, ont aussi pris part à ces échanges.

La veille, Martin Fayulu de Lamuka et une délégation du FCC conduite par Raymond Tshibanda, ont été reçu par le SGA de l’ONU et ont parlé notamment du processus électoral en RDC.

Fayulu, a fustigé ce qu’il qualifie « des manœuvres du Président Félix Tshisekedi qui viserait à tricher aux prochaines élections ou à prolonger son mandat constitutionnel ».

Après Fayulu, c’est Raymond Tshibanda, qui conduisait la délégation du FCC,  à être reçu par Jean-Pierre Lacroix. Tshibanda a insisté sur le fait que « tout le monde sait que le processus est biaisé. On est en train d’installer une commission électorale nationale qui, de toute évidence, est conçue pour être au service d’un camp politique contre les autres. Cela est inacceptable ! Donc, il est important que le consensus, qui est indispensable pour créer les conditions de bonnes élections, puisse être recherché maintenant ».

Par ailleurs, dans un communiqué rendu public mercredi 20 octobre 2021, les « Forces sociales et laïques œcuméniques de la RDC», structure composée des syndicalistes, des enseignants, des laïcs de toutes les confessions, des ONG des droits des femmes et des jeunes, des mouvements citoyens, et de promotion
des droits civiques, etc encouragent le Président Félix Tshisekedi, à prendre acte de l’entérinement des membres de la CENI par l’Assemblée Nationale.

« Craignant le piège du glissement, la perte du temps dans la recherche du consensus dans un contexte de méfiance pour déboucher sur le dialogue qui permettrait le partage de pouvoir en violation de la loi fondamentale et des règles démocratiques, les forces sociales et les
laïcs œcuméniques de la RDC encouragent le Président de la République de prendre acte de l’entérinement des membres de la CENI par l’Assemblée Nationale, en signant l’ordonnance d’investiture de 12 commissaires ainsi déjà désignés en attendant que les retardataires viennent prendre le train déjà en marche

Cas-info.ca



Une marche de soutien aux institutions du pays est annoncée dans les prochains jours à travers toute l'étendue de la RDC. C'est ce qu'indique le député Bruno Kabangu, cadre de l'UDPS.

Si certains partis membres de l'Union sacrée demandent au président de la République de ne pas entériné le choix de la nouvelle équipe de la CENI entérinée par les députés, l'élu de Mbuji-Mayi Bruno Kabangu rassure cependant qu'il s'agit, pour l'UDPS et d'autres alliés présents dans l'USN, d'obtenir l'ordonnance d'investiture de la nouvelle équipe. 

L' initiative des élus nationaux, poursuit-il, démontre que l'assemblée n'est pas dans la logique de glissement. " Cette ordonnance permettra également à la population de donner le deuxième mandat en 2023." 

Moïse Katumbi, membre très influent avec son parti au sein de l'Union sacrée, demande au président de la République de ne pas entériner la nouvelle équipe. Martin Fayulu, principal opposant de Félix Tshisekedi, a appelé les forces politiques et sociales acquises au changement à faire un bloc pour s'opposer contre ce qu'il conçoit comme "la dictature Fatshiste"

G.T



La mise en œuvre du plan de transition et son exécution concrète pour le retrait de la MONUSCO a été au centre de l’échange que le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a eu mercredi 20 octobre à Kinshasa avec le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Jean-Pierre Lacroix a donné cet éclairage sur la mise en œuvre du plan de transition retenu de commun accord avec le gouvernement congolais :

« On parle souvent du départ, du départ programmé, d'un plan de départ de la MONUSCO.  Il n'y a absolument pas de plan qui aurait prédéterminé inéluctablement le départ de la MONUSCO dans trois, quatre ou cinq ans, parce que ça sera un calendrier artificiel qui serait détaché de l'évolution des conditions dans le pays. C’est que ce plan contient c'est un certain nombre d'objectifs qui sont prioritaires et qui sont liés notamment à des progrès dans la situation sécuritaire, des progrès dans le retour de l'État là où il n'est pas encore assez présent ou là où il est absent et d'autres critères importants ».

Il a fait notamment allusion aux droits humains, à la promotion de la place de la femme également ; bref « toute une série d'objectifs qui feraient que si ces objectifs étaient atteints les conditions seraient réunies pour que la MONUSCO graduellement s'en aille et cède la place à une forme différente de soutien des Nations unies, une forme plus classique de soutien de la part des partenaires internationaux ». 

Selon Jean-Pierre Lacroix, la RDC et la MONUSCO travaillent actuellement ensemble sur ces objectifs, qui sont vitaux au regard de l'objectif central, qui est la promotion de la paix, de la stabilité de l'ancrage démocratique en République démocratique du Congo.

« Nous avons un contexte qui est encourageant avec les autorités congolaises et notamment avec le gouvernement et donc maintenant les collègues de la MONUSCO se retroussent les manches pour faire avancer la réalisation des tous ces objectifs », a conclu le diplomate onusien.

 
radiookapi.net/CC


Le gouvernement a officiellement saisi la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneur dans les quatorze (14) provinces marquées par les crises et déchéances des autorités provinciales. Dans une correspondance du lundi 18 octobre 2021, le VPM, de l'intérieur Daniel Aselo invite la CENI à prendre des dispositions utiles quant à ce.

"Faisant suite à ma lettre du 27 août 2021, je vous prie de bien vouloir prendre des dispositions utiles pour l’organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs sus évoquées en concerne, conformément à l’article 60 alinéa 5 de la loi électorale", a écrit Daniel Aselo à Corneille Nangaa.

À la suite de cette notification, les membres de la commission électorale nationale indépendante sous la direction de son président Corneille Nangaa ont passé mercredi 20 octobre 2021 en revue plusieurs aspects liés au processus électoral, à l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les provinces à problème. Une autre plénière, d'après la cellule de communication de la CENI se tiendra le vendredi 22 octobre 2021.

Les provinces concernées sont : Bas-Uele, Haut Lomami, Ituri, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Lomami, Mai-Ndombe, Maniema, Mongola, Tanganyika, Tshopo. Pour l’Ituri, cette élection interviendra après l’état de siège. Pour Kinshasa et Kwango, l’élection va concerner le poste de vice-gouverneur.

Clément Muamba



L’implication de toutes les communautés du Nord-Kivu est indispensable dans la recherche de la paix dans cette province. Cette problématique était au centre d’une séance de travail mercredi 20 octobre au quartier général de la MONUSCO à Kinshasa, entre le secrétaire général adjoint en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix et les représentants des communautés Nande et Hutu de la contrée.

Au sortir de leurs échanges, le président de la communauté Nande de Kinshasa, Jérôme Paluku Kandu a indiqué que l’implication des communautés locales était très capitale pour que tout le monde participe à l’avènement de la paix :

« Nous comme communautés beaucoup plus représentatives du Nord-Kivu, de la façon dont nous devons vivre ensemble, de la façon dont nous devons participer ensemble au développement de cette province du Nord-Kivu longtemps meurtrie, nous sommes venus lui dire que nous devons tous travailler ensemble. L’implication des communautés est très capitale pour que tout le monde participe à l’avènement de la paix et à l’avènement d’un développement durable dans cette province ».

Le président de la communauté Hutu, Samuel Rumashana, a, par ailleurs, ajoute que le processus dans lequel leurs communautés s’engagent ira dans la durée et nécessitera, par conséquent, l’accompagnement de la MONUSCO et des Nations unies ainsi que celui de l’Etat congolais :

« Nous lui (Jean-Pierre Lacroix) avons aussi exprimé notre souhait de voir la MONUSCO et les Nations unies nous accompagner pour mieux réussir ce processus. Mais c’est un processus qui, certainement, prendra du temps. C’est pourquoi nous avons besoin de l’accompagnement de la MONUSCO et de l’Etat congolais. Ça doit prendre du temps, non pas parce que nous voulons que ça prenne du temps, c’est parce qu’effectivement pour résoudre un problème, il faut réfléchir sur toutes les voies et sur tous les moyens qu’il faut mettre en œuvre pour aboutir à une solution pérenne ».

 
radiookapi.net/CC


Gentiny Ngobila Mbaka, gouverneur de la ville-province de Kinshasa, a présidé le mardi 19 octobre 2021 dans la salle de réunion de l'hôtel de ville, située dans la commune de la Gombe, la cérémonie de la remise officielle des études de faisabilité technique du projet de réhabilitation et modernisation du chemin de fer urbain de la capitale de la République démocratique du Congo.

Ce projet que mènent les entreprises SCTP, TCC, SINOHYDRO, porte sur la construction d'un réseau ferroviaire urbain de 300 Km dans la ville de Kinshasa dont 75 km existant sont à réhabiliter et moderniser.

D'après la Cellule de communication du gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, ce projet de réhabilitation du chemin de fer dans ladite ville est réparti en 4 phases. La première part de la gare centrale à l'aéroport international de Ndjili sur une distance de 25 km ; la deuxième phase va se réaliser à la plaine de Kinshasa avec la construction d'un train urbain le long des grandes artères de la ville ; la troisième phase va être exécutée sur la Boucle Kintambo, Mimosas-Kinsuka, UPN, Cité verte-Kimwenza, Matete et enfin la dernière phase va partir de l'aéroport jusqu'à Maluku.

« L'objectif est de réaliser 3.000.000 de déplacements par jour à la fin de la construction de la troisième phase dudit projet », a dit le numéro un de l'entreprise Trans Connexion Congo (TCC), qui est le promoteur dudit projet.

Dans son adresse, le chef de l'exécutif provincial de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka dit être  satisfait de ce projet de réhabilitation de la  voie ferrée de la Capitale qui, poursuit-il, « va venir à bout des embouteillages » dans la ville-capitale de la République démocratique du Congo pour désengorger le trafic.

Pour y arriver, la TCC porteuse du projet en collaboration avec  la ville de Kinshasa, a fait recours aux experts du chemin de fer qui travaillent en synergie en vue de remplacer les vieux rails de l'époque coloniale qui ne répondent plus aux normes actuelles. 

Il s'agit notamment de la Société Commerciale des Transports et Ports (SCTP) qui va exécuter ces travaux financés par la Chine, l'Italie et des entreprises françaises y compris SINOHYDRO, une filiale  de Power change qui compte à son actif plus de 47 projets déjà réalisés en République démocratique du Congo mais aussi ITALFER, une société anonyme d'ingénierie ferroviaire qui intervient sur les grands projets à travers le monde.

Jephté Kitsita

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