Créé en 2017 dans le cadre de l’Accord de la Saint-Sylvestre, le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) est devenu une institution largement symbolique, sans activité réelle ni impact sur la vie politique en République démocratique du Congo. C’est ce que révèle une nouvelle note d’analyse publiée par le centre de recherche Ebuteli, qui qualifie le CNSA d’« institution fantôme ».
Malgré l’inactivité croissante de ses membres et l’absence de mandat clair, le CNSA a continué de bénéficier de financements publics, quoique de manière irrégulière. Une situation qui soulève des questions sur la gestion des deniers publics, alors que le pays traverse une crise budgétaire et sécuritaire aiguë. Depuis plusieurs années, l’institution est marginalisée, sans rôle actif dans le suivi du processus électoral, et absente des actuelles consultations politiques engagées en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Déjà en 2020, une proposition de loi avait été déposée par le député Delly Sesanga pour demander sa dissolution, dénonçant son inefficacité et son coût injustifié pour l’État. Une critique reprise par Ebuteli, qui appelle soit à réformer profondément le CNSA, en recentrant ses missions sur la médiation politique, soit à le supprimer purement et simplement, en transférant ses fonctions à une entité plus crédible.
L’effacement du CNSA avait été scellé en 2022, lorsque le président Félix Tshisekedi avait nommé Jacquemin Shabani comme responsable du suivi du processus électoral, court-circuitant de facto l’institution. Ce choix avait confirmé le déclin du CNSA, déjà affaibli par des soupçons de proximité entre son président Joseph Olenghankoy et le M23, évoqués dans certains cercles proches du pouvoir.
Pour Ebuteli, dans un pays confronté à de multiples urgences, maintenir une structure sans impact et consommatrice de ressources est devenu anachronique.
actualite.cd/CC
Luzolo Bambi Lesa, ancien ministre de la justice congolaise (2008-2012), a été reçu mercredi par le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité dans le cadre des consultations qui doivent déboucher sur un gouvernement d'union nationale devant faire face à la crise sécuritaire dans l'est. Ce corps scientifique a insisté sur la sélection des hommes intègres, compétents et expérimentés.
Reconnu comme acteur dévoué à la lutte contre la corruption, M. Luzolo a prôné le redressement de la lutte contre la corruption et a exprimé sa soif pour la formation gouvernement d'union nationale dont les membres seront loyaux vis-à-vis du président de la République.
« Les personnes appelées à promouvoir dans les fonctions gouvernementales pour prendre véritablement en charge la population devraient être des personnes disposant de loyauté au président de la République, d'une intégrité dans le comportement, de la compétence et de l'expérience. J'insiste sur l'intégrité par rapport à la corruption, même par la justice transitionnelle, parce qu'au-delà de toutes les organisations politiques que nous avons au pays, le Congo a besoin des hommes intègres », a-t-il déclaré au sortir.
Dans sa proposition, l'ex-ministre de la justice a avancé l'idée selon laquelle il faille mettre sur pied une politique de justice transitionnelle, qu'il considère comme mode de sortie de crise et démarche du gouvernement. Il appuie cette hypothèse d'autant qu'elle présente quatre piliers, à savoir : la vérité, justice et poursuites judiciaires, la prise en charge des victimes des guerres ainsi que le recours aux réformes institutionnelles.
« Il faut que le peuple congolais sache pourquoi il y a eu 10 millions de morts. Il faut que la vérité soit établie, à travers une commission nationale et des commissions provinciales. Il est important que ceux qui sont les auteurs de ces crimes de masse répondent, soit sur le plan national, soit sur le plan international, parce que la vie humaine est sacrée. On ne peut tolérer que nous ayons 10 millions de morts sans émotion populaire. Le gouvernement doit prendre en charge cette situation. Heureusement que jusque-là il a été mis en place le fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles, qui sont utilisées comme une arme de guerre. Donc le Fonarev, il faut le renforcer pour que la prise en charge des victimes, essentiellement celles de l'est, puisse être concrète. Je préconise également le recours aux réformes institutionnelles, lesquelles auront pour but de faire cesser définitivement les guerres en répétition », a-t-il proposé.
En outre, Luzolo Bambi a montré l'importance de réformer l'armée et la police, mettant un accent particulier sur celle de la justice et des services de renseignement. Il a, dans la foulée, préconisé une technique de nomination des hauts responsables de l'État par un checking préalable, par le passé criminel ou tumultueux des personnes considérées. M. Luzolo a aussi présenté à Eberande un programme de gouvernement direct, «comme étant la réponse classique de tous les affres de la guerre et de tous les millions de victimes».
Samyr LUKOMBO
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le général-major Evariste Somo Kakule, a décidé de reporter sa note circulaire du 31 mars 2025, qui portait sur la mise en congé technique des agents et fonctionnaires de l’Etat toujours présents dans les zones occupées par la rébellion de l’AFC/M23 et n’ayant pas encore rejoint la ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province.
Sur instruction du ministre de l’Intérieur, cette nouvelle directive, prise le mercredi 2 avril, annule l’obligation pour ces agents de se déplacer vers Beni, invoquant les difficultés sécuritaires et logistiques.
Les agents sont désormais encouragés à rester dans leurs localités pour éviter les risques de persécutions et d’exactions, notamment à Goma.
Toutefois, les droits et avantages sociaux des fonctionnaires, tels que la prise en charge médicale, restent garantis, à l’exception de ceux ayant fait allégeance à la rébellion de l’AFC/M23, comme précisé dans la circulaire du général Evariste Kakule Somo.
Exécution de l’ordre du ministre de l’Intérieur
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation, Jacquemain Shabani, avait demandé, mardi 1er avril, au gouverneur militaire du Nord-Kivu de rapporter cette circulaire. Cette demande a été formulée à travers un message officiel rendu public mardi soir, au lendemain de la publication de la note du gouverneur.
Jacquemain Shabani a invoqué la force majeure pour justifier cette instruction et a également demandé au gouverneur de dresser un état des lieux de la situation depuis sa prise de fonctions.
radiookapi.net/CC
Les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et les pasteurs de l’Église du Christ au Congo (ECC) sont en tournée aux États-Unis dans le cadre du projet « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs ».
Mercredi 2 avril, ils ont été reçus à New York par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ainsi que par Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies.
La veille, mardi 1er avril, ces leaders religieux avaient rencontré à Washington le Responsable Afrique du département d’État américain.
Jeudi, ils ont poursuivi leurs échanges à Washington avec des membres du Congrès américain travaillant sur les affaires extérieures, notamment celles liées à l’Afrique, a rapporté Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.
radiookapi.net/CC
Quatre députés de La France Insoumise (LFI) - NFP, Carlos Martens Bilongo (président du groupe d'Amitié France - RD Congo à l'Assemblée nationale), Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale de la France, Aurélien Taché et Thomas Portes, ont dans un communiqué publié mercredi 2 avril, dénoncé le partenariat entre le PSG et « Visit Rwanda », conclu en 2019, rapporte L’Equipe.
Ils demandent « l'arrêt immédiat de ce partenariat prévu jusqu'à la fin de l'année 2025 » et appellent à rejoindre un rassemblement dimanche 6 avril (14 heures) devant le Parc de Princes, initié par les créateurs d'une pétition, fin janvier, sur le sitechange.org signée par quelque 74 000 personnes.
« Depuis plusieurs années, le gouvernement rwandais utilise le sport comme outil diplomatique, multipliant les partenariats avec des clubs de foot et organisant des événements sportifs internationaux. Au moment où le M23, groupe armé directement soutenu par le Rwanda, se livre à des massacres de masse, des pillages et des viols, semant terreur et désolation dans l'Est congolais, le PSG ne peut maintenir ce partenariat. Nous ne pouvons accepter qu'un club de foot français fasse, sur les téléviseurs du monde entier chaque semaine, la promotion d'un État qui aujourd'hui est complice de milliers de morts et de millions de déplacés », indique le communiqué.
Ce partenariat rapporte environ 15 millions d’euros annuels au PSG.
La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) Thérèse Kayikwamba Wagneravait exhorté Arsenal, le Bayern et le PSG à mettre fin à la promotion de Visit Rwanda.
radiookapi.net/CC
Il y a un an, la RDC -République démocratique du Congo- écrivait une nouvelle page de son histoire politique, en ayant, pour la première fois, une femme à la tête de son Gouvernement. Judith Tuluka Suminwa, jusque-là peu exposée au grand public, devenait la toute première femme Première ministre d’un pays complexe, traversé par des crises multiples et des espoirs entremêlés. Un an plus tard, alors que se profile la mise en place d’un nouveau Gouvernement d’union nationale, l’heure est au bilan. Que retenir de son passage à la Primature ? Et quelles sont ses chances de rester dans le jeu politique ?
Une arrivée saluée, mais pas sans attentes
La nomination de Judith Suminwa, le 1er avril 2024, avait été largement saluée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Femme, technocrate, issue du secteur du développement et détentrice d’un parcours international, elle incarnait l’image du renouveau que le Président Félix Tshisekedi voulait projeter, en entamant son second mandat.
Très vite, cependant, la nouvelle Première ministre a été confrontée aux réalités du pouvoir : une administration lente, une coalition politique fragmentée, des urgences sécuritaires à l’Est, une économie sous pression, et une société civile de plus en plus exigeante.
Un mandat marqué par les urgences nationales
Le Gouvernement Suminwa a eu à gérer une série de défis majeurs. La situation sécuritaire dans les provinces orientales, notamment en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, est demeurée préoccupante, avec des violences persistantes, des déplacements massifs de populations et des défis humanitaires chroniques. Sur ce point, bien que la Première ministre ait multiplié les appels au dialogue et au renforcement des efforts diplomatiques, très peu de résultats concrets ont été ressentis sur le terrain.
Pour autant, Judith Suminwa n’a pas démérité. Elle a su préserver une certaine stabilité institutionnelle, maintenir le cap sur les engagements macroéconomiques et rétablir, dans une certaine mesure, la crédibilité de l’Exécutif auprès des bailleurs de fonds. Son style posé, axé sur la concertation, a permis d’éviter les crises ouvertes au sein de la majorité.
Une figure qui divise, mais qui inspire
L’un des aspects marquants de ce mandat reste l’image de Judith Suminwa dans l’opinion. Si elle n’a pas été perçue comme une figure de rupture radicale, elle s’est imposée comme un symbole fort. Son calme, sa discrétion et sa méthode ont contrasté avec le tumulte habituel de la scène politique congolaise. Elle a également ouvert un nouvel horizon pour les femmes politiques congolaises, en brisant le plafond de verre au sommet de l’État.
Vers un gouvernement d’union nationale, quel avenir pour Judith Suminwa ?À l’aube de la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale, la question se pose : Judith Suminwa peut-elle continuer à jouer un rôle de premier plan ? Son maintien à la Primature paraît incertain, d’autant plus que ce futur gouvernement devra intégrer de nouvelles forces politiques issues des récentes élections et des négociations post-électorales. Les ambitions personnelles, les équilibres géopolitiques et les compromis politiques risquent de prendre le dessus sur la continuité technocratique.
Mais elle pourrait également choisir de se retirer, au-moins temporairement, de la sphère gouvernementale, pour préserver son image et peut-être revenir plus tard avec une posture renforcée.
Une page à moitié écrite
En définitive, le bilan de Judith Suminwa après un an à la Primature est contrasté : riche en symboles, modeste en réformes visibles, mais révélateur des limites du système institutionnel du pays. Elle n’a pas transformé la fonction, mais elle l’a marquée. Et dans une démocratie en construction comme en RDC, cela compte.
L’avenir nous dira si elle restera un épisode ou un tournant. Mais une chose est sûre : Judith Suminwa a montré que la politique congolaise pouvait s’ouvrir à d’autres visages, d’autres voix. Et cette ouverture, en soi, est déjà, pour beaucoup, une victoire.
Prehoub Urprus
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, porte-parole du gouvernement de la RDC, le Directeur général adjoint du FONAREV -Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité-, Kevin Ngunga Makiedi, ainsi que le professeur Serge Mayaka, membre de la coordination du comité scientifique préparatoire de la Table ronde, ont co-animé, jeudi 03 avril 2025, un briefing de presse axé sur "la Table ronde sur l’appropriation nationale du Génocost".
Dans sa prise de parole, le DGA du FONAREV est revenu sur l’objectif principal de cette Table ronde, tenue du 31 mars au 3 avril 2025, à laquelle a pris part le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il s'agissait, notamment, de favoriser une appropriation collective de ce qu’est le Génocost, une journée nationale en commémoration des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis en RDC -République démocratique du Congo-.
Il a, ensuite, souligné que la réparation intégrale des victimes ne pourra se faire tant que les territoires continuent d’enregistrer des cas d’agression. En attendant le rétablissement de la situation sécuritaire dans les zones en conflit, le gouvernement applique ce qu’il qualifie de mesures provisoires urgentes.
Par la même occasion, Kevin Ngunga Makiedi a rappelé que cela fait plus de six ans que le gouvernement de la RDC, sous l’impulsion du chef de l’État, s’emploie à faire reconnaître le génocide congolais.
"C’est un processus qui a commencé depuis bien longtemps, avec un appui considérable du Président de la République et un engagement fort du gouvernement. Depuis 2019, le gouvernement s’était engagé à tout mettre en œuvre, pour que la situation des victimes dans notre pays puisse évoluer, et que nous puissions regarder non seulement du côté des bourreaux, mais aussi du côté des victimes", a-t-il expliqué.
"En République démocratique du Congo, il faut prendre le courage de commencer à construire ce cheminement jusqu’à l’aboutissement de la reconnaissance internationale. Mais cela passe d’abord par une reconnaissance nationale. C’est pour cela qu’il faut commencer par une appropriation collective sur le plan national", a-t-il conclu.
Serge Mavungu
L’élaboration d’un accord consensuel sur les minerais stratégiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis d’Amérique a été convenue, jeudi, entre le Président congolais et le Conseiller principal pour l’Afrique de son homologue américain, en séjour à Kinshasa.
«Vous avez entendu parler d’un accord sur les minerais. Nous avons pris connaissance de la proposition de la RDC, et je suis heureux d’annoncer que le Président et moi avons convenu d’une voie à suivre pour son élaboration», a déclaré, Massad Boulos, après sa rencontre avec Félix Tshisekedi.
Cet entretien, déroulé en présence des collaborateurs de deux personnalités, a tourné essentiellement sur la situation sécuritaire dans l’Est et sur les perspectives économiques entre ces deux pays qui entretiennent une coopération stratégique.
M. Massad Boulos a été très clair et pragmatique sur les deux sujets, rassurant de la volonté de son pays à accompagner la RDC dans sa démarche de quête de paix et de développement du pays.
«Je me réjouis de collaborer avec le Président Félix Tshisekedi et son équipe pour établir une relation plus profonde qui profite au peuple congolais et au peuple américain, et pour stimuler des investissements du secteur privé américain en RDC, notamment dans le secteur minier, dans l’objectif commun de contribuer à la prospérité de nos deux pays», a fait savoir la personnalité américaine.
«Bien sûr, nous avons besoin d’un environnement le plus propice aux affaires pour atteindre cet objectif. Soyez assurés que des entreprises américaines opèrent en toute transparence et stimuleront les économies locales. Il s’agit d’investissements de plusieurs milliards de dollars. Il s’agit d’emplois, de transfert de connaissances et d’investissements dans l’infrastructure. Il ne peut y avoir de prospérité économique sans sécurité», a-t-il dit, au sujet de la coopération minière.
Les engagements pour la fin de crise d’insécurité dans l’est

Concernant la guerre dans l’Est de la RDC, le chef de la délégation américaine a affirmé que les USA restent déterminés à contribuer à la fin du conflit.
«Nous souhaitons une paix durable qui affirme l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, et qui projette les bases d’une économie régionale florissante. Cette relation présente un grand potentiel et nous apprécions l’occasion de discuter de la voie à suivre avec nos homologues ici à Kinshasa», a indiqué Massad Boulos.
Dans une interview exclusive accordée récemment à un medias américain, ‘’Bret Baier’’ sur «Fox News», le Président Tshisekedi avait précisé les contours du projet de partenariat stratégique envisagé par son pays et les Etats-Unis d’Amérique, face aux enjeux sécuritaires et de développement en RDC.
«Pour ce qui est des minerais, nous avons commencé à discuter des partenariats stratégiques avec les États-Unis dès mon arrivée au pouvoir, en 2019, lors du premier mandat de Trump, mais la crise sanitaire a interrompu les discussions. Celles-ci ont continué avec l’administration Biden et, depuis que Donald Trump est revenu, elles reprennent de plus belle. Ce que je veux absolument éviter, c’est un bradage, ou des accords à la va-vite», avait-il dit.
Le Président Tshisekedi avait réaffirmé que, face aux nouvelles dynamiques économiques mondiales, la RDC est ouverte aux investissements, mais sur des bases transparentes et équitables. Et que les minerais stratégiques du pays doivent être exploités dans l’intérêt du développement national, en évitant toute forme de prédation économique.
ACP/JF/CC
Une importante délégation conjointe Maison Blanche et Département d’État des officiels américains, est arrivée mercredi , par un vol de la compagnie française Air France, en provenance de Washington (États-Unis d’Amérique), via Paris, dans le cadre d’une mission de paix et d’investissement , en République démocratique du Congo ( RDC), a constaté l’ACP.
La délégation est conduite par le Conseiller principal du Président américain, Massad Boulos, avec dans sa suite, les sous-secrétaires d’État adjoints, Coronah Sanders, Devin Kesington et Zach Snuder ainsi que de Dan Dimirhan, directeur national de sécurité pour l’Afrique. Cette délégation prévoit de se rendre également au Rwanda, en Ouganda et au Kenya pour la même mission.
«Le conseiller principal Boulos et la sous-secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines, Corina Sanders, se rendront en République démocratique du Congo, au Rwanda, au Kenya et en Ouganda à partir du 3 avril», a ecrit mardi le Département d’État sur son site, à l’annonce de cette mission.
«Au cours de ce voyage, M. Boulos et son équipe rencontreront des Chefs d’État et des chefs d’entreprise, afin de promouvoir les efforts en faveur d’une paix durable dans l’est de la République démocratique du Congo et de promouvoir les investissements du secteur privé américain dans la région», a-t-on lu.
M. Boulos a été nommé conseiller principal du Président américain pour l’Afrique, les affaires arabes et moyen-orientales.
ACP/CC
Une délégation du FCC -Front commun pour le Congo- sera reçue ce mercredi 02 avril par le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, dans le cadre des consultations politiques. Ladite délégation sera conduite par Jeannot Lompempe, membre du FCC de l'ancien président de la République, Joseph Kabila.
Quelques jours peu avant, la famille politique de l'ancien chef de l'État Joseph Kabila a rejeté l'idée de sa participation à ces consultations. Cette invitation lancée n'engage nullement la famille politique de Joseph Kabila, indique l'un de ses cadres joints par votre média.
Plusieurs autres personnalités politiques et organisations seront également reçues, notamment la CNDH -Commission nationale des droits de l'homme-. L'on signale également la délégation des étudiants du Congo parmi les invités de ce mercredi.
La deuxième phase des consultations a repris lundi 31 mars. Les conclusions de ses consultations seront remises au chef de l'État, Félix Tshisekedi, dans les prochains jours.
Grevisse Tekilazaya