Le baril de pétrole, l’un des principaux produits d’exportation de la RDC -République démocratique du Congo-, a enregistré une légère baisse sur les marchés internationaux. Selon la note de conjoncture économique de la BCC -Banque centrale du Congo-, au 24 juillet 2025, il s’est négocié à 69,5 USD, contre 69,7 USD la semaine précédente, soit un recul de 0,2 %.

La BCC attribue cette baisse à la menace de nouvelles mesures douanières annoncées par Donald Trump, qui pourraient entrer en vigueur ce 1ᵉʳ août 2025 et peser sur les échanges commerciaux mondiaux. Ces incertitudes ont provoqué des tensions sur le marché des matières premières.

Durant la période précédente, du 11 au 18 juillet, le prix du pétrole avait pourtant connu une hausse hebdomadaire de 1,4 %, atteignant alors 69,7 USD le baril. Toutefois, à fin 2024, le baril affichait une baisse globale de 6,6 %, illustrant une tendance instable sur le long terme.

Dans un contexte mondial de transition énergétique, la Banque centrale rappelle que les pays exportateurs de pétrole, dont la RDC, doivent envisager des politiques adaptées pour répondre aux défis climatiques et réduire leur dépendance aux hydrocarbures.

Outre le pétrole, la note de la BCC fait état de baisses notables sur les prix des principales céréales : Le riz s’est établi à 283,4 USD la tonne, en baisse de 0,7 % sur une semaine. Le blé a chuté à 197,8 USD la tonne, soit une diminution de 2,6 %. Ces baisses sont principalement attribuées à l’abondance des récoltes et à la hausse des stocks mondiaux.

En revanche, le maïs a enregistré une hausse de 2,9 %, atteignant 157 USD la tonne, en raison des risques climatiques et de la demande soutenue, combinés à une réduction des stocks prévisionnels.

La volatilité des cours des matières premières continue d’avoir un impact direct sur l’économie congolaise, fortement tributaire des exportations dans les secteurs minier, pétrolier et agricole. Une situation qui appelle à une diversification de l’économie nationale et à une stratégie d’adaptation aux marchés mondiaux.

Gloire Balolage 



Dix jours après la signature d’une déclaration de principes à Doha entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23, les engagements pris peinent à être concrétisés. Le texte prévoyait une entrée en vigueur immédiate, avec une date butoir fixée au mardi 29 juillet 2025. Ce délai est désormais expiré, sans avancée notable.

Parmi les principales dispositions prévues, figurait un cessez-le-feu immédiat et permanent. Or, des combats continuent d’être signalés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mettant à mal la crédibilité des engagements pris par les deux camps.

Concernant les mesures de confiance, les deux parties avaient pris l’engagement de procéder à la libération réciproque des détenus avant toute nouvelle phase de négociations.

Une étape indispensable pour permettre la reprise des discussions prévue à Doha le 8 août. Mais à ce jour, aucune libération n’a été signalée.

Au-delà des prisonniers, le retour sécurisé des déplacés devrait être une priorité afin de détendre une situation humanitaire catastrophique. Mais là encore, pas d’avancée non plus. Cette impasse fait planer un doute sérieux sur l’avenir du processus.

La désescalade verbale tant redoutée reprend de l’élan avec une guerre médiatique et communicationnelle d’une rare violence.

Pour rappel, les deux parties avaient convenu de négocier un accord de paix global d’ici le 17 août, dans un esprit de compromis et de responsabilité. Mais l’inertie actuelle risque de compromettre l’ensemble de la démarche.

 Don Momat

 


La récente révélation d’une correspondance datée d’avril 2024 secoue le paysage politique et sportif RD-congolais. Dans cette lettre, le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, sollicitait près de 14,6 millions de dollars auprès du Fonds de Réparation des indemnisations des victimes des activités illicites de l’Ouganda -FRIVAO- afin de réhabiliter le Stade Lumumba de Kisangani.

Cette marmite, emblématique d’une région marquée par des conflits armés, devrait selon Budimbu récupérer son éclat dans le cadre d’un projet jugé essentiel pour promouvoir la réconciliation et l’inclusion sociale.

Évoquant les instructions de la hiérarchie, le ministre des Sports a articulé dans son courrier que la rénovation du Stade Lumumba est plus qu’une nécessaire mise à jour d’infrastructure ; elle représente un projet structurant capable d’offrir un espace moderne pour la pratique sportive, de contribuer à la cohésion sociale et de restaurer le moral des populations éprouvées par des années de conflits. La description du stade comme « symbole d’espoir » illustre bien son importance pour les communautés locales, tant sur le plan sportif que social.

Cependant, la mise en lumière de cette correspondance de Budimbu intervient dans un contexte tendu, lié au procès de Constant Mutamba, ancien ministre d’État en charge de la justice, accusé pour sa part de détournement de 19 millions de dollars du même fonds FRIVAO. Ce lien entre deux figures politiques et les questions relatives à l’utilisation des fonds soulèvent des interrogations quant à la transparence et à la gouvernance dans la gestion des ressources publiques.

Une ombre sur le Frivao

Le fait que le montant demandé par Budimbu soit extrait du même fonds que celui impliqué dans les accusations contre Mutamba, qui l’affectation cité à témoigner, pose logiquement des zones d’ombre concernant l’affectation et l’utilisation de cet argent public.

Alors que les annonces faisaient état d’une diligence dans le traitement de la demande de Budimbu, de nombreux observateurs s’interrogent sur le statut réel des fonds : ont-ils été décaissés ? Si oui, comment ont-ils été utilisés ?

Espoir d’un projet de réhabilitation tangible est tempéré par l’absence d’avancées concrètes sur le terrain. La promesse de travaux imminents, fatiguée par la lenteur bureaucratique et les allégations de corruption qui pèsent sur le système, semble aujourd’hui lointaine.

Il est crucial de clarifier cette situation dans l’intérêt des économies locales et de la reconstruction du pays. La transparence dans la gestion des fonds publics et des projets d’infrastructure est un impératif pour restaurer la confiance du public et assurer que les ressources destinées au développement profitent aux citoyens.

 

Natine K


Le ministère des Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie exprime son indignation, ce jeudi 31 juillet 2025, à Kinshasa, sur les faits « extrêmement graves » à l’origine de l’arrestation en Bulgarie d’un diplomate congolais, impliqué dans le transport d’une importante quantité de produits stupéfiants.

Selon un communiqué consulté par 7SUR7.CD, le ministère condamne ces agissements « inacceptables » et affirme qu’il s’agit d’un cas isolé, totalement contraire aux valeurs et à l’éthique du diplomate de la RDC.

« Le ministère condamne avec la plus grande fermeté ces agissements inacceptables et affirme qu’il s’agit d’un cas isolé, totalement contraire aux valeurs et à l’éthique du diplomate de la République démocratique du Congo », a-t-on lu.

En réponse à ces actes, le ministère a pris les mesures suivantes :

• Le rappel définitif de l’agent concerné, ainsi que la levée de ses immunités diplomatiques, en raison du caractère manifeste et de la gravité des faits ;

• Transmission officielle aux autorités bulgares, à Sofia, de la position du gouvernement

congolais et engagement à coopérer pleinement avec l’État d’interpellation ;

• Envoi d’une mission conjointe du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Justice à Sofia afin de suivre le dossier avec les autorités compétentes.

Par ailleurs, il tient à rassurer l’opinion publique de sa détermination à faire toute la lumière sur cette affaire, à établir les responsabilités et à veiller à ce que les « conséquences en soient tirées dans le respect des lois ». En outre, le ministère rappelle qu’il applique une politique de « tolérance zéro » à l’égard de tout abus de la part de ses diplomates.

L’interpellation a eu lieu le 18 juillet 2025, à la frontière bulgaro-turque, alors que l’agent Jean de Dieu Mutebwa Mulumba circulait à bord d’un véhicule à immatriculation diplomatique, dans le cadre d’un déplacement non autorisé par l’ambassade dans laquelle il est affecté.

Raphaël Kwazi



Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a exhorté, jeudi, les étudiants de l'Université des sciences de l'information et de la communication (UNISIC), ex IFASIC, à porter la cause nationale à travers leurs actions face à l'agression que subit la République démocratique du Congo. C'était au cours d'une conférence-débat organisée sous le thème : « Au cœur du processus de pacification de la RDC : comprendre pour agir - l'appropriation du narratif congolais par la jeunesse pour la construction d'une paix durable ».

Pour le ministre de la Communication et médias, porter la cause nationale constitue une responsabilité pour les étudiants de cette alma mater qui forme les professionnels des médias. 

« Considérez que dès que moi je termine cette communication, vous, vous avez une responsabilité : vos téléphones et vos articles doivent servir à porter la cause nationale, doivent servir à porter notre fierté, notre fierté ne signifie pas soutenir forcément le président de la République, notre fierté, c'est de mettre le drapeau sur le front, c'est de mettre le drapeau sur le cou et considérez que nous sommes un pays grand et nous construisons notre grandeur », a-t-il déclaré. 

Bien avant, ce membre du gouvernement a expliqué à ces étudiants la genèse de la guerre dans l'Est de la RDC et les différents processus de paix dans lesquels est engagé le gouvernement congolais pour en finir avec cette situation. Il s'agit, a-t-il rappelé, notamment des processus de paix de Washington et de Doha, qui ont enregistré des progrès significatifs avec la signature de l'Accord de paix RDC-Rwanda, mais aussi de la Déclaration de principes RDC - AFC/M23.

« L'objectif principal, c'est la paix, il faut que nous puissions tous être prédisposés à être ceux qui contribuent à la construction de cette paix et cette université, c'est l'université qui forme les premiers vecteurs de la société, ceux qui doivent, à travers l'écrit, la télévision, la radio, atteindre les Congolais partout où ils se trouvent », a soutenu Patrick Muyaya Katembwe.

Il s'en est ensuivi une session de questions-réponses pour éclairer la lanterne des étudiants et du corps enseignant sur certaines matières liées au processus de pacification du pays. 

Pour sa part, l'UNISIC a exprimé son soutien au chef de l'État et son gouvernement dans la lutte pour la restauration de la paix sur toute l'étendue du pays. 

« L’UNISIC, en pensant organiser cette activité, nous voulons affirmer que notre président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son gouvernement que dirige son excellence madame Judith Suminwa, ne sont pas seuls. Vous n'êtes pas seuls dans cette lutte face à l’agression barbare que subit notre pays. Dites au président que vous n’êtes pas seuls dans votre lutte pour la restauration de la paix sur toute l’étendue du pays », a déclaré le professeur Kambayi Bwatshia, recteur de l'UNISIC. 

Notons qu'avant l'UNISIC, le porte-parole du gouvernement Suminwa était, la semaine dernière, à l'Université de Kinshasa (UNIKIN) où il a sensibilisé les étudiants à l'appropriation du narratif congolais et du processus de pacification de la République démocratique du Congo. 

Prince Mayiro



Dans son tout nouveau titre intitulé Guide Suprême, Fabregas Le Métis Noir rend hommage à plusieurs figures emblématiques de la musique congolaise, parmi lesquelles Koffi Olomide, Werrason et Ferre Gola. Toutefois, deux noms majeurs manquent à l’appel : Fally Ipupa et Héritier Watanabe.

Face aux interrogations des fans et des observateurs, Fabregas a tenu à clarifier la situation. « La chanson dure seulement 4 minutes, je ne pouvais donc pas mentionner tout le monde. D’ailleurs, Fally Ipupa n’est pas le seul à ne pas avoir été cité », a-t-il déclaré, tout en soulignant qu’il respecte chacun de ses aînés, même en l’absence de dédicace explicite.

Cette précision vise à calmer les éventuelles tensions ou malentendus autour de ce choix artistique. Fabregas insiste sur le fait que cette omission n’est en aucun cas un signe de manque de considération, mais plutôt une contrainte liée à la durée limitée du morceau.

Ordi Mande

 


En RDC, la fête des parents est célébrée chaque année, le 1er août. Ce jour spécial est dédié à honorer la mémoire des parents, qu'ils soient vivants ou décédés. A Goma, les cimetières reçoivent des membres de plusieurs familles venus nettoyer les tombes et rendre hommage aux siens qui ont quitté cette terre. 

Dès 6 heures du matin, des Gomatraciens ont afflué le cimetière de l’ITIG, l’un des plus anciens de la ville. Sur place, les scènes de recueillement se mêlaient à celles d’entretien, les familles munies de houes, balais ou bêches s’activant autour des sépultures. Un hommage silencieux, empreint de respect et de mémoire, rendu à ceux qui reposent loin des regards, mais toujours présents dans les cœurs.

Malheureusement, un constat amer s'est imposé. De nombreuses tombes semblent abandonnées. Les services d'entretien n'existent plus, et certaines familles sont venues avec des outils tels que des houes, des balais et des bêches pour nettoyer les sépultures de leurs êtres chers. 

Dans l'ambiance morose du matin à Goma, nous avons croisé Robert Ziwabanza Ramazani, qui est venu rendre hommage à sa maman décédée le 5 février 2009. Pour lui, cet acte est profondément symbolique et lui permet d'immortaliser la mémoire de sa mère.

« Je suis venu ici parce que des êtres qui me sont chers reposent en ces lieux, notamment ma mère, qui est enterrée ici à l'ITIG. Aujourd’hui, en cette journée de commémoration de nos parents, qu’ils soient vivants ou décédés, j’ai jugé bon de venir me recueillir sur sa tombe, sa dernière demeure. J’en ai aussi profité pour effectuer quelques entretiens, notamment les travaux que j’ai déjà amorcés. Ma mère est décédée le jeudi 5 février 2009, et je garde d’elle un souvenir vivant. Tout ce que je suis aujourd’hui, je le dois en grande partie à elle. C’est pourquoi je ressens non seulement l’obligation, mais aussi la mission d’honorer sa mémoire », a-t-il confié.

De son côté, madame Henriette Fatuma a partagé sa difficulté à retrouver la tombe de son père décédé en 2008, dont l'entretien fait défaut. Elle a prévu des travaux pour reconstituer la sépulture et honorer la mémoire de son papa.

« Moi aussi, je suis venu aujourd’hui ici, au cimetière de l’ITIG. C’était à l’occasion de la célébration de la fête des parents. Je me suis dit que, pour une journée aussi significative, je ne pouvais pas rester à la maison. Mes parents sont inhumés ici, c’est pourquoi j’ai décidé de venir entretenir la tombe de mon défunt papa et voir dans quel état elle se trouve. Cela fait maintenant au moins 17 ans que notre père nous a quittés. Personnellement, je garde un très bon souvenir de lui. C'était une personne très importante dans notre famille, et dans ma vie en particulier. Je peux dire qu’il a été à la fois père et mère pour nous. Tout l’amour que notre maman aurait dû nous donner, nous l’avons reçu à travers lui », a-t-elle fait savoir.

Et de poursuivre :

« Notre mère est décédée très tôt, alors nous sommes restés seuls avec notre père. Il faisait tout pour nous. Ce que nous sommes aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. Et je sais que, de là où il est, il est fier de nous, car il ne nous a pas laissés dans la rue. Ce que je peux lui dire aujourd’hui, c’est merci. Merci de nous avoir montré le bon chemin. Le premier chemin qu’il nous a transmis, c’est celui des études. Le deuxième, c’est celui de la parole de Dieu. Et c’est en suivant ce chemin que nous sommes devenus des adultes responsables. C’est pour cela qu’en cette journée des parents, nous avons décidé de venir célébrer avec lui tout ce qu’il a été pour nous », a-t-elle confié.

Cependant, pour d'autres, la situation est encore plus préoccupante. Madame Brigitte Makasi, veuve depuis 2019, n'a pas réussi à retrouver la tombe de son mari, détruite depuis 2023 en raison de rumeurs sur la vente du cimetière aux mains d'un opérateur économique local. 

« Mon mari est décédé en novembre 2019. Nous sommes même venus l'enterrer ici, à Gabiro. Un an après sa mort, la famille s'est réunie pour faire quelques contributions afin de construire une pierre tombale, pour que nous ne perdions jamais la trace de l'endroit où il repose. Nous y sommes parvenus et avons réussi à lui construire une tombe. Malheureusement, aujourd’hui, je suis venue lui rendre hommage, mais j’ai du mal à retrouver cette tombe que nous avions bâtie pour lui. Les voisins du cimetière me disent qu’elle a été démolie, parce qu’un commerçant bien connu de Goma aurait affirmé avoir déjà acheté cet emplacement », a confié la veuve, les larmes aux yeux.

Pour de nombreuses familles, cette journée est aussi un moment de partage, permettant de se retrouver autour d'un repas entre parents vivants après avoir honoré ceux qui sont partis.

Parallèlement, la journée des défunts permet aux familles de se souvenir de leurs proches disparus. Des visites sont organisées dans les cimetières, où les tombes sont nettoyées et fleuries, en signe de respect et d’amour. Des messes et des prières sont célébrées pour honorer les âmes des disparus. 

Se souvenir de nos défunts, c’est maintenir leur mémoire vivante dans nos cœurs. C’est une occasion de prier pour eux, de raviver les souvenirs, et de se remémorer les instants partagés.

Cette journée revêt une importance particulière en RDC, tant sur le plan culturel que social. Elle renforce les liens familiaux et promeut des valeurs fondamentales telles que le respect, la gratitude et la solidarité. Elle rappelle aussi aux jeunes générations l’importance de la mémoire et des traditions.

En célébrant nos parents et nos défunts, nous préservons notre héritage culturel et transmettons des valeurs essentielles aux générations futures.

La journée des parents et des défunts est un moment de recueillement et de cohésion. Elle unit les familles et les communautés autour de valeurs communes, et contribue à renforcer le tissu social du pays. En se rassemblant pour honorer leurs proches disparus, les Congolais réaffirment leur attachement aux valeurs de mémoire, de respect et de solidarité.

Au loin, des pleurs s’élèvent, les souvenirs refont surface.

Rappelons que la matinée de cette journée, chômée et payée, est consacrée à rendre hommage et à se souvenir des parents et compatriotes disparus.

Josué Mutanava, à Goma



Des représentants de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda, ainsi que des observateurs des États-Unis, de l'État du Qatar, de la République du Togo (en tant que facilitateur de l'Union africaine) et de la Commission de l'Union africaine ont tenu, le jeudi 31 juillet à Washington, la première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda.

Cet accord a été signé à Washington le 27 juin 2025. C’est ce qu’indique un communiqué du Département d’État des États-Unis.

« Le Comité mixte de surveillance est chargé de servir de forum pour la mise en œuvre de l'accord de paix et le règlement des différends.  Il est chargé de recevoir les plaintes concernant les violations de l'accord, de prendre les mesures appropriées pour remédier à ces violations et de régler les différends à l'amiable », explique le communiqué du Département.

 Au cours de la première réunion, les parties ont choisi leurs présidents pour le comité, adopté les termes de référence qui régiront les futures réunions du comité, discuté des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'accord et préparé la première réunion du mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.

L'Union africaine, l'État du Qatar et les États-Unis ont participé à ces discussions afin d'assurer la complémentarité et l'alignement entre les efforts de mise en œuvre et les initiatives en cours visant au dialogue et à une paix durable dans la région. 

La RDC et le Rwanda ont tous deux exprimé leur reconnaissance pour les contributions inestimables et les efforts conjoints de l'Union africaine, des États-Unis et du Qatar en tant que partenaires dans la recherche d'une solution pacifique, note le communiqué.

radiookapi.net/CC



Les chefs d’État et de Gouvernement de l’EAC -Communauté de l’Afrique de l’Est- et de la SADC -Communauté de développement de l’Afrique australe- se réunissent, ce vendredi 1er août 2025, à Nairobi, au Kenya, dans le cadre d’un sommet conjoint consacré à la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.

Organisée après plusieurs mois d’accalmie diplomatique, cette rencontre marque la reprise du dialogue régional initié en mars dernier, lors d’un précédent sommet ayant élargi le groupe des facilitateurs du processus de paix de trois à cinq membres. L’objectif affiché de ce nouveau rendez-vous est triple : dresser un état des lieux des dynamiques sécuritaires en RDC, harmoniser les approches régionales en matière de paix et sécurité, et renforcer la coordination des actions visant à protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays.

D’après le programme consulté par actualité.cd, les discussions seront ouvertes par les interventions des secrétaires exécutifs de l’EAC et de la SADC. Suivront les prises de parole du président de la Commission de l’Union africaine, Mahamoud Ali Youssouf, du groupe des facilitateurs, ainsi que du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, représentant le pays médiateur dans les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali.

Ce sommet régional s’inscrit dans la continuité de deux récentes initiatives diplomatiques majeures à l’échelle internationale. La première est la signature, à Washington, d’un accord bilatéral de paix entre la RDC et le Rwanda, avec l’appui des États-Unis. La seconde concerne la Déclaration de principes adoptée à Doha par les délégations du Gouvernement congolais et du mouvement M23-AFC, sous l’égide du Qatar.

Ces avancées sont saluées comme des signaux positifs dans la quête d’une solution durable à la crise qui secoue l’Est de la RDC et l’ensemble de la région des Grands Lacs. Le sommet de Nairobi pourrait ainsi permettre de relancer une dynamique de paix régionale fondée sur une collaboration renforcée entre les deux grandes communautés économiques africaines.

 Prehoub Urprus



Lors d’un point de presse tenu ce vendredi 1er août 2025, Maître Jean-Marie Kabengela Ilunga, l’un des avocats représentant la RDC -République démocratique du Congo- dans le procès contre l’ancien Président Joseph Kabila, a justifié les honoraires dépassant les 2 millions de dollars perçus par les sept cabinets mandatés pour défendre les intérêts de l’État.

Face aux interrogations croissantes sur le coût de cette défense, Maître Kabengela a qualifié ce montant de "modeste", précisant que le budget initialement requis était inférieur à 3 millions USD. Il a également souligné que les honoraires restent bien en dessous de certaines dépenses antérieures engagées dans des dossiers sensibles.

"Si pour l’arrestation de Pero Luwara, la République via Constant Mutamba avait disposé de 4 millions USD, que représentent 3.000.000 USD dans un procès où nous poursuivons la condamnation de Joseph Kabila à plusieurs milliards ?", a-t-il interrogé.

L’avocat a insisté sur la complexité et la sensibilité du dossier, affirmant que plusieurs cabinets consultés avaient décliné l’offre de représenter l’État, en raison notamment des risques liés.

"Nous, au moins, avons accepté de défendre les intérêts de la République, ceux des provinces occupées et des populations victimes. Dès la première comparution, nous avons reçu des menaces de mort. Cela donne la mesure du danger que nous affrontons", a déclaré Maître Kabengela.

 Prehoub Urprus

 
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Ali Kalonga

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