C’est une vente aux enchères pour le moins surprenante qui s’est déroulée à Nîmes. Une simple chaussette portée par Michael Jackson lors d’un concert à Nice en 1997 a été adjugée pour la somme de 6 200 euros.

Estimée initialement entre 3 000 et 4 000 euros, cette pièce de tissu, accompagnée d’un badge de coulisses, a finalement séduit une famille venue spécialement de Carnoux pour y mettre le prix.

Parmi les acheteurs, on retrouve des enfants, de grands fans absolus de Michael Jackson. Ils n’ont d’ailleurs pas caché leur émotion face à l’acquisition de cet objet insolite, mais chargé de sens pour eux.

“C’est un moment fort pour les admirateurs du roi de la pop. Cette vente montre que sa légende continue de faire vibrer les cœurs… même avec une simple chaussette”, commente un des organisateurs de la vente.

Un témoignage de l’aura du chanteur

Au-delà de l’aspect anecdotique de cette vente, cet événement illustre l’aura et la fascination encore intactes que suscite la figure de Michael Jackson, près de 15 ans après sa disparition.

Que des fans soient prêts à débourser une telle somme pour acquérir un simple vêtement ayant appartenu à leur idole en dit long sur la place unique qu’occupe le roi de la pop dans l’imaginaire collectif.

Un phénomène qui ne semble pas près de s’essouffler, comme en témoigne cette vente aux enchères hors du commun.

mbote/CC



A l’audience publique de ce mercredi 30 juillet, la Cour de cassation a rejeté deux requêtes d’inconstitutionnalité soulevées par la défense de l’ex-ministre Constant Mutamba, qui exigeait la surséance de la cause. Ainsi, elle décide de poursuivre l’instruction. La cause est renvoyée au lundi 4 août prochain.

Le prévenu Constant Mutamba, poursuivi pour détournement de fonds, a sollicité une petite pause pour lui permettre, selon lui, de prendre quelques médicaments à des heures bien précises, pour sa santé.

A cette audience, la Cour a fait acter la liste des renseignants ou témoins devant comparaître à la prochaine audience.

Le ministère public a ainsi annoncé les noms de ses témoins, notamment le directeur général intérimaire de la direction générale des marchés publics, le secrétaire général au ministère de la justice, le directeur général de FRIVAO ainsi que le gestionnaire de l’immeuble abritant le siège supposé de ZION Construction. 

Poursuivi pour détournement présumé de plus de 19 millions des dollars, le prévenu réclame la comparution de plusieurs témoins, dont la Première ministre Judith Suminwa, les ministres des Sports et des Infrastructures et travaux publics, (ITPR), le Secrétaire exécutif de la CENAREF et l’ancien Chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF) Jules Alingete avec son successeur. 

La Cour, quant à elle, prévoit la comparution de l’expert de l’Autorité de régulation des marchés publics et le responsable de Zion Construction. 

Au cours de cette troisième audience, la défense est revenue sur ses exceptions d’inconstitutionnalité sur pied de l’article 162 de la Constitution. Le but étant d’obtenir la surséance de l’instruction au niveau de la Cour de cassation, en attendant la réponse de la Cour constitutionnelle saisie à cet effet.

Selon le ministère public, les requêtes de la défense attaquaient les actes réglementaires de l’Assemblée nationale et l’arrêt avant dire droit de la Cour rendu le 23 juillet. Ce qui ne constitue aucune entrave à la cause, d’après l’organe de la loi. Ces requêtes ont été donc rejetées par la Cour. 

radiookapi.net/CC



Lors de l’audience de ce jeudi 31 juillet 2025, dans l'affaire opposant le ministère public à l'ancien Président Joseph Kabila, la Haute cour militaire a formellement interdit toute retransmission en direct du procès, y compris par la RTNC, la chaîne publique nationale.

Le juge président a exprimé de vives critiques à l’endroit de certains organes de presse présents dans la salle, accusés d’avoir diffusé en direct les précédents échanges. Il a rappelé que l’audience, bien que publique, reste encadrée par des règles strictes, notamment en matière de couverture médiatique.

"Ce procès ne doit pas être retransmis en direct. Il ne s’agit pas d’un spectacle", a déclaré le juge, dénonçant une atteinte à la dignité de la procédure judiciaire. Il a exigé que les journalistes se limitent à une couverture professionnelle et respectueuse, en se conformant aux normes établies par la loi.

Cette mise au point intervient alors que le dossier suscite une attention nationale et internationale, dans un climat politique déjà tendu. Plusieurs médias s’étaient préparés à couvrir en continu les développements de ce procès historique, qui marque une première dans l’histoire de la RDC : la comparution d’un ancien chef d’État devant la plus haute juridiction militaire du pays.

La Haute Cour militaire entend ainsi préserver la sérénité des débats et éviter toute manipulation de l’opinion publique, à travers des extraits sortis de leur contexte ou une mise en scène judiciaire.

Prehoub Urprus

 
 


La Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo a tenu, ce jeudi 31 juillet 2025, la seconde audience dans l’affaire opposant l’ancien président Joseph Kabila au ministère public. Lors de cette audience, les avocats de la République (partie civile) ont sollicité un délai supplémentaire de sept jours afin de mieux analyser l’ensemble des pièces du dossier.

La prochaine audience a ainsi été fixée au 7 août 2025. Entre-temps, les avocats représentant les victimes issues des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri se sont officiellement constitués partie civile.

Joseph Kabila est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, homicide par balles, trahison, apologie, viol, torture, déportation et occupation armée de la ville de Goma.

Lors de l’audience, la Cour a insisté sur la présence physique obligatoire de l’accusé, compte tenu de la gravité des faits retenus contre lui. Ainsi, aucune représentation par ses avocats n’a été autorisée.

Les débats ont également été marqués par le visionnage de vidéos et la lecture de discours attribués à Joseph Kabila, à Kikaya Bin Karubi ainsi qu’au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

Selon Me Richard Bondo, l’affaire suit son cours dans le respect des procédures. Il a précisé que les éléments projetés comprennent des preuves visuelles, des messages de Kabila et de son entourage, ainsi qu’une déclaration du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, dans laquelle ce dernier qualifie la situation dans l’Est de la RDC de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, attribués à des actes posés par la « bande de Kabila ».

Me Bondo promet qu’à la prochaine audience, prévue le 7 août, les avocats de la République reviendront avec une parfaite maîtrise du dossier et des arguments solides pour faire éclater la vérité et rendre justice.

Kikamba Rodriguez



La polémique autour de récentes ordonnances présidentielles continue son bonhomme de chemin en République démocratique du Congo. Si ces nominations font grincer les dents dans les quartiers généraux des partis politiques, le constat est le même au niveau des églises dites de réveil.

Face à deux chroniqueurs politiques, l'évêque Pascal Mukuna, responsable de l'église ACK -Assemblée chrétienne de Kinshasa- dénonce ce qu'il considère comme la prise en otage du Président de la République par l'apôtre Roland Dalo, géniteur de l'église Philadelphie. L'évêque Pascal Mukuna fait remarquer que les murmures, à l'heure actuelle, se font entendre dans plusieurs chefs religieux sur la non assistance du Président de la République.

De son côté, l'homme de Dieu Roger Baka préfère plutôt formuler quelques conseils à l'endroit de l'apôtre Roland Dalo, qu'il considère désormais comme "prophète de la cour royale". «La mission que Dieu vous a donnée auprès du Chef de l’Etat n’est pas de favoriser votre église à devenir le parti politique qui propose plus de membres pour les nominations

Parmi les nominations qui font bruit est notamment celle de Medi Vedoso, pasteur à l'église Philadelphie et beau fils de Roland Dalo, désormais chargé des missions du Président de la République, chargé des questions stratégiques. L'on cite tant d'autres membres issus de la même église, qui seraient les principaux bénéficiaires de nominations par Félix Tshisekedi.

Grevisse Tekilazaya 

 

 



Les Super falcons du Nigeria ont battu, samedi 26 juillet à Rabat, les Lionnes de l’Atlas du Maroc 3-2, remportant ainsi leur 10e titre en quinze éditions de la CAN féminine de football, et privant le Maroc d’un premier sacre historique.
 
Au terme d’un match riche en émotions, mené 2-0 à la mi-temps, les Super falcons ont réussi à renverser la situation. Le Maroc, auteur d’un début de match intense avec un pressing haut, a ouvert le score dès la 13ᵉ minute par sa capitaine Ghizlane Chebbak, suivi d’un second but signé Sanaa Mssoudy à la 23ᵉ minute. À la pause, le score était donc de 2-0 dans un stade olympique de Rabat en ébullition.
 
De retour des vestiaires, les Nigérianes ont affiché un tout autre visage. À la 64ᵉ minute, Esther Okoronkwo a réduit la marque sur penalty, à la suite d’une main dans la surface. Le Nigeria a continué de pousser, égalisant à la 71ᵉ minute grâce à Folashade Ijamilusi. À la 88ᵉ minute, Jennifer Echegini, coéquipière de la Congolaise Merveille Kanjinga en club, a inscrit le but du sacre, scellant la victoire à 3-2.

Les Super falcons consolident ainsi leur suprématie continentale avec des titres obtenus en 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2010, 2014, 2016, 2018 et 2024.
Comme en 2022, où elles avaient été battues en finale par les Bafana Bafana d’Afrique du Sud, les Lionnes de l’Atlas s’inclinent une nouvelle fois, malgré des progrès notables dans leur jeu.

La RDC absente des phases finales

La République démocratique du Congo a été éliminée dès la phase de groupes. Les Léopards dirigées par Hervé Happy ont perdu tous leurs matchs dans cette édition.

radiookapi.net/CC



Condamné à 15 ans de prison pour son rôle dans le double meurtre de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, le colonel Daniel Mukalay a recouvré la liberté, en ce mois de juillet 2025, après quatorze années de détention. Ancien chef de la DGRS -Direction des Renseignements Généraux et Services Spéciaux- de la police, Mukalay avait été reconnu coupable en 2011 d’avoir participé à l’assassinat du militant des droits humains et à la dissimulation des faits.

Selon les services pénitentiaires qui se sont confiés à b-onetv.cd, sa libération intervient dans le respect des dispositions légales, notamment pour bonne conduite et temps de détention préventive. Aucune mesure de grâce ni révision judiciaire n’a été évoquée.

Mais cette remise en liberté ne passe pas inaperçue. Pour les organisations de défense des droits humains, elle ravive des blessures encore ouvertes. Le général John Numbi, présumé donneur d’ordres, reste en cavale, et la vérité complète sur cette affaire n’a jamais été établie.

"Libérer Mukalay sans avoir fait toute la lumière sur cette affaire, c’est tourner la page sans l’avoir lue", déplore un défenseur des droits humains.

Dans un pays où l’impunité des agents de l’État continue de poser problème, cette libération suscite interrogations et frustrations. Pour les familles des victimes, l’affaire Chebeya-Bazana reste inachevée.

Prehoub Urprus



Le ministère des Finances a annoncé, ce samedi 26 juillet 2025, que les opérations de paie des agents et fonctionnaires de l’État débuteront, le mercredi 30 juillet, prochain sur toute l’étendue du territoire national. L’annonce est contenue dans un communiqué signé par le directeur de cabinet du ministre Doudou Fwamba Likunda.

Selon ce document, l’état liquidatif du troisième trimestre 2025 a été transmis au ministère des Finances par la Direction de la Paie du ministère du Budget, avec un retard de deux semaines dû à des mises à jour administratives. Ce retard avait provisoirement perturbé le calendrier régulier de paiement.

Le ministère rassure cependant les fonctionnaires : des instructions fermes ont été données pour permettre aux banques commerciales de recevoir les fonds dès le mardi 29 juillet. Les opérations de paie seront lancées le lendemain, et devraient être clôturées le samedi 2 août 2025.

Enfin, le Comité de Suivi de la Paie a été chargé de collaborer avec la Direction de la Paie pour rendre disponibles tous les listings nécessaires à l’exécution des paiements dans les délais.

Prehoub Urprus

 


La collaboration entre les deux superstars de la musique africaine, Fally Ipupa et Dadju, continue de susciter un engouement phénoménal auprès du public. Leur titre “Un Coup”, sorti en 2021, vient en effet de franchir la barre des 99 millions de vues sur YouTube, témoignant de son immense popularité.

Un mélange gagnant de sonorités

Mélange réussi de rumba congolaise et de sonorités urbaines, “Un Coup” s’est rapidement imposé comme l’un des grands succès afro-pop de ces dernières années. Le clip, réalisé avec soin, met en scène les deux artistes dans un décor coloré et dynamique, parfaitement en phase avec l’énergie communicative de la chanson.

Véritable phénomène musical, ce titre est le fruit d’une collaboration naturelle entre Fally Ipupa et Dadju, deux figures majeures de la scène africaine contemporaine. Forts de leurs carrières respectives, ils ont su combiner leurs talents pour créer un morceau captivant, qui résonne aussi bien auprès des fans de musique traditionnelle que de ceux adeptes des sonorités plus modernes.

Un succès retentissant

À quelques milliers de vues seulement de la barre symbolique des 100 millions, “Un Coup” témoigne de l’extraordinaire rayonnement de Fally Ipupa et Dadju, dont la popularité ne cesse de s’affirmer au-delà des frontières africaines. Un succès qui souligne une fois de plus l’influence grandissante de la musique africaine sur la scène mondiale.

mbote/CC



Léon Nembalemba, plus connu sous le nom de Papa Molière ou encore Le Grand Nyawu, est rentré chez lui en homme libre après avoir été interpellé à son domicile dans la journée. L’incident a suscité l’inquiétude de ses proches et de ses partisans.

Plus tôt dans l’après-midi, Papa Molière avait alerté son entourage de la présence de plusieurs personnes postées devant sa maison. Cette situation a rapidement évolué vers une interpellation, suivie d’une audition au Parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe.

Les détails concernant les raisons de cette interpellation et le contenu de l’audition n’ont pas été communiqués. Cependant, le fait que Léon Nembalemba ait pu rentrer chez lui le jour même suggère qu’aucune charge n’a été retenue contre lui pour le moment.

Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et le traitement des personnalités publiques en République Démocratique du Congo. Papa Molière, connu pour ses prises de position, se retrouve souvent au cœur de l’actualité politique et sociale du pays.

Les autorités n’ont pas encore fait de déclaration officielle concernant cet incident. Les supporters de Papa Molière et les observateurs de la scène politique congolaise attendent plus d’informations sur les circonstances exactes de cette interpellation et de l’audition qui a suivi.

mbote/CC

 
 
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Ali Kalonga

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