L'organisation Miss Universe RDCongo a annoncé, par voie de communiqué officiel, la destitution immédiate de Déborah Djema, récemment couronnée Miss Universe RDCongo 2025.

Selon le communiqué, cette décision fait suite au refus de Déborah Djema de signer le contrat requis par l'organisation, qu'elle aurait jugé « inapproprié ». L’instance nationale précise que ce contrat est aligné sur les exigences de la Miss Universe Organisation à l’échelle internationale et ne peut en aucun cas être modifié « sur mesure » selon les volontés personnelles des reines de beauté.

L’organisation considère ce refus comme une conduite « inacceptable » et affirme exercer son droit de révoquer le titre « sans préavis ».

Au-delà de la destitution, le comité Miss Universe RDC impose à Mme Djema une série de mesures strictes. Elle n’est désormais plus autorisée à revendiquer une quelconque affiliation au titre, ni à faire usage des symboles officiels de l’organisation, tels que la couronne, l’écharpe, le logo ou autres, sous quelque forme que ce soit.

Il lui est également ordonné de supprimer, dans un délai de 48 heures, l’ensemble des contenus relatifs à son titre sur toutes ses plateformes numériques. Cette directive inclut les photos, vidéos et toute apparition publique la présentant en tant que Miss Universe RDCongo, notamment aux côtés d’autres personnalités affiliées au concours.

Le comité précise que tout manquement à cette injonction entraînera des mesures juridiques, y compris le recours aux droits de propriété intellectuelle pour usage non autorisé. Des redevances pourraient être exigées, et l’organisation se réserve le droit d’intenter une action en justice sans avertissement préalable.

Cette annonce met un terme abrupt au règne de Déborah Djema, dans un contexte qui soulève déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, bien que l’organisation n’ait, à ce stade, fourni aucun détail supplémentaire sur la nature exacte des désaccords contractuels.

Le Comité Miss Universe RDCongo conclut son communiqué en soulignant que cette décision est effective immédiatement.

Gloire Balolage

 


L'équipe nationale de la RDC -République démocratique du Congo- poursuit sa préparation à Juba, en vue de la rencontre qui va l'opposer à la sélection du Soudan du Sud, le vendredi 05 septembre prochain, au Juba National Stadium, dans le cadre de la septième journée des éliminatoires de la 23ème édition de la Coupe du Monde des Nations, programmée aux États-Unis, au Canada, et au Mexique en 2026. Le match va débuter à 13h00, heure de Kinshasa.

Le latéral droit de West Ham United, Aaron Wan-Bissaka, a atterri, ce mercredi 03 septembre, à la capitale Sud-soudanaise. L'ancien sociétaire de Manchester United va certainement porter les couleurs congolaises pour la première fois, marquant ainsi sa première sélection.

Plus de 20 Léopards, ont pris part à la première séance d'entraînement, mardi dernier. Il s'agit entre autres de Fiston Mayele; Nathanaël Mbuku; Gédéon Kalulu; Edo Kayembe; Samuel Essende; Théo Bongonda; Aaron Tshibola; Samuel Moutousammy; Noah Sadiki; Axel Tuanzebe; Arthur Masuaku; Dimitry Bertaud; Lionel Mpasi; Chancel Mbemba; Rocky Bushiri; Steve Kapuadi; Dylan Bantubinsika; Joris Kayembe; Charles Pickel; Meschack Elia; et Simon Banza.

Juste après ce match, les Fauves congolais vont recevoir les Lions de la Teranga du Sénégal, mardi 09 septembre, au Stade des Martyrs de Kinshasa. La rencontre va débuter à 17h00, heure locale.

Pour rappel, la RDC est en tête du groupe B, avec 13 points, juste devant le Sénégal et le Soudan, qui en comptent 12 chacun. Le grand Congo espère remporter ces deux rencontres, pour prendre une belle option pour la qualification au prochain mondial, plus de 50 ans après sa première et dernière participation.

Gratis Makabi

 


Le vice-premier ministre, ministre des Transports et voies de communication, Jean-Pierre Bemba a, sur instruction du chef de l'État, accueilli Sheikh Mansour Bin Jabor Bin Jassim Al Thani, membre éminent de la famille royale du Qatar, à l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa, ce mardi 2 septembre 2025.

Le séjour à Kinshasa du dirigeant de la société d’investissement qatarie Al Mansour Holding, qui y conduit une importante délégation, se justifie par le souci de renforcer des relations bilatérales entre la RDC et l’État du Qatar, rapporte la cellule de communication de Jean-Pierre Bemba.

Il est question, indique la même source, d'approfondir les discussions autour des projets d’investissements stratégiques dans plusieurs secteurs clés du développement national, notamment les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, les mines, l’éducation, la santé et les nouvelles technologies.

Junior Ika



Dans une tribune publiée ce mardi 2 septembre 2025, Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, dénonce les accusations portées contre lui à la Haute Cour militaire.

Pour l'autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), ces accusations de trahison à son encontre ne servent qu'à détourner l'attention des nombreux cas « de corruption, de mauvaise gouvernance et de tribalisme ainsi que de népotisme en RDC ».

Il estime que son procès n'a rien à voir avec la justice. Selon lui, il tente de réduire l'opposition au silence et d'écarter un acteur politique majeur de la scène nationale, afin de permettre au régime de régner sans partage et indéfiniment.

« Les fausses accusations de trahison à mon encontre ne servent qu'à détourner l'attention des nombreux cas de corruption, de mauvaise gouvernance, de tribalisme et de népotisme qui gangrènent son propre entourage. Le peuple congolais connaît la vérité : sa famille et ses alliés politiques sont profondément impliqués dans le pillage des provinces riches en minerais du Katanga, siphonnant les ressources publiques tandis que les citoyens ordinaires continuent de vivre dans une pauvreté abjecte. Nul ne peut parler de justice en présidant à un vol systémique au cœur même de son régime. Ce procès n'a rien à voir avec la justice : il s'agit de réduire l'opposition au silence et de tenter d'écarter un acteur politique majeur de la scène nationale, afin de permettre au régime de régner sans partage et indéfiniment, comme en témoigne sa récente tentative de modifier la Constitution à cette fin », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Au cours des quatre dernières années, près de soixante officiers supérieurs de l'armée et de la police ont été arrêtés et détenus sans procès. Certains sont morts en prison à la suite de tortures et du refus de leur accorder des soins médicaux vitaux. Alors que ce procès se déroule, le régime s'est même retourné contre des officiers et des généraux considérés comme proches. Ces hommes, qui ont consacré leur vie à la défense de la Nation, sont désormais étiquetés comme conspirateurs ».

Dans les colonnes de la même tribune, Joseph Kabila indique qu'aucune réconciliation « véritable n'est possible tant que les violations des droits humains, les poursuites politiques et la persécution de la société civile et des leaders de l'opposition persistent. Deuxièmement, si ces politiques mal avisées se poursuivent, les conséquences dramatiques qui en découleront pour la Nation et la région seront de la seule responsabilité du régime en place ».

Le sénateur à vie est notamment accusé de trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, de charges liées à son soutien présumé à la coalition rebelle AFC/M23.

Raphaël Kwazi



Le secrétaire général du parti de Jean-Marc Kabund, Alliance pour le changement, Belly Mutono, a confirmé ce mardi 2 septembre 2025, la participation de son président à la conférence internationale organisée par la fondation de l’ancien chef d’État sud-africain, Thabo Mbeki.

Selon lui, cette présence se veut avant tout une contribution à la recherche de la paix en République démocratique du Congo. Alors que le gouvernement congolais a décliné l’invitation, accusant notamment l'initiateur de « défendre » les agresseurs de la RDC dans la partie Est, le parti de Kabund estime, au contraire, que la conférence représente une opportunité de clarification.

« Si c’est vrai que Thabo Mbeki défend les agresseurs ou est réellement proche ou encore soutient Joseph Kabila, notre participation sera une occasion d’en savoir un peu plus et de lui poser la question pour comprendre le pourquoi de ce rapprochement dont vous parlez », a déclaré Belly Mutono au micro de 7SUR7.CD. 

Le secrétaire général a par ailleurs rappelé que ce type de rencontres « n’est pas inédit » et qu’elles rassemblent régulièrement « plusieurs sensibilités politiques, pas seulement l’opposition congolaise ». La délégation de Kabund entend ainsi « faire entendre sa voix » sur les enjeux démocratiques et de gouvernance qui préoccupent l’Afrique.

Organisée par la Thabo Mbeki Foundation, la deuxième édition du Dialogue annuel paix et sécurité s’ouvre ce mercredi. Elle réunit décideurs africains, universitaires et acteurs de la société civile pour approfondir les réflexions lancées en 2024 autour des défis sécuritaires, de la gouvernance et des réponses africaines aux crises qui secouent le continent.

MD



Le défenseur international congolais Chancel Mbemba a signé ce lundi 1er septembre un contrat d’une année avec le club français de première division Lille Olympique Sporting Club (LOSC), annoncent les médias français.

 Libre depuis la fin de son contrat à Marseille le 30 juin, le défenseur international congolais de 31 ans (85 sélections, 6 buts) a passé avec succès sa visite médicale dans la journée.

Même s'il sort d'une saison sans jouer en club après sa mise à l'écart à l'OM, Mbemba apportera son savoir-faire acquis dans plusieurs Championnats et en coupe d'Europe (31 matches de Ligue des champions, 22 matches de Ligue Europa), rappelle L’Equipe.

Passé par la Premier League, la Ligue 1, la Jupiler Pro League ou encore le Portugal, la capitaine des Léopards apportera, quoi qu’il en soit, son expérience.

Le défenseur international congolais a été élu Prix Marc-Vivien Foe 2023, une distinction attribuée au meilleur joueur de football Africain évoluant dans le championnat de France, la  Ligue 1.

Chancel Mbemba devenait ainsi le premier défenseur et le deuxième Congolais à remporter ce prix, après Gaël Kakuta en 2021.

radiookapi.net/CC



Les Léopards seniors de la RDC ont lancé leur préparation, lundi 1er septembre, à Juba, avec une première séance en salle à trois jours de leur marche contre les Bright Stars du Souda du Sud.

Onze joueurs sur 25 convoqués sont déjà présents sur place pour jouer ce match, notamment pour la 7ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Parmi les joueurs présents dans la tanière des léopards, nous retrouvons Fiston Kalala Mayele premier à arriver depuis dimanche 31 août dernier, lors du début de rassemblement.

Les dix autres joueurs sont arrivés le même jour, il s'agit de :

- Axel Tuazenbe,
- Gédéon Kalulu
- Arthur Masuaku 
- Aron Tshibola
- Noah Sadiki 
- Nathanel Mbuku
- Samuel Essende
- Samuel Moutoussamy 
- Edo Kayembe
- Théo Bongonda 

Le reste du groupe est attendu ce mardi 2 septembre pour compléter l'effectif.

Après ce déplacement à Juba, les Léopards accueilleront le Sénégal mardi 9 septembre au stade des Martyrs de Kinshasa, pour la 8ᵉ journée de ces mêmes éliminatoires.

Une double confrontation décisive pour les Congolais qui occupent la première place du groupe B, avec 13 points devant le Sénégal et le Soudan avec 12 points chacun, et une différence de but de +7 et puis +6. Dans le même groupe, le Togo 4e avec 4 points, suivi de Soudan du Sud 5e avec 3 points et la Mauritanie 6e et dernière avec 2 points.

radiookapi.net/CC



La Cour de cassation a condamné mardi l’ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics.

Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d’accéder à toute fonction publique.

La juridiction a également décidé de lui retirer pendant cinq ans ses droits civiques, notamment le droit de vote et d’éligibilité, tout en lui interdisant l’accès aux fonctions publiques. La Cour a, par ailleurs, privé Mutamba de toute possibilité de libération conditionnelle ou de réhabilitation et l’a contraint à restituer la somme de 19 millions de dollars.

Cette décision marque un tournant pour l’ancien membre du gouvernement, qui se retrouve désormais exclu du champ politique et institutionnel pour plusieurs années.

Le ministère public avait requis dix ans de travaux forcés, ainsi que l’interdiction d’accès aux fonctions publiques et paraétatiques, la privation du droit de vote et d’éligibilité pour une période à déterminer après l’exécution de la peine.

L’annonce du verdict est intervenue dans un climat tendu. Dans la nuit de lundi à mardi, vers trois heures du matin, la police a dispersé les partisans de M. Mutamba qui s’étaient rassemblés devant sa résidence à Kinshasa pour manifester leur soutien. L’ancien ministre a ensuite été placé sous mandat de dépôt.

«En vue d’assurer la comparution du prévenu à ladite audience. Par application de l’article 68 du code de procédure pénale, ordonnons que le nommé Constant Mutamba Tungunda sera arrêté et placé en dépôt en résidence surveillée à son domicile sis au quartier des Anciens Combattants, n°J 25, Commune de Ngaliema, ville de Kinshasa, ou à un tout autre lieu à déterminer», a-t-on lu, dans le mandat de dépôt signé par Firmin Nvonde, procureur général près la Cour de Cassation.

Selon cette même source, il a été également ordonné au commandant provincial de la Police nationale congolaise de la ville de Kinshasa, d’exécuter le présent mandat, et tous agents de la force publique d’y prêter main-forte s’il échet.

Cette mise en résidence surveillée est consécutive à sa comparution à l’audience pénale de la Cour de cassation du 2 septembre du fait que ledit prévenu se trouve en liberté

ACP/CC/Clément Muamba et Prosper Buhuru 



Alors que le titre « Zala » d’Héritier Wata en collaboration avec Lobeso Tigre continue de faire sensation sur la toile, certains artistes congolais semblent ne pas encore être au courant de ce succès.

Interrogé récemment, Soleil Wanga a surpris en avouant qu’il n’avait jamais entendu parler de ce morceau :

« Non, c’est quoi ? Je n’ai pas encore écouté la chanson», a-t-il lancé, affichant une totale méconnaissance face à ce hit en pleine ascension.

Une réaction qui rappelle celle de Ferre Gola, lequel avait lui aussi déclaré ne pas connaître cette chanson. Une double coïncidence qui fait jaser dans le milieu musical congolais, certains y voyant un désintérêt volontaire, d’autres une réelle ignorance.

Quoi qu’il en soit, malgré ces déclarations inattendues, « Zala » poursuit sa percée sur les plateformes numériques et continue d’accroître la visibilité d’Héritier Wata et Lobeso Tigre.

Ordi Mande



Né le 26 novembre 1936, Paul Malembe Tamandiak s’est imposé comme l’un des fondateurs de l’enseignement du journalisme en République démocratique du Congo. Professeur ordinaire à l’Université de Kinshasa, il a marqué plusieurs générations d’étudiants par son exigence et son engagement en faveur d’une information conçue comme un instrument de citoyenneté.

Issu d’un milieu modeste, il effectue ses études primaires et secondaires dans sa région natale avant d’intégrer, dans les années 1950, l’école d’assistants médicaux du Bandundu. Cinq années de formation, auxquelles s’ajoute une année préparatoire, lui permettent d’obtenir un diplôme en 1959. Destiné à une carrière médicale, il renonce pourtant à cette orientation. Le journalisme, qu’il avait commencé à pratiquer dès la fin des années 1950, l’attire davantage.

Envoyé en France pour poursuivre la médecine, il se heurte aux équivalences complexes entre diplômes coloniaux belges et formations françaises. Refusant de reprendre un cycle complet, il choisit de s’inscrire à l’Université catholique de Louvain. Il y obtient une maîtrise en journalisme, une licence en ethnologie – aujourd’hui anthropologie sociale et culturelle – ainsi qu’une spécialisation en sciences politiques et sociales, option relations internationales. Il poursuit ensuite un doctorat en sociologie à la Sorbonne, convaincu que la carrière académique lui permettrait de conjuguer l’ensemble de ses compétences.

Son arrivée en Europe, à la veille de l’indépendance congolaise, le place aux portes de l’histoire. Installé en France en septembre 1960, il assiste en observateur à la table ronde de Bruxelles. Refusé à l’entrée, comme d’autres jeunes intellectuels congolais dont Joseph-Désiré Mobutu, il suit de près les négociations qui scellent l’accession du pays à l’indépendance. C’est également en Europe qu’il s’engage dans des associations étudiantes et intellectuelles africaines, telles que la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France, les mouvements catholiques africains et le Congrès pour la liberté de la culture. Ces expériences renforcent sa conviction que l’indépendance ne peut être réduite à une rupture politique, mais doit aussi s’accompagner d’une émancipation culturelle et intellectuelle.

En 1965, il est recruté comme assistant à l’Université de Louvain, devenant l’un des premiers Congolais à occuper une telle fonction dans l’enseignement supérieur belge. Sollicité par le gouvernement congolais, il rentre au pays pour contribuer à la modernisation du secteur médiatique. À la fin des années 1960, il participe à l’installation de la télévision congolaise et devient, en 1966, le premier rédacteur en chef du journal télévisé. Il démissionne cependant quelques mois plus tard, refusant de transformer l’information en outil de propagande politique.

Son rôle le plus décisif intervient en 1973, lorsqu’il fonde l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTI, aujourd’hui UNISIC). Inspiré de son expérience européenne, il y impose une logique de qualité : promotions réduites, sélection rigoureuse et forte dimension pratique. « Il fallait former peu de gens, mais de très haut niveau », expliquait-il. L’institut devient rapidement une référence en Afrique centrale, attirant des étudiants venus de plusieurs pays voisins.

L’ISTI offre également une spécialisation rare à l’époque : journalisme politique, international, économique, ou encore formation pratique avec des professionnels congolais associés à l’enseignement. Cette approche intégrée contribue à faire de l’institut « la plus grande école de journalisme en Afrique centrale » selon ses pairs.

Professeur ordinaire à l’Université de Kinshasa, Malembe Tamandiak s’impose comme l’un des pionniers de l’enseignement de la communication en RDC. Son engagement dépasse cependant le cadre académique. En 1971, il est arrêté et détenu durant six mois, accusé par les services de sécurité d’inspirer les mouvements étudiants de Lovanium.

Dans ses analyses, il adopte un regard critique sur l’indépendance congolaise, estimant que le pays n’avait pas été préparé à assumer cette rupture. Pour lui, les élites de l’époque, issues pour l’essentiel de l’administration coloniale, n’avaient ni l’expérience démocratique ni la formation culturelle suffisante pour transformer l’indépendance politique en véritable autonomie économique et sociale.

Malembe Tamandiak a toujours défendu une conception exigeante du rôle des médias. À ses yeux, ils constituent des interfaces entre gouvernants et gouvernés, des outils de formation de la conscience nationale et des instruments indispensables au processus démocratique. Mais il soulignait aussi les limites d’un journalisme pratiqué dans un contexte de précarité économique, où la dépendance aux financements extérieurs fragilise l’indépendance éditoriale.

À travers ses étudiants, devenus journalistes, responsables publics ou cadres d’entreprise, le professeur a laissé une empreinte durable. « La carrière la plus noble, c’est l’éducation, parce que c’est elle qui permet le développement du pays », affirmait-il.

actualite.cd/CC

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