Le Conseil des ministres présidé vendredi par le Président de la République démocratique du Congo, à Lubumbashi (sud-est du pays), a été informé de la projection à Kinshasa d’un forum national sur le journalisme face à l’intelligence artificielle, a appris l’ACP dimanche d’un document officiel.
« Il est prévu la tenue d’un Forum National sous le thème : « le journaliste Congolais face au défi de l’Intelligence Artificielle : information et désinformation en ce temps d’agression rwandaise », a annoncé Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, en marge de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, prévue le 3 mai prochain, d’après le compte-rendu rendu de la 40ème réunion, consulté par l’ACP.
« Ce forum permettra aux participants d’échanger sur les défis actuels du secteur des médias et leur rôle dans la consolidation démocratique », a-t-il renchéri, selon ce document, avant de préciser les contours organisationnels de cette manifestation destinée à la presse congolaise.
« Organisé à l’initiative des organisations professionnelles des médias, ledit forum rassemblera acteurs publics, privés et internationaux autour des enjeux liés à la liberté de la presse, en mettant l’accent sur la sécurité des journalistes, la lutte contre la désinformation, et la documentation des violations en zones sous occupation rwandaise« , a-t-il expliqué.
Au niveau international, le thème retenu est : « informer dans un monde complexe : l’impact de l’Intelligence artificielle sur la liberté de presse et des médias », a signalé la source.
ACP/C.L./CC
Le Pape François a évoque la RDC dans son message lors de sa bénédiction Urbi et Orbi de Pâques 2025 devant une foule des croyant évaluée à ,50.000 personnes. "Du tombeau vide de Jérusalem nous parvient l’annonce sans précédent : Jésus, le Crucifié, « n’est pas ici, il est ressuscité » (Lc 24, 6). Il n’est pas dans le tombeau, il est vivant !", a-t-il dit. Et de poursuivre: "Que le Christ Ressuscité, notre espérance, accorde la paix et le réconfort aux populations africaines victimes de violences et de conflits, en particulier en République Démocratique du Congo."
Le Pape Argentin est apparu à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre ornée du blason pontifical. peu après 12h00, souhaitant de vive voix de bonnes Pâques à tous et déléguant la lecture de son message Urbi et Orbi. Le Pape est apparu au balcon devant les Gardes suisses, les fanfares et les dizaines de milliers de fidèles réunis place Saint-Pierre pour célébrer la Résurrection.
Sous les applaudissements et les vivats, le Souverain pontife argentin convalescent est arrivé en fauteuil roulant au balcon de la basilique, saluant la foule de pèlerins d’une main. Les honneurs militaires ont alterné brièvement les hymnes de l’État de la Cité du Vatican et de l’Italie. Aux côtés de François se tenaient les cardinaux Dominique Mamberti, protodiacre, et Fernando Vérgez Alzaga, président émérite du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican. «Chers frères et sœurs, bonnes Pâques. Le maitre des cérémonies va lire le message», a déclaré le PapeFrançois y souhaite la lumière de la paix pour la Terre Sainte et pour le monde entier, égrainant différents théâtres de guerre où la volonté de mort hélas prévaut. Le Saint Père, affaibli par la maladie, a fait lire son message pascal plein d'espoir par Mgr Diego Ravelli, maître des célébrations liturgiques pontificales.
Ce fut donc une rencontre physique avec le peuple de Dieu qui n'avait pu se faire depuis plus de deux mois en raison de son hospitalisation et du repos imposé qui s'en est suivi.
Delphine Allaire/CC
L'international footballeur congolais Neeskens Kebano a été décisif, lors du match qui a opposé Al-Jazira à Al Alhi Dubaï (2-1), dans la soirée du samedi 19 Avril 2025, au stade Mohammed Bin Zayed d'Abou Dhabi, comptant pour la finale de la Coupe des Émirats Arabes Unis.
Titulaire, le milieu du terrain congolais a inscrit le deuxième but de son équipe, à la 55ème minute de jeu, sur une frappe instantanée, après un excellent travail du brésilien Vinicius Mello. Kebano a cédé sa place à Bruno, dans les ultimes minutes de la rencontre.
Arrivé à Al Jazira en 2023, en provenance de Fulham, Neeskens Kebano remporte son premier titre dans le golf, et permet à son équipe de remporter sa 4ème Coupe dans cette compétition, soit 9 ans après le dernier sacre.
Fondé en 1974, Al Jazira compte 4 trophées en Coupe des Émirats Arabes Unis, et 3 sacres en Championnat national, respectivement glanés en 2011, 2017, et 2021.
Gratis Makabi
Une injonction à des poursuites judiciaires contre l’ancien président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila et ses « complices » du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), pour « haute trahison », a été donnée au parquet militaire par le ministre d’Etat en charge de la justice, selon un communiqué parvenu samedi à l’ACP.
Le ministre de la Justice Constant Mutamba a « donné injonction à l’auditeur général des Forces armées de la RDC ainsi qu’au procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites judiciaires contre M. Joseph Kabila et ses complices pour participation directe à l’agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC/M23 ».
Le ministre de la justice a également ordonné « la saisie de l’ensemble de leurs biens mobiliers et immobiliers ainsi que des mesures de restriction de mouvement à l’encontre de tous les membres et responsables du PPRD/FCC impliqués dans cette affaire de haute trahison envers la nation », selon ledit communiqué.
En RDC, un ancien président de la République élu, est sénateur à vie. L’ex-président Kabila n’a siégé qu’une seule fois à une plénière du Sénat.
Le président Félix Tshisekedi l’avait accusé d’être le vrai chef du groupe terroriste M23 et de la coalition Alliance fleuve Congo dirigée par l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) , Corneille Nangaa.
A ce jour, la coalition de l’armée rwandaise et le M23/AFC a pris le contrôle de plusieurs localités dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, notamment les villes-martyres de Goma et Bukavu.
Plusieurs initiatives de paix sont prises par des partenaires dont l’Union africaine qui a désigné le président Faure Gnassigbe comme médiateur, succédant au président angolais João Lourenço.
L’ex-président et ses « complices » risquent la peine de mort en cas de condamnation.
ACP/CC
Le gouvernement congolais a annoncé samedi 19 avril 2025 la suspension sur toute l’étendue du territoire national des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), formation politique de l’ancien président Joseph Kabila, qu’il accuse de « silence complice » face à « l’agression rwandaise » dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué officiel signé par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Likoo, le ministère « dénonce et condamne » l’attitude jugée « ambiguë » de M. Kabila, sénateur à vie et autorité morale du PPRD, notamment pour n’avoir « jamais condamné l’occupation d’une partie du territoire national par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC », ni dans ses prises de parole, ni à l’occasion de son récent retour à Goma, une ville sous contrôle rebelle.
S’appuyant sur la loi n°04/002 du 15 mars 2004 sur les partis politiques, le ministère affirme que cette posture constitue une violation des obligations légales des formations politiques en matière de souveraineté et d’intégrité territoriale. Il indique par ailleurs avoir l’intention de saisir le parquet près la Cour constitutionnelle.
« Le Ministère de l’Intérieur (…) rappelle aux partis politiques leurs obligations de veiller à la consolidation de l’unité nationale, à la préservation de la souveraineté de l’État congolais, à la sécurité et à l’intégrité du territoire », conclut le communiqué.
actualite.cd/CC
Des informations recueillies par RFI -Radio France Internationale- révèlent que le M23-AFC, soutenu par le Rwanda, cherche à redéfinir les conditions de la présence de la mission des Nations-Unies en RDC dans les zones qu'il contrôle. Le mouvement envisage notamment de conclure un protocole d'accord avec la Monusco, un geste qui exacerbe les tensions entre les deux entités.
Pourtant, au mois de janvier, les casques bleus de la Monusco étaient intervenus pour empêcher la prise de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par les combattants du M23. Mais depuis, la situation a évolué et la rébellion considère désormais la mission onusienne comme une force déjà battue.
Face à l’avancée des supplétifs de l’Armée rwandaise, la Monusco avait activé l’opération Springbok III, déployant une série de forces, dont un bataillon d'intervention rapide et des forces spéciales. Cependant, cette opération n’a pas suffi à repousser les terroristes, et les affrontements ont causé des pertes parmi les casques bleus, avec trois morts et 37 blessés.
Serge Mavungu
Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité de l'ONU, mercredi 16 avril 2025, la ministre des Affaires étrangères de la RDC -République démocratique du Congo-, a mis en lumière l'impact persistant du génocide rwandais de 1994 sur la stabilité de la région des Grands Lacs.
Thérèse Kayikwamba Wagner a souligné que les tensions historiques et les séquelles du génocide continuent d'alimenter les conflits actuels dans l'est de la RDC. Selon elle, le Rwanda, en collaboration avec le groupe armé M23-AFC, viole régulièrement le cessez-le-feu et mène des actions militaires sur le sol congolais, exacerbant ainsi la crise humanitaire. Plus de 4.000 soldats rwandais seraient présents illégalement en RDC, contribuant à des déplacements massifs de populations et à des actes assimilables à une épuration ethnique.
La ministre Kayikwamba a également évoqué la complexité de la question des FDLR -Forces démocratiques de libération du Rwanda-, un groupe armé composé en partie d'anciens responsables du génocide. Elle a insisté sur le fait que la gestion de ce dossier relève de la responsabilité du Rwanda, tout en affirmant l'engagement de la RDC à neutraliser les FDLR dans le cadre du processus de paix de Luanda.
Cette intervention de Thérèse Kayikwamba Wagner met en évidence la nécessité d'une approche régionale concertée pour résoudre les conflits en cours et aborder les traumatismes historiques qui continuent d'affecter la région.
Prehoub Urprus
Le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a foulé le sol de Lubumbashi, le matin de ce jeudi 17 avril 2025. Cette arrivée intervient en amont de celle du chef de l’État, Félix Tshisekedi, attendue dans le chef-lieu du Haut-Katanga.
Accueilli à l’aéroport international de Luano par les autorités politico-administratives locales, le VPM Jacquemain Shabani amorce ainsi les préparatifs sécuritaires et protocolaires liés à la visite présidentielle. Sa présence témoigne de l’importance accordée à la coordination entre les instances nationales et provinciales, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et politiques dans la région.
Cette mission s’inscrit également dans une dynamique de proximité du pouvoir central avec les entités décentralisées, en ligne avec les orientations du Gouvernement pour une gouvernance plus ancrée dans les réalités locales.
Prehoub Urprus
Tegra Matou, le fils de l’évangéliste et chanteur gospel congolais Matou Samuel, vient d’être officiellement diplômé en politique internationale de l’Université pédagogique Nationale. Cette réussite académique marque une nouvelle étape dans la vie du jeune homme, issu d’une famille engagée dans la musique et la foi chrétienne.
Une lignée familiale engagée dans la musique et la foi
Matou Samuel, né le 27 juillet 1964 à Kinshasa, est reconnu pour sa contribution significative à la musique chrétienne en République Démocratique du Congo depuis les années 1990. Artiste gospel prolifique, il a notamment sorti les albums « Liloba Ya Nzambe » (1995), « Kiese Mu Yesu » (1998) et « 100% Louange » (2024).
Malgré les épreuves personnelles qu’il a traversées, notamment le décès de plusieurs de ses épouses, Matou Samuel a poursuivi sa mission musicale et évangélique, continuant à se produire en concert dans le pays et à l’international.
C’est dans ce contexte familial marqué par l’engagement artistique et spirituel que Tegra Matou, l’un des enfants de Matou Samuel, a choisi de s’orienter vers des études en politique internationale. Venant d’être diplômé de l’Université pédagogique Nationale, le jeune homme s’apprête à entamer une nouvelle étape de sa vie professionnelle.
Cette réussite académique témoigne de l’importance accordée à l’éducation au sein de cette famille, qui souhaite sans doute transmettre à la nouvelle génération les valeurs de service, d’engagement et de leadership.
Au-delà de l’accomplissement personnel, le diplôme de Tegra Matou peut être vu comme un signe encourageant pour l’avenir de la République Démocratique du Congo. Cette nouvelle génération, issue de familles influentes dans les sphères artistiques et religieuses, semble déterminée à s’impliquer dans la transformation politique et sociale de leur pays.
Le parcours de Tegra Matou représente ainsi une source d’inspiration pour de nombreux jeunes Congolais, qui peuvent s'inspirer.
mbote/CC
La province du Kasaï-Oriental est de nouveau secouée par une nouvelle polémique liée à la gestion des fonds publics. Le nouveau dossier en cours est celui des 50 millions de dollars annoncés par le Président Félix Tshisekedi en décembre 2024.
« J’ai amené sur moi 50 millions de dollars pour la relance de la Miba. Je vais suivre de près pour que cet argent soit géré rationnellement afin de voir cette société se relancer », avait déclaré le président de la République devant la foule.
Depuis quelques jours, des voix se lèvent pour dénoncer le silence qui entoure la gestion de ces fonds, étant donné que la relance de la Miba annoncée jadis comme imminente, n’est toujours pas effective.
Un acteur de la société civile qui s’est livré à Actualité.cd, estime qu’il est inimaginable de voir que les fonds déjà rendus disponibles pour relancer la société minière, ne sont toujours pas utilisés à cette fin :
« Nous ne devons pas rester dans la distraction. Nous devons rester vigilants, car il y a déjà des indices de détournement. Nous avons appris qu’il y a plusieurs voyages de certains responsables de la société , mais cela est improductif après 4 mois », déclare ce membre de la société civile qui a requis l’anonymat.
Le député national Serkas Kasanda a même adressé une question écrite au ministre national du portefeuille de l’État, en rapport avec un détournement présumé de deux millions cent mille dollars américains sur ces fonds destinés à la relance de la MIBA.
Dans une réaction des sources proches de l'Unité de Gestion du projet de relance de la MIBA partagés avec les médias, une assurance se dégage. « Les fonds pour la relance de la MIBA sont encore intacts », ont-ils écrit.
Pour cette société, le Chef de l’État qui tient à tout prix à une relance effective de l'ancienne épine dorsale de l'économie de la province du Kasaï oriental, a laissé les 50 millions actuels sous la stricte gestion du ministre des Finances, et aucun mouvement n'est autorisé sans son approbation.
Évoquant les différents voyages, nos sources renseignent que l'Unité de Gestion du Projet de la relance de la MIBA (UGP-MIBA), bien que sous-logée au ministère des finances avec seulement deux bureaux , a mené des missions stratégiques en Afrique du Sud, à Lubumbashi et au Botswana. Ces missions, financées par le Trésor public, et non le fonds de relance, visaient à étudier des modèles de gestion efficaces, notamment celui du Botswana, qui pourrait transformer la MIBA en une entreprise prospère et contribuer à l'envol de cette société.
Cependant, les dépenses liées à ces missions restent modestes et ne justifient en aucun cas les accusations de détournement, fait savoir notre source.
Les Ministres des Finances et du Portefeuille ont mis en place un mécanisme d'encadrement , de suivi et de contrôle rigoureux de fonds destiné à la relance, conformément à la vision du Chef de l’État et les 50 millions de dollars débloqués par le chef de l'État sont toujours disponibles, prêts à être investis dans des projets transparents et bénéfiques pour la population, conclut notre source.
Jadis poumon économique de la Province du Kasaï-Oriental,la société minière de Bakwanga(MIBA) est au bord de la faillite depuis deux décennies actuellement.
Michel Cyala