Après la vague de pétitions ayant visé le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et son bureau, c’est désormais au tour des sénateurs d’être dans la tourmente.

Selon le sénateur UDPS Afani Idrissa Mangala, plus de 70 signatures ont déjà été recueillies pour une pétition dénonçant la “gestion opaque” du bureau du Sénat, dont fait partie le Premier ministre Sama Lukonde.

Ce document est prévu pour être déposé le 15 septembre prochain, dans un contexte de tensions politiques croissantes en République démocratique du Congo (RDC).

“Nous avons constaté de nombreuses irrégularités et un manque de transparence dans la gestion du Sénat. C’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer cette pétition”, a expliqué le sénateur Mangala.

Les signataires de ce texte accusent notamment les membres du bureau sénatorial, dont le Premier ministre Lukonde, de prises de décisions opaques et d’utilisation abusive des deniers publics.

Cette nouvelle salve de pétitions visant les plus hautes instances parlementaires intervient quelques mois seulement après la mobilisation contre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Ces nouvelles accusations à l’encontre du Sénat risquent d’aggraver encore davantage la crise politique en RDC, alors que le pays fait face à de nombreux défis sécuritaires et économiques.

Le dépôt de cette pétition le 15 septembre prochain sera donc très attendu, tant les enjeux de transparence et de bonne gouvernance sont cruciaux pour l’avenir du pays.
 
mbote/CC


La ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté a, au cours d'un breifing press co-animé le jeudi 4 septembre 2025 avec le ministre de la Communication et médias, réagi à la polémique sur la note circulaire ordonnant le maintien des filles enceintes à l'école.

D'après Raïssa Malu, son ministère a simplement voulu éviter une peine de plus à la fille victime, mais aussi respecter la loi.

« Ce qu'a voulu rappeler la note circulaire du ministère, ce que nous ne pouvons pas appliquer de double peine, nous voulons respecter la loi. La constitution dit qu'il faut une éducation pour tous. Nous ne pouvons pas mettre à l'écart nos filles par ce qu'elles seraient tombées enceintes. Maintenant, il faudrait des mesures d'accompagnement. Nous avons mis en place une commission qui soit diversifiée, interministérielle, avec les partenaires pour les accompagner. Il faut qu'il y ait une éducation à la sexualité, il faut que nous luttions contre les violences basées sur le genre pour que ce phénomène s'arrête. Nos filles doivent être à l'école et y rester le plus tard possible », a-t-elle expliqué.

Cette mesure n'est pas un hasard. La ministre de l'Éducation nationale l'a justifiée par des données statistiques relevant de l'abandon scolaire par les filles et aussi par  l'enquête démographique de santé récente.

« On sait que 30 à 40% des filles abandonnent l'école après le primaire et c'est justement la grossesse qui est citée comme étant la cause d'abandon scolaire. L'enquête démographique de santé 2023-2024 nous dit qu'une femme enceinte de 15 à 19 sur 5 soit 20%  ont déjà été enceinte à cet âge là , soit 25% en milieu rural et 13% en milieu urbain. Ce qui est encore plus dramatique, c'est au niveau du risque vital. Sur l'ensemble des décès maternels enregistrés, 29% concernent les adolescentes. Ça signifie que sur l'ensemble des femmes qui décèdent parce qu'elles sont enceintes, on a 29% qui sont des adolescentes. Si je vous partage ces statistiques, c'est parce que nous ne voulons précisément pas que nos adolescentes tombent enceintes », a-t-elle fait savoir.

S'appuyant toujours sur ces données, Raïssa Malu a également noté que la plupart de ces grossesses arrivent après les viols ou des violences, dont les auteurs sont adultes.

Quant aux écoles qui se sont opposées à cette note depuis sa publication, la ministre de l'Éducation nationale a tenu à préciser que ces établissements scolaires étaient consultés au préalable avant la mise en circulation de ce document. Elle a ajouté que des mesures d'accompagnement sont mises en place pour encadrer ladite note circulaire, notamment la réforme des programmes d'éducation à la vie courante qui vont être testés cette année scolaire.

Ce programme, qui va s'exécuter avec le concours du ministère de la Santé, cible 10 provinces, notamment Kinshasa et Kasaï. Il va se concentrer sur une éducation sexuelle complète et une éducation à la santé sexuelle et reproductive.

Christel Insiwe



Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a officiellement lancé, ce vendredi 5 septembre, la reprise du trafic ferroviaire entre Kinshasa et Matadi, lors d’une cérémonie à la Gare centrale de Kinshasa. Fermée depuis février 2020, cette ligne stratégique de 365 km a été entièrement réhabilitée par l’ONATRA, grâce à un financement issu de la Redevance logistique terrestre (RLT).

À cette occasion, le Chef de l’État a réceptionné 7 voitures voyageurs automotrices, acquises en partenariat avec une entreprise chinoise. Ces équipements marquent le début d’un vaste programme de modernisation du rail congolais.

Le vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba a annoncé l’arrivée prochaine de 5 locomotives neuves et 40 wagons porte-conteneurs, ainsi que la reprise du trafic urbain sur les lignes Gare centrale–Aéroport de N’djili et Gare centrale–Kitambo magasin.

« Le train reste la meilleure alternative pour une ville de près de 20 millions d’habitants », a déclaré Martin Lukusa, directeur général de l’ONATRA.

La ministre du Portefeuille Julie Mbuyi Shiku a salué la renaissance de l’ONATRA, qualifiant le projet de « structurant à effet réel » et symbole du retour de la confiance dans les infrastructures nationales.

La remise en service de cette ligne, prévue pour le public dès la semaine prochaine, devrait améliorer significativement la mobilité des personnes, le transport de marchandises et la connectivité régionale, tout en réduisant les coûts logistiques.

radiookapi.net/CC



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce jeudi soir 4 septembre à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, pour un échange centré sur la situation sécuritaire persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Malgré des avancées diplomatiques notables, les violences continuent de frapper les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri, alimentées par l’activisme de groupes armés et les tensions régionales.

Des efforts diplomatiques à concrétiser

« Nous avons à la fois des efforts diplomatiques qui sont encourageants et une situation de violences qui perdure sur le terrain. Maintenant, la question est de faire en sorte que ces efforts diplomatiques conduisent à des résultats concrets, c'est-à-dire la cessation des violences et la mise en œuvre de tous les engagements qui ont été pris », a déclaré Jean-Pierre Lacroix.

Le responsable onusien a également exprimé la volonté de travailler étroitement avec les autorités congolaises pour transformer les engagements politiques en actions tangibles sur le terrain.

Le Président Tshisekedi a salué la coopération avec la MONUSCO, malgré les défis persistants, et a réaffirmé la nécessité d’une coordination accrue pour accélérer le retour de la paix. Jean-Pierre Lacroix a, de son côté, insisté sur l’importance d’une présence active de la RDC lors des prochaines échéances internationales, notamment à l’Assemblée générale de l’ONU et lors du renouvellement du mandat de la MONUSCO en décembre.

La visite de M. Lacroix se poursuivra dans l’Est du pays, avec des étapes prévues à Bunia et Beni, afin de constater la situation sécuritaire sur le terrain et d’échanger avec les autorités locales, la société civile et les forces de maintien de la paix. Cette visite officielle en RDC, vise à réaffirmer l’engagement des Nations Unies en faveur de la paix et de la protection des civils.

radiookapi.net/CC
 



Les Léopards de la RDC République démocratique du Congo-, ont battu les Bright Stars du Sud-Soudan (4-1), vendredi 05 septembre 2025, au Juba National Stadium, en match comptant pour 7ème journée des éliminatoires de la 23ème édition de Coupe du Monde des Nations, prévue aux États-Unis, au Canada, et au Mexique, en 2026.

Cédric Bakambu a inscrit les deux premiers buts congolais, respectivement à la 13è et 36ème minute de jeu, avant que Nathanaël Mbuku ne corse l'addition, dans les arrêts de jeu de la première période. Au retour des vestiaires, Yoane Wissa a marqué le but du break, à la 57ème minute, avant que Keer Majak ne réduise le score à la 68ème minute.

En attendant le choc Sénégal-Soudan, ce soir à Dakar, la RDC occupe la tête du groupe B, avec 16 points, juste devant le Sénégal et le Soudan, qui en comptent 12 chacun. Le grand Congo espère réitérer l'exploit devant le Sénégal, mardi prochain, au Stade des Martyrs de Kinshasa, pour prendre une belle option pour la qualification au prochain mondial, plus de 50 ans après sa première et dernière participation.

Gratis Makabi

 


Conformément aux orientations du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, et aux instructions de la Première Ministre, une commission stratégique chargée de l’encadrement de l’exploitation minière artisanale a été instituée et lancée par le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba. Cette structure réunit les principales entités du secteur minier, dont la Gécamines, l’Entreprise générale du Cobalt (EGC), le SAEMAPE, le Cadastre minier (CAMI), l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), ainsi que divers experts techniques et juridiques.

Dans son allocution, le ministre des Mines a insisté sur la nécessité d’un mécanisme de collaboration cohérent et durable entre toutes les parties prenantes. Il a souligné que les priorités de cette commission porteront sur la formalisation, la traçabilité, la sécurisation et la gouvernance responsable de l’exploitation artisanale des minerais.

Lors de cette séance inaugurale, les participants ont clarifié leurs rôles institutionnels et examiné les axes prioritaires : structuration des flux miniers, lutte contre la fraude, formalisation de l’exploitation artisanale et intégration de l’ARECOMS dans les mécanismes de régulation. Un calendrier de travail a été arrêté, avec la mise en place de groupes thématiques.

Les résultats attendus de cette démarche sont précis et mesurables : cartographie des zones d’exploitation artisanale viables (ZEA), élaboration de protocoles de collaboration, production d’un rapport d’audit avec recommandations contraignantes, ainsi qu’un rapport final sur la situation de l’ARECOMS.

Pour Louis Watum Kabamba, cette initiative traduit la volonté du Gouvernement de bâtir un secteur minier transparent, inclusif et durable. Elle vise à sécuriser et valoriser le travail des exploitants artisanaux, améliorer leurs conditions de vie et de revenus, tout en instaurant un climat de confiance propice aux investisseurs nationaux et internationaux. L’objectif est clair : développer un partenariat gagnant-gagnant au bénéfice de la Nation et du peuple congolais.

 Prosper Buhuru 



Bouboul Iyondela, proche de Fally Ipupa et ancien collaborateur de Koffi Olomide, a récemment fait sensation en présentant sa nouvelle Rolls-Royce. Patron de la société de sécurité et de gardiennage Likonzi Protège, Bouboul Iyondela semble suivre une tendance initiée par les stars de la musique congolaise.

Cette acquisition attire particulièrement l’attention, car il s’agit de la même marque et le même modèle que celle que Ferre Gola, éternel rival de Fally Ipupa, a fait venir il y a quelques semaines. Une coïncidence qui ne manque pas de faire parler sur les réseaux sociaux, où les fans comparent régulièrement les choix et styles de vie des deux rivaux de la scène musicale congolaise.

Entre prestige, réussite professionnelle et goût pour les voitures de luxe, Bouboul Iyondela confirme qu’il sait également se faire remarquer hors des plateaux de spectacle. Sa Rolls-Royce symbolise non seulement son succès dans le monde des affaires, mais aussi son appartenance au cercle très sélect des proches des grandes stars congolaises.

Ordi Mande

 


Le ministre de l'Agriculture et Sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi Butondo, a révélé l'ambition de la RDC de devenir le premier producteur mondial de cacao d'ici cinq ans.

C'est dans la province de la Tshopo, lors du lancement de la campagne agricole 2025-2026 axée sur les cultures pérennes, qu'il a affirmé la capacité de la RDC à atteindre cet objectif.

« D’ici cinq ans, nous voulons faire de la RDC le premier producteur mondial de cacao. Nous avons les terres, le climat et la main-d’œuvre pour y parvenir », a-t-il déclaré. 

Il a souligné que cet objectif est en « parfaite » cohérence avec la vision du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui souhaite faire de l'agriculture le pilier de l'économie congolaise.

S'adressant aux agriculteurs, il les a encouragés à adopter ces cultures.

« Toute famille vivant au village doit planter du cacao, du café et du palmier à côté de sa maison. Nous venons vous aider à le faire », a-t-il souligné. 

Pour marquer le coup d'envoi officiel de la campagne, M. Nzangi a symboliquement mis en terre une première pépinière à la station de Bubuya Bera. Il a également précisé qu'une circulaire a été envoyée aux gouverneurs pour qu'ils identifient des parcelles dans chaque secteur et chefferie, afin d'y installer des pépinières communautaires.

La délégation ministérielle s'est également rendue sur le site de la Caben (Cacaoyer de Bengamisa), une plantation de près de 5 000 hectares abandonnée depuis environ 25 ans. En réponse aux appels locaux pour la réhabilitation du site, le ministre de l'Agriculture a assuré que le gouvernement s'engagera à redonner vie à cette exploitation. Il a soutenu que la relance de la Caben est perçue comme un élément clé pour dynamiser la filière cacaoyère, tant au niveau régional que national.

Actuellement, la RDC exporte environ 56.000 tonnes de cacao par an, avec un marché de niche prometteur pour le cacao biologique. Le pays est toutefois loin derrière les géants du secteur. Selon les prévisions de l'Agence Ecofin pour la campagne 2024-2025, la Côte d'Ivoire, le premier producteur mondial, devrait atteindre environ 1,8 million de tonnes, et le Ghana environ 617 500 tonnes.

Avec ses vastes terres arables, la RDC a le potentiel de transformer son économie, encore largement dépendante des ressources minières, en produisant plusieurs millions de tonnes de cacao.

Merveil Molo



L’opposant Jean-Marc Kabund a dénoncé, ce mercredi 3 septembre 2025, le refus du visa qui lui a été imposé par les autorités sud-africaines, l’empêchant ainsi de prendre part à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki.

Dans un message publié sur ses canaux officiels, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale estime que cette décision a été prise « sur ordre » du régime Tshisekedi, qu’il accuse de vouloir réduire l’opposition au silence.

« Le régime de Tshisekedi tremble devant la vérité ! Sur son ordre, le gouvernement sud-africain m’a refusé le visa, m’empêchant ainsi de participer à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki », a écrit Jean-Marc Kabund.

Tout en reconnaissant que l’octroi d’un visa relève de la souveraineté d’un État, Kabund pense qu’en cédant à la « pression de Kinshasa », Pretoria viole les droits fondamentaux.

Selon lui, ce refus constitue une ingérence dans les affaires internes de la RDC et marque un éloignement de la ligne politique héritée de Nelson Mandela.

« Tout porte à croire que si le régime tyrannique de Kinshasa demandait au gouvernement sud-africain de traquer les opposants congolais sur son territoire, il le ferait », a encore dénoncé le président de l’Alliance pour le Changement.

Jean-Marc Kabund, dernièrement poursuivi par la justice congolaise dans plusieurs dossiers, voit dans cet épisode une « complicité » entre Kinshasa et Pretoria qu’il qualifie de « fossoyeur de la liberté et de l’héritage de Mandela ».

Pour l’heure, ni les autorités congolaises ni le gouvernement sud-africain ne se sont exprimés publiquement sur ces accusations.

MD



La Première Ministre de la RDC -République démocratique du Congo-, Judith Suminwa Tuluka, a reçu mardi 2 septembre 2025, à l’hôtel du Gouvernement, une délégation qatarie conduite par Son Altesse Sheikh Mansour Bin Jabor Bin Jasim Al Thani. Au centre des échanges : une lettre d’intention annonçant un investissement de près de 21 milliards USD, concrétisé à travers un partenariat public-privé entre le gouvernement congolais et l’entreprise privée Al Mansour Holding.

Ce partenariat stratégique couvrira plusieurs secteurs clés, allant de l’agriculture, la pêche et l’élevage, à la santé, l’industrie pharmaceutique, la formation professionnelle, les infrastructures, les finances, la cybersécurité, ainsi que les mines, hydrocarbures et la gestion des déchets.

Reda Jaber, représentant du Sheikh, a souligné que la RDC constitue "une terre d’opportunités" et que ce projet vise à profiter à la fois au Qatar et au peuple congolais. De son côté, la Première Ministre Suminwa a salué l’initiative comme une illustration de l’ouverture de son gouvernement aux investissements privés. Elle a assuré les investisseurs qataris d’un accompagnement pour lever les obstacles et garantir la transparence.

Huit mémorandums d’entente sont en cours de finalisation pour concrétiser ce partenariat public-privé et lancer les premiers projets dans les secteurs prioritaires. Cette initiative marque un tournant pour la RDC dans la promotion des investissements internationaux et le renforcement de la coopération économique bilatérale.

 Serge Mavungu 

 

 
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