Les Aigles du Congo de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) ont dominé Maniema Union de Kindu, dans le Centre-est du pays, par 1-0, mercredi, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, à la 6ème journée, des play-offs du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot).
L’unique but de la partie a été l’œuvre de Linda Mtange (57ème). Esseulé au flanc gauche de l’attaque des Samouraïs de Kinshasa, en conclusion d’un centre, venu de la droite, Linda Mtange a repris la balle en force pour battre le gardien des Unionistes de Kindu, qui par l’occasion, ont enregistré leur deuxième défaite des play-offs, après celle contre, le TP Mazembe de Lubumbashi, sur la même note.
Par cette défaite, l’AS Maniema Union est restée avec ses 15 points acquis avant le coup d’envoi, en 7 sorties qui s’est vu relégué à la deuxième place au classement.
A la faveur de cette 5ème performance en faveur des Aigles du Congo, se sont positionnés en têtes du peloton, avec 15 points aussi, mais après 6 sorties.
Maniema Union s’est vu bousculé par le CS Don Bosco, qui a aussi obtenu la cote de 15 unités, avec autant des matches que l’AS Maniema Union.
Saint Eloi s’est vu pointer un peu plus bas, avec 12 points, après 5 matches joués, en égalité avec V.Club, après son succès sur l’AS Simba.
V.Club surclasse Simba (3-0)

Dans l’autre match en retard de la 4ème journée, l’AS V.Club de Kinshasa, a surclassé FC Simba de Kolwezi, dans le sud-est du pays, par 3-0, mercredi au stade des Martyrs de Kinshasa, en match en retard de la 4ème journée des play-offs du championnat de la Linafoot.
Les trois buts des Moscovites ont été inscrits, respectivement, par Ibrahim Ogoulola (23ème), Glody Beyuku (37ème) et Anfane Djambae (92+2ème)
Une troisième victoire d’affiler pour l’AS V.Club, qui compte désormais 10 points ; tandis que son adversaire a gardé ses 5 points, en autant des rencontres livrées.

Anges Verts et Sanga Balende se neutralisent (2-2)

Anges Verts (en vert-blanc) et Sanga Balende (en rouge-jaune)
Bien avant, sur les mêmes installations, en match en retard de la 4ème journée, l’AF Anges Verts de Kinshasa et Sanga Balende de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, se sont neutralisés, par 2-2.
Les deux buts de Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi ont été marqués, respectivement, par Christivie Bioko (65ème) et Mwamba Kandja (78ème) ; les Anges Verts, ont réagi, par Lokoy Afankoy (69ème) et Lumonanga Nsoni (84ème)
Avec ce match nul, les Anges Verts de Kinshasa ont bénéficié d’un seul point et ont occupé la 12ème place, pour 5 matchs livrés.
De son côté, Sanga Balende de Mbuji-Mayi, compte 2 points, en autant des rencontres livrées.
ACP/CC
Interpellé mardi 13 mai, l’ancien ministre d’État Jean-Pierre Lisanga Bonganga est rentré chez lui en homme libre, après quelques heures passées entre les mains de la justice. Toutefois, son véhicule de marque Prado a été saisi par le parquet, a rapporté Marcel Kitambala, journaliste à Top Congo FM.
Cette interpellation remonte à une affaire vieille de six ans, survenue en 2018, alors que Lisanga Bonganga était membre du gouvernement dirigé par l’ancien Premier ministre Bruno Tshibala. À l’époque, un accident de circulation s’était produit entre le cortège de l’ancien ministre et le véhicule d’un colonel des FARDC.
Selon des proches de Jean-Pierre Lisanga, 400 dollars avaient été remis au militaire pour couvrir les réparations du véhicule endommagé. Cependant, le véhicule aurait disparu après son admission au garage. S’estimant lésé, le colonel aurait exigé qu’on lui fournisse un nouveau véhicule, une requête que Lisanga Bonganga aurait catégoriquement refusée, ce qui aurait attisé les tensions.
La Cour constitutionnelle renvoie au mardi 20 mai le prononcé du verdict dans l'affaire qui oppose le ministère public aux prévenus Augustin Matata Ponyo, Déogratias Mutombo et Christo Grobler, dans le procès Bukanga-Lonzo.
Ce verdict était attendu ce mercredi 14 mai, après l'audience du 23 avril au cours de laquelle le procureur général près la Cour avait requis 20 ans des travaux forcés et 10 d'inéligibilité contre l'accusé principal et député national Augustin Matata.
Tous les juges de la composition étaient en plénière ce mercredi, le temps de passer les derniers réglages de leurs délibérés pour le prononcé.
Selon l'ordonnance de prorogation du délai du prononcé signée et publiée dans la soirée par le président de la Cour constitutionnelle et le greffe, ce renvoie est motivé par le nombre important de pièces et questions de droit à examiner ayant une incidence sur le temps du délibéré encore en cours.
Accusé principal, le député Augustin Matata fait l'objet d'une grande controverse et contradiction sur l'interprétation des dispositions constitutionnelles entre l’Assemblée nationale et le président de la Cour constitutionnelle concernant la régularité de ses poursuites.
L’Assemblée nationale reproche à la Cour constitutionnelle d’avoir instruit le dossier de Matata Ponyo sans avoir levé ses immunités. De son côté, la Cour constitutionnelle demande à l’Assemblée nationale de respecter la séparation du pouvoir.
radiookapi.net.CC
La rareté des femmes fidèles dans la société kinoise, incarnée par le personnage « Flora » chanté par Franco, a suscité un débat mardi lors d’une rencontre entre les sociologues et les artistes dans un cercle culturel à Lemba, commune du centre de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
«Autrefois incarnée par le personnage « Flora » chanté par Franco Luambo Makiadi, la fidélité conjugale féminine tend à disparaître dans les mentalités urbaines modernes. De plus en plus, des jeunes femmes à Kinshasa considèrent les relations extraconjugales non plus comme un interdit, mais comme un levier social ou économique», a déclaré le chanteur Prince Wazaya.
«L’observation faite dans la ville de Kinshasa, refuser un homme juste parce qu’on a un mari cela ne se fait plus, cette évolution est portée par la précarité, la quête de confort matériel et l’influence des réseaux sociaux, qui valorisent les apparences et les avantages matériels», a ajouté Prince Wazaya en précisant que ces relations dites secondaires permettent d’assurer une certaine autonomie dans une ville où la vie devient de plus en plus chère.
«Kinshasa traverse une mutation morale importante, où les repères affectifs se marchandent, Le modèle de la femme intègre, résistant aux tentations au nom de la fidélité, semble aujourd’hui dépassé», a expliqué Antoine Makiadi, sociologue et ancien professeur à l’Institut Bituku à Matadi.
D’après lui, la fidélité devient un luxe dans une société marquée par l’instabilité économique.
Ce changement de paradigme interpelle une rumba comme chanson « Flora », jadis célébrée, semble reléguée au rang de souvenir romantique d’un temps où l’amour résistait encore à l’argent.
ACP/ODM/CC
La situation préoccupante des Congolais vivant dans l’Est de la République démocratique du Congo a consterné le chanteur d’origine rwandaise, Cornélius Nyungura, alias “Corneille”, lors d’une cérémonie des ‘‘Flammes Awards’’, organisée la nuit de mardi à Paris, en France, selon une vidéo visionnée mercredi par l’ACP.
« En tant que Rwandais, j’aimerais apporter mon soutien le plus sincère, mon affection la plus profonde à tous ceux qui souffrent en ce moment dans l’est de la République démocratique du Congo. (…) Il y a ce pouvoir qui veut nous prêter des combats qui ne nous appartiennent pas, et je vous implore, vous demande de rester patients à ce pouvoir-là. (…) La ville de Goma m’est très chère, parce qu’elle est la première qui m’a accueillie quand je quittais le Rwanda.En tant qu’artistes, on a un autre talent, qu’est celui de l’amour. Aussi longtemps, aussi loin que je me souvienne, les congolais sont mes frères et sœurs », a déclaré Corneille, interprète R’n’B.
Corneille, cet interprète de R’n’B devenu canadien après avoir perdu toute sa famille lors du génocide de 1994 au Rwanda, a , par ailleurs, témoigné sa profonde sympathie et sa solidarité avec la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) largement aux mains des rebelles du M23 soutenus par les forces rwandaises.
Son intervention a été saluée par une ovation debout des artistes et différentes personnalités mondiales, qui ont rehaussé de leur présence cette soirée, signale-t-on.
Les Flammes, aussi connues sous le nom de “ Flammes Awards ”, récompensent les acteurs des musiques rap, R’n’B, d’inspiration afro et caribéenne.
Elles récompensent aussi les labels, producteurs et compositeurs liés à la nouvelle pop française.
Pour cette troisième édition, c’est bel et bien le rappeur et chanteur français d’origine congolaise “William Mundala” connu “Tiakola” du public, qui a été sacré, artiste masculin de l’année grâce à une carrière fulgurante et au succès de son dernier album « BDLM Vol.1 », rappelle-t-on.
ACP/UKB/CC
La hausse illégale et désordonnée des tarifs de transport en commun sur différentes lignes de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), a été considérée comme un véritable casse-tête et un des facteurs déstabilisateurs des budgets domestiques par des usagers de la route, approchés mercredi par l’ACP.
« Le transport en commun est devenu un véritable casse-tête. Nous ne savons pas à quel saint nous vouer. La dernière grille tarifaire de l’hôtel de ville de Kinshasa est foulée impunément aux pieds. Elle est même un mythe dans l’opinion. Des révisions à répétition du coût de transport en commun déstabilisent plusieurs ménages (…) qui sont souvent surpris par des modifications des tarifs à divers arrêts », a déclaré Josué Bamua, un passager surpris au niveau de la 7 ème rue dans la commune de Limete.
La nouvelle grille tarifaire pour le transport en commun, à travers toute l’étendue de la capitale congolaise, avait été publiée au mois de janvier 2025 par le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine de la ville de Kinshasa, une décision prise et publiée dans le but de mettre fin au désordre constaté dans le secteur de transports, par l’excès des ailesbde certains chauffeurs qui fixent le prix selon le temps, le jour et même le climat.
Le transport est un facteur essentiel pour le développement d’un pays, et doit être traité avec une certaine considération dans la politique publique afin de faciliter et de soutenir la condition vie.
« 1 500 fc est le prix du transport fixé dans la grille, pour nous qui faisons le trajet gare central–kingasani ya suka, mais en réalité nous payons 5 000fc », a indiqué Jean Mawete, passager sur l’arrêt de bus abattoir-masina.
M. Jean a insisté sur le fait que les autorités ne doivent pas seulement s’arrêter à publier des décisions, mais doivent prendre aussi des mesures qui peuvent permettre une bonne applicabilité sur le terrain de toutes les décisions prises.
A Kinshasa, le transport est devenu un casse-tête pour la population kinoise, qui ne déplore pas seulement le prix, mais aussi l’état des routes dans la capitale.
Le transport contribue au bien-être général, social et économique dans un pays, surtout pour les pays en voie de développement.
La population s’est interrogée sur la grille tarifaire de transport en commun à Kinshasa et espère obtenir des autorités des solutions plus que durables et concrètes dans ce secteur.
ACP/UBK/CC
Après avoir suspendu le PPRD, parti politique de l’ancien président Joseph Kabila, le gouvernement congolais semble vouloir passer à la vitesse supérieure en sollicitant la dissolution complète de cette formation politique, pour sa présumée complicité avec le mouvement rebelle AFC/M23.
Jacquemin Shabani argue, dans sa lettre, que les actions du PPRD et de son autorité morale Joseph Kabila « tendent à appuyer ouvertement et à légitimer l’agression du pays et le massacre de la population congolaise, ce qui constitue une trahison », a-t-il fait savoir, en évoquant notamment les dernières sorties médiatiques de Kabila, qui, selon lui, n’a jamais condamné les actions de la rébellion M23. Il évoque également sa présumée présence au mois d’avril dans la ville de Goma, occupée par les rebelles depuis plus de 100 jours.
Cette posture a été mal perçue à Kinshasa, où une procédure judiciaire a d’ailleurs été ouverte contre le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange. La procédure de levée de ses immunités est actuellement sur la table du bureau du Sénat.
Pour sa part, le PPRD a déclaré avoir levé la décision de suspension de ses activités, prise par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemin Shabani.
Lionel Kibuluku
Un concert d’hommage, initié par le guitariste Pierre Evariste Mandjeku, connu sur scène Dizzy Mandjeku, à feu le musicien Franco Luambo Makiadi, tous de la République démocratique du Congo, est prévu vendredi 30 mai à Kinshasa, capitale du pays et berceau de la rumba, selon une note de l’Institut français.
« Sur les pas de la rumba avec une légende vivante, Dizzy Mandjeku, ex-chef d’orchestre du mythique ‘‘Ok Jazz’’, monte sur scène à la grande halle avec Sam Mangwana, Nyboma et les ‘‘Odemba Ok All stars’’ pour une soirée hommage à Franco Luambo », a-t-on lu.
« Le programme prévoit des reprises cultes, compositions originales dans une ambiance tropicale de l’âge d’or de la rumba congolaise, pour le plus grand bonheur des amoureux de musique et d’histoire », a indiqué la même source.
Compté parmi les architectes de la rumba congolaise, Dizzy Mandjeku a traversé les époques et a joué avec trois grands géants de la rumba congolaise, notamment Verckys Kiamuangana Mateta, Rochereau Tabu Ley, et Franco Luambo Makiadi.
Parmi ses contributions exceptionnelles, l’on note sa participation en tant que guitariste, à la réalisation de la chanson ‘‘Papaoutai’’, une œuvre artistique qui aurait permis à son auteur, le rappeur et producteur belge Paul Van Haver dit Stromae, de surmonter l’absence de son père et combler le vide affectif.
ACP/JF/CC
Les Léopards juniors de la République démocratique du Congo sont tombés les armes à la main devant les Amajita d’Afrique du Sud au New Suez Stadium d’Ismailia, ce lundi 11 mai 2025 en quart de finale de la Coupe d’Afrique de la spécialité. La chute est donc très libre pour les congolais qui pourtant ont bien géré une bonne partie du match. Les petits détails (la concentration, les changements) l’auront emporté sur eux malheureusement.
Plus rythmé qu’attendu, le premier quart d’heure livrera une partie équilibrée. Les situations étaient franches de tous bords. Les sud-africains assiégeaient le camp tôt, Shakeel April passait en revue Matobo en double crochets pour finalement armer puissamment sa frappe dans les décors. Mais la réponse des congolais s’en suivra plus vite. Matobo pour Ntanda à la (13è minute) au point de penalty malencontreusement le plat du pied du capitaine à bout portant va s’envoler aussi. Le juste équilibre voulu par Bukasa avec un double pivot (Efuele - Ahoka) apportera de l’assiduité dans la récupération très haute du ballon et la fluidité dans les transmissions. Makanza ratait son coup de canon au quart d’heure de jeu. Bongeli se grinçait les dents sur un corner effectué à une touche avec Matobo : sa reprise instantanée au premier poteau rencontrera les entre-jambes de Flecter Lowe. Une main sera décriée derrière malheureusement le sifflet ne retentira pas.
Les Léopards oppressants dans la moitié du terrain seront frustrés à jamais par les mauvaises relances malheureuses de Tutu qui aurait pu coûter cher sur une remise à la 36è minute à Tshilanda. Heureusement pour le pensionnaire de l’Union St Gilloise agile, venait à freiner cette belle prise du dangereux April dans les 12 dernières. Les avertissements seront une pléiade côté congolais au total 3 cartons distribués à Tshilanda sur le coup, à Jules Ahoka puis à Bongeli à la fin de la première demi-heure suite à son retourné acrobatique raté. Le jeune corbeau à la charge se trouait une fois de plus à la 45+1 juste avant la pause bien que seul au second poteau son pied son demi-volée devisé va renvoyer tout le monde aux vestiaires.
Avant l’heure de jeu, ce les Amajita reprenaient le contrôle du débat. Les Léopards rentraient timidement dans leur match Ntanda annihile un centre fort au second poteau la reprise de volée de d’Ahoka qui s’en suivait, écrasé une main collé au corps de la muraille jaune et verte à la 58è minute. Dans sa prise de conservation de ballon dos au but Ntanda se distinguait deux minutes plus tard. Il, comme dans ses habitudes, conservait entre deux sud-africains, un ballon qui finissait sa course entre les mains de Lowe à la 60è minute. Ça ne chengera en rien de l’explication qui deviendra de plus en plus âpre au fil que les minutes. Le remplacement de Bongeli et Makanza par Talasi et Messy Manitou à la 67è minute avec la nette envie de migrer à son 4-4-2 naturel, Bukasa saura bien gérer le deuxième quart et la dernière demi-heure avec la fraîcheur qu’ont apporté Tshimanga (86è) et Lufuiku à la 87è minute. Pleins pieds au prolongation, Tutu à la 96è minute s’opposera au but du capitaine d’Autata suite à une claquette sur son trajectoire au milieu premier poteau, le marquoir ne bougeait pas d’un instant.
Les balles arrêtées se multipliaient pour les sud-africains cependant. Les congolais, eux, couraient derrière le ballon. Lufuiku monté à la place de Ntanda vendangeait son ballon enveloppé dans les cinq mètres cinquante à la 101è minute. Le dossard 24 du SM Caen préférait jouer solo que prendre l’information avec Manitou à la droite. La tension montrera d’un cran sur une situation controversée d’un penalty refusé aux congolais à la 105è minute. Smith sur le coup titrait le maillot de Matobo sur son petit pont dans lequel il était en retard monsieur Abdallah Jameh avalera son sifflet. Les minutes qui se sont grappillées dans la protestation du penalty ou non vont être fatal dans la concentration et la réorganisation de l’emplacement de Kalonji et Tshimanga. Derrière, Malhangu profitait du contre pour tuer à la 105è+5. Matobo encore lui revenait à la hauteur pour répondre à la 111è minute, malheureusement son geste de trop lui a coûté cher : sa frappe croisée était tout proche de finir au fond. Pendant que Issac Lufuiku préférait tenter une frappe dans le néant à la 116è minute. Lufuiku en payera même les frais de la colère de Bukasa à la 119è minute avec le replacement par Makoko sans rien apporter.
Les congolais disent adieu au rêve mondial Chili 2025 dans des circonstances peu orthodoxes certes. Les choix du sélectionneur Bukasa auront coûté ce ticket qualificatif. Les Léopards juniors enchaînent non seulement une deuxième défaite mais auront de quoi se mordre les langues avec un parcours courageux à mettre à leur compte (2 défaites, 1 succès, et 1 nul).
Jenovic Lumbuenadio
Le gouvernement de la République tient à la pérennisation du programme de la gratuité de la maternité en République Démocratique du Congo. Répondant à la question orale avec débat du député national Bonzeke Iliki Freddy au sujet de la mise en œuvre de la politique relative à la gratuité des accouchements et des soins aux nouveaux nés, Samuel Roger Kamba, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale a révélé qu'à ce jour le programme couvre 14 provinces sur 26.
"Sur les 26 provinces, nous avons à ce jour étendu sur les fonds propres de l'État au Kongo Central, Kinshasa et Kasaï Oriental et sur les fonds de la Banque mondiale nous avons étendu dans 11 provinces ce qui nous fait 14 provinces sur 26. Sur 14 provinces sur 26, nous avons couvert 257 zones de santé sur les 519 et nous avons couvert 4622 établissements des soins de santé dont 2080 publics et 2452 privés et concessionnels faisant donc 55% pour ce qui est du privé lucratif et non lucratif et 45% pour ce qui est de l'État telle est la couverture nationale aujourd'hui de la gratuité de la maternité", a révélé Samuel Roger Kamba jeudi 8 mai dernier devant la représentation nationale réunie au Palais du Peuple.
Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale est revenu sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à lancer ce programme d'abord dans la ville province de Kinshasa.
"Le besoin en financement pour tout le programme de la gratuité de la maternité pour tout le pays c'est un peu plus de 200 millions USD par an. Nous avons décidé de commencer par la ville province de Kinshasa et nous avions demandé 42 millions USD qui nous avaient été donnés dont on peut justifier toutes les dépenses qui ont été faites et celà c'était pour la ville province de Kinshasa. Pourquoi la ville de Kinshasa ? Premièrement, c'est là où il y a la plus grande agglomération de notre population, deuxièmement on a les mêmes repères qu'au niveau rural, dans nos périphéries et troisièmement on avait la possibilité de valider le processus correctement en le faisant dans ces conditions là", a ajouté Samuel Roger Kamba.
Selon ce membre du gouvernement, l'extension de ce programme se fait avec l'appui financier de la Banque Mondiale qui prend en charge 11 provinces et le gouvernement sur fonds propres 3 provinces.
"Quand le gouvernement a accepté de mettre de l'argent, nous nous sommes tournés vers la Banque mondiale pour négociér parce-que le processus d'extension ne pouvait pas se limiter au fonds de l'État, nous avons donc négocié avec la Banque Mondiale pour solliciter son implication pour étendre cette couverture au niveau national, la Banque mondiale dans le cadre du programme de lutte contre la malnutrition qui piétiner, a décidé de réorienter un certain nombre des fonds pour couvrir 11 provinces et donc nous avons la ville province de Kinshasa plus les 11 provinces couvertes par la Banque mondiale", a-t-il fait savoir dans son intervention.
Et de poursuivre :
"Nous avons ensuite décidé que sur le même fonds qui était prévu pour la ville province de Kinshasa nous etendions au Kongo Central parce-que la peur que nous avions c'est que les mamans sachant qu'à Kinshasa pouvaient accoucher gratuitement, commencent à se déplacer vers Kinshasa ce qui allait entrainer une surcharge au niveau de Kinshasa donc c'est sur le même fonds que nous avons décidé d'étendre à la province du Kongo Central. Nous avons négocié avec la Banque mondiale parce-que dans les provinces couvertes par la Banque mondiale Mai Ndombe n'était pas dedans, nous avons décidé de négocier avec la Banque mondiale pour qu'elle étende sa participation au niveau de Mai Ndombe".
Par la même occasion, Samuel Roger Kamba a expliqué à la représentation nationale les mécanismes de mise en œuvre du programme de la gratuité de la maternité. L'objectif poursuivi derrière ce programme, dit-il, est l'amélioration de la prise en charge de la mère et de l'enfant.
"Nous selectionnons les établissements des soins. Pourquoi ? Parce que le but n'est pas de rendre la maternité gratuite, le but est d'améliorer la prise en charge notamment la qualité qui est offerte donc nous ne prenons pas tous les établissements. Le but n'est pas de tout rendre gratuit, le but c'est d'amener les mamans là où elles peuvent avoir des soins de qualité. Nous avons mis en place le système qui évalue les centres de santé qui sont présélectionnés celà est effectué par l'autorité de régulation qui permet en amont d'aller d'abord voir le centre et valider la qualité et finalement de nous autoriser à sélectionner ce centre là pour être mis dans la gratuité", a laissé entendre le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.
La gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né est, d'après les autorités congolaises, le premier paquet des soins de la mise en œuvre de la couverture santé universelle. Il s'inscrit dans le cadre de l'un des six engagements du second quinquennat de Félix Tshisekedi en vue de garantir plus d'accès aux services de base.
Dans cet engagement, le Président Félix Tshisekedi compte assurer la réception des soins de santé de qualité et un accès universel à l’enseignement primaire et secondaire, à l’eau et à l’électricité ainsi qu’à la protection sociale.
Clément MUAMBA