Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a officiellement lancé, ce vendredi 5 septembre, la reprise du trafic ferroviaire entre Kinshasa et Matadi, lors d’une cérémonie à la Gare centrale de Kinshasa. Fermée depuis février 2020, cette ligne stratégique de 365 km a été entièrement réhabilitée par l’ONATRA, grâce à un financement issu de la Redevance logistique terrestre (RLT).

À cette occasion, le Chef de l’État a réceptionné 7 voitures voyageurs automotrices, acquises en partenariat avec une entreprise chinoise. Ces équipements marquent le début d’un vaste programme de modernisation du rail congolais.

Le vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba a annoncé l’arrivée prochaine de 5 locomotives neuves et 40 wagons porte-conteneurs, ainsi que la reprise du trafic urbain sur les lignes Gare centrale–Aéroport de N’djili et Gare centrale–Kitambo magasin.

« Le train reste la meilleure alternative pour une ville de près de 20 millions d’habitants », a déclaré Martin Lukusa, directeur général de l’ONATRA.

La ministre du Portefeuille Julie Mbuyi Shiku a salué la renaissance de l’ONATRA, qualifiant le projet de « structurant à effet réel » et symbole du retour de la confiance dans les infrastructures nationales.

La remise en service de cette ligne, prévue pour le public dès la semaine prochaine, devrait améliorer significativement la mobilité des personnes, le transport de marchandises et la connectivité régionale, tout en réduisant les coûts logistiques.

radiookapi.net/CC



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce jeudi soir 4 septembre à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, pour un échange centré sur la situation sécuritaire persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Malgré des avancées diplomatiques notables, les violences continuent de frapper les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri, alimentées par l’activisme de groupes armés et les tensions régionales.

Des efforts diplomatiques à concrétiser

« Nous avons à la fois des efforts diplomatiques qui sont encourageants et une situation de violences qui perdure sur le terrain. Maintenant, la question est de faire en sorte que ces efforts diplomatiques conduisent à des résultats concrets, c'est-à-dire la cessation des violences et la mise en œuvre de tous les engagements qui ont été pris », a déclaré Jean-Pierre Lacroix.

Le responsable onusien a également exprimé la volonté de travailler étroitement avec les autorités congolaises pour transformer les engagements politiques en actions tangibles sur le terrain.

Le Président Tshisekedi a salué la coopération avec la MONUSCO, malgré les défis persistants, et a réaffirmé la nécessité d’une coordination accrue pour accélérer le retour de la paix. Jean-Pierre Lacroix a, de son côté, insisté sur l’importance d’une présence active de la RDC lors des prochaines échéances internationales, notamment à l’Assemblée générale de l’ONU et lors du renouvellement du mandat de la MONUSCO en décembre.

La visite de M. Lacroix se poursuivra dans l’Est du pays, avec des étapes prévues à Bunia et Beni, afin de constater la situation sécuritaire sur le terrain et d’échanger avec les autorités locales, la société civile et les forces de maintien de la paix. Cette visite officielle en RDC, vise à réaffirmer l’engagement des Nations Unies en faveur de la paix et de la protection des civils.

radiookapi.net/CC
 



Conformément aux orientations du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, et aux instructions de la Première Ministre, une commission stratégique chargée de l’encadrement de l’exploitation minière artisanale a été instituée et lancée par le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba. Cette structure réunit les principales entités du secteur minier, dont la Gécamines, l’Entreprise générale du Cobalt (EGC), le SAEMAPE, le Cadastre minier (CAMI), l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), ainsi que divers experts techniques et juridiques.

Dans son allocution, le ministre des Mines a insisté sur la nécessité d’un mécanisme de collaboration cohérent et durable entre toutes les parties prenantes. Il a souligné que les priorités de cette commission porteront sur la formalisation, la traçabilité, la sécurisation et la gouvernance responsable de l’exploitation artisanale des minerais.

Lors de cette séance inaugurale, les participants ont clarifié leurs rôles institutionnels et examiné les axes prioritaires : structuration des flux miniers, lutte contre la fraude, formalisation de l’exploitation artisanale et intégration de l’ARECOMS dans les mécanismes de régulation. Un calendrier de travail a été arrêté, avec la mise en place de groupes thématiques.

Les résultats attendus de cette démarche sont précis et mesurables : cartographie des zones d’exploitation artisanale viables (ZEA), élaboration de protocoles de collaboration, production d’un rapport d’audit avec recommandations contraignantes, ainsi qu’un rapport final sur la situation de l’ARECOMS.

Pour Louis Watum Kabamba, cette initiative traduit la volonté du Gouvernement de bâtir un secteur minier transparent, inclusif et durable. Elle vise à sécuriser et valoriser le travail des exploitants artisanaux, améliorer leurs conditions de vie et de revenus, tout en instaurant un climat de confiance propice aux investisseurs nationaux et internationaux. L’objectif est clair : développer un partenariat gagnant-gagnant au bénéfice de la Nation et du peuple congolais.

 Prosper Buhuru 



Bouboul Iyondela, proche de Fally Ipupa et ancien collaborateur de Koffi Olomide, a récemment fait sensation en présentant sa nouvelle Rolls-Royce. Patron de la société de sécurité et de gardiennage Likonzi Protège, Bouboul Iyondela semble suivre une tendance initiée par les stars de la musique congolaise.

Cette acquisition attire particulièrement l’attention, car il s’agit de la même marque et le même modèle que celle que Ferre Gola, éternel rival de Fally Ipupa, a fait venir il y a quelques semaines. Une coïncidence qui ne manque pas de faire parler sur les réseaux sociaux, où les fans comparent régulièrement les choix et styles de vie des deux rivaux de la scène musicale congolaise.

Entre prestige, réussite professionnelle et goût pour les voitures de luxe, Bouboul Iyondela confirme qu’il sait également se faire remarquer hors des plateaux de spectacle. Sa Rolls-Royce symbolise non seulement son succès dans le monde des affaires, mais aussi son appartenance au cercle très sélect des proches des grandes stars congolaises.

Ordi Mande

 


L'organisation Miss Universe RDCongo a annoncé, par voie de communiqué officiel, la destitution immédiate de Déborah Djema, récemment couronnée Miss Universe RDCongo 2025.

Selon le communiqué, cette décision fait suite au refus de Déborah Djema de signer le contrat requis par l'organisation, qu'elle aurait jugé « inapproprié ». L’instance nationale précise que ce contrat est aligné sur les exigences de la Miss Universe Organisation à l’échelle internationale et ne peut en aucun cas être modifié « sur mesure » selon les volontés personnelles des reines de beauté.

L’organisation considère ce refus comme une conduite « inacceptable » et affirme exercer son droit de révoquer le titre « sans préavis ».

Au-delà de la destitution, le comité Miss Universe RDC impose à Mme Djema une série de mesures strictes. Elle n’est désormais plus autorisée à revendiquer une quelconque affiliation au titre, ni à faire usage des symboles officiels de l’organisation, tels que la couronne, l’écharpe, le logo ou autres, sous quelque forme que ce soit.

Il lui est également ordonné de supprimer, dans un délai de 48 heures, l’ensemble des contenus relatifs à son titre sur toutes ses plateformes numériques. Cette directive inclut les photos, vidéos et toute apparition publique la présentant en tant que Miss Universe RDCongo, notamment aux côtés d’autres personnalités affiliées au concours.

Le comité précise que tout manquement à cette injonction entraînera des mesures juridiques, y compris le recours aux droits de propriété intellectuelle pour usage non autorisé. Des redevances pourraient être exigées, et l’organisation se réserve le droit d’intenter une action en justice sans avertissement préalable.

Cette annonce met un terme abrupt au règne de Déborah Djema, dans un contexte qui soulève déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, bien que l’organisation n’ait, à ce stade, fourni aucun détail supplémentaire sur la nature exacte des désaccords contractuels.

Le Comité Miss Universe RDCongo conclut son communiqué en soulignant que cette décision est effective immédiatement.

Gloire Balolage

 


Le vice-premier ministre, ministre des Transports et voies de communication, Jean-Pierre Bemba a, sur instruction du chef de l'État, accueilli Sheikh Mansour Bin Jabor Bin Jassim Al Thani, membre éminent de la famille royale du Qatar, à l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa, ce mardi 2 septembre 2025.

Le séjour à Kinshasa du dirigeant de la société d’investissement qatarie Al Mansour Holding, qui y conduit une importante délégation, se justifie par le souci de renforcer des relations bilatérales entre la RDC et l’État du Qatar, rapporte la cellule de communication de Jean-Pierre Bemba.

Il est question, indique la même source, d'approfondir les discussions autour des projets d’investissements stratégiques dans plusieurs secteurs clés du développement national, notamment les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, les mines, l’éducation, la santé et les nouvelles technologies.

Junior Ika



Dans une tribune publiée ce mardi 2 septembre 2025, Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, dénonce les accusations portées contre lui à la Haute Cour militaire.

Pour l'autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), ces accusations de trahison à son encontre ne servent qu'à détourner l'attention des nombreux cas « de corruption, de mauvaise gouvernance et de tribalisme ainsi que de népotisme en RDC ».

Il estime que son procès n'a rien à voir avec la justice. Selon lui, il tente de réduire l'opposition au silence et d'écarter un acteur politique majeur de la scène nationale, afin de permettre au régime de régner sans partage et indéfiniment.

« Les fausses accusations de trahison à mon encontre ne servent qu'à détourner l'attention des nombreux cas de corruption, de mauvaise gouvernance, de tribalisme et de népotisme qui gangrènent son propre entourage. Le peuple congolais connaît la vérité : sa famille et ses alliés politiques sont profondément impliqués dans le pillage des provinces riches en minerais du Katanga, siphonnant les ressources publiques tandis que les citoyens ordinaires continuent de vivre dans une pauvreté abjecte. Nul ne peut parler de justice en présidant à un vol systémique au cœur même de son régime. Ce procès n'a rien à voir avec la justice : il s'agit de réduire l'opposition au silence et de tenter d'écarter un acteur politique majeur de la scène nationale, afin de permettre au régime de régner sans partage et indéfiniment, comme en témoigne sa récente tentative de modifier la Constitution à cette fin », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Au cours des quatre dernières années, près de soixante officiers supérieurs de l'armée et de la police ont été arrêtés et détenus sans procès. Certains sont morts en prison à la suite de tortures et du refus de leur accorder des soins médicaux vitaux. Alors que ce procès se déroule, le régime s'est même retourné contre des officiers et des généraux considérés comme proches. Ces hommes, qui ont consacré leur vie à la défense de la Nation, sont désormais étiquetés comme conspirateurs ».

Dans les colonnes de la même tribune, Joseph Kabila indique qu'aucune réconciliation « véritable n'est possible tant que les violations des droits humains, les poursuites politiques et la persécution de la société civile et des leaders de l'opposition persistent. Deuxièmement, si ces politiques mal avisées se poursuivent, les conséquences dramatiques qui en découleront pour la Nation et la région seront de la seule responsabilité du régime en place ».

Le sénateur à vie est notamment accusé de trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, de charges liées à son soutien présumé à la coalition rebelle AFC/M23.

Raphaël Kwazi



Le secrétaire général du parti de Jean-Marc Kabund, Alliance pour le changement, Belly Mutono, a confirmé ce mardi 2 septembre 2025, la participation de son président à la conférence internationale organisée par la fondation de l’ancien chef d’État sud-africain, Thabo Mbeki.

Selon lui, cette présence se veut avant tout une contribution à la recherche de la paix en République démocratique du Congo. Alors que le gouvernement congolais a décliné l’invitation, accusant notamment l'initiateur de « défendre » les agresseurs de la RDC dans la partie Est, le parti de Kabund estime, au contraire, que la conférence représente une opportunité de clarification.

« Si c’est vrai que Thabo Mbeki défend les agresseurs ou est réellement proche ou encore soutient Joseph Kabila, notre participation sera une occasion d’en savoir un peu plus et de lui poser la question pour comprendre le pourquoi de ce rapprochement dont vous parlez », a déclaré Belly Mutono au micro de 7SUR7.CD. 

Le secrétaire général a par ailleurs rappelé que ce type de rencontres « n’est pas inédit » et qu’elles rassemblent régulièrement « plusieurs sensibilités politiques, pas seulement l’opposition congolaise ». La délégation de Kabund entend ainsi « faire entendre sa voix » sur les enjeux démocratiques et de gouvernance qui préoccupent l’Afrique.

Organisée par la Thabo Mbeki Foundation, la deuxième édition du Dialogue annuel paix et sécurité s’ouvre ce mercredi. Elle réunit décideurs africains, universitaires et acteurs de la société civile pour approfondir les réflexions lancées en 2024 autour des défis sécuritaires, de la gouvernance et des réponses africaines aux crises qui secouent le continent.

MD

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