La Cour Militaire de Kinshasa/Gombe a repris ce jeudi l'examen de l'affaire Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et dirigeant politique du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC), ainsi que 24 autres prévenus poursuivis pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison. 

Lors de l'audience, Eric Nkuba dit Malembe, cofondateur de l'AFC, a révélé que ses activités minières constituaient la principale source de financement du mouvement. Interrogé par le juge, Nkuba a expliqué qu'avant la création de l'AFC, il possédait trois carrés miniers dans la province du Haut-Uélé. "J'avais trois carrés miniers, et Corneille Nangaa avait également d'autres activités génératrices de revenus. Nous ne sommes pas des démunis. On avait nos propres moyens. Ce sont ces moyens qui nous ont permis de créer l’AFC et de faire ce qu’on a pu faire", a-t-il déclaré.

Le juge a rappelé les déclarations antérieures de Nkuba, dans lesquelles il avait affirmé que les fonds provenaient du Rwanda. Nkuba a contesté ces propos en expliquant les conditions de sa détention : "Le traitement que j’ai subi au cachot des renseignements militaires ne m’a pas laissé m’exprimer librement. J’ai fait d’autres déclarations là-bas sous la force."

Nkuba a également mentionné que depuis novembre 2023, ses carrés miniers ne fonctionnent plus, ayant été saisis par les autorités provinciales. "Je suis en détention depuis le 3 janvier 2024. Avant mon arrestation, on voyageait par nos propres fonds. On a voyagé dans plus de dix pays en Afrique et en Europe avant de lancer l’AFC", a-t-il précisé, soulignant l'impact de cette saisie sur ses activités et ses capacités financières.

Interrogé sur sa capacité à assumer les conséquences des actions de l’AFC, Nkuba a nié toute responsabilité militaire, affirmant qu'il n'avait exercé des responsabilités que pendant un mois et demi. "Nous avons créé l’AFC le 15 novembre 2023 et moi j’ai été arrêté le 3 janvier 2024, 45 jours plus tard", a-t-il expliqué.

Concernant la provenance des missiles sol-air utilisés par l'AFC, Nkuba a maintenu qu'il n'avait aucune connaissance à ce sujet, déclarant : "Je ne sais pas. Je suis civil."

Clément Muamba



Le président Félix Tshisekedi  a critiqué sévèrement la gestion du processus de paix de Nairobi par son homologue kényan, William Ruto, lors d'une discussion analytique organisée par l'Initiative de Sécurité en Afrique et l'Initiative de Croissance en Afrique de Brookings.

Tshisekedi a déclaré : « Il y a deux processus. Il y avait celui de Nairobi impulsé par Uhuru Kenyatta, qui malheureusement a été géré par la suite par le nouveau président William Ruto. Il a très mal géré. Le processus est quasiment mort à part le fait que le facilitateur désigné Uhuru Kenyatta est resté. Il a quand même gardé le pouvoir, mais le processus est quasiment mort. Le président Ruto a pris fait et cause pour le Rwanda. Je ne peux pas en dire plus. »

Le président congolais a également évoqué le Processus de Luanda, mené par le président angolais, en soulignant les difficultés rencontrées : « Ce processus a plusieurs fois proposé des chronogrammes de retrait, le Rwanda n’a toujours pas respecté. Il a toujours signé, mais toujours fait le contraire. Nous espérons qu’avec l’implication récente des États-Unis, qui se sont le plus impliqués, nous espérons arriver à la solution. Sans paix. »

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre la RDC et le Kenya. En décembre dernier, William Ruto avait refusé la demande de Tshisekedi visant à faire arrêter Corneille Nangaa, le cerveau derrière la nouvelle coalition politico-militaire "Alliance Fleuve Congo". Ruto avait justifié sa position en déclarant que le Kenya était une démocratie où l'expression des opinions était protégée, et qu'il ne pouvait arrêter quiconque pour ses déclarations.

En réponse, la RDC avait rappelé son ambassadeur au Kenya pour consultations et avait également rappelé son ambassadeur auprès de l'East African Community (EAC).

La discussion organisée par Brookings s'est concentrée sur les institutions, l'économie, le développement et la sécurité en RDC, et a été suivie par un panel d'experts analysant les défis et les opportunités auxquels le pays fait face.

actualité.cd/CC



La chanteuse Aya Nakamura a annoncé qu’elle ne ferait pas partie du jury de la saison 4 de l’émission de télé-crochet rap « Nouvelle École » sur Netflix.

Arrivée dans le jury aux côtés de SCH et SDM pour la troisième saison du programme, Aya Nakamura a confié à ses fans sur Snapchat qu’elle ne reviendrait pas l’année prochaine. « Malheureusement, je ne pourrai pas mais je regarderai avec plaisir. Merci à Netflix et à mes collègues pour cette expérience », a-t-elle déclaré.

Malgré la pression initiale, la présence d’Aya Nakamura dans le jury a été très appréciée par les téléspectateurs. Saluée pour la pertinence de ses analyses et de ses choix, la chanteuse a réussi à convaincre là où ses prédécesseurs Niska et Shay ont eu plus de mal.
 
« J’ai reçu grave des messages, beaucoup de messages positifs. Honnêtement, je m’attendais à beaucoup de messages négatifs parce que c’est la première fois que je montrais ma personnalité, que je montrais un peu de moi », a confié Aya Nakamura dans une vidéo.
 
mbote/CC


Le monde étant devenu un "village planétaire" du fait de rapprochement de différentes cultures né avec l'avènement des réseaux sociaux, force est, malheureusement, de constater que l'utilisation abusive de ces canaux commence à dépasser tout entendement. Avec comme conséquences le dérèglement moral et la dépravation des mœurs.

C'est ainsi que le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a, au cours d'un briefing co-animé avec son collègue de Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, souligné que le Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo- promet de prendre incessamment langue avec les sociétés des plateformes Facebook, TikTok.

"Nous sommes appelés à conserver nos us et coutumes", a dit le ministre Patrick Muyaya Katembwe, Porte-parole du Gouvernement de la RDC.

Abordant dans le même sens que Patrick Muyaya Katembwe, le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a indiqué qu'il est anormal de voir la dépravation des mœurs être mise au devant de la scène.Il juge anormal de voir aujourd'hui nos enfants faire l'apologie du sexe.

Serge Mavungu 

 


L'inspection générale de l'EPST vient de publier les résultats de la 58e édition de la session ordinaire de l'examen d'État. Cinq provinces éducationnelles sont concernées par ces premiers résultats. Il s'agit de Kinshasa Mont- Amba ( siège Limete), Kinshasa Plateau ( siège N'sele), Kongo central ( siège Matadi), Équateur ( siège Mbandaka et Kwilu (siège Bandundu).

La province éducationnelle de Kinshasa trône sur le tableau publié, avec le lauréat de 91% de l'institut Mont Amba, dans l'opinion Science. Le taux de réussite pour l'ensemble de trente provinces éducationnelles traitées est de 60%.

L'inspecteur général précise que les publications des résultats se poursuivront jusqu'au 24 août, par vague de 5 ou 6 provinces éducationnelles

Grevisse Tekilazaya 
 
 


Un procès public s’est ouvert ce mercredi devant la Cour militaire de la Gombe, à la prison militaire de Ndolo, contre Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et actuel dirigeant de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), et 24 autres prévenus, pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison dans l’Est de la RDC.

Après l’identification des prévenus et les premières questions, le tribunal a décidé de suspendre l’audience et de la reporter à jeudi, pour permettre aux avocats de la défense d’accéder aux pièces du dossier.

Le ministre de la Justice avait qualifié ce procès d’historique, insistant sur l’accélération de l’instruction pré-juridictionnelle. La Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a déployé une mission d'observation judiciaire pour veiller au respect des droits de toutes les parties. Paul Nsapu Mukulu, président de la CNDH, a souligné l’importance de garantir un procès équitable et transparent.

Un haut responsable de l’AFC a critiqué le procès, le qualifiant de "blague" et affirmant que Nangaa ne serait pas représenté. Selon lui, ce procès vise à détourner l’attention des négociations de Kampala initiées par l’AFC.

Clément Muamba



A la clôture du séminaire du Gouvernement le mardi 23 juillet, à Kinshasa, la Première ministre Judith Suminwa, a appelé , au nom du chef de l’État empêché, les membres du Gouvernement à faire preuve de pragmatisme afin obtenir des résultats dans l’exercice de leurs  fonctions et répondre aux attentes de la population congolaise.
Pendant deux jours, plusieurs questions urgentes ont été passées en revue, notamment, celles liées à la sécurité du pays, à la gouvernance, à l’économie et à la diplomatie.  
Ces assises de 48 heures, avaient comme objectif de promouvoir une nouvelle approche de gestion basée sur la performance et à diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique, en misant sur la cohésion et la solidarité gouvernementales pour susciter l’engagement, la responsabilité et la redevabilité des membres du Gouvernement dans la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) 2024-2028.

Servir la République

Dans le mot de clôture du Président de la République, que Judith Suminwa a lu, il  a insisté sur le pragmatisme de chacun afin d’atteindre des résultats que le Gouvernement s’est assigné pour répondre aux multiples attentes des Congolais, qui espèrent voir notamment  l’amélioration de leur social.
« C’est le mandat que le peuple nous a donné , soyez pragmatiques et obtenez-moi des résultats », a rappelé la cheffe du Gouvernement qui lisait le discours du Président Tshisekedi, avant de poursuivre : « Je vous invite dès lors à emporter avec vous les enseignements que vous avez tirés de ces échanges et à les appliquer dans vos responsabilités quotidiennes. Le pacte d’engagement citoyen que nous scellons aujourd’hui est celui de mettre en œuvre des politiques qui améliorent la vie de chaque Congolaise et de chaque Congolais, sans exception ».

Au mon de Felix Tshisekedi, Judith Suminwa les a aussi exhortés  à marquer ensemble, positivement l’histoire de la RDC, en accélérant sa transformation et son émergence, en garantissant le mieux-être de ses fils et filles.
«  Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo. Je compte sur chacun de vous pour faire preuve de détermination, de dévouement et de discipline dans la réalisation de nos objectifs communs », a ajouté Mme Suminwa, au nom le Président de la République.

13 recommandations

A l’issue des travaux, treize recommandations ont été formulées, notamment :
 
1. Chaque membre du Gouvernement doit fonder ses initiatives sur le programme d'action du Gouvernement et savoir que ces initiatives s'exécutent sous la coordination et la direction de la Première ministre ;
2. Dans le processus de préparation et l'élaboration des dossiers et projets de textes à soumettre aux instances gouvernementales, les membres du Gouvernement sont tenus d'associer les différents services et ministères impliqués;
3. L'adoption par les membres du Gouvernement, d'une conduite morale compatible aux résultats escomptés;
4. Privilégier la compétence et l'expérience dans la nomination des Ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques;
5. La transmission régulière et systématique à la Cour des Comptes des documents ci-après et dans le respect des délais légaux:
 - La loi de finances promulguée dès sa mise en exécution;
- Les situations des dépenses engagées, liquidées et ordonnancées ainsi que des recettes constatées, liquidées et ordonnancées;
- Le projet de loi portant reddition des comptes du dernier exercice clos;
- Les contrats des marchés publics dans le mois de leur signature.
6. L'instruction aux comptables publics principaux de produire, leurs comptabilités mensuelles et leurs comptes de gestion à la Cour des comptes;
7. L'adoption par le Conseil des Ministres, du nouveau découpage des ministères en programme;
8. L'adoption de stratégies sectorielles;
9. La désignation des acteurs de gestion du programme et l'adoption de la feuille de route de la mise en œuvre dudit programme;
10. La mise en place du système intégré de gestion des finances publiques;
11. La nécessité de doter les membres du Gouvernement d'un certain nombre d'outils et instruments en vue de la formulation de leurs plans stratégiques sectoriels, la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation des politiques et stratégies sectorielles pour la mise en œuvre du PAG 2024-2028 avec l'appui du SENAREC;
12. La nécessité de formaliser l'engagement des membres du Gouvernement par la signature des Lettres de Mission en vue d'améliorer la performance de la mise en œuvre du PAG 2024-2028, avec le suivi du secrétaire général à la Primature et du cabinet de la Première ministre et l'appui du Gouvernement.
13. Signature d'un décret par son Excellence Madame la Première Ministre pour la mise en place d'un cadre de dialogue entre les ministères du Plan, Budget, Finances et Genre sur la planification et budgétisation sensible au Genre.

radiookapi.net/CC



Le procès de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et actuel leader de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), s'ouvrira ce mercredi devant la Cour militaire de la Gombe, siégeant à la prison militaire de Ndolo. Ce procès concerne 25 accusés, dont Magloire Paluku, propriétaire de Radio Kivu 1, et Delion Kimbulungu, ancien membre de la CENI.

Les prévenus sont accusés de crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison dans la partie Est de la RDC.

Par son pouvoir d'injonction sur le parquet, le ministre de la Justice a accéléré l'instruction pré-juridictionnelle. Il considère ce procès comme historique.

Liste des accusés :

  1. Corneille Nangaa Yobeluo
  2. Colonel Nziramakenga Ruzandiza Emmanuel alias Sultani
  3. Colonel Byamungu Bernard
  4. Major Ngoma Willy
  5. Safari Bishori Luc
  6. Samafu Makinou Nicaise
  7. Nangaa Baseyane Putters
  8. Nkuba Shebandu Eric alias Malembe
  9. Nkangya Nyamacho alias Microbe
  10. Monkango Nganga Brenda
  11. Ilunga Kalonzo André
  12. Tshibimba Kalonji Ange
  13. Maggie Walifetu Henri
  14. Biyoyo Yahunze Josué
  15. Chalwe Munkutu Adam
  16. Alumba Lukamba Omokoko J.P
  17. Tshisola Yannick
  18. Bisimwa Bertrand
  19. Lubanda Nazinda Yvette
  20. Kaj Kayembe Fanny
  21. Mamba Kabamba Jean Jacques
  22. Lubala Ntwali Fabrice
  23. Lawrence Kanyuka
  24. Delion Kimbulungu
  25. Paluku Kavunga Magloire

actualite.cd/CC

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