Les lauréats du trophée des talents et légendes africaines et afro descendants, baptisé  »Trophée Back to the Source » (Retour à la source), ont reçu la recommandation de demeurer des références utiles pour la jeune génération, au cours d’un dîner de gala organisé dans la nuit de mercredi à jeudi, à Kinshasa, à l’occasion du cinquantenaire du combat Ali-Foreman, a appris l’ACP vendredi d’un entretien avec l’organisateur.

»Nous leur avons recommandé de poursuivre avec dextérité ce qu’ils font au quotidien et demeurer des modèles et des références utiles aujourd’hui et demain pour la jeune génération  », a déclaré Cleophas Konzi, le manager du label back to the Source.

 »Notre culture est plus basée sur l’oralité, et si elle n’est pas transmise des générations en générations nous risquerons de perdre plusieurs repères culturels. C’est la raison pourlaquelle nous avons décidé de primer des talents et légendes du continent africain et de tous les pays à forte concentration des peuples afro-descendants qui défendent, promeuvent, valorisent et assurent la pérennisation de la culture africaine au moyen de leurs initiatives, de leurs entreprises, de leurs organisations », a-t-il ajouté.

La célébration de ce premier dîner de gala, a-t-il indiqué, a connu plusieurs temps forts, notamment les moments d’animations artistiques, la remise des trophées aux nominés et la projection d’un extrait du film  » Back to the Jungle » basé sur des témoignages des congolais qui ont vécu l’événement Mohamed Ali et Georges Foreman à Kinshasa, le 30 octobre 1974.

‘Nous visons la réappropriation par les congolais, par le continent africain, par le peuple noir et afro-descendants, des acquis socio-culturels et économique du combat du siècle  », a-t-il signifié, soulignant que cette initiative qui commence son histoire à Kinshasa sera un label qui va rester pour être exporté partout en Afrique et dans d’autres pays à forte concentration des peuples afro-descendants.

Parmi les lauréats auréolés au cours du banquet, on retrouve la première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a été primée au regard de l’apport et de l’orientation qu’elle a su donner à l’organisation des premières dames d’Afrique.

Le général Ilunga Luyoyo, Jossart Nyoka Longo, Claudy Siar, Alain Foka et le groupe Taverne Srl se sont vus également récompensés du prix  »Back to the Source » qui a pris en compte les catégories culturelles, entrepreneuriales et sportives.

ACP/CC



 le  professeur  Noël Tshiani Muadiamvita  a  attribué, samedi à Ngandajika, territoire de la province de Lomami (centre de la République démocratique du Congo), la destruction des valeurs culturelles et ancestrales du Noir à l’homme blanc qui lui impose sa civilisation, a constaté l’ACP.  

« L’arrivée de l’homme blanc a tout détruit. Ayant découvert les ressources naturelles, les richesses économiques que regorgeait l’Afrique noire, l’homme blanc a amorcé sournoisement et méchamment à détruire les valeurs culturelles et ancestrales, lesquelles faisaient la force de l’homme noir. L’occident va imposer sa propre culture en laissant libre cour au mariage mixte, au métissage, à la corruption, à la haine tribale en vue de diviser les noirs pour régner et dominer », a déclaré le prof Noël Tshiani au colloque interdisciplinaire qui se tient depuis jeudi à Ngandajika .

Il a ainsi exposé au 4ème colloque interdisciplinaire de Ngandajika sur le sujet « De père, de mère et d’épouse ? Les nations noires et la question du métissage des populations dans un monde globalisé ». Il a promis de poursuivre son combat pour que la proposition de la « loi Tshiani » soit adoptée.

« Pour faire face à ces menaces, Noir et Congolais que je suis, j’avais proposé et je propose encore que l’accès aux fonctions de souveraineté, y compris la Présidence de la République, soit réservé  exclusivement aux Congolais d’origine, nés de père et de mère congolais  d’origine et marié,le cas échéant, aux épouses congolaises d’origine », a souligné Noël Tshiani avant d’ajouter que « L’idée ici n’est pas de faire la discrimination par rapport aux autres. L’idée est donc de protéger la RDC contre les infiltrations ».

Le prof Tshiani reste conscient quant à la capacité de l’homme noir de proposer les idées qui peuvent avoir de l’influence dans d’autres pays du monde. « Il est important de noter que l’être noir peut aussi influencer positivement les autres sur le continent tout comme en dehors du continent. C’est ainsi que la nouvelle Constitution de la République gabonaise inclut la notion de père, de mère et d’épouse comme critère d’éligibilité à la Présidence de la République ; critère qui est d’inspiration congolaise », a-t-il expliqué. 

ACP/UKB/CC



L’affaire Baltasar Ebang Engonga, surnommé « Bello », fait actuellement grand bruit en Guinée Équatoriale. Depuis quelques jours, des vidéos compromettantes mettant en scène cet homme avec plusieurs femmes, dont certaines seraient mariées, ont fuité sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation dans le pays.

Ces vidéos, filmées dans divers lieux comme des hôtels, le bureau de « Bello » ou d’autres espaces privés, ont suscité une réaction rapide des autorités judiciaires. Le Procureur Général Anatolio Nzang Nguema a en effet ouvert une enquête pour déterminer si « Bello » pourrait être porteur d’une maladie sexuellement transmissible.

L’objectif est d’établir s’il aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une telle maladie au sein de la population. Si c’était le cas, il pourrait alors faire l’objet de poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit sévèrement puni par la loi équato-guinéenne.

Interrogé sur le sujet, le Procureur Général a rappelé que la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais que toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse pourrait être lourdement sanctionnée. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement », a-t-il déclaré.

Les investigations en cours visent donc à rassembler les preuves nécessaires pour déterminer s’il existe des charges à l’encontre de « Bello ». En parallèle, un audit des risques sanitaires est également mené pour évaluer l’impact potentiel de cet incident sur la population équato-guinéenne.

Cette affaire qui secoue la Guinée Équatoriale a également suscité de nombreuses réactions au-delà des frontières, notamment au Gabon voisin. Les vidéos controversées et les accusations de propagation intentionnelle de maladie sont au cœur des discussions, oscillant entre condamnation morale et fascination pour les détails de ce scandale.

L’issue de cette enquête sera très attendue, tant les conséquences pourraient être lourdes pour le protagoniste, mais aussi pour les femmes impliquées et l’ensemble de la société équato-guinéenne.

mbote/CC



Un appel à la dépénalisation des délits de presse, et à l’adoption d’une loi garantissant le droit des citoyens à l’information, a été lancé samedi à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, au terme d’un atelier organisé par l’ONG « Journaliste en Danger », sur le thème de l’impunité, indique un Rapport publié à l’occasion.

« La RDC est parmi les pays qui ne disposent pas d’une loi garantissant aux citoyens l’accès à l’information détenue par l’administration publique », indique ce Rapport lu par le Coordonnateur national de JED, Tshivis Tshivwadi, en présence de nombreuses personnalités publiques du pays, dont le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, et le président du Conseil d »Administration de l’Agence Congolaise de Presse(ACP), Kalonga Ali.

JED a aussi plaidé pour une dépénalisation des délits de presse, soulignant au passage que « les journalistes congolais continuent de faire l’objet des procès et des peines d’emprisonnement pour des délits d’opinion », selon la même source.

« Cette situation limite considérablement la qualité du travail des journalistes », a encore dit Tshivis Tshivwadi, citant toujours le Rapport.

ACP/CC



La chanteuse franco- congolaise, Mélissa Yansané a lancé, jeudi sur toutes les plateformes de téléchargement, son nouveau single « Solo », a appris l’ACP jeudi, sur son compte tik-tok. ‘ 

« Solo is Out. Allez vite le découvrir. J’attends vos vidéos. N’oubliez pas », a-t-elle écrit sur son compte Tik tok. Née à Aix-en-Provence en France  et  élevée entre Conakry et Kinshasa, Mélissa Yansané, de son vrai nom Mélissa Marie Laurence Yansané Giannelli est une chanteuse, rappeuse, auteure-compositrice-interprète et danseuse franco-congolaise célèbre dans le milieu Hip-hop et RnB. Melissa compte à son actif plusieurs singles, notamment: un « for Your Life » (2017), « You got it » (2019), « Limbisa » (2019), « Nalembi » (2020), « Bâton Magique » (2021).

ACP/CC



Le programme de la bourse «Excellentia» de la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a été présenté jeudi aux élèves finalistes du lycée  Mwanga de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, au Sud-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP vendredi de source officielle. 

«Je vous attend les finalistes de la sixième année des humanités ; on a un rendez-vous à la fin de l’année avec le test Excellentia. Je vais vous voir toutes avec 85 pourcent (…) vous savez que maman Fifi Masuka a pensé à vous pour que vous ayez un programme Lualaba spécialement pour vous. Vous devez en  profiter et je veux vous voir toutes réussir et ça sera une fierté pour la province», a déclaré Mme, Denise Nyakeru Tshisekedi. 

C’était au cours d’une visite effectuée au lycée Mwanga réhabilité, après un incendie déclaré le lundi 24 avril 2023 ayant causé des dégâts matériels et humains importants. 

Signalons que la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi séjourne à Kolwezi dans la province du Lualaba depuis jeudi. Elle a, à son arrivée à l’aéroport de Kolwezi, visité plusieurs chantiers et œuvres sociales notamment l’orphelinat qui porte son nom ainsi que l’hospice des vieillards Nguz. 

ACP/JF/CC



La Rawbank, première banque en République démocratique du Congo, a souhaité que la célébration du 50ème anniversaire du combat international de boxe de Mohamed Ali et George Foreman soit le début d’une nouvelle ère de courage et de créativité pour la jeunesse et le pays, lors d’une cérémonie de célébration organisée à Kinshasa, la capitale.

« Que cette célébration soit le début de nouvelle ère de courage, de créativité pour notre jeunesse et notre pays. Ensemble, avançons vers un futur où chaque action compte et chaque rêve peut devenir une réalité. Le courage de prendre le risque n’est pas un chemin solitaire, il est soutenu par la communauté et inspiré par le rêve que nous partageons tous. Que cette journée soit riche en souvenirs, qui pourront nous aider à bâtir un avenir meilleur et surtout un Congo  grand et fort », a déclaré Etienne Mabunda, directeur commercial de la Rawbank. « Celui qui n’a pas le courage de prendre risque, n’accomplira rien dans la vie, ce mot de Mohamed Ali résonne avec une force particulière aujourd’hui. Ali n’était pas seulement un boxeur de légende, il était aussi une voix, un symbole du courage, qui nous rappelle que chaque pas audacieux a le pouvoir de changer nos vies et celle de notre pays », a-t-il ajouté. 

Le directeur commercial a fait savoir que cette rencontre a pour but de commémorer non seulement un moment emblématique de l’histoire du pays, mais aussi pour célébrer les valeurs que cet événement incarne : la détermination, le dépassement de soi et la résilience. « Chez Rawbank nous portons ces valeurs au cœur de notre mission, ce qui nous anime va au-delà de service financier, C’est la conviction que chaque Congolais peut transformer son avenir. Et c’est pour cela que nous nous engageons à soutenir les initiatives qui bâtissent un Congo fort et innovant », a-t-il martelé. Pour lui, la Rawbank croit fermement que la jeunesse congolaise est l’actrice principale pour son développement.

À travers le programme « We Act », a-t-il poursuivi, la banque met en place des initiatives concrètes qui soutiennent l’entrepreneuriat et favorisent la formation et encourage le leadership. « En donnant aux jeunes les outils pour s’épanouir, nous semons les graines d’un futur où chaque jeune peut devenir le pilier de sa communauté. Notre démarche est simple mais profonde », a-t-il renchéri, avant de rendre hommage aux partenaires, notamment l’Ambassade des USA en RDC.De son côté, Baraka Mpoze, « Brand manager » à la Rawbank, a précisé que cette rencontre a permis de transmettre à la jeunesse les valeurs qu’incarnait Mohamed Ali, à savoir : l’effort, la résilience et la persévérance. « Rawbank est satisfaite de la participation massive de la jeunesse et espère que le message qui leur est passé, va les aider à améliorer leur futur à pouvoir rêver grand et devenir des acteurs économiques de la RDC », a-t-il souhaité.

Pour l’ambassadrice des USA en RDC,  Lucy Tamlyn, le combat de Mohamed Ali et George Forman a mis les relations de ces deux pays sous le projecteur à l’échelle mondiale. «Ali croyait avec ferveur et il a montré avec exemple que chaque individu a le pouvoir de changer son environnement pour le meilleur et de contribuer à rassembler les gens que ça soit dans les sports ou dans la société », a-t-elle martelé.  

La jeunesse congolaise appelée à la conscience

Par ailleurs, le journaliste camerounais Alain Foka a appelé la jeunesse congolaise à la conscience et à affronter la réalité en face. « La symbolique de cette journée est de présenter quelqu’un qui a cru en lui, qui a cru en son étoile et qui n’a pas baissé les bras, qui ne s’est pas contenté de pleurer sur son sort, qui a dit : je vais relever les défis. Quand on vous regarde, on attend que vous releviez les défis », a-t-il dit.  Pour sa part, l’humoriste Franco-congolais Nordine Ganso a révélé que la jeunesse congolaise regorge des talents, il faut leur donner de la force et du soutien et sa présence permet de leur donner l’espoir et l’envie de concrétiser leur projet, avant de saluer l’accueil du public congolais.

Pour Baudouin Bikoko, enseignant visiteur à l’Académie de beaux-arts  a expliqué aux jeunes présents, lors d’une exposition photo de Mohamed Ali, que celui-ci  est un exemple de la générosité parce que son combat, sa lutte pour le droit civique, n’était pas centrée sur lui-même, mais pour toute la communauté noire aux USA.

ACP/CC



Le concert dela chanteuse  du gospel, Eunice Manyanga, de la République démocratique du Congo, est prévu   pour  le 03 novembre au Théâtre de Blanc Mesnil à Paris en France, a appris l’ACP mercredi  au cours d’un entretien  téléphonique avec   son producteur.

  » Nous, résidents de Paris sommes très heureux d’accueillir notre sœur Eunice Manyanga pour le concert de ce dimanche, et invitons les chrétiens à venir adorer l’Éternel notre Dieu, qui est une solution à tous les problèmes, a déclaré  maî-tre Tshiwa wa Nzambi du label Elengi records.

 Eunice Manyanga va  également livrer une série de concerts en Europe notamment : le 08 novembre en Suède, le 25 décembre à Genève et autres pays.

Auteur de plusieurs tubes à succès (Liziba, Ma prière, Namona te, Témoignage etc…), Eunice Manyanga a joué également comme actrice dans le cinéma. Et elle est à la tête de sa propre entreprise des cosmétiques.

ACP/ UKB 

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Ali Kalonga

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