Des tirs d’armes légères ont été entendus l’avant-midi de ce mercredi 31 juillet, sur l’avenue Uvira, dans la commune de Gombe. Selon les informations d’ACTUALITE.CD, les policiers commis à la garde de la résidence de l’ancien Chef de l’Etat (GLM), Joseph Kabila ont fait usage des tirs pour dissuader les brigands du groupe Force du progrès qui ont tenté de faire irruption dans cette propriété. 

“Les forces du progrès veulent forcer l’entrée à GLM alors que l’ex première dame Olive Lembe Kabila s’y trouvait, ce qui justifie les tirs entendus à Gombe”, indique Adam Shemishi, conseiller en communication Olive Lembe Kabila.

Un témoin affirme avoir aperçu un mouvement des jeunes sur le boulevard Colonel Tshashi.

“J'étais au secrétariat général de l'ESU, j'ai vu un groupe de jeunes traverser le boulevard Tshatshi en direction menant à Fleuve Congo Hôtel”, dit un jeune fonctionnaire. 

La force du progrès est présentée comme une milice qui traque toutes les voix discordantes au pouvoir. Des membres de cette bande ont été notamment visibles munis de machette et des bâtons lors d’une marche de l’opposition le 20 mai 2023. 

En juin de la même année, dans une déclaration, l’épiscopat congolais dénonçait “une milice, visiblement entretenue, qui collabore parfois avec la police pour traquer les adversaires politiques et d’autres paisibles citoyens portant un regard critique sur la gouvernance actuelle du pays”. 

actualite.cd/CC



Le ministère du Genre, Famille et Enfant organise, à l’occasion de la journée internationale de la femme africaine, une conférence ce mercredi 31 juillet 2024 à Kinshasa, sous le thème « Éduquer et qualifier la femme africaine pour le 21è siècle », dans le but de mettre l’accent sur l’éducation et la qualification des femmes africaines, en abordant les avancées et les défis à relever au 21è siècle pour développer les différentes régions des pays d’Afrique.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD, annonçant ladite activité, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Leonie Kandolo, a fait part de l’importance de fournir aux femmes les compétences et les connaissances essentielles à leur épanouissement.

Pour ce faire, ces assises comprendront des ateliers et des discussions interactives, visant à partager des expériences et des stratégies pour améliorer les conditions des femmes.

Pour rappel, la journée internationale de la femme africaine est célébrée le 31 juillet de chaque année, depuis son officialisation lors du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO) à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.

Grâce Kenye



La deuxième réunion interministérielle entre Kigali et Kinshasa sur la situation de l'Est de la RD-Congo a eu lieu, ce mardi 30 juillet 2024, à Luanda, en Angola, sous la médiation angolaise. Cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre du processus de Luanda que dirige le président angolais, João Lourenço, a décidé de l'instauration d'un cessez-le-feu à partir du 04 août prochain, rapporte le ministère congolais des Affaires étrangères via son compte X (ex-Twitter).

"Cessez-le-feu en RDC à partir du 4 août à minuit. La décision a été prise aujourd'hui à Luanda lors de la rencontre ministérielle entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation de l'Angola", peut-on lire dans ce message.

Par ailleurs, annonce la même source, cette réunion a débouché aussi sur le renforcement du mécanisme de vérification ad-hoc pour superviser le cessez-le-feu.

Cette décision intervient après la fin de la trêve humanitaire décrétée dans l'Est de la République démocratique du Congo, sous les bons offices des États-Unis d'Amérique. Le but était de permettre d'acheminer de l'aide humanitaire aux populations victimes de la guerre imposée par le Rwanda au pays de Lumumba, via le mouvement terroriste M23. Mais, aussi après que l'Union européenne a sanctionné Corneille Nangaa et d'autres personnalités de ce mouvement rebelle.

Prince Mayiro



Le ministre d'État de la Justice et Garde des Sceaux de la RDC -République démocratique du Congo- séjourne, depuis ce mardi 30 juillet 2024, à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Cette visite intervient dans le cadre des préparatifs de la cérémonie commémorative du Genocost -génocide congolais-, dans cette partie du pays.

Sur place, le ministre Constant Mutamba a échangé avec les victimes de la guerre de six jours de Kisangani, ayant eu lieu en 2000. Ces discussions se sont déroulées devant les responsables du Frivao -Fonds spécial de réparation et indemnisation aux victimes des activités armées de l'Ouganda en RDC-. L'occasion faisant le larron, la population a dénoncé les magouilles orchestrées par les gestionnaires du Frivao, révélant que les vraies victimes de cette guerre n'ont jamais été indemnisées, alors que que les fonds ont déjà été débloqués par le Trésor public.

Face à ces accusations, Constant Mutamba n'a pas tardé d'ordonner la mise sous examen des responsables du Frivao, notamment Kalombola Lesedja Bernard et Mwarabu Ngalima François, respectivement président du conseil d'administration et coordonnateur de l'organisation.

«J'avais reçu le rapport de l'OVDA, le rapport de l'IGF, j'ai entendu le coordonnateur de Frivao à Kinshasa, j'ai également reçu le PCA. Après confrontation et tout ce que j'ai entendu ici, j'ai décidé qu'eux tous soient arrêtés à l'immédiat», a déclaré le ministre Constant Mutamba.

À l'heure actuelle, au-moins 5.000 sur 14.000 personnes victimes de cette guerre de six jours ont déjà été identifiées. Pendant ce temps, l'Ouganda a déjà versé une partie de l'amende au Congo-Kinshasa, sur base d'une décision de la Cour internationale de la Justice.

Prosper Buhuru



La situation a été tendue le matin de ce mercredi 31 juillet 2024, sur la route Katoy-Birere, en ville de Goma. La population en colère a placé des barricades sur cet axe routier, pour fustiger l'assassinat par balle, d'un jeune garçon, vendeur des unités, tué dans la soirée de mardi 30 juillet, à la place connue comme Kisoko.

Nos sources renseignent que l'événement malheureux s'est produit aux heures de 19h locales, moment pendant lequel des inconnus armés en tenue militaire ont tiré à bout portant sur le nommé Kasereka Madilu, qui a immédiatement perdu sa vie. D'après le président du Conseil communal de la jeunesse de Karisimbi, le bilan sécuritaire du mois de juillet fait état d'au-moins 11 civils tués.

«Nous nous posons la question, comment onze personnes peuvent être assassinées, 286 maisons peuvent être cambriolées, seulement dans l'intervalle d'un mois, et plus de quinze personnes blessées. En tout cas, c'est assez», regrette Claude Rugo.

De son côté, le Parlement des Jeunes de la ville de Goma exprime à son tour son regret face à cette recrudescence de l'insécurité, en dépit des efforts fournis par les services de sécurité. Le président de cette structure juvénile, au chef-lieu de la province du Nord-Kivu, recommande le renforcement du mariage civilo-militaire, dans le but de pallier ce fléau.

«Lorsque les services de sécurité ne parviennent pas à restaurer la paix, il faudrait renforcer les services des renseignements. Voilà pourquoi, nous sommes entrain d'appeler les autorités compétentes à pouvoir collaborer avec la jeunesse, question de voir si l'on peut tirer au clair cette situation qui devient de trop dans les 18 quartiers de la ville de de Goma», a suggéré Justin Muruti.

Prosper Buhuru



La population de Oruaba, une localité située à plus ou moins 20 kilomètres du centre de négoce Moku, dans le territoire de Watsa, en province du Haut-Uelé, s'indignent contre la divagation des bêtes, notamment des éléphants du Parc National de Garamba, qui ravagent leurs plantes aux champs.

Selon un habitant contacté par nos confrères de la radio Maendeleo de Bunia, parmi les cultures ravagées par ces pachydermes, figurent les palmiers, les haricots, les bananiers, et bien d'autres.

«Nos champs sont la seule richesse que nous avons, et nous aident à scolariser nos enfants. Mais ils sont ravagés par les éléphants. Il faut qu'on installe une clôture électrique, pour mettre fin à cette menace. Que nos autorités interviennent», s'alarme l'habitant.

L'appel de cet habitant est clairement adressé aux autorité de l'ICCN -Institut Congolais pour la Conservation de la Nature-, afin de mettre en place des mesures adéquates pouvant permettre une bonne collaboration avec les riverains du parc de Garamba.

Prosper Buhuru

 



Après le naufrage d'une baleinière, survenu dimanche dernier sur le fleuve Congo ayant occasionné la mort de plusieurs personnes, le gouverneur de la province du Maniema, Moïse Moussa Kabwankubi a décrété mardi 30 juillet un deuil provincial de trois jours. 

Ce deuil consiste à compatir avec les familles éprouvées. Il intervient après l'exposition à la tribune centrale de Kindu, lundi dernier, des corps des victimes repêchés sur le fleuve.

"Le bilan provisoire fait état de 25 morts. Ici à la tribune on a exposé 14 corps, il y a 7 corps qui sont descendus à Lokando et 4 autres en mauvais état qui ont été enterrés cet avant midi", a détaillé le gouverneur Moussa.

Pendant trois jours, les drapeaux sur toute l'étendue de la province du Maniema vont rester en berne, en guise de compassion, de soutien et de réconfort envers les familles endeuillées.

En outre, a-t-il promis, "la province a pris toutes les dispositions pour prendre en charge les cérémonies funéraires. Il y aura une enveloppe pour chaque famille qui a perdu un membre".

Dès lundi, selon  Moussa Kabwankubi, une commission d'enquête a été mise en place. Son rapport est attendu pour établir les responsabilités dans ce drame et sanctionner ceux qui devront l'être. 

Plus de vingt corps ont été repêchés et plusieurs passagers disparus dans le naufrage d’une baleinière, survenu dimanche 28 juillet, au Beach Kambole, au niveau de Kindu. 

Selon le maire de Kindu, la surcharge de cette embarcation serait à la base de ce drame.

radiookapi.net/CC



Alors que la majorité parlementaire n'a pas encore composé son ticket pour les six postes qui lui reviennent au bureau définitif du Sénat, la première force politique de l'opposition dans les institutions, à savoir Ensemble pour la République a déjà son candidat qui sera aligné à l'unique poste de rapporteur adjoint qui revient à l'opposition. C'est la principale résolution de la rencontre présidée mardi 30 juillet par Dieudonné Bolengetenge, Secrétaire général du parti politique cher à Moïse Katumbi.

Au cours de cette rencontre qui s'est tenue au siège national du parti, M. Bolengetenge a, en présence et de commun accord avec les sénateurs Christine Katempa Mwando (Élue du Tanganyika) et Nawej Yav Norbert (Élu du Lualaba), remis à Salomon Kalonda (Élu du Haut-Katanga), la lettre d'investiture comme candidat du parti au bureau définitif du Sénat.

"Je devrais d'abord m'adresser aux cadres, membres, militants ou sympathisants de Ensemble pour la République pour leur dire qu'ils ont là l'opportunité de voir en image les trois personnalités au Sénat de la République pour le compte de Ensemble pour la République. Ce sont eux qui sont nos sénateurs qui nous représentent au Sénat. En vue de l'élection au niveau du bureau du Sénat, Ensemble pour la République qui est la principale force de l'opposition au Sénat a la possibilité de briguer un poste de rapporteur adjoint et il était question d'obtenir que nos élus au Sénat se mettent d'accord sur une seule candidature et pour les aider aussi à se mettre d'accord, nous avons interrogé les instances du parti, notabilités qui siègent dans les organes dirigeants du parti, nous avons un candidat au poste de rapporteur adjoint Salomon Kalonda Della", a dit devant la presse Dieudonné Bolengetenge.

De son côté, Salomon Kalonda a remercié ses deux collègues sénateurs du parti.

Selon le nouveau calendrier réaménagé publié par le bureau d'âge du Sénat, le dépôt des candidatures est fixé au vendredi 2 août, alors que le samedi 3 août 2024, il est prévu l'examen des candidatures par la commission ad-hoc et l'affichage de la liste provisoire des candidats retenus. Le lundi 5 août, il y aura examen des candidatures par la commission ad hoc et l'affichage de la liste définitive. Après cette étape, le mardi 06 août, la séance plénière pour l’audition des messages de campagne électorale, alors que l'élection proprement dite et l'installation du bureau définitif sont annoncées pour le mercredi 07 août prochain.

L'élection et l'installation du bureau définitif du Sénat va automatiquement sanctionner la fin de la session extraordinaire inaugurale ouverte par la mise en place du bureau d'âge du Sénat conformément aux dispositions de l'article 114 de la Constitution de la République. Ce nouveau bureau qui sera élu, va succéder officiellement au bureau Modeste Bahati Lukwebo qui a géré la chambre haute du parlement durant 3 ans.

Clément MUAMBA

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles