« Le Gouvernement de la RDC réitère son engagement à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et en faire un véritable levier du développement alimentaire », a déclaré lundi 4 novembre la Première ministre Judith Suminwa.

Elle l’a déclaré lors du lancement de la XVIIe réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale, rassemblant neuf pays membres de la sous-région. Ces travaux qui vont se poursuivre jusqu'au 6 novembre permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables. 

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème « Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts)», rassemble les professionnels techniques du FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Elle vise à évaluer les perspectives de développement agricole et à stimuler le développement de ce secteur en Afrique centrale.

FAO, partenaire du Gouvernement

La Première ministre a, par ailleurs, salué les efforts d'accompagnement du FAO à l'appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

« Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l'aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier  ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres », a détaillé la cheffe du Gouvernement.

Un immense potentiel agricole largement inexploité

Pour le système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, coordonnateur résident et coordonnateur des opérations humanitaires, «la RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques».

Le FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des Gouvernements des pays de la sous-région, en vue d'atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

 « Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et le FAO se tient prêt à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

radiookapi.net/CC



La MONUSCO a procédé lundi 4 novembre à Goma (Nord-Kivu) au lancement de la formation de quarante officiers de la Force de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC), en qualité de formateurs. Par la même occasion, la mission onusienne a fourni à cette force une voiture blindée et une trentaine de conteneurs maritimes.

Cette cérémonie marque le début de la mise en œuvre de la résolution 2746 du Conseil de sécurité des Nations unies relative à l’appui que la MONUSCO doit apporter en vue de permettre à la force de la SADC d’être plus opérationnelle dans l’Est de la RDC. 

A cette occasion, Vivian van de Perre, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies en RDC pour la protection et les opérations, à dit sa satisfaction d'être venue encore une fois au siège de la SAMIDRC à Goma:

"Aujourd'hui, je suis venue pour formaliser, en compagnie de commandant adjoint de la force SAMIDRC, une donation logistique de trente conteneurs et une voiture blindée de la part de la MONUSCO, conformément à la résolution du Conseil de sécurité. (Celle-ci) a demandé à la MONUSCO d'appuyer SAMIDRC dans la mesure du possible, avec nos moyens logistiques disponibles, et dans la limite notre mandat". 

Selon elle, cette première série de formations à l'intention des officiers de la SAMIDRC porte notamment les questions des: 

  • droits de l'homme
  • droit international humanitaire
  • protection de l'enfant
  • protection de civils
  • conduite et discipline.

"La MONUSCO va continuer à appuyer SAMIDRC, car nous travaillons tous pour la pacification de l'Est de la République démocratique du Congo", a assuré Vivian van de Perre.

Le commandant adjoint de la force de la SADC en RDC a dit toute sa reconnaissance pour cet appui de la MONUSCO qui, selon lui, fera avancer le travail de SAMIDRC sur le terrain.

radiookapi.net/CC



Le Mécanisme de Vérification Ad-hoc Renforcé (MVA-R), mis en place pour surveiller la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sera officiellement lancé ce mardi à Goma, a annoncé le gouvernement angolais. Ce dispositif, dirigé par l’Angola, intégrera des Officiers de Liaison congolais et rwandais, marquant une étape cruciale dans les efforts de pacification et de coopération régionale.

Le lancement du MVA-R fait suite aux conclusions de la réunion des experts des organes de défense et de sécurité tenue à Luanda le 31 octobre dernier. Adoptée par consensus, la proposition de Concept d’Opérations (CONOPS) vise l’opérationnalisation du Plan Harmonisé de Neutralisation des FDLR et le désengagement des forces rwandaises, conformément au mandat confié par la réunion ministérielle du 12 octobre 2024.

Le mécanisme de vérification tripartite vise à assurer un suivi impartial des accusations mutuelles d’agression et d’attaque, consolidant ainsi la collaboration régionale pour la stabilité de la région. La prochaine étape de ce processus sera la session ministérielle du 16 novembre 2024 à Luanda, où le CONOPS sera examiné.

actualite.cd/CC



eporter sans frontière (RSF) a publié, ce lundi 4 novembre, la liste de dix-huit journalistes et groupes de journalistes, deux médias et cinq photographes nominés pour la 32ème édition de son prix pour la liberté de la presse dont la cérémonie est prévue à Washington, au National Museum of Women in the arts, le 4 décembre prochain. 

Stanis Bujakera fait partie de ces nominés issus de 22 pays à travers le monde. Ils sont mis à l’honneur pour leur importante contribution à la défense et à la promotion de la liberté de la presse dans le monde.  

Les nominés concourent dans cinq catégories, à savoir : le prix du courage, de l’impact, de l’indépendance et de la photo, et du journalisme d’investigation africain. 

Le directeur de publication adjoint d’Actualité.cd, correspondant à Jeune Afrique et à l’agence de presse Reuters est nominé dans la catégorie “indépendance” avec quatre autres journalistes. Stanis a été incarcéré à la prison centrale de Makala entre septembre 2023 et mars 2024, accusé d’avoir “fabriqué” et “diffusé” à Jeune Afrique un “faux document” des services de renseignement sur la mort de l’opposant Chérubin Okende. Il a été libéré le 19 mars 2024 après plusieurs rejets de demandes de remise en liberté provisoire et une condamnation à six mois de prison, équivalent de la durée déjà passée en détention. 

Autres nominés de la catégorie 

Hong Kong Free Press (HKFP)

Le média en ligne Hong Kong Free Press (HKFP) concourt dans la même catégorie. Fondé en 2015, HKFP est l'une des rares voix à couvrir courageusement de nombreux sujets considérés comme tabous par Pékin, notamment les droits de l'homme, la politique et les procès de personnalités politiques. 

Ravish Kumar 

Journaliste indien, Ravish Kumar s'est fermement opposé à la répression du gouvernement en défendant l'espace journalistique du pays. En Inde, il est considéré comme le symbole de la résistance des médias, véritable héros du journalisme. 

Alsu Kurmasheva

Elle a été détenue entre octobre 2023 et août 2024 pour la première affaire pénale en Russie pour défaut d'enregistrement comme “agent de l'étranger", ainsi que pour “discrédit de l’armée” après sa participation à la publication d’un livre intitulé Non à la guerre. 40 histoires de Russes opposés à l'invasion de l'Ukraine. Elle a été libérée avec son confrère Evan Gershkovich dans le cadre d’un échange de prisonniers le 1er août. 

Anora Sarkorova (Tadjikistan)

Depuis son lieu d’exil, elle a notamment couvert la répression et le massacre des Pamiris au Haut-Badakhshan en mai 2022 et la violation des droits des ressortissants tadjiks en Russie après l’attentat terroriste de mars 2024 au Crocus City Hall de Moscou. Harcelée malgré son exil, elle est poursuivie dans une affaire pénale ouverte au Tadjikistan pour extrémisme et se trouve sur la liste des journalistes recherchés par le ministère des Affaires intérieures russe.

Reporters sans frontières (RSF), fondé en 1985 à Montpellier, défend le droit, pour chaque être humain, d’avoir accès à une information libre et fiable.

Japhet Toko



Le célèbre humoriste congolais, Herman Amisi,  a  livré un spectacle inédit dénommé "Je vais vous expliquer"vendredi 1er novembre 2024, au Centre financier de Kinshasa.

Le natif de Lubumbashi a offert un show historique et mémorable à 3.000 spectateurs venus des quatre coins de la capitale congolaise. Il est devenu le premier artiste à avoir relevé le défi de cette nouvelle vitrine de Kinshasa.

Plusieurs humoristes étrangers ont presté à cet événement, dont le Gabonais "Chambre à louer". Les humoristes congolais aussi ont pris part à la fête.

Herman Amisi a connu son ascension en 2020, pendant le confinement. Il a réalisé plusieurs vidéos à succès, notamment, "Je suis dans le bruit" et "Surveillez le fleuve", qui a suscité un engouement incroyable pendant la CAN Côte d'Ivoire 2023.

Celui qu'on appelle affectueusement "Daddy" a réuni plus de 2.000 spectateurs, le 30 juin dernier, au Casino de Paris. Bien avant ce sacre, il s'est produit à Brazzaville, Libreville, Abidjan et Lubumbashi.

Gratis Makabi



Le début à partir du mois de novembre courant de l’évaluation trimestrielle de chaque membre du Gouvernement Suminwa,  a été annoncé par le Président la République démocratique du Congo, en vue garantir l’efficacité de l’action gouvernementale, lors du 20ème Conseil des ministres,  d’après le Compte-rendu consulté dimanche par l’ACP.

« Au vu du temps déjà passé et du besoin impérieux de voir le Gouvernement remplir ses tâches à la grande satisfaction de nos concitoyens, le Président  de la République a informé que l’évaluation annoncée va débuter de ce mois de novembre 2024 », lit-on dans ce document qui précise, par ailleurs, que cette évaluation  sera dans un premier temps axée sur l’exécution de ses instructions données, des recommandations faites et des décisions prises lors de différentes réunions du Conseil des ministres. 

« (..) Il a annoncé  qu’il sera procédé, à un intervalle régulier  de trois mois, un suivi et évaluation de l’action gouvernementale pour s’assurer de son efficacité et que les conséquences devraient être tirées  à l’issu de cet exercice qui garantit un bon rendement par  chacun, de ce qu’il rend à la Nation« , a expliqué la source.

Pour ce faire,  le Chef de l’Etat a  » engagé la Première ministre à définir la collaboration avec son cabinet, un mécanisme  d’évaluation mieux élaboré pour atteindre les résultats escomptés« .

Le Gouvernement Suminwa investi le 12 juin 2024 et entrée en fonction la même semaine, est à pied d’œuvre pour trouver des réponses aux besoins urgents de la population, notamment la baisse du taux du dollars USD, principale cause de la flambée des prix des biens de première nécessité, grâce à la diversification de l’économie nationale, la promotion de l’agriculture, de la pêche, de la création des emplois ainsi que la poursuite des programmes phares du quinquina, la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire, la couverture santé universelle, etc.

Lors de leur premier Conseil des ministres, le  Chef de l’Etat avait recommandé aux membres du gouvernement la bienveillance, la courtoisie, la sobriété, la bonne gouvernance et l’exigence d’une conduite irréprochable dans les différents domaines au regard du caractère prestigieux les fonctions ministérielles, d’après le Compte-rendu.

Il faut noter que le  gouvernement de la RDC  a réussi depuis octobre passé  une « réduction exceptionnelle » de 13% du prix du litre de carburant à la pompe, en application d’un arrêté signé mercredi par le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, afin de lutter contre la vie chère.

Le gouvernement Suminwa a réalisé un excédent cumulé de trésorerie de plus de 400 millions de dollars américains à fin juillet, conséquence de l’orthodoxie de la gestion des dépenses publiques imposée depuis l’investiture de cette équipe gouvernementale.

ACP/C.L./CC



Le procès sur le présumé détournement de fonds alloués à la construction  des forages débute lundi 04 novembre devant la Cour de cassation, à la prison centrale de Makala à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, d’après un extrait de rôle de cette instance judiciaire.

« La Cour de cassation siégeant en matière répressive en appel, appellera à son audience publique du lundi 4 novembre 2024 à 09 h 30 l’affaire suivante : Ministère public contre Messieurs Kasenga Mulenga Mike Etienne et Rubota Masumbuko François (Tous en détention préventive à la prison centrale de Makala) », a-t-on lu sur ledit extrait de rôle.

L’ancien ministre du Développement rural François Rubota et Mike Kasenga, patron du consortium Stever Construct – Sotrad Water vont comparaître donc devant la Cour de cassation.

De la genèse du dossier

Tout part du contrat d’installation de 1000 forages et de construction des stations mobiles de traitement d’eau dans 1000 localités à travers la République démocratique du Congo (RDC).

Le Gouvernement congolais, représenté par le ministère du Développement rural et le consortium STEVERS Construct-sotrod Water, sont tombés d’accord en avril 2021 pour concrétiser ce projet. Il  a été évalué à près de 400 millions de dollars américains, soit 398.982.383USD. 

Deux ans après, le rapport conjoint de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO), publié le 12 avril 2024, a évoqué un possible détournement de fonds, dénonçant ainsi la surfacturation du marché public. Ces deux structures de la société civile ont proposé la mise en place d’un comité de suivi de ce projet.

Dans un document du 11 avril dernier, le ministre des Finances affirmait obtenir la révision à la baisse du prix unitaire d’un forage, qu’il estimait très élevé.

« C’est ainsi que ledit consortium avait décidé d’augmenter le nombre de stations à livrer à l’État congolais, de 1000 à 1340 pour un coût unitaire de 297.748 dollars américains », avait expliqué le ministère des Finances.

Dans un réquisitoire publié le 18 avril dernier, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, avait chargé le directeur général du Bureau technique de contrôle (BTC)  de se rendre au siège de STEVERS pour obtenir des informations sur l’exécution dudit projet.

Le samedi 20 avril dernier, le consortium STEVERS Construct-sotrod Water a annoncé la livraison, au mois de juillet prochain, de 239 stations de forage, tout en qualifiant « d’infondées» les accusations de surfacturation du projet.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet général près la Cour de cassation à charge des ministres des Finances Nicolas Kazadi et du Développement rural François Rubota, mais aussi de Guy Mikulu.

Dans le but d’empêcher que les trois personnes accusées de détournement présumé des deniers publics ne puissent se soustraire des poursuites judiciaires engagées contre elles, le procureur général Firmin Mvonde a enjoint, depuis le 27 avril,  la Direction générale de migration (DGM) d’instruire tous ses services œuvrant aux postes frontaliers d’interdire ces personnes de sortir du pays et de Kinshasa où elles sont tenues de répondre devant l’organe de la loi.

ACP/C.L./CC



Les deux concerts du chanteur Fally Ipupa de la République démocratique du Congo, prévus le 03 novembre à Dallas et le 04 novembre à Atlanta, aux États-Unis d’Amérique, ont été reportés à une date ultérieure, a appris l’ACP samedi sur ses pages sociales.

 » Le spectacle de Dallas  du dimanche 03 Novembre et le spectacle d’Atlanta le  04 Novembre ont été reportés…  », a déclaré Fally Ipupa. 

 » C’est suite à des circonstances indépendantes de ma volonté et hors contrôle de toute mon équipe  », a-t-il ajouté.

Fally Ipupa a rassuré que  Live Nation, une entreprise d’organisation et de promotion de spectacles basée à Beverly Hills, en Californie, et son équipe, travaillent en étroite collaboration pour reprogrammer ces dates.

 » Nous aurons un programme mis à jour la semaine prochaine. Le reste du programme est maintenu. À très vite  », a-t-il précisé. Dans le cadre de ses  tournées mondiales cette année, l’artiste  a également prévu trois concerts en novembre, notamment le 06 à Brooklyn, dans la ville de New-York, le 08 à Montréal  au Canada et le 10 au sylver Spring dans le Maryland, aux États-Unis.

ACP/UKB/CC

A Propos

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