Conformément à l'échéancier annoncé dernièrement par l'Inspection générale, les premiers résultats de l'Examen d'État edition 2024 sont attendus le mercredi 24 juillet 2024.

Odia Musungay, inspecteur général du ministère de l'Education nationale et Nouvelle citoyenneté, l'a confirmé au cours d’un entretien ce 19 juillet.

MD



La présidence de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès Social- est sortie de son silence, quelques jours après la sortie médiatique des anciens membres de la CDP -Convention Démocratique du Parti-, organe de concertation de cette formation politique.

Dans une déclaration officielle faite ce vendredi 19 juillet 2024, la présidence de l'UDPS a précisé que la CDP est composée des députés nationaux et sénateurs éłus sur la liste du parti ; des ministres et mandataires du parti; de la présidence du parti ; des présidents des comités fédéraux ; des présidents de conventions démocratiques fédérales ; du président de l'école du parti; de la présidente de la Ligue des femmes ; du président de la Ligue des jeunes ; et des personnalités, à raison de cinq par province, désignées par le président du parti.

La présidence a rappelé à tous les membres du parti qu'à l'instar de tous les organes délibérants, les élections législatives de décembre 2023, ayant occasionné d'une part

l'élection des nouveaux députés nationaux et des sénateurs, et, d'autre part, la nomination des nouveaux membres du parti dans le Gouvernement et dans d'autres institutions, le mandat des anciens membres de la CDP a cessé de courir. 

"II en résulte que jusqu'à nouvel ordre, personne ne peut se prévaloir de la qualité de membre de la CDP, sans qu'une nouvelle session inaugurale de cet organe du parti ne soit convoquée par l'autorité compétente", indique le communiqué.

S'agissant des personnalités désignées par le président du parti, à raison de cinq par province, la présidence du parti informe que ces membres, nommés dans cette catégorie lors de la cession passée, n'ont plus qualité ni de continuer à siéger ni de parler au nom de la Convention Démocratique du Parti, moins encore de l'engager. Ces personnalités seront nommées par le Secrétaire général faisant fonction du président intérimaire du parti.

Le communiqué indique, en outre, que conformément à la résolution n°01/UDPS/CON-EXTRA/23 du Congrès extraordinaire đu 26 août 2023, et, en vue de permettre à la Convention Démocratique du Parti de siéger et de fonctionner dans sa nouvelle configuration, le secrétaire général faisant fonction du président intérimaire du parti procédera, dans un bref délai, à la convocation d'une session extraordinaire qui permettra à cet organe délibérant du parti de constituer ses nouveaux organes, conformément aux dispositions statutaires.

Pour rappel, les anciens membres de la CDP ont désavoué le secrétaire général Augustin Kabuya, et ont recommandé à la commission de discipline du parti de convoquer ce dernier pour l'entendre. Les griefs reprochés au SG Kabuya sont l'absence de la vision, la gestion personnalisée, et les malversations dans la gestion des enjeux.

Il est à noter que le communiqué émane de Augustin Kabuya qui semble être "juge et partie".

Gratis Makabi/CC

 

 
 


En 2024, le taux de desserte en eau potable en République démocratique du Congo est de 34 %, et celui en électricité atteint 19 %. Ces chiffres ont été communiqués par le ministre des Ressources hydrauliques lors d’un point de presse conjoint avec son collègue de la Communication et des médias, ce jeudi 18 juillet à Kinshasa.

Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère des Ressources hydrauliques et de l'électricité, s’engage à doubler ces taux en cinq ans, a précisé le ministre Teddy Lwamba des Ressources hydrauliques et de l'électricité. Il a expliqué les stratégies du gouvernement pour atteindre cet objectif :

« Aujourd’hui, nous avons une balance déficitaire d’électricité,  mais nous devons avoir une stratégie agressive. Par exemple si l’on doit considérer le fait que nous avons un déficit pratiquement de 2 500 MGW programmes, nous avons introduit auprès du conseil des ministres, un plan de 9 sites prioritaires que nous pouvons développer et nous donner dans un premier temps 2 500 MGW, parce qu’il faut comprendre le fait qu’aujourd’hui, le secteur de l’électricité appuie l’économie »

Le ministre a précisé que le secteur industriel et minier consomme 1 400 MW, ce qui permet à ces secteurs de fonctionner et de générer au moins 35 millions USD dans le PIB national, dont environ 7 millions USD sont perçus en taxes.

Par ailleurs, le ministre Teddy Lwamba a souligné l’importance d’« autonomiser les sites prioritaires », car le secteur de l’eau dépend généralement de l’électricité. « Il est crucial que nous ne souffrions pas d’interruptions d’électricité, par exemple pour une usine de traitement d’eau », a-t-il ajouté.

radiookapi.net/CC



Le professeur Augustin Muhesi, enseignant des sciences politiques à l’Université de Goma et chercheur à Research Connect-DRC, un centre spécialisé dans la collecte, analyse et plaidoyer pour la valorisation des résultats des recherches, estime que la trêve humanitaire a permis une stabilité apparente.

Il dressait ainsi jeudi 18 juillet, le bilan de la première trêve de 15 jours décrétée par les Etats-Unis dans les affrontements entre les FARDC et les M23 soutenus par le Rwanda.

« On a eu l’impression qu’il y a eu une certaine stabilité au niveau des fronts, même s’il faut remarquer qu’à de Bweremana, il y a eu tueries des personnes, il y a eu aussi des accrochages entre la rébellion du M23 et les différents groupes armés qui soutiennent les FARDC à Kirumba et ailleurs », a indiqué Augustin Muhesi.

Cependant, parmi les points négatifs, fait-il remarquer, cette trêve a permis aux belligérants de se réorganiser militairement. Bien plus, les groupes armés semblent ne pas être concernés par ladite trêve, a constaté le professeur Augustin Muhesi qui intervenait dans l’émission Dialogue entre congolais sur les antennes de Radio Okapi et qui portait sur la prolongation de la trêve humanitaire.

« Cette trêve a permis aux différents belligérants d’essayer de se réorganiser et se réarmer aussi militairement. Il faut dire qu’avant la trêve, il y avait une avancée spectaculaire de la rébellion. Mais, en ce qui concerne les faiblesses, cette trêve n’a pas permis aux acteurs humanitaires de mener leurs actions pour plusieurs raisons parce qu’il y a eu toujours des accrochages qui ont continué. Et puis une autre faiblesse de la trêve est que les groupes armés semblent ne pas être concernés par cette trêve. Ils ont continué à opérer », a détaillé Augustin Muhesi.

Les Etats-Unis d’Amérique ont prolongé de quinze jours, la trêve humanitaire dans  l'Est de la République démocratique du Congo.
Cette trêve est une nouvelle opportunité pour la paix, avait précisé Washington dans ce communiqué.

La première trêve décrétée en début du mois de juillet prend fin ce vendredi 19 juillet à minuit.  Au regard de cette nouvelle prolongation, elle prendra donc fin le 3 août prochain. Alors que sur le terrain, cette trêve n’est pas respectée.

radiookapi.net/CC



L'Association congolaise pour l'accès à la Justice (ACAJ) a lancé un plaidoyer auprès du gouvernement congolais en vue de l'amélioration des conditions socio-professionnelles et sécuritaires des magistrats. Dans sa correspondance adressée à l'exécutif national, par l'entremise du ministère de la justice, cette ONG dit constater la dégradation des conditions socio-professionnelles de ces hommes en toge, laquelle affecte la qualité de la justice.

« En effet, l'ACAJ a constaté que les conditions socio-professionnelles et sécuritaires des magistrats ne font que se dégrader chaque jour qui passe et qu'il y a lieu que le gouvernement, en concertation avec le conseil supérieur de la magistrature, prennent des dispositions conséquentes urgentes », a-t-elle demandé dans sa lettre consultée par ACTUALITÉ.CD.

Pour soutenir son plaidoyer sur l'insécurité des magistrats, l'ACAJ énumère deux cas de meurtre de deux de leurs, à Tshikapa d'abord, où un chef de parquet de tribunal de paix de la ville qui porte le même nom a été tué en mai 2023, puis à Kinshasa, dans la commune de la N'Sele, où un magistrat a été récemment assassiné. Sur le plan social, cette structure d'accès à la justice note l'obligation aux magistrats, dans certains coins du pays, d'affecter une partie de leurs salaires au paiement de loyers de leurs bureaux et à l'acquisition des mobiliers. Certains d'entre eux, indique l'ACAJ, ne savent pas se faire soigner quand ils tombent malades, d'autres, mutés en province, ne reçoivent pas les frais de leur affectation.

Contacté par ACTUALITÉ.CD au sujet des accusations de corruption qui pèsent sur les magistrats, Georges Kapiamba appelle à des enquêtes judiciaires, soutenues par des éléments de preuve, afin de poursuivre et châtier les auteurs et complices de ces actes, ce, en vertu de la loi. 

« Notre réaction, ce que nous demandons que quand il y a des dénonciations ou des informations relatives à la corruption sous toutes ses formes, qu'une enquête judiciaire soit menée pour identifier les auteurs et complices, collecter les éléments de preuve et que les auteurs soient poursuivis, châtiés  conformément aux lois de la République. Et nous demandons que cela concerne les magistrats ou d'autres responsables de l'État », a-t-il déclaré.

Début janvier, un total de 2500 nouveaux magistrats, sortis du concours de recrutement  d'octobre 2023, ont été affectés dans tous les ressorts judiciaires du pays, à la suite de 5 décisions d’organisation judiciaire prises en date du 30 décembre 2023 par le président du Conseil supérieur de la magistrature. Ces décisions affectent des magistrats civils du ministère public et du siège, notamment dans les parquets de grande instance et près les tribunaux de paix, les cours d’appel, des parquets généraux aux tribunaux pour enfants, tribunaux de travail ainsi qu’aux tribunaux de commerce.

Samyr LUKOMBO



Pour garantir la liberté de création artistique en RDC, pays avec un potentiel créatif reconnu dans le monde, la ministre de la culture, des arts et du patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo entend réformer la commission nationale des censures des chansons et des spectacles. Cela devra se faire avec le concours du ministère de la justice et garde des sceaux qui en a la responsabilité.

Pour ce faire, la nouvelle patronne du secteur culturel congolais a fait ce plaidoyer auprès de son collègue, ministre de la justice, Constant Mutamba, en déposant, ce jeudi 18 juillet, une note qui résume sa vision de la réforme de la commission de censure.

“ Se faisant le porte-voix des artistes et opérateurs culturels qui se voient menacés très souvent dans leur liberté d’expression et de création artistique, pourtant garantie par la constitution du pays en son article 46, la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo envisage une table de travail mixte (commission interministérielle) qui aboutirait à la mise sur pied d’un organe de régulation plus adapté aux valeurs démocratiques de notre nation et plus efficient ”, indique un communiqué du ministère de la culture.

La problématique de la censure dans laquelle la ministre Yolande Elebe s’implique est un élément très décrié dans le milieu musical congolais. Des artistes tels que Koffi Olomide, Alesh, Paul le Perc, Romain Kukielukila et bien d’autres élèvent leurs voix quand ils en ont l’opportunité pour décrier l’existence d’une commission de censure dans un pays démocratique. 

Le mot "censure", soutiennent-ils, est par définition, une limitation de la liberté d’expression par un pouvoir sur des livres, médias ou diverses œuvres d’art.

Les œuvres des artistes tels qu’Innoss’b, Alesh, MPR, Bob Elvis ont déjà été recalés par la commission de censure.

actualite.cd/CC



Des frondeurs de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, ont destitué ce jeudi 18 juillet, Augustin Kabuya, de son poste de secrétaire générale du parti. Ils lui reprochent d’accaparer les postes au sein du Gouvernement à son profit, rapporte Adrien Kalenga (photo ci-dessus), porte-parole, de l’UDPS.  

Cette décision a été annoncée ce même jeudi à Kinshasa lors d’un point de presse organisé par l’exécutif national de l’Union pour la démocratie et le progrès social.

Ces frondeurs parmi lesquels l’on compte le porte-parole du parti, le président du groupe Forces du progrès et des leaders des jeunes, mais aussi 33 secrétaires nationaux, accusent Augustin Kabuya d’abus, de corruption, de  gestion solitaire et personnalisée du parti  ou encore de clientélisme. 

Des sorties médiatiques inopportunes, hasardeuses et non concertées l’absence de vision figurent aussi parmi les griefs mis à charge d’Augustin Kabuya. 

L’ancien ministre de la Santé, Eteni Longondo, mène la fronde contre le secrétaire général du parti présidentiel. 

Les tentatives de Radio Okapi pour avoir la réaction d’Augustin Kabuya ou même de ses proches n’ont pas abouti. Toutefois, dans un communiqué signé mercredi 17 juillet, Augustin Kabuya, agissant comme président intérimaire de l’UDPS exhorte toute la base du parti à rester unie, sereine et calme.

Le secrétaire général recommande le respect des textes de l'UDPS, qu'il considère comme leur patrimoine commun.

« Le secrétaire général faisant fonction du Président intérimaire du Parti en appelle à la vigilance de toutes les combattantes et tous les combattants car l'ennemi compte déstabiliser le Parti, et par ricochet le régime », note Augustin Kabuya.

radiookapi.net/CC


Le Chargé d’Affaires de l’Ouganda en RDC, Matata Twaha, a été reçu ce vendredi matin par la Vice-Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi. Cette rencontre survient après la publication d’un rapport par des experts des Nations Unies accusant l’Ouganda de soutenir les rebelles du M23. Matata Twaha a fermement réfuté ces accusations, dénonçant une manœuvre maladroite des Nations Unies susceptible de refroidir des liens diplomatiques jusque-là cordiaux.

"L’Ouganda, qui est un partenaire de la RDC dans la pacification de l’Est dans l’opération Chuja, ne peut être un soutien d’un quelconque mouvement rebelle actif sur le territoire congolais. En outre, cette publication est intervenue alors que le gouvernement ougandais n’a pas été saisi officiellement sur ladite question," a déclaré Matata Twaha.

Sur les allégations de soutien au M23: "Il reste une allégation. Pourquoi devrions-nous soutenir le M23 ? Notre position a été claire au sein de la communauté de l'Afrique de l'Est : nous devons travailler ensemble pour éliminer toutes les forces négatives qui nous perturbent," a insisté le Chargé d’Affaires.

Sur les accusations concernant l'armée rwandaise: "Les allégations selon lesquelles des éléments de l'armée rwandaise sont passés par l'Ouganda avant d'occuper certains villages en RDC doivent être examinées en détail pour que nous puissions réagir de manière appropriée," a-t-il ajouté.

Réaction au rapport des experts de l'ONU: "Le rapport du groupe d'experts de l'ONU a été rendu public, et nous attendons la communication officielle. L'ONU a le devoir de nous transmettre officiellement les rapports pour que nous puissions répondre au contenu. Enflammer les choses n'est pas une bonne pratique. Nous devons recevoir les détails avant de pouvoir réagir de manière appropriée," a souligné Matata Twaha.

En réponse aux accusations du gouvernement de la République Démocratique du Congo qui appelle à des sanctions contre le Rwanda, Matata Twaha a souligné la coopération continue entre les forces ougandaises et congolaises contre les rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF), affiliées à l'État islamique.

Contexte des relations et des conflits: La publication de ce rapport intervient alors que la région de l’Est de la RDC reste en proie à de violents conflits. La rébellion du M23 contrôle plusieurs villages dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Lubero, où ils ont instauré une nouvelle administration. Cette situation a conduit à l'ouverture de procès en flagrance avec des sanctions sévères pour certains officiers militaires congolais.

Kinshasa a toujours pointé du doigt le Rwanda pour son soutien au M23, une accusation désormais étendue à l’Ouganda par le rapport des experts de l’ONU, malgré les efforts conjoints pour restaurer la paix dans la région.

L’Ouganda persiste dans sa position de déni de toute implication dans le soutien au M23 et appelle à une communication officielle et détaillée des Nations Unies pour pouvoir répondre de manière appropriée aux accusations formulées. La situation demeure tendue alors que les efforts pour stabiliser la région se poursuivent.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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