Tout est allé très vite pour Héritier Luvumbu. Le footballeur congolais évoluant au Rayon Sports, au Rwanda, était jusque le week-end dernier, un des joueurs de ce club avant que les choses ne se retournent contre lui. Après son but lors du match de son équipe face à Police FC, Luvumbu a célébré en couvrant sa bouche et en pointant deux doigts sur sa tempe. Un geste qui n’est pas passé dans le pays de Paul Kagame.

Juste après, le club a fait savoir qu’il désapprouve le geste de Héritier Luvumbu avant que le joueur ne soit suspendu pour six (6) mois de toutes activités sportives au Rwanda. Comme si cela ne suffisait pas, la sanction suprême n’a pas tardé à arriver. Le club a annoncé ce mardi la résiliation du contrat de son joueur à cause de ce geste.

Cette célébration considérée comme une expression de soutien et de solidarité aux populations de l'Est de la RDC qui subissent les affres de l’insécurité qui a causé des millions de morts depuis plus de 20 ans, a été exhibé par les joueurs congolais lors du match de la demi-finale de Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire face au pays hôte.

Il symbolise, dans l’entendement populaire, le silence de la communauté internationale face à cette situation qui n’a que trop duré dans cette partie de la RDC. Mais au Rwanda, le geste a été interprété comme une dénonciation de l'agression de la RDC par le Kigali qui ne l’a toujours pas reconnue. Du côté congolais, les internautes ont salué le geste de Luvumbu, bien qu'aucune réaction officielle n'ait été enregistrée à Kinshasa jusqu'à présent.

La résiliation du contrat de Luvumbu marque une nouvelle étape dans cette controverse qui mêle sport et politique, suscitant des réactions contrastées au Rwanda et en RDC. Luvumbu est arrivé ce mercredi à Kinshasa, il a été accueilli par le ministre des sports et loisirs, Kabulo Mwana Kabulo.

actualite.cd/CC



Le Bureau Central de Coordination (BCECO) a présenté l'état d'avancement des travaux de construction des infrastructures dans la province du Kasaï-Central. Il s'agit des travaux où il est le maître d'ouvrage délégué pour cette partie du pays.

C'était le lundi 12 février 2024, lors d'un échange réunissant les acteurs locaux. Les travaux comprennent la modernisation et la viabilisation de la voirie urbaine de Kananga, la construction de la nouvelle morgue, la construction de la route Kalamba Mbuji jusqu'à la frontière avec l'Angola et le projet de la centrale hydroélectrique sur la chute Mbombo.

Lors de ladite présentation, il ressort qu'en ce qui concerne les travaux de modernisation de la voirie urbaine, les assainissements ont déjà été réalisés sur environ 35 km, Il reste l'asphaltage, retardé en raison du manque de concasseur. L'entreprise chargée de ces travaux "est en train d'installer son concasseur du côté de Tshikaji", a déclaré le DG du BCECO.

Contrairement à l'ancienne morgue qui n'avait que 9 places, la nouvelle structure en construction, qui est presque finie, comprendra : 54 casiers pour les corps, une salle d’embaumement, 2 salles de recueillement pour les familles, une salle d’autopsie ainsi que des bureaux pour les services médico-légaux et ceux de la morgue.

La morgue sera alimentée en eau par forage et en électricité par un système photovoltaïque et un groupe de 60 KVA. "Un travail de qualité et professionnel", s'est réjoui Jean Assaka, un opérateur économique de la région, après avoir visité le bâtiment en construction.

"On a déjà accompli une partie des études définitives qui permettent que les travaux puissent commencer. Parmi ces travaux, il y a entre autres la route d'accès. S'il n'y a pas de route d'accès, l'entrepreneur n'arrive pas ici. L'entrepreneur peut déjà commencer pendant que les études complètes peuvent être achevées d'ici deux ou trois mois. Entre-temps, l'entrepreneur peut déjà commencer à installer son chantier, cela fait partie du lot que nous avons déjà terminé et nous avons remis ce document-là. Ils sont entre les mains de l'entrepreneur en ce moment, pour qu'il puisse se déployer", laisse entendre Paulin Luabeya, ingénieur chargé d'études et de conception pour la construction d'une centrale hydroélectrique sur la chute Mbombo.

En ce qui concerne les travaux de construction de la route Kalamba Mbuji qui va jusqu'à la frontière avec l'Angola, les acteurs surtout économiques présents aux assises ont été "durs" avec l'entreprise Toha qui travaille sur cette route, à qui on a demandé d'accélérer les travaux.

Les participants à cet échange ont loué l'initiative de BCECO visant à communiquer sur ce qui est en train d'être fait dans la région, tout en souhaitant avoir de telles discussions régulièrement pour dissiper tout malentendu.

De son côté, Jean Mabi Mulumba, Directeur général du Bureau Central de Coordination, a appelé à l'unité de tous pour le développement de la province.

Le développement du Kasaï-Central n'est pas seulement l'affaire de BCECO, du gouverneur ou du président de la République. Le développement du Kasaï-Central est d'abord l'affaire de tous. J'invite nos frères et sœurs à l'unité. C'est par l'unité que nous allons avancer, ce n'est pas en nous jetant des pierres que nous avancerons”, a-t-il déclaré, avant d'inviter les opérateurs économiques à saisir les opportunités qui sont présentes avec plusieurs chantiers ouverts à Kananga.

Il y a déjà plus d'une année que plusieurs travaux ont été lancés à Kananga.

Alain Saveur Makoba, à Kananga



Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu (sous état de siège) a rendu public le communiqué officiel  portant fixation des frais de participation aux différentes épreuves de l'examen d'État 2024. 

Ces frais évalués à 130.000 FC sont contenus dans un communiqué officiel relayé dans les différentes sous-divisions de la province dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, ce mercredi 14 février 2024. 

" (...) les frais de participation sont répartis de la manière suivante. Aux différentes épreuves de la hors-session, les différents candidats vont payer 75.000 FC  et 55.000 FC aux épreuves de la session ordinaire ", mentionne le général-major Peter Cirimwami, gouverneur du Nord-Kivu, dans ledit communiqué. 

Toutefois, il s'est observé une hausse de ces frais dans la province par rapport à l'année passée. Ils sont passés de 94.000 pour l'année passée à 130.000 FC pour cette édition 2024. 

Pendant ce temps, près de 120 candidats finalistes autodidactes sont attendus pour la passation des épreuves préliminaires de l'examen d'État 2024 en sous-division ville de Beni. 

La nouvelle a été rapportée à 7SUR7.CD par l'inspecteur pool secondaire ce même mercredi. 

" Nous confirmons la passation des épreuves préliminaires pour les finalistes autodidactes en ville de Beni pour le samedi 17 janvier prochain. Nous avons reçu près de 120 candidats venus de différentes options qui vont répondre aux questions des sciences, langues et culture générale ", a indiqué Thembo Nzanzu Achille. 

Par rapport aux années passées, la ville de Beni a connu une déperdition des effectifs. 
La cause serait liée à l'insécurité où de nombreux apprenants ont abandonné les cours après s'être séparés de leurs parents notamment dans les localités ayant été secouées par des attaques des ADF et leurs alliés. 

Bantou Kapanza Son, à Beni



Désigné Informateur le mercredi 07 février 2024 par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, c'est ce jeudi, soit après huitaine, que Augustin Kabuya Tshilumba tient un point de presse, à Hilton Hôtel, à Gombe.

L'objectif de ce point de presse, est d'expliciter les missions de l'informateur, l'organisation et le calendrier de travail, les différentes étapes de la mission jusqu'au rapport final à remettre au Président de la République, Chef de l'État, lit-on dans un communiqué dont Augustin Kabuya Tshilumba est lui-même signataire, en sa qualité d'Informateur.

Conformément à l'article 78 de la Constitution, la durée de la mission d'information est de trente jours renouvelable une fois.

La même disposition constitutionnelle explique le contexte dans lequel le Président de la République confie une mission d'information à une quelconque personnalité.

L'Informateur a pour mission d'identifier la coalition majorité parlementaire, et d'en faire rapport au Président de la République. Ce dernier devra nommer le Premier ministre issu de cette majorité dégagée au sein de l'Assemblée nationale.

opinion-info/CC



Des femmes, toutes tendances confondues, ont organisé, mercredi 15 février, une marche dans les rues de Kinshasa pour dire « non à la guerre » et réclamer la cessation des hostilités dans l’Est du pays.

A l’initiative de la ministre du Genre, Famille et Enfants, des milliers de femmes issues des mouvements et associations féminines, fonction publique, ont battu le pavé.

Tous ces manifestants, vêtus en noir, scandaient des slogans tels que « le Congo restera un et indivisible. Plus question des morts en RDC, stop à la guerre, stop au génocide, non à la balkanisation ».

Le cortège de ces manifestants s’est ébranlé sur le boulevard du 30 juin, trois de ses quatre bandes avaient été prises d’assaut par des milliers de femmes.

Après près d’une heure de marche, sous un soleil de plomb, ces femmes ont déposé un mémorandum à l’intention du président de la République.

La ministre du Genre, Famille et Enfants, Mireille Masangu Bibi Muloko a expliqué le sens de leur activité :

« Nous fustigeons la complicité de la communauté internationale pour s’être rangée aux cotés de nos oppresseurs ».

Il faut monter d’autres stratégies, a estimé Patricia Maisha, présidente de la coalition nationale des femmes leaders pour la parité. 

« Nous avons initié des sensibilisations de la population. La population doit être vigilante et dénoncer l’ennemi. La population doit aussi contribuer pour la paix », a-t-elle déclaré.

Quelques hommes ont accompagné les femmes dans cette marche.

« Nous allons marcher pour soutenir, nos femmes, nos mères et nos sœurs qui meurent », a souligné un homme.

Cette marche a bénéficié de l’encadrement des éléments de la police nationale congolaise.

radiookapi.net/CC



L'évêque Dodo Kamba annonce une assemblée générale élective de la plateforme des Églises de réveil du Congo (ERC), qui aura lieu du 29 février au 2 mars 2024.

Dans une interview accordée à 7SUR7. CD, ce mercredi 14 février 2024, l'évêque général a fait savoir que cette convocation rentrait dans l'ordre normal des choses après qu'il a été établi et rétabli par la justice et les statuts de la plateforme, à la tête de l' ERC.

" Je respecte les textes de l' ERC et les lois du pays. Cette convocation rentre dans l'ordre normal des choses et en tant que serviteurs de Dieu, nous nous devons de nous soumettre à toute autorité supérieure qui sont dans ce cas la justice et les textes de notre plateforme", a-t-il dit.

Pendant ce temps, à l' ERC l'on continue de dénoncer la main noire de certains conseillers à la Présidence de la République, qui continuent de tirer des ficelles pour attiser la zizanie au sein de cette plateforme.

" A la tête de ce groupe, l'on cite Jacques Kangudia, de surcroît coordonnateur de la Cellule pour le changement de mentalité, structure rattachée à la présidence de la République. Normalement, lui n’a, en principe, d’autre choix que celui d’être un citoyen modèle, respectueux des lois et de la légalité! Mais il n’en est  pas un. Monsieur changement de mentalité se croit au-dessus des lois », a dit à 7SUR7 une personnalité à l' ERC qui a requis l'anonymat.

Autour de Dodo Kamba, on estime que ces conseillers à la Présidence  tiennent à imposer  Ejiba Yamampia à la tête de l’ERC malgré les décisions de la justice rétablissant plutôt Dodo Kamba à la tête de l' ERC.

Pour rappel,  le Conseil d’Etat, répondant à la requête de l’eveque Dodo Kamba, avait suspendu, début janvier, l’arrêté ministériel reconnaissant l’Evêque Ejiba Yamampia comme représentant légal d’ERC. 

Le 12 janvier, le Tribunal de Grande instance de Kalamu avait, lui aussi, entre autres, primo, annulé les décisions prises par le groupe de l’Archevêque Albert Kankienza dont logiquement celle nommant Ejiba Yamampia comme représentant légal de l’ERC, et secundo, interdit ceux-ci de prendre des actes sur la vie de l’ERC.    

MD



Plusieurs sources concordantes affirment le soutien de l'armée ougandaise aux rebelles du M23. A les en croire, plus de vingt véhicules, quatre chars de combat et quelques autocanons sur estampillés UPDF (Ndlr Armée Ougandaise), ont été observés, lundi 12 février 2024, sur les axes Kitshanga-Kilolirwe et Kitshanga-Mweso, en territoire de Masisi, au Nord-Kivu.

Tenez, l'alerte sur l'entrée de l'armée ougandaise sur le territoire congolais, avait été lancée par le Conseil Territorial de la Jeunesse de Rutshuru. Dans son communiqué exploité par Opinion-info.cd, cette structure juvénile avait déclaré que les soldats de l'UPDF traversent régulièrement la frontière de Kitagoma, située dans le groupement de Busanza, pour appuyer les rebelles du M23 sur différentes lignes de front.

Consterné par le déploiement des éléments UPDF en renfort aux M23 dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, un notable de Rutshuru exhorte la rupture des des relations diplomatiques entre ces deux États, compte tenu de l'hypocrise de Yoweri Kaguta Museveni.

«Nous demandons au gouvernement congolais de rappeler notre ambassadeur qui est à Kampala, et d'expulser du sol congolais le diplomate ougandais en poste à Kinshasa. Il faut donc rompre tous les accords avec ce pays, jusqu'à ce qu'il définisse sa position vis-à-vis de cette guerre», plaide Aimé Mukanda Mbusa.

Rappelons par ailleurs que, depuis 2021, des soldats ougandais opèrent officiellement dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. L'armée ougandaise en coalition avec les Forces Armées de la RDC ont une mission de traquer les terroristes ADF -Forces Démocratiques et Alliées- (aujourd'hui MTM/ISCAP), dans la région de Beni, au Nord-Kivu, ainsi qu'à Mambasa et Irumu, en Ituri.

Prehoub Urprus



Le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, Peter Kazadi, a tenu un tête-à-tête, mardi dernier, avec l'ambassadrice des États-Unis d'Amérique (USA) en République démocratique du Congo, (RDC), Lucy Tamlyn. Au cours de cet entretien, les deux personnalités ont évoqué, en long et en large, la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC et ses retombées à Kinshasa, notamment les actes de vandalisme contre les représentations diplomatiques occidentales et la Monusco.   

La diplomate américaine a rappelé que les USA ont été les premiers à dénoncer l'agression rwandaise à l'Est. À l'en croire, le pays de Joe Biden continue à travailler avec toutes parties prenantes, pour une solution diplomatique, à même de rétablir la paix. Une mise au point américaine tombée au moment où l'opinion congolaise accuse les USA d'être de mèche avec les rebelles du M23, pour déstabiliser la RDC.

Faisant suite à ces accusations et suspicions, l'ambassade des USA a également été attaquée, lundi dernier, par les Congolais. Une situation dénoncée par le gouvernement RD Congolais, qui a diligenté des enquêtes pour sanctionner les auteurs. Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement et Ministre de la Communication, au-delà de la frustration et la colère, la violence n'est pas la réponse qu'il faut réserver.

Stentor 

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