L’opposant congolais et ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a été reçu ce samedi 17 février par Augustin Kabuya en sa qualité d’informateur en vue d’identifier la majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale.
Matata Ponyo a été élu député national pour cette nouvelle législature. Il s’est montré très critique envers le régime de Félix Tshisekedi pour son premier mandat.
Lors de la dernière campagne électorale à la présidentielle, qui s’est soldée sur une victoire de Félix Tshisekedi, Matata Ponyo avait choisi de faire bloc avec Moïse Katumbi pour tenter de battre Tshisekedi.
Toutefois, dans l’une de ses sorties médiatiques, le secrétaire général du parti de Matata Ponyo, Franklin Tshiamala, s’était dit disposé à travailler avec Félix Tshisekedi, mais à certaines conditions.
Notons aussi que Matata Ponyo a une affaire pendante à la Cour constitutionnelle sur la débâcle du parc agro-alimentaire de Bukanga Lonzo dont la poursuite des audiences devrait reprendre au mois de mars prochain.
actualité.cd/CC
« Dans la nuit du vendredi au samedi 17 février à 2h du matin, les drones d’attaque de l’armée rwandaise qui ont quitté le territoire rwandais, ont violé les limites territoriales de la RDC et ont visé les aéronefs des Forces armées de la RDC au regard des trajectoires suivies par les tirs de ces drones », affirme ce samedi 17 février, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu. Il l’a déclaré lors d’une déclaration devant la presse à Goma.
Cependant, fait-il remarquer, les aéronefs des FARDC n’ont pas été touchés. Mais les avions civils ont été touchés et endommagés, conclut-il.
Malgré cet incident, les activités aéroportuaires se sont poursuivies normalement ce samedi à l’aéroport de Goma.
Le 24 janvier 2023, un tir d’obus lancé à partir du Rwanda avait visé un avion de chasse de la RDC. La détonation entendue provenait d’une arme lourde tirée à partir de la ville rwandaise voisine de Gisenyi (Rubavu).
radiookapi.net/CC
L'aéroport international de Goma a été touché par deux bombes, aux environs de 2h du matin, ce samedi 17 février 2024.
Leur origine n'est pas encore connue, d'après des sources aéroportuaires qui affirment que les bombes viseraient les avions de chasse, Sukhoï-25, stationnés à l’aéroport de Goma.
Pour l'instant, aucune communication officielle n'a été faite par les autorités congolaises.
Un incident qui survient alors qu'un mini-sommet réunissant des chefs d'États africains se déroule à Addis-Abeba pour parler de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC.
Une partie qui est ravagée actuellement par une escalade de violences. De violents combats opposent en ce moment les forces gouvernementales aux rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.
Alphonse Muderwa
Dans sa mission d'identifier la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale, en prélude de la formation du gouvernement, l'Informateur Augustin Kabuya a, comme annoncé, amorcé les consultations de toutes les couches politiques ayant au minimum un siège à la chambre basse du Parlement. Deux formations politiques de l'Opposition républicaine sont les premières à être consultées ce vendredi 16 février 2024.
La délégation de l'Opposition républicaine DYPRO -Dynamique Progressiste-, conduite par son président Constant Mutamba, a été reçue juste avant le Nouvel Élan de Adolphe Muzito.
Les échanges entre l'Informateur Augustin Kabuya et la délégation du président national de Nouvel Élan, Adolphe Muzito, ont duré près d'une heure, avant que les deux personnalités ne restent en huis clos.
"Le Premier ministre honoraire et leader du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito a répondu à l'invitation de l'Informateur. Les deux personnalités ont eu des échanges enrichissants. Augustin Kabuya et Adolphe Muzito se sont mis d'accord sur un certain nombre de points, pour la marche de la République", a indiqué Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel Élan, au terme des consultations.
Les prochains jours s'annoncent riches en consultations, avant le compte rendu final à présenter, dans trente (30) jours minimum, au chef de l'État, Félix Tshisekedi.
Augustin Kabuya a, lors de son point de presse d'avant consultation, signalé que les partis politiques devront principalement préciser leur appartenance ou non à la coalition majoritaire, pour former le gouvernement. "À l’issue de ces travaux, il sera dégagé le nombre de partis et regroupements ainsi que les élus qui, sur les 477 actuellement proclamés par CENI, feront partie de la coalition gouvernementale.", avait-il précisé.
Stentor
Ce vendredi 16 février, l’actuelle constitution de la RDC a totalisé du 18 ans d’existence. A cet effet, le professeur Jean-Louis Essambo, doyen de la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa a, au cours d’une conférence, rappelé le devoir constitutionnel des pouvoirs publics de traduire dans les quatre langues nationales la constitution du 18 février 2006 pour la compréhension de son contenu. Car selon lui, 18 ans après sa promulgation, cette constitution n'est pas comprise par tous les Congolais.
En sa qualité du professeur du droit constitutionnel, Jean-Louis Essambo a rappelé aux apprenants et aux doctorants en droit que la constitution est à la fois un enjeu socio-politique, un pacte ou un accord entre Congolais, une règle de jeu politique et une norme, de survie de l'Etat.
« …Dix-huit ans, c’est une majorité politique et électorale, et cette constitution avec une majorité demande à être comprise, exploitée. Malheureusement, cette constitution n’est pas suffisamment connue. Ce qui est d’abord de la responsabilité des pouvoirs publics mais aussi la responsabilité de tout Congolais, parce qu’apparemment, la constitution est interprétée à tort et à travers », a expliqué Jean Louis Essambo.
« La constitution fait obligation aux pouvoirs publics de la traduire dans des langues nationales mais également, nous, professeurs d’université, nous devrions pouvoir être en mesure dans nos enseignement, d’expliquer la constitution à nos étudiants », a-t-il ajouté.
radiookapi.net/CC
L’abbé José Mpundu, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa, a invité le peuple congolais à « réinventer une démocratie à l’africaine, basée sur les valeurs des ancêtres, notamment l’égalité, la liberté assortie de la vérité, la justice et la paix véritable, la solidarité ainsi que le partage ».
Il a lancé cet appel le vendredi 16 février lors d’une conférence de presse à Kinshasa, a l’occasion du 32e anniversaire de la commémoration de ce que lui et le collectif du 16 février appellent « des martyrs de la démocratie »
L’abbé Mpundu a recommandé aux Congolais de s’arrêter pour réfléchir sur leur propre manière à eux de se gouverner. C’est à ce prix, selon lui, qu’on parlera de la vraie démocratie, étant donné que la démocratie démocratie occidentale, « piégée et importée », a échoué.
« Moi je rêve de cette société d’égalité avec le respect absolu de l’homme, de participation avec le sens de la responsabilité individuelle et collective, une société de liberté, et une liberté qui viendra de la vérité, une société de justice et de paix, une justice qui serait une justice de miséricorde qui détruit le mal et sauve le malfaiteur. Voilà une société de solidarité et de partage, pour que chacun des Congolais puisse trouver son compte de bonheur dans cette terre donnée par Dieu et léguée par nos ancêtres », a expliqué l’abbé Mpundu.
Et d’après l’orateur, « il est temps de sortir d’une démocratie piégée, d’une démocratie importée, d’une démocratie copier-coller, avec des élections qui ne valent pas la peine pour que nous puissions inventer notre propre manière à nous de nous gouverner ».
Ce 32e anniversaire de la marche vers la démocratie organisée par le collectif du 16 février a été clôturée par une messe.
En effet, il y a 32 ans que la marche des chrétiens qui réclamaient la réouverture de la conférence nationale souveraine, a été réprimée dans le sang, le 16 février 1992 à Kinshasa.
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Un sommet extraordinaire sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) a débuté vendredi 16 février soir, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne et siège de l'Union africaine (UA).
Ce sommet, convoqué par le chef de l'État angolais, João Lourenço, est consacré à la relance du processus de paix dans l'Est de la RDC, après le déploiement d'une mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), approuvée en août 2023, à Luanda.
C’est en marge du 37 e Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) qui s’ouvre ce samedi 17 février dans la capitale éthiopienne.
Cette rencontre en parallèle s’est tenue en présence du chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi qui séjourne sur place à Addis Abeba.
Selon le directeur-adjoint de la Cellule de la communication présidentielle, Giscard Kusema, cette réunion extraordinaire a tourné autour de la restauration de la paix dans l’Est de la RDC :
« Ce mini-sommet a quatre objectifs, à savoir : le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées, le lancement du processus de cantonnement du M23 et la mise en œuvre du PDDRC-S ».
Des dix chefs d’Etat attendus à cette réunion spéciale, six ont été présents dont Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Quelle ironie de demander au pays agressé de dialoguer avec son agresseur.
Alors que le 37e Sommet de l’UA qui s’ouvre ce samedi à Addis-Abeba se propose d’admettre la RDC au Conseil paix et sécurité de l’Union africaine (CPS). Cette instance décisionnelle africaine est l’équivalent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La RDC va désormais siéger aux séances à huis clos du CPS, 22 ans après son exclusion.
Radiookapi.cd/CC
Prévue le 16 février, la clôture des dépôts des candidatures pour l’élection des sénateurs et gouverneurs de provine est post posée au 1er mars prochain.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’a affirmé dans un communiqué parvenu le même vendredi à Radio Okapi.
Cette institution d’appui à la démocratie a ainsi invité les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques à mettre à profit cette prolongation pour soumettre, à temps, leurs dossiers de candidature.
Cependant la CENI n’a pas avancé les raisons pour justifier ce report.
radiookapi.net/CC