Mise au point

Comprendre avant de critiquer

Qui est Caroline Bemba  Bamanisa ?

Caroline Bemba Bamanisa est épouse de l'ex Gouverneur de la province de l'Ituri, l'honorable Jean Bamanisa Saidi.

Elle est cadre au sein du Mouvement de Libération du Congo (MLC) où elle assume depuis plusieurs années les fonctions de *Trésorière Générale.*

Ancienne présidente du comité des sages ( 2011 et 2018 ) à l'Assemblée nationale, Caroline Bemba Bamanisa est trois (3) fois plébiscitée meilleure députée nationale élue successivement en 2011, 2018 et 2023, dans la circonscription électorale de Gemena, province du Sud-Ubangi.

Au-delà du fait d'être soeur biologique du président national du MLC, Caroline Bemba Bamanisa est une militante engagée et dévouée du MLC. Elle remplit les critères de compétences et d'expérience pour occuper le poste de Questeur adjoint de l'Assemblée nationale.

Gestionnaire des entreprises privées, Caroline Bemba Bamanisa est universitaire de haut rang dans le domaine de l'économie et des finances publiques. 
Elle a été désignée pour concourir au poste de Questeur adjoint sur base des critères objectifs mis en place et acceptés par tous au sein de son groupe politique. Et d'ailleurs, elle était déjà préparée pour le poste de Questeur ou de questeur adjoint , au vu de son cursus universitaire et son expérience de gestionnaire des entreprises ainsi que de Trésorière du parti.

Si le MLC avait obtenu un autre poste que ceux énumérés ci-dessus , on aurait pu désigner  d'autres candidats.

Donc, au sein du MLC, tout se prépare en amont. Les cadres sont préparés à occuper des fonctions selon leurs expériences, cursus, fidélité, loyauté, compétences et autres.

Depuis l'existence du MLC ( 26 ans), le président Bemba n'a jamais désigné un membre de sa famille biologique pour occuper un poste  étatique.
Il s'agit ici d'une coïncidence qui fait que la députée nationale Caroline Bemba Bamanisa soit désignée pour la première fois dans l'histoire du parti,  avec l'approbation de ses pairs du groupe politique, pour concourir à ce poste. C'est un encouragement par rapport à son militantisme, car elle ne doit pas être marginalisée simplement parce que faisant partie de la famille Bemba.

A noter que l'honorable Caroline Bemba Bamanisa ne vient pas au bureau de l'Assemblée nationale pour chercher à s'enrichir ou à voler de  l'argent de l'État, mais bien au contraire, elle va apporter sa contribution pour changer positionnement les choses , selon la sphère de ses attributions réglementaires.

Merci 

S/ celcom MLC



Dans un geste de solidarité envers les populations touchées par les conflits en RDC, le Collectif d’associations sans but lucratif et ONG des Congolais résidant en Belgique s'est réuni au sein de la plateforme SOS RDC pour Goma 2024.

Leur objectif : venir en aide aux déplacés de guerre de Goma, dans la province du Nord-Kivu.

Cette initiative humanitaire fait suite à une précédente action menée en 2021 pour porter assistance aux victimes d'une éruption volcanique à Goma. Melissa Zalo, initiatrice et promotrice de l’ASBL Notre Conscience (NOCONS) et de SOS RD Congo pour Goma 2024, explique : « Nous avons lancé une collecte de dons en nature ainsi qu'une collecte de dons financiers, qui se poursuit encore car nous ne sommes pas encore à Goma. La collecte de dons en nature a pris fin le 7 avril 2024. »

Au-delà de la collecte de fonds et de biens matériels, cette mobilisation nécessite également une logistique complexe pour acheminer l'aide depuis la Belgique jusqu'aux déplacés de Goma. La ville de Bruxelles a généreusement offert un espace pour la collecte des dons, tandis que le ministère de la Défense belge facilite le transport de ces dons jusqu'à Kinshasa. De là, la Fondation du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi (FOFAT) prendra le relais pour assurer le transport jusqu'à Goma.

Les fonds et les dons en nature collectés dans le cadre de cette initiative humanitaire vont venir en aide aux personnes déplacées vivant dans des camps situés dans la périphérie de Goma. Ces hommes, femmes et enfants ont dû fuir leurs localités d'origine pour se mettre à l'abris des affrontements qui opposent l'armée congolaise aux combattants du groupe rebelle M23.

radiookapi.net/CC



La Cour d'appel de Kinshasa/Gombe a poursuivi, vendredi 10 mai, en audience foraine à la prison centrale de Makala, l'affaire mettant en cause l'opposant Mike Mukebayi. Au cours de l'instruction, les avocats du prévenu ont sollicité une mise en liberté provisoire, estimant que sa fuite n’était pas à craindre, a annoncé, ACTUALITE.CD, maître Christian Emango, avocat de Mukebayi.

La réponse de la Cour d'appel est attendue d'ici Mercredi 15 mai d'après plusieurs sources judiciaires proches du dossier. La prochaine audience est prévue pour le 31 mai 2024.

Membre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Mukebayi est incarcéré depuis le 23 mai à la prison centrale de Makala, ça fera bientôt une année de détention. L'arrestation de Mukebayi est survenue après qu'il a soutenu la famille d'un enfant mineur victime des violences lors d'une manifestation de l'opposition le 20 mai dernier, dirigée par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga. Ces manifestations ont été sévèrement réprimées par les forces de l'ordre, provoquant de nombreux dégâts et blessés.

Ivan Kasongo



Après plus d’un mois que la première ministre Judith Suminwa a été nommée par le Président de la République, son gouvernement tarde toujours à se rendre public. Après des séances intenses de consultations de différentes couches de la société, la fumée blanche est toujours attendue. Et l’attente comme à être longue, avant de lancer les programmes du deuxième mandat de Félix Tshisekedi.

Pendant ce temps, le gouvernement sortant, celui de Sama Lukonde, continue de gérer les affaires courantes. Des conseils des ministres se tiennent et les ministres posent des actes réglementaires à leurs postes. Une situation qui ne laisse pas indifférents les congolais qui s’en lassent, et parle à la fois d’une situation habituelle dans des cas similaires.

Lors des consultations, la Nouvelle Société Civile a insisté sur le renouvellement le rajeunissement de la classe politique ; l’UNPC s’est attelée notamment sur le financement de ses congrès, là non utilisation des journalistes et de l’application de la nouvelle loi sur la liberté de la presse ; le Conseil Supérieur de l'Autorité Traditionnelle et Coutumière a plaidé pour l'institution d'un ministère en vue de mener des réformes pour mieux asseoir "l'autorité coutumière" en RDC. 

L'APUKIN a rappelé les engagements non tenus sur la situation des véhicules et a insisté sur la disponibilisation de la prime des recherches, l'UCOFEM a recommandé la probité et la compétence comme critères de nomination ; la synergie des femmes pour la paix et la sécurité a plaidé pour l'amélioration des conditions de vie dans les camps des déplacés, et bien d’autres recommandations.

Ces consultations avaient pour objectif de former « un gouvernement capable de répondre aux attentes de la population et d'éviter de répéter les erreurs des administrations précédentes ». Judith Suminwa a dit vouloir veiller à ce que le futur gouvernement soit composé de membres ayant fait preuve de probité et de compétence, afin d’incarner les aspirations légitimes des Congolais et améliorer leur quotidien. 

actualite.cd/CC



L'artiste musicien congolais, Innoss'b, a apporté un grand soutien à Félix Wazekwa, pour son méga concert prévu le samedi 1er juin 2024, à Adidas Arena, situé à la porte de chapelle à Paris, en France.

Celui qu'on appelle affectueusement "Le Jeune Leader" a exhorté ses fans communément appelés "Les Tigres" à assiéger cette nouvelle salle de l'Hexago.

"On sera tous là le 1er Juin, pour le Monstre d’Amour, l’homme au spectacle, Félix Wazekwa", a-t-il déclaré.

Il est à noter que Fabregas, Hugues But na Filet et Ibrator Mpiana ont apporté aussi leur soutien au patron de Cultur'a Pays-vie.

Félix Wazekwa va relever le défi de cette nouvelle salle européenne, et pourrait certainement devenir le deuxième chanteur congolais et africain à y prester, après le double concert de Ferré Gola, déroulé le samedi 20 et le dimanche 21 avril dernier.

Construite dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Adidas Arena promeut les valeurs d’inclusivité, de création, d’hybridation. Ce lieu sera le vecteur de transformation de tout un quartier, et portera haut les couleurs de l’art de vivre urbain.

Avec 9.000 places en configuration basket, la grande salle est, depuis février 2024, la nouvelle résidence du Paris Basketball.

Au-delà de l’Arena et directement relié à elle, le complexe disposera d’un véritable lieu de vie de plus de 3.000 m2, accueillant des activités de restauration, d’animations sportives et événementielles, des pop-up stores,… ouverts à tous, toute l’année !

Un lieu de vie dynamique, engagé dans un véritable programme d’excellence environnementale, sera le nouveau cœur battant du Grand Paris, et un catalyseur de talents qui vibrera au rythme des rencontres du Paris Basketball.

De l'autre côté, la SEG Geneva Arena est une arène couverte à Genève, en Suisse. Faisant partie du complexe Palexpo, il a ouvert ses portes en 1995 et accueille actuellement 9.500 spectateurs et des concerts, et des événements sportifs en salle, comme le tennis et le basket-ball.

Gratis Makabi

 
 


L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse salue la libération de Blaise Mabala, journaliste à la radio Même morale FM, station privée émettant à Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe, à l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC). 

Blaise Mabala a quitté la prison centrale de Makala de Kinshasa, le 10 mai 2024, après son acquittement par le Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe, depuis une semaine. 

À titre de rappel, le journaliste a été interpellé, le 29 décembre 2023 à  Inongo, sur plainte de madame Rita Bola, Gouverneure de la province de Maï Ndombe qui l'accusait de diffamation, d’injures publiques et d’outrage à l’autorité. Des accusations non fondées selon le Tribunal de paix. 

Tout en saluant cette libération du journaliste, OLPA déplore néanmoins  sa détention de près de 4 mois en violation de la législation congolaise et des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.

actualite.cd/CC



Le dossier forage n’a cessé de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans l’opinion congolaise il y a quelques jours.
La justice s’est emparée de cette affaire et a procédé à la convocation de ministre Nicolas Kazadi pour les enquêtes judiciaires afin que ce dernier fournisse en urgence les pièces justificatives de paiements et les informations sur la fixation des prix des forages.

Cette convocation a eu lieu au parquet général près la Cour de Cassation ce vendredi 10 mai 2024. Il s’agit du début d’une procédure judiciaire qui pourrait éventuellement conduire à l’inculpation des coopérants.

En effet, le dossier part d’un contrat signé entre le ministère du Développement rural et le consortium Stever Construct-Sotrad Water en avril 2021, pour l’installation de 1.000 forages et de construction de stations mobiles de traitement d’eau dans 1.000 localités à travers le territoire national, pour un coût global de 398.982.383,41 USD, soit 398.982 USD en moyenne par station.

Aucun paiement n’a été effectué jusqu’à ce que Nicolas Kazadi arrive à faire avancer le dossier, en demandant que le coût soit revu au rabais. Ce qui a été obtenu, en élargissant le nombre de livrables à 1340 forages, donc 297 000 USD l’unité, pouvait-on lire dans un document du ministère des Finances.
Réfutant les accusations de surfacturation, Nicolas Kazadi a expliqué que les paiements au prestataire avaient été approuvés sous l’administration de son prédécesseur, José Sele Yalaghuli, avec un contrat totalisant 80 millions USD divisé en cinq versements annuels. Jusqu’à présent, trois paiements totalisant 71 millions USD ont été effectués, le solde restant étant conditionné à l’achèvement complet des livraisons.
Le procureur général près la cour de cassation avait instruit le Directeur Général du bureau technique de contrôle de faire une descente sur les sites où sont érigées ces différentes stations de forages à travers le pays pour en savoir plus.
Quelques jours plus tard, il a été interdit aux ministres concernés dont le ministre d’État, le ministre du développement rural François Rubota, le ministre des Finances Nicolas Kazadi et Guy Mikulu Pombo ancien ministre du développement rural dans le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba de sortir du territoire national.

tokia.cd/CC



L’Association congolaise des femmes de la presse écrite (ACOFEPE) a demandé, jeudi 9 mai, au Gouvernement d’élever 22 professionnels des médias assassinés à l’exercice de leur profession au rang des martyrs de la liberté de la presse.
 
Cette structure a fait cette demande au cours d’une journée portes-ouvertes et exposition photo organisées, à Kinshasa en hommage à ces journalistes assassinés en RDC entre 1994 et 2021.
 
Les organisateurs de cette journée et les orphelins des journalistes plaident également pour l’érection, dans la capitale, d’un monument mémoire de ces professionnels de la presse.
 
Des photos de ces illustres disparus ont été exposées au Centre Carter, lieu de la manifestation, dont celles de Franck Ngyke du journal La Référence plus, de Didace Namujimbo et Serge Maheshe de Radio Okapi, abattus par des hommes armés à Bukavu au Sud-Kivu, il y a plus de 15 ans.
 
Ces professionnels de la plume et du micro ont été fauchés à cause de leur engagement pour la recherche de la vérité.
 
Des souvenirs douloureux
 
Déo Mulima, rédacteur en chef du quotidien « La Référence Plus », s’est souvenu encore des derniers moments passés avec son collègue assassine, Franck Ngyke.
 
Il fustige que les enquêtes sur ce dossier n’ont jamais abouti :

« Dans la nuit du 2 novembre 2005, je suis la dernière personne qui avait parlé à Franck Ngyke. On ne peut pas comprendre, je crois que vous avez vu les photos de journalistes, tous ont été assassinés et la cause de leurs morts n’a jamais été élucidée ».
 
Les veuves, orphelins et proches-parents de ces journalistes ont aussi participé à cette cérémonie en mémoire de leurs défunts parents et époux.
 
Grace Ngyke, la fille de feu Franck Ngyke a sollicité réparation au nom de tous ces orphelins :
 
« Depuis 19 ans le silence a été la réponse à notre souffrance, mais aujourd’hui ce silence se brise. Ainsi nous demandons à l’Etat congolais, aux organisations de défense des droits humains et à vous tous de nous soutenir dans notre quête de justice. C’était de graves violations des droits de l’homme ».

Dans ce même élan de solidarité, ces enfants des journalistes et les journalistes congolais demandent au Gouvernement une reconnaissance officielle de la Nation en mémoire de leurs parents et des confrères décédés.
 
Mettre fin à l’impunité
 
Maître Kabongo, l’un des avocats des victimes, invite les autorités congolaises à mettre fin à l’impunité et à protéger les journalistes :

« Le gouvernement de la RDC en toute respectabilité ne devrait pas seulement célébrer théoriquement des journées pour la fin de l’impunité. Mais qu’il s’engage pour que la RDC se lance dans la lutte contre l’impunité ».

Les activités de plaidoyer vont se poursuivre jusqu’au 2 novembre 2024.
Les journalistes assassinés travaillaient dans les provinces de l’Equateur, du Kongo-Central, du Haut-Katanga, du Kasaï-Oriental, de l’Ituri, des deux Kivus et à Kinshasa.

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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