Sur les images vidéos parvenues à JED et qui ont circulé dans les réseaux sociaux, on peut voir la Directrice provinciale de la radiotélévision nationale, à Mbandaka dans la Province de l’Equateur, Mimi Etaka, assise à même le sol, exhibant ses habits déchirés et ses meubles de bureau renversés qui témoignent de la violence de l’agression. Elle accuse le gouverneur de province, Bobo Boloko Bolumbu d’avoir fait irruption dans son bureau et ordonné à son garde du corps de la passer à tabac pour avoir refusé de faire diffuser sur les antennes des arrêtés signés par le gouverneur. Ce que dément Mimi Etaka qui explique avoir plutôt demandé au Porte-parole du Gouverneur d’attendre la fin de la diffusion du journal qui était en cours.

Pour JED, ce gouverneur qui n’en est pas à son premier forfait, est réputé pour être un des pires bourreaux de la presse, qui menace et fait arrêter régulièrement des journalistes de sa province. 

Cette attaque des installations d’un média public renforce un peu plus l’image d’un Etat où il fait régner sa loi de la jungle, en cherchant à faire main basse sur les médias.

Récemment candidat aux élections, il avait été d’accusé de fraude et invalidé par la Commission électorale (CENI), puis suspendu avant d’être réhabilité dans ses fonctions de gouverneur où il fait désormais face à une fronde d’un groupe de ses ministres.

Journaliste en danger (JED) condamne vigoureusement cette énième attaque contre la presse, et demande instamment au Vice-Premier Ministre et Ministre de l'intérieur, ayant la tutelle sur les gouverneurs des provinces, de prendre une mesure immédiate de suspension de ce fonctionnaire indélicat et d’ouvrir une enquête pour connaître les mobiles de ce grave incident qui ternit encore un peu plus l’image de notre République.

CC



C'est d'abord une brève nouvelle du site d'informations Infos.cd qui annonce en premier «la disparition de Godé Kalonji dans son domicile, après des douleurs ressenties ces deux derniers jours». Quelques minutes plus tard, c'est le CASC -Collectif des Actions de la Société Civile-, une des structures à laquelle appartenait le journaliste, qui confirme l'information, non sans évoquer une nouvelle inconsolable et dévastatrice. 

Très vite alors, la mauvaise nouvelle s'est répandue dans les réseaux sociaux, et touche particulièrement ses confrères, les activistes de la société civile et un haut cadre du parti présidentiel.

C'est aux alentours de 23h passées que le standard d'Opinion-info.cd reçoit en pleurs le Secrétaire Général de l'UDPS, qui, malgré que frappé par la douleur sur la disparition de Godé Kalonji, laisse quelques phrases. 

«Il a beaucoup contribué à la lutte démocratique dans notre pays. Il a réussi à couvrir les grandes étapes de la lutte de l'UDPS contre toutes les formes de la dictature», a reconnu Augustin Kabuya. 

A son tour, le président de l'ASADHO -Association Africaine pour la Défense des droits de l'homme- loue la grandeur qu'a fait montre Godé, grand partenaire de la défense des droits humains.

«Tu étais de tous nos combats pour la démocratie et les droits humains. Vas en paix.», a-t-il publié sur son compte X (Ex- Twitter)

Décès du journaliste Godé Kalonji: la nouvelle de ta mort m'a beaucoup brisé. Je rends hommage à ton nom et au travail que tu as fait,en partenariat avec nous, pour la défense des droits humains. Tu étais de tous nos combats pour la démocratie et les droits humains. Vas en paix. pic.twitter.com/4N6br0iCT7

— Jean Claude Katende (@JeanClaudekat2) February 6, 2024

Godé Kalonji était un journaliste très engagé dans l’activisme au sein de la société civile, dans la défense des droits de l’homme, depuis plus d’une dizaine d’années.

opinion-info/CC



Willy Dumbo, Général Camille Makosso, Kérosène et plein d’autres influenceurs ivoiriens ont haussé le ton contre les tueries qui se vivent à l’Est de la RDC. Dans les plateformes sociales, ces hommes suivis par des millions d’hommes et femmes partout dans le monde ont exigé à la communauté internationale de jeter un œil sur le cas de la RDC.

De cœur avec les congolais, Willy Dumbo, Général Camille Makosso, Kérosène et autres ont reconnu que la RDC est actuellement le pays avec le plus grand taux de meurtre dans le monde, et demandé la fin de ces massacres. « Les gens ne savent peut-être pas mais la RDC est le pays avec le plus grand nombre de tueries aujourd’hui. Nous pleurons avec le peuple congolais mais bien plus, nous demandons à la communauté internationale de veiller sur cette situation afin qu’elle prenne fin. Nous autres ivoiriens sortons d’une guerre e », et donc nous savons ce que la guerre est capable de faire à un peuple », a dit Camille Makosso.

Depuis quelques jours, les actions en faveur de la RDC ne cessent de se multiplier afin de mettre fin aux atrocités. Congolais et étrangers veulent tous de la fin de cette série de guerre conduite par le Rwanda sous couvert du M23.

Que Dieu soit avec la RDC et son peuple

Gaël Hombo

 


Manœuvres anti patriotiques d’un scélérat au service de la Kabilie ou paradigme d’un banditisme sempiternel ?

autopsie d’une crapule

Il est connu de tout congolais que le président se bat farouchement pour faire du Congo une terre prospère où il fait beau vivre et dont la vision a été définie clairement avec comme dénominateur commun une justice comme bras séculier pour un État de droit.

Il est aussi un secret pour personne que rendre la dignité aux congolais,nécessite avant tout de battre en brèche les vieilles méthodes qui ont ravalées les citoyens de ce pays.

En dépit de sa bonne foi,il reste certains récalcitrants nostalgiques de l’ère Kabila dont ils ont hérités certaines vilenies et perfidies indélébiles qu’ils ne veulent pas lâcher à tout prix.

Pour certains comme le colonel Néné (avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga )qui ne jure que sur le retour du Raïs, la lutte contre les anti valeurs initiée par l’actuel chef de l’État est un handicap majeur pour atteindre leur objectif car la popularité grandissante de fatshi ,les expose à l’oubli général du peuple dont ils ont martyrisés pendant 18 ans.

Il est alors prévisible que certaines manœuvres des fidèles de Kabila, n’ont pour réelle motivation que de zapper les réformes initiées par fatshi en vue de pérenniser leur fourberie et perpétuer leur prédation.

Il est ainsi clair que le colonel Néné (avocat général et auditeur du haut Katanga )réputé jadis kabiliste assidu et anti kassaien connu de tous et de ceux qui combattent sous coulisses l’actuel régime par ses méthodes indélicates.

??Alors que le président de la république avait promis avant la fin de son mandat fabriquer des millionnaires et milliardaires congolais,le colonel Néné(avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga) quant à lui est entrain de fabriquer les millionnaires et milliardaires chinois, indiens et libanais et cela au détriment des congolais.

Usant de sa qualité de l’avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga, il s’est octroyé le pouvoir suprême qui fait de lui: ministre des mines,cadastres miniers,conservateur de titre foncier… Et patron de tous ce qui touche au sol et sous-sol toujours au détriment des nationaux.

Ses abus du pouvoir au service des étrangers (chinois, libanais, indiens) qu’il favorise perpétuant ainsi les vilenies de l’ancien régime qui mettait l’étranger sur un piédestal faisant du congolais un petit asservi au profit des intérêts d’un cénacle.

Si la justice élève une nation,l’injustice du colonel Néné avilie le Katanga, créa ainsi une milice des mines à la place de la police des mines reconnue par l’État, il ne se gène pas à envoyer les éléments de la justice militaire qu’il a transformé en vigiles des sites miniers chassant les artisanaux et spoliant les carrés miniers des fils du pays pour l’intérêt de ceux qui lui verse de rétro-commissions nous citons:chinois, indiens et libanais.

Aujourd’hui il n’est vraiment pas étonnant de constater que la justice militaire du Katanga n’a rien d’une justice militaire car tout est focus sur les sites miniers où la majeure partie des éléments ont élu domicile,chassant, maltraitant et clochardisant les congolais qu’ils accusent de ne pas bien payer les redevances et cela au profit des chinois, libanais et indiens qui pour eux sont des bons clients et payeurs.

Si le chef de l’État et le gouvernement se battent pour augmenter les intérêts de la partie congolaise dans le contrat chinois, le colonel Néné (avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga )quant à lui se bat de son côté pour augmenter les intérêts des indiens, chinois et libanais dans les mines du Katanga cela au détriment des nationaux qu’il accuse d’avoir trahi le Raïs.

Ceci étant, si vous êtes un entrepreneur minier congolais, vous pouvez être en ordre avec tous ce que demande l’État(documents),mais face à un libanais, indien ou chinois du réseau du colonel Néné(avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga) qui se croit être au dessus de la loi au Katanga, vous n’aurez aucune chance d’avoir gain de cause.

Regrettable alors de constater que les petits malfrats pareils comme ce troubadour de Néné (avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga) sont entrain d’œuvrer librement pour faire barrage à la vision du chef de l’État et ternir son image, en installant une association des malfaiteurs, faisant des nationaux aigris, alors que les étrangers ponctionnent quotidiennement les richesses congolaises en tout impunité et illégalité avec la bénédiction et protection de cet ancien kabiliste nostalgique.

Il est alors souhaitable à la hiérarchie, d’arrêter les ignominies de ce petit caïd au service des étrangers, avec comme objectif principal, saper les efforts patriotiques du chef de l’État et le rendre moins populaire, en vue de préparer le retour de son mentor barbu au crâne rasé.

Le patriote



Guerre au Nord-Kivu : face à Jean-Pierre Lacroix, la société civile déplore « le silence de la communauté internationale » 
Les acteurs de la société civile du Nord-Kivu ont fait part, lundi 5 février, au Secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, de leur désarroi face à ce qu’ils qualifient de mutisme et laxisme de la communauté internationale face aux tueries, la guerre qui endeuille les populations de l’Est de la Rdc et l’impunité totale pour le pays agresseur, le Rwanda.
Ces acteurs sociaux ont échangé avec cette autorité onusienne, lundi, à Goma. 
Le président de la société civile du Nord-Kivu, John Banyene, a souligné, non sans pincement au cœur, que la société civile est exaspérée de voir l’indulgence dont jouit le Rwanda, bien que qu’il y ait plusieurs rapports des experts onusiens qui ont désigné nommément ce pays frontalier comme agresseur de la RDC.
« Il y a peu, les Nations unies ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes en RDC mais cela n’a jamais été fait », regrette-t-il, avant d’ajouter : « Nous, en tant que paysans, nous disons que cette guerre dont nous sommes victimes, est une guerre de complicité ; nous disons que le Rwanda doit être soutenu quelque part ». 
Réagissant à ce cri de détresse de la société civile, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre La Croix, a mis en exergue la résolution de cette crise par les mécanismes régionaux.  

« Il y a beaucoup d’acteurs qui travaillent, qui s’engagent pour faire prévaloir la paix dans la région des Grands lacs. Nous sommes en contact avec ces pays. Vous connaissez le processus de Luanda avec à l’initiative l’Angola, vous connaissez le processus de Nairobi visant le désarmement des groupes armés. Les Nations unies, en commençant par le Secrétariat général, ne sont pas ceux qui décident des sanctions. Ce sont des Etats membres. C’est une question à adresser aux Etats », a-t-il expliqué. 
Au cours de son séjour à Goma, le numéro 2 de l’ONU a aussi rencontré le gouverneur de province. Ils ont passé en revue la question relative à la coopération entre la MONUSCO et les autorités congolaises en cette période de transition de la MONUSO.

radiookapi.net/CC



La XXXè édition de la Conférence minière internationale (Indaba) s’ouvre ce lundi 5 février à Cape Town, en Afrique du Sud.

Elle est placée sous le thème : « Adopter le pouvoir du bouleversement positif :  un nouvel avenir prometteur pour l’industrie minière en Afrique ».

Le Premier ministre Sama Lukonde conduit une forte délégation congolaise à ces assises qui se clôturent le 8 février courant.

Elle est notamment composée de la ministre des Mines, des mandataires publics, des membres de la FEC, des gouverneurs et du Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Ce forum de trois jours se propose de susciter le changement et de stimuler les investissements dans le secteur minier et celui de l’énergie à travers l’Afrique.

radiookapi.net/CC

 

 
 


Le président namibien Hage Geingob est décédé tôt ce dimanche 4 février dans l’hôpital de Windhoek capitale de la Namibie après avoir été interné, il y a quelques jours suite à des soucis de santé. Depuis l’annonce de la triste nouvelle, les reactions fusent de partout.

Ainsi, selon la porte-parole du Chef de l’Etat congolais Tina Salama, c’est avec grande tristesse que le Président Félix Tshisekedi a appris le décès du Président Hage Geingob, Président de la République de Namibie.

« Au nom du peuple congolais et en mon nom, je présente nos plus sincères condoléances à la famille ainsi qu’au peuple namibien », a écrit la bouche autorisée du Président Tshisekedi sur son compte X.

Cet illustre disparu faisait partie des membres influants de l’organisation du peuple du Sud-Ouest africain. Hage Geingob était aussi une figure de proue de l’indépendance namibienne de l’occupation de l’Afrique du Sud en 1990.

Il était Premier ministre à deux reprises : de 1990 à 2002 puis de 2012 à 2015 avant d’accéder aux fonctions de président de la République à l’issue des élections de 2014. Le président Hage était réélu en 2019 pour un second mandat de 5 ans qui devrait prendre fin en novembre de l’année en cours.

La République démocratique du Congo et la Namibie partage en commun la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), l’organisation qui contribue à la pacification dans la partie Est du Congo en y déployant une mission de paix depuis mi-décembre 2023.

F. Joseph



Siégeant en matière de contentieux des résultats des élections législatives nationales du 20 décembre 2023, la Cour constitutionnelle a programmé une audience publique ce lundi 5 février 2024 dans la salle Marcel Lihau de la Cour de cassation. Selon l’extrait de rôle rendu public vendredi 02 février 2024 par le greffier en chef de la Haute Cour, soixante-quatre dossiers ou requêtes seront à l'ordre du jour.

En effet, la majorité des requêtes qui seront examinées ce jour concernent les candidats aux législatives nationales dont les suffrages ont été annulés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à la suite des conclusions de sa commission d'enquête pour des actes de fraudes, vandalisme des matériels électoraux, détention des dispositifs électroniques de vote et autres. Parmi ces affaires, figurent notamment les dossiers d'Évariste Boshab, Martin Kabuya, Bukasa Prospère, Mbuta Muntu Lwanga Charles, Collette Tshomba, Pembe Luemba Tatiana, Gentiny Ngobila Mbaka, Nsingi Pululu, Lwese Victorine, Mabaya Gizi, Nana Manuanina et autres.

Bien avant cette étape, le Conseil d'État s’était déclaré incompétent pour statuer sur les recours en référés liberté déposés par ces candidats dont les suffrages aux élections des députés nationaux et provinciaux ont été annulés. Les avocats des candidats contestataires accusent la CENI d'avoir outrepassé sa compétence en invalidant leurs clients. Ils dénoncent également une violation des droits de la défense, affirmant que la CENI a pris sa décision sans avoir préalablement entendu les parties concernées. La CENI avait contesté la compétence du Conseil d'État dans cette affaire, soutenant que le litige relève du contentieux électoral, lequel relève de la compétence de la Cour constitutionnelle.

Après la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la Cour constitutionnelle a jusqu'au 22 mars pour examiner les contentieux des résultats des élections des députés nationaux et le 23 mars 2024 interviendra la publication des résultats définitifs des élections des députés nationaux.

Clément MUAMBA

A Propos

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