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Burundi, l'exception africaine



Après environ un mois et demi d'interruption pour cause d'élection présidentielle, le Championnat a repris ce jeudi. Le Burundi reste à ce jour le seul en Afrique à être toujours en activité, en attendant la reprise chez certains. (Crédit photo @fédération burundaise de football)

Ça s'est passé ce jeudi après-midi au stade Ingoma de Gitega, la capitale du Burundi, devant plusieurs centaines de supporters et le président de la FFB (également président du Sénat), Révérien Ndikuriyo. La Primus Ligue, c'est-à-dire le Championnat national édition 2019-2020, auquel il reste encore trois journées à jouer, a repris par un match en retard entre l'Athletico Olympic et Musongati FC, actuel dauphin du leader, Messager Ngozi. Un match animé, prolifique en buts et terminé sur un nul (3-3) qui n'arrange pas Musongati. La rencontre s'est jouée avec le nouveau règlement (temporaire) de la FIFA qui autorise cinq changements au maximum par équipe.
Depuis le 12 avril, date des quarts de finale de la Coupe du président, le football burundais s'était mis entre parenthèses. Non pas en raison de la pandémie du Covid-19, qui officiellement n'a que très peu touché le pays. Mais plutôt pour permettre à la campagne présidentielle (le 1er tour s'est déroulé mercredi 20 mai) de se dérouler et, éventuellement, d'utiliser les stades du pays pour des meetings... Depuis quelques semaines déjà et avant l'arrêt décidé par les autorités, la Fédération se pliait aux recommandations du Ministère de la Santé. Certaines mesures d'hygiène et gestes barrière étaient évidemment devenus obligatoires à l'entrée des stades, comme le lavage de mains, systématique.
Quant au protocole pour les matches, rien de comparable avec ce que l'on a pu voir du côté de la Bundesliga le week-end dernier...
En revanche, la distanciation sociale n'a pas vraiment été de mise dans les travées pleines des stades... Quant au protocole pour les matches, rien de comparable avec ce que l'on a pu voir du côté de la Bundesliga le week-end dernier. Le Burundi continue donc d'être une drôle d'exception au milieu des 54 pays africains qui, pour nombre d'entre eux, ont décidé de mettre fin à leurs compétitions nationales.
En dépit des inquiétudes de certains observateurs locaux, qui appréhendaient le premier tour de la présidentielle et craignaient des incidents ici et là, le match du jour a bel et bien eu lieu. La suite du programme est connue, depuis une décision de la Commission des compétitions prise le 9 mai : les demi-finales de la Coupe du Président sont programmées les 23 et 26 mai (aller) et 6-7 juin (retour). Les trois dernières journées du Championnat s'étaleront du 30 mai au 21 juin. La finale de la Coupe est fixée au 13 juin.

Le Burundi seul au monde

Par ailleurs, un match de bienfaisance, organisé à la demande des Intamba Mu Rugamba, les internationaux basés à l'étranger, aura lieu ce vendredi après-midi, en faveur des sinistrés des inondations à Gatumba. Voilà donc le Burundi seul au monde, ou plutôt en Afrique, bien décidé à mener à bien ses deux principales compétitions nationales, sachant que la D2 locale va également reprendre. Une réunion d'information auprès des présidents de clubs de l'élite a eu lieu mercredi au centre technique national. Ainsi donc va le Burundi, en ces temps d'incertitudes, seul ilot africain de football au milieu d'un océan de confinement et d'inactivité...
France Football


Déconfinement progressif ou prolongement du confinement, l’industrie automobile en Afrique, toute aussi asphyxiée que le reste des secteurs de l’économie par la crise du coronavirus, reprend ses activités un peu partout sur le continent. Entre attentisme et optimisme pour l’avenir.

Redémarrage des machines pour la majorité de l'industrie automobile à travers le continent. Le japonais Honda vient de sonner la reprise progressive pour ses concessionnaires dans toute l'Afrique du Sud, avec une exploitation de l'assemble des effectifs seulement à partir du 8 juin prochain.

Volkswagen se déconfine au Rwanda

Au Rwanda, Volkswagen avait suspendu les activités de son usine d'assemblage pendant le confinement. Mais depuis que les autorités ont procédé au déconfinement de la population, « les activités ont repris. Nos usines fonctionnent à nouveau et nous assurons la sécurité sanitaire de notre personnel via des mesures strictes telles qu'édictées par le gouvernement », déclare à La Tribune Afrique une source au siège à Kigali.

Lire aussi : Automobile : le premier véhicule Volkswagen « Made in Rwanda » est sorti d'usine

Depuis le lancement de ses activités en juin 2018, Volkswagen, qui a investi plus de 20 millions de dollars, affiche de fortes ambitions pour son usine rwandaise. La crise du coronavirus est certes venue le court-circuiter, mais la reprise devrait lui permettre d'appuyer sur l'accélérateur, d'autant que le constructeur allemand cible plus largement le marché est-africain.

Renault et Peugeot écoutent le marché au Maroc

Au Maroc où l'état d'urgence sanitaire, confinement y compris, a été prolongé de trois semaines jusqu'au 10 juin prochain, les constructeurs et concessionnaires automobiles relancent progressivement leurs activités. Le géant du secteur, le français Renault a rouvert ses usines de Tanger et Casablanca fin avril-début mai. Cependant, la production totale qui atteint normalement 400 000 voitures par an, sera progressive et limitée pour l'instant aux commandes pré-confinement. Dans un communiqué récemment, le top management entendait faire évoluer la production en fonction de la reprise des marchés.

Le constructeur français qui a également opéré quelques changements dans l'organisation de son activité mondiale récemment, prévoit de relocaliser en Afrique du Sud sa production de camionnettes actuellement fabriquées en Espagne.

Toujours au Maroc, Peugeot a remis à flot son usine de Kenitra le 6 mai dernier avec au programme la reprise de la production de la Peugeot 208 et le probable montage prochain d'un véhicule électrique destiné au marché européen : Citröen AMI. Alors que Carlos Tavares, PDG du groupe annonçait son ambition de doubler d'ici mi-2020 la capacité de production de l'unité de Kénitra à 200 000 véhicules par an, il pourrait être freiné par la pandémie.

Flou sur le secteur en Algérie

En Algérie, certains équipementiers ont de nouveau fermé leurs usines après une relative courte réouverture. C'est le cas de Volkswagen et de Kia. La nouvelle politique adoptée par le gouvernement pour relancer l'industrie automobile nationale semble peu comprise pour l'instant.

L'Afrique, marché automobile de demain ?

Partout dans le monde, le secteur automobile a subi de plein fouet la crise provoquée par le coronavirus. Cependant, certains analystes estiment que ce recul ne serait qu'à court terme en Afrique. Dave Coffey, PDG de l'Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM), va même jusqu'à penser qu'en dépit de la pandémie du coronavirus, les ventes annuelles de véhicules neufs en Afrique subsaharienne pourraient passer de 100 000 unités actuellement (hors Afrique du Sud) à 2 millions d'unités au cours des 15 prochaines années. « Et c'est une estimation très prudente », a-t-il souligné sur Engineering News. Et ce serait une révolution, car le marché de l'automobile en Afrique est encore dominé à 80% par les véhicules d'occasion.

Ces prévisions de croissance confirment cependant l'appétit des géants mondiaux de l'industrie automobile pour les marchés africains ces dernières années. Plusieurs projets ont été annoncés à partir de fin 2019 notamment au Ghana, en Angola, en Tunisie, en Ouganda, ... Un récent sondage de Bloomberg révèle que plusieurs constructeurs internationaux dont Volkswagen et Nissan cherchaient avant la crise à étendre leur présence sur le continent, en Afrique de l'Ouest particulièrement, en ciblant les marchés où le crédit automobile est encore peu développé. Alors que le débat lancé par Bruno Le Maire en France pour la relocalisation de l'industrie automobile française éveillait quelques interrogations au Maroc notamment, reste à savoir si ce projet fera le poids avec tous les avantages présentés par les marchés africains.

 La Tribune Afrique



La Voix de Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) dénonce ce qu'elle appelle " l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques dans l’affaire qui oppose Pascal Mukuna à madame Tshibola".

Dans un communiqué publié dimanche 17 mai à Kinshasa, cette ONG fait remarquer que quels que soient les reproches faits à Pascal Mukuna, rien ne peut justifier que la liberté d’opinion dont il jouit à travers son mouvement d’Eveil patriotique lui attire des ennuis pour être reduit au silence.
 
La VSV pense que ceux qui se sentent touchées ou lésées par les propos de Pascal Mukuna ont également le droit d’user de la même liberté d’opinion pour lui répondre sans instrumentaliser la justice contre lui.

L’ONG dit craindre pour la vie et l’intégrité physique et mentale de Pascal Mukuna, initiateur de la campagne éveil patriotique comme ce fut le cas de Fernando Kutino arrêté, brutalisé, torturé et incapable d’exercer aujourd’hui son ministère en tant que Pasteur suite à sa campagne dénommée “Sauvons le Congo”.

La VSV s’étonne que la justice n’ait pas manifesté le même empressement au sujet des faits graves, délictueux ou criminels tels que l’assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana, Armand Tungulu et des fosses communes de Maluku dénoncés par Mukuna, rappelle le communiqué.

Cette organisation de la Société Civile demande, enfin, à la justice de veiller à son indépendance et de garantir la vie, l’intégrité physique et mentale de Mukuna.

Le responsable de l’église Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK) est en détention préventive à la prison de Makala depuis le 14 mai suite à la plainte de Mamie Tshibola qui l’accuse de " viol, détention illicite des documents parcellaires et de menaces de mort".

Radio Okapi


Le territoire de Mahagi situé à l’extrême nord-est de la République Démocratique du Congo fait face à l’activisme de la milice Codeco venue du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri.

Des attaques répétées sur le peuple Alur,des pillages des biens, des incendies des maisons suivis des tueries sans compter des conséquences humanitaires désastreuses.

Ces attaques constituent une provocation à laquelle le peuple Alur n’a jamais répondu et ne répondra pas affirment plusieurs déclarations des couches sociopolitiques car, répondre à ces attaques c’est permettre aux tireurs de ficelles d’accomplir leurs missions.

La situation s’est empirée à partir du mois de Février dernier avec une aggravation de la situation en Avril 2020. La communauté Alur de Bunia et ses environs (Cabe en sigle), section de l’Ituri de carrefour pour le Développement de Mahagi note dans sa déclaration du 14 mai que ces ennemis sont lourdement armés et bénéficient d’un appui en hommes et matériels de pays voisin. Il est temps de renforcer les unités de Fardc dans les chefferies sous contrôle de cette milice et doter les forces loyalistes des moyens nécessaires pour faire face à ces ennemis.

« La dotation des FARDC par le moyen logistique nécessaire pouvant leur permette de faire face d’une manière prompte à l’ennemi qui bénéficierait d’un appui en hommes et en matériels de pays voisin, le déploiement rapide d’une unité des FARDC le long de la limite de Mahagi avec Djugu et dans les groupements des chefferies sous contrôle notamment Ang’al 2,Walendu Watsi mais surtout à Mont Zeu », a écrit Maître CT Christian Utheki, président de la Cabe.

Des sources concordantes rapportent que Mont Zeu serait un espace douteux réputé en berceau de la prochaine relance d’attaque de cette milice.

Avec sa position géographique , non loin de la frontière ougandaise, les services de sécurité et intelligents sont appelés à contrôler cet espace qui donne la voie à l’Ouganda par une une contrebande de poste douanier de Zorogo non loin de Katanga, lieu stratégique de la récente attaque sur les AlUr Djuganda aux environs de Katanga.

Avec la chefferie des Mokambo sous contrôle déjà, il est possible que cette milice avance même par pirogue ou pied sur la chefferie de Wagongo, avec facilité d’atteindre le chef-lieu de Mahagi en passant par la chefferie des ang’als vers l’est à Djegu, Nyalebbe , Djupagasa…. où il y’a faible effectif militaire.

Les villages de Pakenge, Zaa, Kingot en chefferie des Djukoth vidés de ces habitats, ces milices peuvent facilement faire jonction avec leur bastion de Walendu Watsi qui peuvent se croiser vers Awasi, gwoknyeri avec celles venues de Pakenge, Zaa, Kingot via Ndrele , Ngote….

Par ces schémas, avec légèreté de la gestion de cette attaque, Mahagi peut à tout moment tomber si cet ennemi se détermine.

Le député national, élu de Mahagi, Furah Uma Daniel n’avait pas caché sa position face à cette situation au-cours d’une émission mercredi dernier Télé 50.il a qualifié de vaste blague ce silence du pouvoir de Kinshasa.

Furah Uma Daniel demande à Kinshasa de dire la vérité aux peuples ituriens si L’Ituri ne fait pas partie du Congo pour que ses peuples s’assument car dit-il, les Ituriens peuvent s’organiser et remettre la paix dans leur province si les décideurs n’en veulent pas.

Par ailleurs, La Communauté Alur de Mahagi plaide pour la descente du président de la république sur place en vue d’apprécier la situation.

Dans une analyse sur la situation, le Professeur Chober Agenonga, enseignant des universités et consultant international en matière de la sociologie des conflits dans la région des Grands Lacs Africains indique que depuis le déclenchement de violences meurtrières en décembre 2017 attribuées, à tort ou à raison, à la milice Codeco (Coopération pour le développement du Congo) dans le territoire de Djugu qui en est l’épicentre, le diagnostic démontre que désormais les violences gagnent le territoire de Mahagi.

Pour lui, plusieurs facteurs expliquent l’avancée de ces violences du territoire de Djugu vers le territoire de Mahagi , notamment:

- Le vide sécuritaire et le sous-équipement de l’armée

- La faible coordination des pressions militaires sur les miliciens

- La manipulation et la complicité des certains civils

- Outre ces facteurs, il y en a d’autres qui doivent être analysés avec subtilité, notamment la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC), ce qui peut conduire à questionner à la fois la gestion des équipements militaires par les forces armées congolaises et de la frontière avec l’Ouganda ou d’autres pays d’où ces miliciens pourraient probablement se ravitailler.

Ces violences ont atteint un seuil paroxysmique dans ce territoire en début de cette semaine avec l’incursion des éléments présumés de la Codeco qui ont incendié des villages entiers en chefferie des Jukoth, tué des civils et provoqué des déplacements massifs des populations plus à l’intérieur du territoire de Mahagi.


Le Coq de l'Est / MCP, via mediacongo.net



La chanteuse gabonaise Pamela Badjogo signe un morceau qui dénonce les oppressions subies par les femmes, ainsi que les violences conjugales, accrues pendant le confinement, dont des milliers sont victimes.

Pamela Badjogo n'en est pas à sa première prise de parole en matière de défense des droits des femmes. En avril 2017 déjà, la chanteuse et compositrice d'afro jazz gabonaise dirigeait le programme "Moussoyayé Koba yé" ("C'est une excellente chose d'être une femme"), un collectif contre les violences basées sur le genre. L'initiative, soutenue par l'ONU femmes notamment, a rassemblé une vingtaine d'artistes parmi lesquelles Rokia Traoré, lors d'un concert au Mali. Plusieurs mois plus tard, en janvier 2018 à Douala, au Cameroun, Pamela Badjogo animait un atelier sur l'autonomisation des femmes africaines.

Ce 8 mai, à l'occasion de la sortie de son nouvel album KABA, la chanteuse livre Respectez-nous, un morceau en français qui dénonce les violences conjugales et les discriminations que les femmes subissent au quotidien. Un hymne à l'égalité femmes-hommes à base de "saveurs afro beats rétro-futuristes à base de synthés électroniques modernes qui rappellent les nuits dans les clubs de la diaspora africaine à Londres", comme le souligne sa maison de disques.

"Quand va-t-on s'écouter ?"

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"Respectez-nous", de Pamela Badjogo

A travers les paroles, le message de la chanteuse est limpide. Elle s'attaque aux hommes qui battent leur conjointe en accusant le soit disant respect du mariage et de l'homme : "Tu sais chez nous, le mariage c'est sacré, faut pas contrarier le chef du foyer, si tu sais pas bien faire ton mafé, trois côtes cassées, pas cher payé". Elle mentionne le harcèlement sexuel que subissent certaines femmes lors d'un entretien d'embauche par exemple, et appelle à l'égalité : "Les femmes aussi ont deux mains et deux pieds, admettez qu'on pourrait vous apporter, la matière grise qui pourrait vous manquer. Quand va-t-on s'écouter ? Homme et femme sur un pied d'égalité, maintenant c'est comme ça".

Le clip a été tourné à huis clos, en référence au confinement et à l'augmentation tragique des violences intrafamiliales (sur conjoint·e ou enfant) pendant la crise sanitaire, constatée par l'Organisation mondiale de la santé. Au 7 mai, les services dédiés enregistrait d'ailleurs 60 % d'appels d'urgence en Europe pendant la quarantaine. "Respectez-nous tourne en dérision des situations d'oppressions telles que les violences conjugales et le harcèlement sexuel au travail dénoncés par le mouvement #MeToo". L'humour pour mieux alerter ? En tout cas, la chanson reste en tête - et son message aussi.

Terrafemina



La province du Nord-Kivu dans l'est de la République démoratique du Congo ne compte plus de cas déclaré de Covid-19, a annoncé vendredi son gouverneur qui reste "sur ses gardes" face à la double menace du coronavirus et d'Ebola.

Cinq cas avaient été enregistrés dans cette province frontalière du Rwanda et de l'Ouganda.

Le dernier cas à Beni, situé à 350 km au nord de Goma, a été déclaré guéri, a indiqué le gouverneur Carly Nzanzu, comme ceux de Goma précédemment.

Les déplacements qui avaient été suspendus entre Beni et la ville voisine de Butembo peuvent reprendre, a poursuivi le gouverneur. "Il faut que tous les passagers aient un masque" dans les mini-bus, a-t-il insisté.

"Ce n'est pas la fin de la pandémie", a-t-il prévenu. "Nous devons rester sur nos gardes" pour "veiller à ce qu'il n'y ait pas une deuxième vague de contamination".

Il a appelé au respect des mesures prises par le chef de l'Etat dès la fin du mois de mars (fermeture des lieux publics...).

"Les règles d'hygiène observées pour Ebola doivent être de stricte application", a-t-il ajouté alors que de nouveaux cas de fièvre hémorragique ont été enregistrés à Beni depuis 15 jours.

Le trafic de bateaux sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu est toujours suspendu "pour autant qu'il y a encore des cas au Sud-Kivu", dans la provinc voisine.

La RDC a enregistré au total 394 cas confirmés dont 382 dans la capitale Kinshasa qui concentre l'ensemble des 25 décès. Les autorités font état de 48 guérisons et "246 patients en bonne évolution" dans leur dernier bulletin épidémiologique jeudi soir.

AFP



Le vendredi 17 avril lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Abe Shinzô a annoncé que la somme de 100 000 yens (environ 853 euros) sera versée à chaque résident au Japon, en tant que mesure économique exceptionnelle pour affronter la pandémie de coronavirus. « L’unité du peuple est plus importante que tout pour surmonter cette crise », a-t-il dit.

Le gouvernement a donc décidé de verser 100 000 yens à chaque habitant, Japonais et étranger. La population de l’Archipel est approximativement de 127 millions de personnes, dont un peu plus de 2,6 millions de résidents étrangers (chiffres du 1er janvier 2019).

S’il était tout d’abord question d’accorder une aide de 300 000 yens (environ 2 560 euros) aux foyers ayant encaissé des pertes financières importantes dues à la crise du Covid-19, le gouvernement a finalement changé de plan. « Je tiens à m’excuser profondément envers le peuple pour toute cette confusion. J’en prends la responsabilité », s’est exprimé le dirigeant japonais.

Les formalités à effectuer afin de recevoir les 100 000 yens se feront en ligne ou par la poste. Cela évite ainsi le risque de contamination en allant directement au guichet de la mairie.

Abe Shinzô a ajouté qu’il compte agir le plus rapidement possible afin de débuter la procédure. Selon un officiel du gouvernement, celle-ci se fera au plus tôt à la fin du mois de mai.

L’état d’urgence est actuellement décrété dans toutes les régions du Japon, et le nombre d’infections a dépssé les 10 000 cas.

Nippon/com



"La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre", a annoncé le Premier ministre français Edouard Philippe, mardi dans un discours à l'Assemblée nationale, douchant les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie.

"Pour donner aux organisateurs d'événements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives (...), tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants et font à ce titre l'objet d'une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l'avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a-t-il également déclaré devant les députés.

La décision de l'UEFA de décaler l'Euro-2020 à l'été 2021 avait offert de nouvelles possibilités au calendrier pour que les championnats de foot s'achèvent, une fois éloignée les risques sanitaires liée à la pandémie de coronavirus qui a mis le football à l'arrêt fin mars. Mais l'hypothèse privilégiée par la Ligue de football professionnel (LFP), à savoir reprendre la Ligue 1 le 17 juin à huis clos, et la terminer le 25 juillet, semble dorénavant très compromise par les annonces du Premier ministre.

Ce scénario présentait l'avantage de laisser aux joueurs au moins quatre semaines de préparation physique, le temps minimal estimé par les spécialistes, en cas de reprise de l'entraînement durant la semaine du 11 mai. Il collait aussi aux souhaits de l'UEFA qui espère voir les championnats nationaux aller à leur terme cet été, avant d'achever à son tour les compétitions européennes au mois d'août, au prix d'un calendrier chargé.

Ces annonces laissent également en suspens l'achèvement de la saison 2019-2020 du Top 14 de rugby prévue à la fin de l'été, et la tenue du Tour de France, reprogrammé du 29 août au 20 septembre. Pour les coureurs cyclistes, confinés comme les autres sportifs depuis le 17 mars, les annonces du Premier ministre ouvrent la voie à la reprise de l'entraînement individuel sur route.



Le Tour d'Espagne ne débutera pas, comme cela devait être le cas, aux Pays-Bas. Le comité d'organisation néerlandais de l'épreuve l'a indiqué ce mercredi matin. "Nous avons contacté toutes les parties concernées pour évaluer la possibilité d'organiser le départ de la Vuelta en automne. Nous avons conclu que cette tâche était trop compliquée" a expliqué Martijn van Hulsteijn, directeur du comité d'organisation de La Vuelta Holanda. Déplacée à cause du repositionnement du Tour de France, la Vuelta ne connaît pas encore officiellement la date de son départ. Nous vous annoncions il y a une semaine que le départ devrait se dérouler le 1er novembre.

La Vuelta 2020 devait initialement se dérouler du 14 août au 6 septembre et débuter par un contre-la-montre par équipes à Utrecht. La deuxième étape devait relier Den Bosch à Utrecht et la troisième étape était aussi prévue aux Pays-Bas, avec départ et arrivée à Breda.

"Déplacer les trois étapes vers l'automne semble techniquement impossible et nous avons conclu qu'il y avait trop d'incertitudes liées au coronavirus. C'est une énorme déception mais évidemment, la santé publique passe en premier" a indiqué Jan van Zanen, le Bourgmestre d'Utrecht, qui devait accueillir le grand départ.

"Le changement de calendrier nous a contraint à un changement de programme", explique Javier Guillen, directeur général d'Unipublic, l'organisateur de la Vuelta. "Nous en avons longuement discuté avec nos partenaires néerlandais, avec lesquels nous avons travaillé en parfaite harmonie, dans un climat de pleine collaboration, et la décision était claire pour tous : l'impossibilité de mener ce projet à bon terme dans ces nouvelles conditions. C'est une décision difficile, que personne n'aimerait avoir à prendre, mais les circonstances compliquées que nous traversons et qui dépassent toutes les attentes ou prévisions nous y ont obligés".

Un projet de grand départ de l'épreuve espagnole en 2022 à Utrecht est d'ores et déjà à l'étude.
 

 Cancelada la salida oficial de #LaVuelta20 desde los Países Bajos

The official departure of La Vuelta 20 from The Netherlands is cancelled

Annulation du départ officiel de La Vuelta 20 depuis les Pays-Bas

— La Vuelta (en casa ) (@lavuelta) April 29, 2020


La NBA, la ligue nord-américaine de basketball, a annoncé mardi soir la liste des joueurs inscrits pour la draft, la sélection des meilleurs joueurs universitaires. Parmi les 205 joueurs inscrits, Joël Ekamba est le seul Belge. Le joueur de 19 ans évolue avec l'équipe Espoirs de Limoges en France.

Formé à Mons-Hainaut, Ekamba a rejoint Limoges en novembre dernier. Il y évolue avec l'équipe Espoirs tout en s'entraînant avec l'équipe première. Depuis son arrivée, il a compilé 13 points, 3 rebonds et 2,2 passes décisives de moyenne.

Son inscription n'est cependant pas définitive et le meneur belge peut la retirer jusqu'à dix jours avant la draft si les retours ne sont pas positifs.

La draft est prévue le 25 juin à New York mais pourrait être reportée. En raison de la pandémie de coronavirus, la NBA est actuellement à l'arrêt et l'incertitude persiste quant à une éventuelle reprise.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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