Douze (12) jeunes caricaturistes, avec 7 formateurs, exposent leurs caricatures jusqu’à ce samedi 3 septembre, au Musée national de la RDC. Ils s’attellent sur le thème qu’est « 30 ans après, que veut le peuple, la démocratie ou la dictature éclairée ? ». C’est la résultante d’environ deux (2) semaines de formation sur la caricature de presse, à Kinshasa.

Placées sur des backdrop, les œuvres de chacun des artistes dessinateurs se rapportent à une époque précise de l’histoire de la RDC depuis 1990, avec l’autorisation du multipartisme par le président Mobutu. La réflexion est de savoir si la démocratie vaut la peine pour le développement d’un pays comme la RDC ou bien la dictature dite éclairée.

Des sujets tels que la dictature, la démocratisation, le multipartisme, le débat national, la mort de Mzee, les élections, le dialogue inter congolais, l’accord de Saint Sylvestre, le procès 100 jours, la gratuité de l’enseignement, le retour des reliques de Lumumba ou encore la guerre contre le M23 sont évoqués en dessins caricaturés. Ces dessins sont également catalogués dans un livre qui a été distribué lors du vernissage.

Les dessinateurs qui prennent part à cette exposition sont Thembo Kash, Fortuna Muko, Amisi Ndrabu, Fidèle Kenda, Alber Luba, Corneille Kalamba, Emmanuel Nkwe, Rodrigue Muladika, Serge Mandinda, Valery Matensi, Patou Bomenga, Kalundende, Dick Essle, Merveid Pontshi, Claude Gwenia, Jean-Pierre Mwange, Sébastien Enga, Phillipe Mwabi.

Ce projet de formation des caricaturistes de presse est porté par l’Association des Dessinateurs de Presse (ADEP) que dirige Kash Thembo. La promotion de la caricature et des dessinateurs de presse est l’un des objectifs de cette formation qui en est à sa deuxième édition. Professionnaliser les dessinateurs permettra de susciter d’autres vocations, intéresser un grand nombre et participer positivement à la démocratie.

La démocratie, 30 ans après, n’a pas encore existé

Avant le vernissage de l’exposition, les invités ont dû passer un moment de conférence autour du même sujet entre la démocratie et la dictature éclairée, laquelle est le choix du peuple, mais aussi autour de la caricature en général. Kash Thembo, les professeurs Yoka Lye Mudaba et Emmanuel Kabongo, ainsi que le député national et doctorant Mfumu Toto sont intervenus.

Kash Thembo est brièvement revenu sur la différence entre la bande dessinée et le dessin de presse. La bande dessinée, dit-il, est une technique qui consiste à raconter une histoire par une succession d’images, on a suffisamment d’espace. Alors que la caricature, qui est un secteur du dessin de presse, est une expression satirique. Elle n’a généralement qu’une seule case et exprime beaucoup de choses.

Le doctorant en sciences politiques, Mfumu Toto, pense que 30 ans après la démocratisation, l’individu congolais n’est pas libre de penser, d’agir et de s’organiser sans nier les avancées de cette dernière décennie. La classe politique a fait autres choses que la politique, ajoute-t-il, au point que le Congo a le problème d’hommes, de culture et d’organisation politique.

« La démocratie, 30 ans après, n’a pas encore existé. Ayons le courage de le dire parce que la démocratie de la constitution est moins importante que celle de la culture. Nous n’en avons pas la culture. Si on a des démocrates, même sans la démocratie dans la constitution, le pays sera bien dirigé », a-t-il dit.

Le professeur émérite, Yoka Lye Mudaba, se référant au thème de l’exposition, a expliqué des rendez-vous que, selon lui, la RDC a manqué dans son histoire politique. De l’accession de Mobutu au pouvoir et la valeur élevée du cuivre à l’époque, dont le pays n’a pas profité ; à la prise du pouvoir de Laurent Désiré Kabila et la quête de la démocratie qu’il dit interminable jusqu’à ces jours

« Nous sommes rentrés dans la quête d’une démocratie introuvable. Une démocratie difficile à identifier. Il est temps de penser autrement, d’agir autrement, d’écrire autrement, de décider autrement, de chanter autrement, de vivre autrement. Les députés, les dessinateurs, professeurs, notre rôle, c’est de dire la vérité, rien que la vérité », a-t-il dit.

Emmanuel Kuzamba



Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a maintenu la rentrée scolaire 2022-2023 au lundi 5 septembre. Cependant, il s’observe encore des divergences entre différents syndicats des enseignants à ce sujet. D’un côté, la Synergie des syndicats qui, lors de son assemblée générale du weekend dernier à Kinshasa a conditionné cette rentrée par la réponse aux revendications des enseignants. De l’autre côté, le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) confirme cette rentrée scolaire pour ce lundi et parle d’avancées sur les revendications des enseignants.

Pour la synergie des syndicats des enseignants du Congo, le gouvernement doit mobiliser des moyens pour répondre aux revendications des enseignants avant de confirmer la reprise scolaire pour le 5 septembre. Il faut aussi permettre au Parlement, dont la rentrée intervient bientôt, de voter une loi budgétaire en faveur des enseignants.

Hormis, le paiement des enseignants dits « Nouvelles unités », Jean-Bosco Puna, porte-parole de cette synergie donne d’autres revendications :

« Il y a également la revendication relative au paiement du troisième pallier de Bibwa à hauteur de 400 USD pour donner un contenu à la gratuité et supprimer les zones salariales. C’est une promesse depuis 2021. Il y a également la revendication relative à l’uniformatisation de la prime de gratuité au primaire, l’enseignant du primaire est littéralement démotivé, on lui impose d’aller payer les frais au niveau secondaire pour ses enfants au moment où lui a 30 000 francs congolais (15 USD). Figurez-vous ! »

Pour sa part, le SYNECAT appelle les enseignants à reprendre le chemin de l’école ce lundi tel que fixé par le gouvernement. Cet appel a été lancé au cours d’une réunion de restitution des travaux de Mbuela Lodge tenue dimanche dernier à Kinshasa. Victor-Aristote Engele, chargé de communication du SYNECAT parle d’avancées dans les négociations avec le gouvernement concernant les revendications des enseignants : 

« Le SYNECAT note les avancées dans la matérialisation du réajustement effectif de la prime de la gratuité à hauteur de 67% ainsi que de 30 USD du deuxième pallier payés au cours de cet exercice budgétaire 2022. Par ailleurs, le SYNECAT réitère son soutien indéfectible aux camarades enseignants du secteur primaire, d’un suivi attentif et particulier de leur situation salariale en progression. »   

  De son côté, le ministère de l’EPST a promis de lancer officiellement l’année scolaire 2022-2023 ce lundi 5 septembre, à partir de Ngandajika (Lomami).

radiookapi.net/CC



Le Syndicat des Médecins du Congo (SYMECO), ont décidé, jeudi 1 et septembre, de mettre fin à la grève déclenchée depuis bientôt deux mois par plusieurs syndicats de la profession.

Les médecins, membres du SYMECO ont pris l'engagement de prester à nouveau, en dépit de la poursuite du mouvement de grève par d'autres médecins réunis au sein du Syndicat National des Médecins (SYNAMED).

Dans une communication jeudi 1er septembre aux médias, le secrétaire général du SYMECO a salué la concrétisation par le gouvernement d'un bon nombre de ses promesses en lien direct avec les revendications des médecins.

Par rapport à l'avenant à l'accord de 3 août 2021,  il n'y a pas encore un motif valable qui justifierait une quelconque grève affirme, le secrétaire général du SYMECO, Dr Juvénal Muanda.

« L'ordonnance portant promotion au grade des médecins a été signée et publiée. Deuxièmement les recours de médecins bloqués ont été examinés et les médecins ont été débloqués. Troisièmement, la mécanisation de mille médecins est une réalité puisque, les mille ont été identifiés et leurs noms ont été envoyés au service compétent pour mécanisation effective en octobre 2022. L'alignement à la prime du risque de deux-mille médecins du régime général et deux-cents des régimes particuliers notamment les militaires et la police est effectif au 4eme trimestre. Les noms des intéressés ont été sélectionnés et envoyés au budget. Au moment où je vous parle il y a les listes de médecins à admettre sous statut qui sont en train d'être finalisées pour être envoyées à la fonction publique »,  a indiqué Dr Juvénal Muanda.

Il a ajouté que le gouvernement mène des actions concrètes aux revendications des médecins.

« Il s'agit donc des cinq actions concrètes qui sont en train de se réaliser et qui constituent un bilan concret que les médecins membres du SYMECO peuvent mettre dans leur sac en termes de réalisation concrète des engagements pris par le gouvernement de la République » a poursuivi le secrétaire général du SYMECO.

A leurs confrères en grève,  Dr Juvénal Muanda propose "une lecture claire de la situation et de retrouver le cadre qui a été tracé entre le banc syndical des médecins et le banc gouvernemental".

« En dehors de ce cadre, nous risquons des continuer à gérer une crise qui pourrait peut-être avoir des conséquences non pas seulement évitable pour notre population mais aussi une désarticulation de nos propres activités et du propre combat pour la matérialisation des engagements pris par le gouvernement de la République qui, à un moment risque d'avoir l'impression que, nous avons des agendas autres que les revendications pour lesquelles le gouvernement est en train d’interagir pour l'instant », a-t-il conclu.

Le SYMECO espère qu' en cette période de finalisation du projet de budget 2023, le gouvernement va concrétiser les autres engagements non encore pris en compte jusque-là.

 radiookapi.net/CC



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, s'est rendu, mercredi 31 août au marché de la liberté à Masina, où un incendie s'était déclenché dans la nuit aux environs de 2 heures du matin. L’origine du feu serait criminelle, selon lui.

Le bilan de l’incendie fait état de trois pavillons (les 20, 21 et 22) partis en fumée ainsi que quelques dépôts qui longent ces papillons. Des marchandises et bien d'autres effets appartenant aux vendeurs ont été calcinés.

Gentiny Ngobila Mbaka estime que cet incendie serait d'origine criminelle. Il a donc instruit les services de sécurité d'ouvrir une enquête pouvant permettre d'élucider les causes de ce drame.  Deux présumés coupables sont aux arrêts.

Il s'agit d'un deuxième incendie qui se déclare dans le marché de la liberté, en mois d’une année. Un incendie s’était déclaré à son pavillon 1 dans la nuit du 14 au 15 novembre 2021, causant des dégâts matériels importants. Ce drame avait endommagé 60% des étalages de ce pavillon.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement provincial du Kwilu suspend, ce mercredi 31 août, tous les voyages par bus ou autres engins sur la route Bandundu-Kinshasa à cause du conflit entre les peuples Teke et Yaka qui créent l’insécurité dans cette partie Sud-Ouest de la République Démocratique du Congo, apprend-t-on..

Cette partie Sud-Ouest est devenue sujet de l’insécurité grandissante liée aux affrontements entre les Yaka et Teke. Pas plus loin que le mardi 30 août, cinq (5) personnes ont été tuées sur la route Bandundu-Kinshasa.

Selon les sources locales, sur ce tronçon, des individus armés ont érigé des barrières et procèdent à un contrôle systématique des pièces d’identité des passants à la recherche de personnes de tributs Yaka ou Mbala afin de les tuer.

D’après la Radio Okapi, Le vice-gouverneur, Félicien Kiway a indiqué que ces inciviques sont munis des flèches, des armes à feu et des machettes et sont en train de barricader la route. De ce fait, dit-il, «tout passager sur moto, sur voiture, sur bus, ils sont en train de les interpeller, leur demander la carte. Dès lors que vous êtes Mungongo, Mumbala, Muyaka, Muwungani, donc on peut vous achever».

À l’en croire, le gouvernement provincial a demandé aux sociétés de transport de suspendre leurs activités momentanément car la population de la ville de Bandundu qui fait le trafic sur cette route est affectée.

«Nous avons envoyé un message au ministre de l’Intérieur qui peut nous rassembler, le gouvernement du Mai-Ndombe, du Kwilu, du Kwango et de Kinshasa pour qu’on trouve des mesures sécuritaires. Nous interpellons aussi nos commerçants de la ville de Bandundu que l’avion ou la voie fluviale peut être momentanément pratiquée en attendant, au lieu d’exposer leurs vies humaines comme ça devant ces inciviques», a-t-il déclaré.

Christian Okende



Le Président Tshisekedi dit avoir appris avec tristesse le décès de Mikhaïl Gorbatchev, ancien Président de l'URSS. Le Chef de l'État présente ses condoléances au peuple russe, aux autorités du pays et à la famille de l'illustre disparu.

Figure politique majeure du XXe siècle, Mikhaïl Gorbatchev est décédé ce mardi 30 août à l’âge de 91 ans.

Dernier secrétaire général du comité central de l’URSS, puis premier et dernier président de l’URSS, il aura passé six ans au Kremlin, de 1985 à 1991. Six ans, durant lesquels la face de son pays et d’une bonne partie de l’Europe s’est trouvée profondément bouleversée.

opinion-info/CC



L'artiste musicien, JB Mpiana va livrer un concert acoustique VIP, le dimanche 04 septembre 2022, à Seray Méditerranean Lounge, situé à l'immeuble 1113, au 5è étage, sur boulevard du 30 juin, à Kinshasa-Gombe.

Cette prestation va débuter à 19h00, et sera payante sur réservation.

JB Mpiana va se produire en solo après avoir livré deux concerts avec ses anciens sociétaires du Wenge Musica 4x4, respectivement le 30 juin, au stade des martyrs, et le 09 juillet dernier, au chapiteau de l'hôtel Pullman de Kinshasa.

Gratis Makabi



Le Président de la République Félix Tshisekedi a reçu, ce mercredi 31 août au cours d’une cérémonie officielle organisée au Palais de la Nation, le serment des hauts magistrats de l’ordre judiciaire et administratif. Ce, conformément à la constitution de la République.

D’après la Présidence de la République, il s’agit de Hauts magistrats de la Cour de Cassation et ceux du Conseil d’État. Ces derniers, en effet, ont été nommés, le 30 juillet dernier, par ordonnance présidentielle ainsi que les magistrats de siège, membres de la Cour de Compte, nommés le 27 juin dernier par une autre ordonnance présidentielle.

Devant le Magistrat suprême Félix Tshisekedi, ces hauts magistrats ont juré de respecter la Constitution et les lois de la RDC et de remplir loyalement et fidèlement, avec dignité, les fonctions qui leur sont confiées. À cet effet, le Chef de l’État en a pris acte et les a félicités. Et s’en est suivi la signature du procès verbal devant le directeur de cabinet du Président de la République.

La même source indique que parmi les chefs des corps nominés figurent Firmin Mvonde Mambu, nommé procureur général près la Cour de cassation, Marthe Odio Nonde, premier président du Conseil d’Etat et Iluta Ikombe Yamama, procureur général près le Conseil d’État.

Les magistrats civils du siège, conseillers à la Cour de cassation, le premier avocat général près la Cour de cassation, les avocats généraux près la Cour de cassation, les présidents au Conseil d’État, les conseillers au Conseil d’État, les avocats généraux près le Conseil d’État et les membres de la Cour des Comptes ont prêté serment également devant le Chef d’Etat.

Il y a lieu de noter que cette cérémonie de la prestation du serment a connu la participation du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, quelques membres du gouvernement, des officiers supérieurs des FARDC et de la PNC.

Christian Okende

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Ali Kalonga

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