Plusieurs sources confirment le décès, mercredi 14 septembre dernier à Kinshasa, de l’artiste chanteuse Henriette Fuamba des suites d’une courte maladie.

Henriette Fuamba est auteure-compositrice de plusieurs chants gospels parmi lesquels les titres « Sekele ya Motema », « Aponi ngai », « Le chemin du ciel », « Brise le moi » ou encore « L'amour ».

Elle était chrétienne du message du temps de la fin de William Branham. L’une de ses meilleures chansons reste « Brise le moi » pour la profondeur de ses paroles qui appellent à l’introspection. Ce morceau a aussi été interprété, en 2020, par Rhema Loseke pour un grand succès notamment sur les réseaux sociaux où il a été vu plus de 4 millions de fois sur YouTube.

Gabrielle Kasongo, stagiaire UCC

La panne sèche



La semaine passée, le Congo-Kinshasa a vécu au rythme de la pénurie des carburants. Selon mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, des stations-services ont commencé à fermer, au début de septembre, faute de produits pétroliers. Stupeur et tremblements !

À la suite de la frénésie qui s’est emparée de la population, le gouvernement annonça que les stocks de carburants étaient certes au plus bas, mais une solution serait trouvée à la mi-septembre. Aussitôt, il y eut ruée sur les stations-services.  Une cohue indescriptible et du rififi s’en suivirent. 

Le 5 septembre, SEP Congo (Services des entreprises pétrolières congolaises) annonça urbi et orbi que les stocks étaient à zéro. Enfer et damnation !

Le pays était en panne sèche. Après les coupures d’eau et d’électricité, voilà qu’un autre fléau s’abattait sur la population. Un trio infernal en perspective. Le malheur des uns faisant toujours le bonheur des autres, le litre d’essence se négociait au marché parallèle à trois fois son prix normal. Saperlipopette ! 

La pénurie de carburants provient d’un retard de paiements des sociétés de distribution pétrolière par le gouvernement. Celles-ci affirment que l’Etat leur doit plus de 200 millions dollars depuis fin 2021.

C’est un manque à gagner résultant de la différence entre les prix réels et les prix pratiqués à la pompe imposés par le gouvernement.

Pour des raisons d’impératif social, l’Etat avait demandé de ne pas répercuter les hausses de prix enregistrées sur les marchés mondiaux. Ces subventions sont estimées à 400 millions de dollars par an. Une somme colossale.

Comme le gouvernement n’a pas respecté ses engagements, les sociétés pétrolières se sont retrouvées avec une trésorerie à sec. Elles ne savaient plus importer des carburants et renouveler leurs stocks.

D’après mon ami qui sait tout, le prix à la pompe résulte de la combinaison des paramètres rémunérant les sociétés pétrolières et la parafiscalité. Les sociétés pétrolières font face à des charges importantes de personnel et d’équipement. Elles ont opéré d’importants investissements en infrastructures de distribution.

Ce sont des sociétés commerciales qui poursuivent le profit. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des bisbilles entre le gouvernement et les sociétés pétrolières.

En mai 1992, Nguz A Karl I Bond, alors Premier ministre, avait réquisitionné les stocks de carburants dans le but de geler les prix à la pompe.

En 2000, Mzee Laurent Kabila fit de même en plafonnant les prix. De ce fait, la pénurie des carburants fut engendrée et non pas créée.

Il fallait parfois dormir dans sa voiture à la station pour être sûr d’être en bonne place pour être servi.

La subvention des prix coûte beaucoup d’argent au trésor et ne règle rien. Il faut revenir à la vérité des prix.

Comme si cela ne suffisait pas, il y a l’affaire des salaires des parlementaires. Martin Fayulu, parlementaire depuis plusieurs années, a affirmé que les représentants du peuple touchaient 21.000 dollars yankee par mois. Sapristi ! 

Si un crocodile sort d’une rivière et vous dit qu’il y a plein de poissons dedans, vous n'avez aucune raison de ne pas le croire.

Selon mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, cette annonce a créé des troubles dans un pays où plus de 80% de la population vivent avec moins de 30 dollars par mois.

Un député national a eu à faire face à une association momentanée entre sa mère et sa femme. D’ordinaire elles ne s’entendent pas. Mais par l’odeur de l'argent alléchées, elles s’en prirent à lui pour qu’il leur dise où il dissimule son butin.

Son train de vie, l’aide au clan familial et l’argent de ménage ne reflétaient pas les 21.000 dollars.

En vérité, le salaire d’un député national avoisine les 7.000 dollars auxquels il faut ajouter diverses primes piquées dans les frais de fonctionnement qui peuvent atteindre 5.000 dollars. C’est toujours énorme.

On dit chez nous que si tu regardes une image très laide, vérifies que ce ne soit pas ton reflet.

GML



Le bataillon des Prévotés militaires (PM) a lancé, le lundi 12 septembre à Kinshasa, l’opération «Kin sans militaire en divagation». C’est-à-dire, tout militaire qui se promènerait désormais sans autorisation pendant les heures de service sera arrêté, rapporte la radio Okapi.

D’après le commandant bataillon PM, Colonel Henri Hamuli, cette patrouille diurne vise à restaurer la discipline et l’ordre dans la ville de Kinshasa.

À l’en croire, elle va se dérouler dans toutes les communes de la ville province de Kinshasa et dans les camps militaires de la capitale.

Il y a lieu de noter que le premier jour de cette opération, tous les militaires en divagation arrêtés ont été acheminés à l’état-major bataillon PM pour y être identifiés.

Au Nord-Kivu, cette opération de traque des militaires en divagation avait commencé le 8 septembre dernier dans le territoire de Walikale où sept (7) quartiers de la cité de Mubi à 36 km de Walikale-centre, sur la route de Kisangani étaient en bouclage.

Les militaires du 904è régiment —4è secteur, basés dans le territoire de Walikale ont appréhendé au moins 41 militaires en divagation.

Selon l’armée, il s’agit d’une deuxième opération en une semaine. Au moins 41 militaires en divagation ont été arrêtés, 22 armes individuelles AK 47 et 3 fusils de chasse —calibre 12 saisis.

Ce bouclage a permis à l’armée congolaise de récupérer divers effets militaires dans des maisons privées. Il a été effectué de 1 heure du matin jusqu’à 9 heures 30 locales et dans la foulée, onze (11) civils ont été interpelés.

Christian Okende



Dans un communiqué publié ce mardi 13 septembre, la ville-province de Kinshasa informe tous les étrangers ou expatriés (adultes, étudiants, missionnaires et mineurs à partir de l’âge de six ans) résidant dans la capitale congolaise, qu’elle procèdera dans les prochains jours à travers ses services compétents, avec le concours de la Direction générale de migration (DGM) au contrôle de la carte de résidence pour étrangers dans les entreprises employant les étrangers et les résidences privées ainsi que dans n’importe quels autres lieux tels que les restaurants, les cafés, les boites de nuit, etc.

L’hôtel de ville invite tous les étrangers non encore en règle à se présenter à la Commission provinciale de supervision de la délivrance de la carte de résidence pour étrangers située au numéro 76 de l’Avenue de la Justice, commune de la Gombe, pour se mettre en règle.

mediascongo.net/CC



L’Assemblée nationale a, dans une correspondance adressée aux élus du peuple par le rapporteur de l’Assemblée nationale, Joseph Lembi Libula, annoncé l’ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre 2022, le jeudi 15 septembre 2022.

En effet, une source proche du bureau de l’assemblée nationale, durant cette session plusieurs questions brûlantes de l’heure dont le processus électoral, la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo et le conflit ethnique à Maï-Ndombe, seront traitées par les élus du peuple.

Notons que cette session parlementaire intervient après 3 mois de vacances parlementaires. Cette session ordinaire de septembre est essentiellement budgétaire.

Gaël Hombo



Le Président de la République, Félix Tshisekedi est arrivé dans la soirée de ce lundi 12 septembre à Nairobi au Kenya pour assister à l’investiture du nouveau Chef de l’État Kényan, William Ruto, vainqueur de la dernière joute électorale qui s’était tenue le 15 août dernier, apprend POLITICO.CD à la Présidence de la République.

Selon cette source, nouvellement admis au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est, la RDC est représentée à son plus haut niveau à la cérémonie de prestation de serment, ce mardi 13 septembre pour, non seulement symboliser son entrée de plein pied dans cette organisation sous-régionale, mais aussi exprimer son attachement à ce pays qui s’est impliqué de bien des façons dans les joies et les peines que connait la République Démocratique du Congo.

Dans la foulée, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi s’est rendu à la résidence du Président Kenyan élu où ils ont échangé sur des questions d’intérêt communs.

D’après la même source, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a présenté ses félicitations à William Ruto avant de préciser que sa présence à Nairobi c’est aussi pour s’assurer du maintien des meilleures relations qu’entretiennent actuellement la RDC et le Kenya.

«Je suis venu pour vous présenter mes vives félicitations et m’assurer que les meilleures relations qu’entretiennent nos deux pays restent intactes. Dans les prochains jours je vais envoyer une équipe pour rencontrer vos collaborateurs et les briffer sur les grands dossiers autour desquels notre collaboration sera faite et qui seront au menu de nos prochaines discussions, ici à Nairobi et à Kinshasa», a-t-il déclaré.

Il y a lieu de noter que vingt Chefs d’État africains devront assister à cette cérémonie de prestation de serment ce mardi au grand stade de Nairobi.

Christian Okende



Depuis quelques semaines, la République Démocratique du Congo fait face une énième crise due à la rareté d’essence. Pour pallier la situation, le président de l’Association des pétroliers du Congo, Emery Mbatshi estime qu’il y’a nécessité d’augmenter le prix du litre d’essence à la pompe afin de stabiliser le système et stopper l’hémorragie.

« La population doit se préparer à accepter cette augmentation, pour que les produits soient disponibles dans les sites de distribution », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la radio Top Congo FM.

Emery Mbatshi a aussi révélé que depuis janvier à ce jour, le gouvernement congolais n’a pas encore payé aux sociétés pétrolières, les pertes de manque à gagner.

« Nous pouvons aller par tranche pour arrêter un peu l’hémorragie des pertes de manque à gagner. Il y a nécessité d’augmenter le prix du litre à la pompe, parce que cela va stabiliser un peu le système. Depuis janvier jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement n’a pas encore payé les pertes de manque à gagner. Quand ça prend trop de temps, ça complique le système d’approvisionnement », a-t-il expliqué.

Les sociétés pétrolières réclament environ 400 millions USD au titre du manque à gagner dû au système de subvention.

Pour sa part, le gouvernement à travers son ministre des Finances, assumant l’intérim du ministre de l’Economie nationale, Nicolas Kazadi avait souligné lors de la 67e réunion du conseil des ministres, que le gouvernement tient à compenser la hausse des cours mondiaux des produits pétroliers par une politique de subventions couvrant les pertes subies par les sociétés pétrolières en raison des prix relativement bas fixés à la pompe afin de prioriser le bien-être social et de protéger le pouvoir d’achat de la population.

Le ministère de l’Economie envisage de mettre en place, avec le Groupe GEMCORP, une facilité de financement pour garantir les approvisionnements en carburants et réduire le coût de la subvention pétrolière.

Cette facilité dont le montant s’élève à 500 millions d’USD reparti en tranches, pourrait être offerte au gouvernement à des conditions quasi concessionnelles et permettra aux importateurs locaux d’accéder directement aux carburants en supprimant ainsi les coûts additionnels liés aux intermédiaires. Ceci à un prix compatible avec le niveau officiel retenu dans la structure de prix, de sorte à résoudre à la fois le problème de solvabilité des importateurs locaux ainsi que le risque de pénurie sur le marché.

Cette facilité qui permettra la diminution du coût budgétaire de la subvention comporte aussi l’avantage de renforcer la transparence des flux des volumes de carburant à subventionner.

Dans ce registre, le ministre a.i de l’économie avait sollicité le quitus du gouvernement pour la mise en place d’une Commission ad hoc pour poursuivre les discussions avec GEMCORP, finaliser la proposition technique et définir les mécanismes opérationnels de la facilité de financement avec l’implication des autres parties prenantes au processus de régulation du secteur, notamment les Ministère des Hydrocarbures et celui des Finances.

Carmel NDEO



Ce dimanche 11 septembre 2022 marque les 21 ans des attentats du 11 Septembre, qui a coûté la vie à près de 3 000 Américains. Le 11 septembre, ou bien 9/11, les Américains commémorent les victimes de ces attentats qui ont eu lieu aux États-Unis le 11 septembre 2001. Le 11 septembre n'est pas un jour de congé officiel. C'est une journée sombre, un jour de deuil national.

Ce jour-là, quatre attentats ont été perpétrés aux États-Unis. Quatre avions ont été détournés, dont deux se sont enfoncés dans les Tours Jumelles à New York. Le troisième avion a été projeté sur le Pentagone à Washington D.C. et le dernier s’est écrasé dans un champ en Pennsylvanie. Ce dernier volait en direction de la Maison Blanche ou du Capitole à Washington D.C. mais s’est écrasé après que des passagers et des membres d’équipage aient essayé d’en reprendre le contrôle.

Chaque année, les drapeaux aux États-Unis sont mis en berne pour commémorer les attentats et rendre hommage aux victimes. À 8h46, l’heure à laquelle la tour nord du WTC a été frappée par le premier avion, le président des États-Unis annonce une minute de silence.

En outre, on organise de nombreuses messes et cérémonies dans les églises à proximité des lieux des attentats.

CC

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