Le Lieutenant-Général Philemon Yav commandant de la troisième Zone de defense des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des opérations de l’armée congolaise contre les groupes armés dont le M23 en province du Nord-Kivu a été arrêté ce mardi 20 septembre.

Jusque-là, le motif de son arrestation n’est pas révélé. Des informations à notre possession indiquent que le dossier est « géré par la justice militaire et les renseignements militaires ».

En attendant la communication de l’armée dans les minutes qui suivent, plusieurs sources concordantes évoquent des motifs selon lesquels le Lieutenant-General Philemon Yav est accusé de haute trahison et de preparer un coup d’Etat.

Le lieutenant Général Philemon Yav avait sous son commandement 5 provinces notamment le Nord-Kivu, le Sud Kivu, l’Ituri , le Maniema et la Tshopo.

Merveilles Kiro



La 2e édition du Festival d'art contemporain « Congo biennale » ouvre ses portes le 16 octobre prochain, à Kinshasa.

Son initiateur, l'artiste congolais Vitshois Milambwe a fait cette annonce, mercredi 14 septembre, au cours d’une conférence de presse.

A l’occasion, il a expliqué que ce festival entend aider des jeunes artistes congolais, en leur transmettant le savoir sur le plan culturel.

Ce forum d’une semaine connaitra la participation des artistes d’ailleurs parmi lesquels les Béninois et les Maliens.

L’un d’entre eux a exprimé sa joie de prendre part à ce festival culturel :

« Ça sera une occasion pour moi de montrer mon travail à un large public et de faire des contacts à la fois ».

Environ 45 artistes de plusieurs disciplines rivaliseront de talents lors de cette 2e édition du festival d'art contemporain « Congo biennale ».

Placé sous le thème : « Le souffle des ancêtres' », cette activité va se clôturer le 23 octobre.

Quatre sites culturels sont retenus pour cette 2e édition à savoir : le Musée national, l'Académie des beaux-arts, Kin arts studio et le Rond-point Luputa dans la commune de Bandalungwa.

radiookapi.net/CC



Le centre culturel « les Mwindeurs » fait découvrir le cinéma congolais au public du district de Tshangu à Kinshasa.

C’est dans le but d’interagir avec les habitants de ces milieux sur l'évolution du cinéma congolais, en marge de la célébration de deux ans d’existence de ce centre culturel, situé dans la commune de N'djili (Tshangu).

A cet effet, le centre a procédé, dimanche 18 septembre, à la projection de quatre courts métrages réalisés par des cinéastes congolais. La séance était suivie d'un échange avec le public autour du cinéma congolais. 

Les films ‘’Awa’’, ‘’Ngunde’’, ‘’Ndoto’’ ou encore le ‘’sort’’ ont dépeints la société kinoise avec ses hauts et ses bas.

Déborah basa kabambi (photo), réalisatrice du film ‘’AWA’’ a présenté son film ainsi que la démarche poursuivie à travers cette production.

« AWA présente la vie à Kinshasa, 80% de ce que vivent les kinois. Est-ce qu’il y aura des changements ? Est-ce qu’il y aura de nouveautés ? Ou on restera dans la même situation ? », a-t-elle expliqué.

Pour le coordonnateur du centre culturel « les Mwindeurs », Nyamba Malawi la projection de ces courts métrages vise aussi à promouvoir un divertissement sain en zone périurbaine.     

« On donne une réponse à cette question d’occupation culturelle, de divertissement sain dans des quartiers en milieu périurbain. Et pour moi, c’est une grande joie », s’est exprimé Nyamba Malawi.

Pour ce cinéaste congolais, c'est une fierté que de présenter des films « made in Congo » dans ce centre culturel à la périphérie de Kinshasa.

Le centre culturel « les Mwindeurs » poursuivra la diffusion du cinéma congolais dans les quartiers périphériques de Kinshasa pour célébrer ses deux ans d’existence. 

radiookapi.net/CC



La cité de Bunaganda,  dans le territoire de Rutshuru, reste occupée par les forces négatives du M23. Dans une interview accordée à nos confrères de RFI, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guteres, a évoqué l'inefficacité des forces de maintien de paix de l'ONU, en citant les mouvements anti Monusco observés à Beni et ses environs.

"Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23".

Pour étayer sa thèse, le secrétaire général des Nations unies affirme que " la vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco".

Et de souligner : " Ils ne sont pas nés dans la forêt. Ils viennent de quelque part. Ce qu’il faut, à mon avis, et c’est l’essentiel, c’est de trouver une discussion sérieuse entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda pour qu’on puisse avoir une perspective conjointe pour éviter cette permanente situation qui nous fait toujours, quand on a un progrès, revenir en arrière. Il faut que ces pays se comprennent mutuellement et   coopèrent effectivement pour la sécurité de l’Est du Congo.

Serge Mavungu



À travers un communiqué consulté par la presse ce lundi 19 septembre 2022, la Sino-congolaise des mines annonce la fin imminente des travaux de réhabilitation de la digue B6 et celle de Mutaka situant respectivement dans le quartier Kapata et le secteur Luilu dans la province de Lualaba. 

Selon la SICOMINES S.A, l’ouvrage peut servir à relier le quartier Kapata et les différents communautés du secteur de Luilu. 

Ces deux digues, précise-t-elle, vont résoudre le problème des inondations et érosions récurrentes dans le quartier Kapata, les communautés de Mapendo et Mutaka.

 

« Le défaut d’entretien et de maintenance étaient à la base de nombreux nids de poule à la surface de la digue et même du glissement de différents flancs de l’infrastructure. Cette situation a même affecté le trafic des habitants car l'eau s’écoulait jusqu’à la surface de la digue », rapporte ce communiqué. 
 

Par ailleurs, la SICOMINES S.A justifie le financement et l’exécution de ces travaux par son souci du bien-être des populations environnantes.

"L’entreprise et l’ensemble de communautés de Kapata et de Luilu étaient unanimes sur le besoin d’intervenir immédiatement et dès la mi-août, la SICOMINES s’est mise à l’aménagement du talus B6, du talus de Mutaka et des routes auxiliaires", souligne la même source. 
 

Rappelons que la digue de Mutaka est d’une longueur totale de 880 mètres et à  l’instant même, elle est pratiquement réhabilitée. Le côté d'écoulement est déjà renforcé et la surface de la digue a été relevée et nivelée. La construction d'un canal de dérivation de la digue B6 vers la digue Mutaka est également en exécution. 
 
La SICOMINES rassure qu'une fois la réhabilitation achevée, l'eau de la digue B6 sera canalisée vers la digue Mutaka, en vue de prévenir le risque de débordement et de menace d’inondations sur les maisons et les plantations des habitants vivant le long de la rivière Kabulungu. 
 
Elle ajoute également  qu’elle financera la construction de 14 petites passerelles et ce, en dehors du cahier de charges, afin de faciliter la mobilité des populations environnantes et de leurs biens. 
 
De son côté, fait savoir le même communiqué, le chef de la communauté de Kapata, M. Dikumbi, a félicité la SICOMINES S.A pour les travaux réalisés, tout en  soulignant que, la population de son village n’a plus à s'inquiéter de la rupture de la digue B6 pendant la saison des pluies. 

Les projets de mécanisation agricole et d’appui aux agriculteurs locaux du maïs évalués à 350.000 USD
 
Il faut signaler que la SICOMINES S.A. réaffirme une autre matérialisation de sa responsabilité sociale à travers les projets de mécanisation agricole et d’appui aux agriculteurs du maïs s’élevant à 350.000 dollars américains, y compris la fourniture d'équipements mécanisés tels que des tracteurs, des charrues, des herses, des semoirs et des remorques, la remise de semences de maïs et d'engrais, et la formation des villageois au fonctionnement des machines agricoles et aux techniques de plantation de maïs et d’utilisation rationnel des engrais. 
 
Pour la SICOMINES S.A, ces projets pourront renforcer la motivation des agriculteurs de la communauté locale et augmenter la production agricole en vue de favoriser le développement agricole durable au sein de la communauté locale.
 
La formation sur l'usage des semences de maïs et des engrais bat également son plein, dit-elle en ajoutant qu'avec l'aide de la mécanisation agricole et le soutien des semences de maïs et des engrais, les communautés environnantes, à travers ses projet, auront certainement une bonne récolte de maïs, l'année prochaine.
 
À en croire ce document, la SICOMINES finance des formations au profit des populations locales environnantes sur l’utilisation des tracteurs, charrues, herses, engrais et semences dans le cadre du projet d’appui et d’accompagnement aux agriculteurs inscrits dans le cahier des charges.
 
Notons que DAP Iinvestment est le facilitateur choisi par SICOMINES pour la formation des agriculteurs et leur accompagnement tout au long de l’année culturale en vue d’un rendement optimisé.
 
La SICOMINES s’est engagée à travers le cahier de charge signé avec les communautés locales du Lualaba, de résoudre les problèmes des populations environnantes et au souci de promouvoir le développement de la communauté sous tous ses aspects, afin que les fruits du développement minier puissent profiter d’avantage et quotidiennement aux populations impactées par le projet.
 
Prince Mayiro



Des musiciens congolais ont promis, vendredi 16 septembre, d'accompagner la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) dans l'organisation des élections, en sensibilisant les populations.

Ils l'ont fait savoir à l'issue d'un échange avec le président de la centrale électorale, Denis Kadima et son équipe à Kinshasa.

« C'est une première dans les annales et cela est la preuve de la considération que témoigne la CENI à l'endroit des musiciens. Notre institution nous a invités pour qu'on échange et qu'après, nous puissions sensibiliser nos compatriotes pour les élections à venir, de l'enrôlement jusqu'au vote... C'est la reconnaissance de notre rôle au sein de la société », a déclaré le porte-parole de circonstance de ces musiciens  Jossart Nyoka Longo.

La CENI dit compter sur l’implication de ces musiciens dans le processus électoral en cours.

Les musiciens présents à cet échange avec l’équipe dirigeante de la CENI sont entre autres :

Jeannot Bombenga, Jossart Nyoka Longo, Mbilia Bel, Ngiama Werrason, JB Mpiana, Félix Wazekwa, Reddy Amisi, Héritier Watanabe, Michel Bakenda, Rebo Tshulo et Trina Fukiau.

Par ailleurs, la CENI a acquis un nouvel espace devant servir d'entrepôt pour les matériels électoraux au quartier Kingabwa, commune de Limete (Kinshasa) d'une superficie de 25 865 m2.

Cela en prélude de l'arrivée des kits d'enrôlement des électeurs, des cartes d'électeurs et services connexes.

radiookapi.net/CC



L'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) recommande au Procureur près la cour de cassation d'ordonner une enquête judiciaire crédibles et exhaustive sur les faits à la base de la démission de Vidiye Tshimanga, ex conseiller stratégique du Chef de l'État.

L'ONG ACAJ demande par ailleurs au Directeur de Cabinet du Président de la République de mettre en place une politique de tolérance zéro en vue d'éliminer toutes les brebis galeuses qui seraient encore tapies dans les couloirs de la Présidence de la République et useraient de leur position pour exercer pression et / ou trafic d'influence pour satisfaire leurs intérêts égoïstes.

L'ACAJ estime que Vidiye TSHIMANGA est à féliciter parce qu'il est parmi les rares politiciens en poste qui décident de se retirer à la suite d'un scandale politico - financier porté à la connaissance du public . " Par ce fait , il administre la preuve qu'il est un homme d'état et républicain respectueux de la personne du Chef de l'Etat qu'il est appelé à servir , même en dehors des institutions" . 

Le constat qui se dégage de ce faisceau d'indices est que , loin d'être un fait anodin , les propos imputés à M. Vidiye sont susceptibles de revêtir le caractère pénal, rajoute Me Georges Kapiamba, président national de l'ACAJ.

Et de conclure : " La lutte contre la corruption , le trafic d'influence , le détournement et le blanchiment des capitaux , constitue le baromètre à travers lequel l'action des gouvernants est jaugée".

opinion-info/CC



La Cour de cassation a ordonné ce jeudi 15 septembre la mise en liberté provisoire du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, arrêté depuis près de vingt mois à la prison de la Kasapa à Lubumbashi (Haut-Katanga). 

La Cour de cassation a accédé à la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de Ngoy Mulunda. Pour l’instant, renseigne l’un de ces derniers, la procédure poursuit son cours normal, avant qu’il ne quitte cette maison carcérale.

Le pasteur Daniel Ngoy avait été condamné pour incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. 

D’après la justice, ces propos étaient tenus le 16 janvier 2021 devant les fidèles de la ''Nouvelle Eglise Méthodiste'' de Lubumbashi, dont il est le fondateur.

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles