La circulation était perturbée cet avant-midi dans plusieurs coins de la capitale, à la suite de la grève décrétée ce lundi 22 novembre par les transporteurs de taxi. 

Les taximen ont pris la résolution d’arrêter le travail pour dénoncer les « multiples tracasseries des policiers et des agents du service de transport ». 

 A la Tshangu dans la partie Est de la ville de Kinshasa par exemple, les habitants de ce coin, désireux de rejoindre le centre-ville, lieux de leur travail, ont fait le pied.  

La situation a été quasi identique dans d’autres coins de la capitale congolaise. Des kinois se retrouvaient regroupés dans des arrêts, attendant désespéramment un transport en commun, sans succès. 

Certains se sont tournés vers les taxis motos. Mais le prix du trajet n’était pas à la portée de tous. En effet, le prix d’une course à moto a été doublé.  

 Les quelques taximan que les reporters de Radio Okapi ont abordé sur la route, affirment n’avoir pas été informé de la « suspension de leur grève » », qui était prévue ce lundi 22 novembre. 

radiookapi.net/CC



La police nationale congolaise a empêché ce lundi 22 novembre le sit-in prévu par le CALCC, MILAPRO, le FCC et Lamuka devant la CENI pour exiger l’indépendance de cette institution d’appui à la démocratie. Les voies menant au siège de la CENI dans la commune de la Gombe ont été quadrillées par les forces de l’ordre. 

Les agents de sécurité ont filtré les entrées dans les périmètres du siège de la CENI. Des véhicules empruntant cette voie étaient aussi contrôlés. Et ce contrôle ont provoqué des embouteillages monstres sur ces artères. 

Le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le ministère des Laïcs Protestants (MILAPRO) ainsi que les Forces sociales et politiques de la nation avaient confirmé le maintien de leur sit-in ce lundi à partir de 9 h devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et dans tous les bureaux de la CENI, dans les provinces de la RDC. 

Et ce, en dépit de « l’interdiction », par l’hôtel de ville de cette manifestation. 

Cette manifestation devrait connaitre aussi la participation totale des parties politiques d'opposition et de la résistance dont le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et Lamuka de Martin Fayulu. Le député national du FCC Fidèle Likinda donne les raisons de leurs implications à cette manifestation. 

« Je confirme la présence active de tous les partis du FCC devant le siège national de la CENI. Aujourd’hui, nous avons un adversaire commun qui bloque le développement de notre pays. En politique, il n’y a pas d’adversaire ni d’ennemi éternel. C’est ainsi que nous avons pris conscience pour attirer nos différents partis politiques pour retrouver l’honneur de la République, sauver le pays qui est dans danger, sauver la population qui est menacée », a argumenté le député Fidèle Likinda. 

« Le chef de la police de Kinshasa a l’obligation constitutionnelle de sécuriser. S’il ne le fait pas, il sera complice. Parce que, l’article 26 de notre constitution, il n’est pas demandé de nous indiquer une zone neutre. Nous ne voulons pas vivre un Yumbi bis, dans cette ville. Nous allons marcher ! », a martelé cet élu. 

Ce sit-in vise à « revendiquer la tenue d'un processus électoral crédible et transparente, la suppression de la taxe RAM, l'amélioration de condition de vie de la population ainsi que l’effectivité de la gratuite de l'enseignement ». 

En dépit de ces assurances, le sit-in n'a pas eu lieu.

radiookapi.net/CC



Le 22 février 2022, c’est la date choisie pour présenter officiellement l’album slam dénommé « Molimo », le deuxième de l’artiste slameur-poète Peter Komondua. Dans cette nouvelle aventure, il a ressorti ce qu’il a pu glaner après l’examen de son âme. Il sera question d’un moment d’introspection qui invite chacun à l’exercice d’examen de son âme. Le single qui annoncera l’album sera lancé en décembre par effet surprise.

« Molimo » est un album slam mais avec d’autres affluences qui viendront embellir l’oralité. Il est essentiellement écrit en français mais met en valeur d’autres langues sortant des 4 points cardinaux du territoire congolais avec du Lingala, du Ngwandi, du Ngombe. C’est aussi pour toucher aux sensibilités des uns et des autres. L’album sera mis en digital dans les prochains jours pour commencer la prévente. Des concerts seront organisés par la suite, après son dévoilement, pour sa présentation devant le public.

« Il n’y a pas un message global en soi parce qu’avant tout, il s’agit d’un examen de l’homme, c’est-à-dire plus on grandit plus on prend conscience, plus on essaye de revenir sur des choses et plus on a besoin de partager son expérience, sa façon de voir le monde, sa façon de dire le monde, sa façon d’approcher le monde. Ça évolue avec le temps aussi parce qu’à chaque fois, on se remet en question, à chaque fois, on prend d’autres armes pour affronter des réalités qui persistent, qui ne changent pas. Il s’agit de dire les choses par rapport à mon évolution, selon l’âge et selon l’expérience dans le temps », a affirmé Peter Komondua à ACTUALITÉ.CD.

Peter traduit le titre « Molimo » comme âme en Lingala, ce qui signifierait également esprit. Malgré cela, il dit vouloir toucher le côté immatériel de l’homme.

« Pour moi, c’était juste question d’évoquer l’immatérialité de l’homme, à quel endroit il se situe. Je pense que pour beaucoup, l’homme se situe à l’endroit de son immatérialité, à l’endroit de l’insaisissable, c’est ce qui permet même la fluidité, la capacité de l’homme à être multiple et à être intemporel, à être à la fois dans le passé, dans le présent et aussi dans le futur. Il s’agit bien d’un examen de l’âme mis en évidence dans le projet », a-t-il ajouté.

Molimo, un projet entre l’utopie, le devoir de mémoire et la sensibilisation pour le climat.

Le nouvel album de Peter Komondua contient, pour l’instant, 10 titres, mais d’autres peuvent être ajoutés ou retirés d’ici février 2022. Il aura différentes connotations, avec des sons utopiques, historiques ou celui sur la sensibilisation pour la protection du climat et de la planète. Le travail d’artiste de Peter est comme une sorte de chronique du quotidien ou du futur, il se projette, réinvente des choses comme il aimerait qu’elles soient ou selon qu’elles devraient être.

« Tout est à refaire. Le monde, il est à refaire, sinon à quoi servirait l’utopie ? On ne va pas partir du fait que tout ne marche pas. Evidemment, il y a des choses qui ne marchent pas et il y a celles qui marchent. Les choses qu’on aimerait qu’elles soient et qui ne sont pas encore là. Il faut les convoquer à l’existence. À chaque fois que les choses ne marchent pas, cela nous incite à entrer dans une dynamicité pour que la vie devienne encore palpitante parce qu’on tend vers les choses qui nous échappent pour essayer de trouver des solutions », a dit Peter.

Et d’ajouter :

« Tant que la musique engagée pourrait être celle qui parle à la conscience, à l’âme de l’humain, celle qui interpelle au sujet de l’amour, de l’urgence de s’aimer entre peuples et individus, alors il pense la faire. Un titre dénommé « Échos logiques » représente l’indignation vue ce que l’homme a fait du monde, ce que nous sommes censés léguer à la postérité. Suite à la déforestation de la planète et à l'épuisement de certaines ressources non renouvelables, beaucoup de questions se posent. Lorsque l’on grandit, on commence à faire des enfants, on commence à penser à ce que l’on aimerait léguer à ces enfants. Si c’est un monde inhabitable, des questions commencent à se poser puisque dans l’allure où vont les choses, est-ce que les enfants de nos enfants auront encore de l’eau potable ? Est-ce qu’il y aura encore des stocks d’eaux douces pour les enfants de nos enfants ? Est-ce qu’il y aura un arbre sous lequel s’abriter lorsqu’il y aura un soleil accablant ? C’est toutes les questions qui se lèvent comme ça. C’est vraiment lié au vécu, aux urgences », affirme-t-il.

Peter Komondua est un artiste slameur, poète et écrivain, amoureux des mots depuis son jeune âge. Il est parmi les précurseurs du mouvement slam en RDC, son premier album slam dénommé « Etiké » est sorti en 2016. Il a fait la première partie du concert de Grand corps Malade en 2013, à l’Institut Français de Kinshasa avant de lancer en 2015, Slam House, le premier festival international de slam dans la capitale congolaise, qui se déroule dans des maisons particulières. Il est vainqueur du Prix Lokumu de la poésie 2020, du Prix de jeune leader, catégorie culture, 100 jeunes Pages d'espoir et du Prix de la critique d'art aux Riac, Ateliers Sahm, Brazzaville en 2018.

Emmanuel Kuzamba



Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.

Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.

" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC. 

Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.

Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.

Ivan Kasongo



Les révélations se poursuivent dans le cadre de Congo Hold-up. Au fur et à mesure, les réactions s’enchainent. En Belgique, c’est Alexander De Croo, le premier ministre belge, est le premier à réagir.

« La révélation de cette affaire est une bonne chose (…). Toute forme de corruption est totalement inacceptable, a fortiori quand elle se fait au détriment des plus vulnérables comme ici. Il est dans l’intérêt même de la RDC que cette affaire soit révélée au grand jour. Cela devrait aider le président actuel et son gouvernement à progresser dans la lutte contre la corruption, une lutte que soutient notre pays », a t-il déclaré dans les médias belges.

Les relations entre le camps Joseph Kabila et le gouvernement belge s’étaient sérieusement détériorées à l’approche des élections de 2023.

La Belgique avait décidé, le 10 janvier, de revoir son aide financière à la RDC dans le domaine humanitaire suite à la situation politique qui prévalait au pays. Didier Reynders et Alexander De Croo, à l’époque vice-Premiers ministres respectivement ministres des Affaires étrangères et ministre de la Coopération au développement, avaient annoncé vouloir développer de la coopération directe avec les organisations locales de développement en lieu et place du gouvernement congolais en attendant l’organisation des élections.

actualite.cd/CC



Le gouvernement a décidé d’accorder une « prime de gratuité », aux enseignants de l’école primaire dès le mois de décembre 2021.

C’est l’un des compromis trouvés entre le gouvernement et le banc syndical des enseignants après plus de 20 jours des travaux de négociation, clôturés vendredi 19 novembre, à Mbuela Lodges, dans le Kongo Central.

Selon le rapport présenté par les participants, plusieurs recommandations ont été formulées notamment sur la rémunération « des nouvelles unités », des « non-payés », des « désactivés » ainsi que sur la retraite des enseignants et la prime de gratuité.

La prime de gratuité

Elle est accordée en attendant la prise en charge dans le budget 2022 du 2ème et 3ème palier, du solde de la prime de brousse et du montant alloué aux nouvelles unités. Par ailleurs, le même rapport indique que, l’autorité gouvernementale s’engage à payer le 2ème et 3ème palier en faveur des enseignants payés et non payés au quatrième trimestre 2021.

Un autre engagement du gouvernement, c’est celui d’appliquer, au cours de l’exercice budgétaire 2022, le projet de barème des enseignants de l’EPST issu de l’atelier résidentiel de Venus à Bibwa, auquel il a été appliqué la tension normale de 1 à 10.

La question des « non payés » et des « désactivés »

Les 81.509 enseignants non-payés restants, recevront leurs salaires dès la paie du 1er trimestre 2022.

Quant à la question des « désactivés », il faudra convoquer dans « l’immédiat » les travaux de la grande commission chargée d’examiner au cas par cas les recours des écoles, des bureaux gestionnaires et des agents désactivés de sorte que, les cas éligibles à la réactivation soient pris en compte à la paie du mois de décembre 2021 avec effet rétroactif, précise ce rapport.  

La retraite des enseignants.

Enfin, le gouvernement s’engage à allouer des « ressources financières suffisantes », pour assurer une retraite honorable aux enseignants, souligne le rapport de Mbuela lodges.

radiookapi.net/CC



Par visioconférence, les membres du gouvernement ont pris part ce vendredi 19 novembre 2021, à la vingt-neuvième réunion du conseil des Ministres. Sous la présidence du Chef de l’État Félix Tshisekedi, plusieurs points ont été abordés.

Invitée à cette réunion gouvernementale, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi, a indiqué que la conjoncture économique reste marquée par la conclusion de la première revue du programme triennal dont l’approbation par le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) en décembre 2021 donnera lieu à un décaissement de plus de 200 millions de dollars américains au niveau du guichet Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Au regard des efforts déjà fournis, a-t-elle souligné, le FMI encourage le Gouvernement à poursuivre les réformes structurelles indispensables pour soutenir la reprise et promouvoir une croissance solide et diversifiée.

« Le marché de biens et services est demeuré relativement stable avec un cumul annuel de l’inflation de 4,071% à la fin de la deuxième semaine de novembre 2021 alors qu’elle se situait autour de 14% en 2020. A ce rythme, l’inflation s’établirait à 4,72% à fin décembre 2021, face à un objectif de 7% », a souligné la Gouverneure de la BCC.

Elle a ajouté que « le marché de changes est resté globalement stable, attesté par des faibles variations du taux de change sur les deux segments du marché. En cumul annuel, le taux de dépréciation du Franc Congolais n’est que de 1,37% à l’indicatif et de 0,90% au parallèle contre une perte de pouvoir d’achat de la monnaie de plus de 14% à la période correspondante en 2020. »

Par ailleurs, la patronne de l’institut d’émission, a noté une « bonne tenue des finances publiques en 2021 par rapport à 2020, particulièrement au niveau des recettes. Elle a également indiqué que les réserves de change se sont établies à 3,3 milliards USD au 11 novembre 2021, soit 3 mois d’importations de biens et services. »

Parlant des cours mondiaux des principaux produits d’exportation de la RDC, Malangu Kabedi Mbuyi, a précisé qu’ils sont en hausse, sur fond de l’augmentation de la demande, avec la reprise de l’économie mondiale.

« En dépit de la stabilité observée, l’économie nationale demeure exposée à certains risques d’origine externe notamment la faible couverture vaccinale dans les pays en développement qui pourraient influencer leurs économies et la trajectoire de la croissance mondiale », a-t-elle prevenu.

Et de poursuivre : « Le faible taux de couverture vaccinale et les pressions sur la demande intérieure qui caractérisent historiquement le dernier trimestre de l’année marqué par la préparation des festivités de fin d’années constituent des facteurs de risque sur le plan interne ».

Pour clore son intervention, la Gouverneure de la BCC, a recommandé le maintien de la coordination des politiques budgétaire et monétaire, la mise en application continue du pacte de stabilité, la poursuite de la gestion optimale de la liquidité et la mise en œuvre des réformes retenues dans le cadre du programme avec FMI en vue de la diversification de l’économie mondiale.

Junior Ngandu



Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention Jean-Jacques Mbungani a fait savoir, au cours de la réunion de conseil des ministres, tenue vendredi 19 Novembre, l’apparition d’une maladie inconnue appelée Monkey Pox dans la province de Maniema, territoire de Kibombo, plus particulièrement dans la zone de santé de Tunda.

La cellule de surveillance épidémiologique du ministère de la Santé qui en a reçu l’alerte indique que cette maladie inconnue « Monkey Pox » se manifeste par des fortes fièvres et éruption cutanée.

D’après le ministre de la Santé, depuis l’apparition de cette maladie, il y a déjà eu 69 cas et 12 décès avec une létalité de 17%.

L’Aire de Santé la plus touchée est Utshu avec 29 cas et 5 décès suivi de l’aire de santé de Dikululu avec 15 cas et 4 décès. �

Pour ce faire, le gouvernement a organisé la prise en charge des cas, l’approvisionnement en médicaments ainsi que la sensibilisation des populations locales sur les définitions des cas et sur les mesures à prendre.

« Le dispositif de riposte est opérationnel », a rassuré le ministre de la santé, cité par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, dans son compte rendu.

Le ministère de la Santé n’en dire pas encore plus au ce sujet de cette maladie. Mais d’après nos recherches Monkeypox a été découvert en 1958 lorsque des épidémies d’une maladie semblable à la variole se sont produites chez des singes macaques mangeurs de crabes gardés pour la recherche.

La variole du singe est originaire de macaques crabiers gardés pour la recherche en Afrique centrale et occidentale et tue 1% des personnes infectées. Les macaques sont des espèces robustes de singes (primates) dont les bras et les jambes ont à peu près la même longueur.

Certains chercheurs pensent que le virus se transmet des animaux aux humains lorsque le primate mord ou gratte une personne. Il peut également se propager de personne à personne par des gouttelettes respiratoires dans l’air de la même manière que les humains se propagent le COVID-19 les uns aux autres.

Les personnes atteintes de cas plus graves de virus développeront souvent des lésions cutanées, entre autres symptômes tels que des éruptions cutanées et de la fièvre.

On le trouve chez les animaux sauvages mais les humains peuvent l’attraper par contact direct avec des animaux, comme toucher des singes, des écureuils, des rats ou d’autres mammifères, ou manger de la viande mal cuite.

Les symptômes apparaissent généralement dans les cinq et 21 jours suivant l’infection. Ceux-ci incluent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés, des frissons et de la fatigue.

Carmel NDEO



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, jeudi à la Cité de l’UA, une délégation de la Task force de l’Ituri avec laquelle il a échangé sur des voies et moyens à mettre sur pied pour juguler la crise sécuritaire qui secoue cette partie du territoire national.

Le Coordonnateur de cette Task force, Thomas Lubanga, qui conduisait la délégation a indiqué, au sortir de l’audience, que leur entretien a tourné autour des actions à mener sur terrain en vue de la pacification, la réconciliation et du développement de l’Ituri.

« La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’efforce à s’en finir, mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales », a souligné Thomas Lubanga, profitant de l’occasion pour appeler ceux qui sèment la terreur « d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang ».

Pour lui, cette Task force, un regroupement composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est une réponse pour ramener la paix et le développement de l’Ituri, dans le souci d’en finir, selon le vœu du Chef de l’Etat, avec les forces du mal qui écument cette partie Est de la République.

« Le Chef de l’État nous a accueillis à bras ouverts. Il a, par ailleurs, apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités à côté de notre armée qui fournit déjà des efforts considérables », a déclaré Thomas Lubanga qui a, en outre, apprécié la disponibilité du Président Tshisekedi et son sens de d’écoute.

« La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque de bon. Réfléchissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et que cette paix soit le rêve d’un chacun. » a-t-il conclu, s’adressant aux Ituriens. Cette audience intervient au lendemain de la rencontre du Président Tshisekedi avec les députés nationaux élus de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Le Président de la République Félix Tshisekedi a réitéré son attention particulière dans le dossier relatif à la restitution et au rapatriement du patrimoine culturel congolais. C’est dans cette optique qu’Il a instruit lors du conseil des ministres du vendredi 19 novembre, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde de créer une Commission nationale de politique commune sur le rapatriement du patrimoine culturel Congolais.

Selon les instructions u chef de l’Etat, cette Commission devrait inclure toutes les parties prenantes, notamment : les Ministères impliqués, des Experts, des scientifiques, des Chefs Coutumiers, des autorités traditionnelles, Monarques, etc.

Dans cette même perspective, le Président de Félix Tshisekedi a souligné l’opportunité d’aborder la question de recouvrement de du patrimoine congolais notamment avec le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren qui selon compte rendu du conseil des ministres, « regorge une grande quantité d’une valeur inestimable de plus belles œuvres de la République Démocratique Congo.

« Le retour de ces œuvres redonnerait non seulement aux Congolais mais aussi aux Africains l’affirmation de leurs identités. Il encouragera la compréhension mutuelle et permettra d’animer un dialogue interculturel et intergénérationnel », a dit le chef de l'Etat insistant sur la nécessité de voir ce processus de rapatriement se libérer de toute passion et s’inscrire sur une nouvelle politique culturelle fondée sur le respect mutuel.

Tout en saluant la coopération des autorités belges, Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de voir ce processus de rapatriement se libérer de toute passion et s’inscrire sur une nouvelle politique culturelle fondée sur le respect mutuel.

Il faut dire que la création de cette commission ainsi que le rapatriement du patrimoine culturel congolais vont s’inscrire en quelque sorte dans le thème de son mandat à la tête de l’Union africaine qui s’intitule « Art, culture et patrimoine : Levier pour construire l’Afrique que nous voulons ».

Pour rappel, le gouvernement belge a présenté en juillet dernier une feuille de route pour restituer à la RDC des milliers d'objets culturels acquis abusivement, particulièrement lors des violences commises sous le règne de Léopold II entre 1885 et 1908. Aucun calendrier n’est encore avancé.

Carmel NDEO/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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