Le rapport d'audit de l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la légalité des allocations et cessions des concessions forestières en RDC, entre 2014 et 2020, commence à produire des fruits.
Tel que recommandé par les inspecteurs de l'IGF dans leur rapport, la vice-première ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba, a signé un arrêté le 5 avril dernier suspendant à titre conservatoire 12 concessions forestières d'une superficie de 1.966.630 hectares, illégalement attribuées à 5 sociétés dans les provinces de la Mongala, Tshopo, Mai-Ndombe et de l'Equateur par 3 ministres successifs de l'environnement.
5 de ces 12 concessions avaient été attribuées à la société Maniema Union 2 par Claude Nyamugabo entre septembre 2019 et avril 2021. Amy Ambatobe Nyongolo avait vendu 3 concessions à la société Kitenge Lola, 2 concessions à la société FIFOR et une autre concession à la société française CFT, entre mai 2017 et mars 2019. Quant à Franck Mwedi Malila Apenela qui n'était que ministre intérimaire de l'environnement entre mars et septembre 2019, il avait vendu une concession à la société BOOMING.
Concernant le sort définitif de ces concessions suspendues et celui de leurs sociétés bénéficiaires, ils seront déterminés par la commission mixte instituée par le gouvernement dont l'arrêté a été adopté par le conseil des ministres le 15 avril dernier.
Hormis le travail qui sera fait par cette commission qui reste à mettre en place, il y a également une "revue légale" des concessions forestières qui est en cours au ministère de l'environnement et de développement durable, sur financement de l'Union européenne.
Pour rappel, l'IGF avait indexé dans son rapport d'audit 18 concessions vendues illégalement. Les 6 autres avaient déjà été suspendues fin 2021. D'une superficie de 1,4 million d'hectares, ces 6 concessions avaient été attribuées à la société Tradelink Sarl dans les provinces de la Tshuapa et Tshopo par Claude Nyamugabo en septembre 2020.
Bienfait Luganywa
L’Association des sociétés d’assurance et de réassurance du Congo (ASAR) a indiqué, il y a quelques jours, que le secteur d'assurances a perçu environ 221 millions USD de primes, en 2021.
Le président de cette structure, Vincent Mwepu, a confirmé ces chiffres mardi 26 mars à Radio Okapi.
Vincent Mwepu invite ainsi l’Etat à la régulation de ce secteur générateur des recettes pour le trésor public :
« En 2021, on était à peu près 221 millions USD de primes. Donc, l’Etat a intérêt à bien réguler le secteur d’assurances parce que plus on a de primes, plus on paie d’impôts et l’Etat a plus d’argent d’un côté. Plus, on paie des primes, plus on aura de capitaux pour investir dans des projets, soit déposer dans des banques qui pourront donner plus de crédits à leurs clients ».
Il estime également que si le secteur d’assurances est bien régulé, il peut générer environ 800 millions USD de primes voire plus pour le pays.
« Des chiffres que le régulateur nous a présentés, s’il est régulé de manière optimale, on est à peu près à 800 millions USD de primes [d’assurances] et dans trois à cinq ans on peut passer à trois milliards USD », a souligné Vincent Mwepu.
Un porteur d’assurance est remboursé pour tout sinistre subit et l’Etat en tire dividende.
La libéralisation du secteur d’assurances remonte à 2019.
Accord IGF et ARCA
De leur côté, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) décident de se serrer les coudes pour éviter la fuite des capitaux dans ce secteur.
Cette mutualisation des forces est reconnue dans l’article 286 du Code des assurances en RDC.
« Quand vous prenez les états financiers des miniers, les sommes payées au titre d’assurance localement vous dites qu’il y a un ça ne va pas. Or tout celui qui œuvre en RDC a l’obligation de payer ses assurances en RDC. C’est parce qu’on a constaté ce problème-là que l’ARCA a sollicité le concours de l’IGF et nous allons le faire », a assuré l’inspecteur général des finances-adjoint, Victor Batubenga.
Il a par ailleurs précisé que les assurances et les sécurités sociales font parties d’institutions financières non bancaires.
radiookapi.net/CC
Le Parc National des Virunga annonce ce mercredi deux nouvelles naissances dans une famille de gorilles des montages. Les deux bébés font partie de la famille Bageni qui compte désormais 48 individus.
Bageni et sa famille font partie de 225 gorilles habitués à la présence humaine (sur les plus de 350 individus qu’on retrouve en RDC) , une vraie aubaine pour le parc et une chance pour les touristes.
La famille Bageni est composée notamment de 3 dos argentés, 15 adultes et 12 bébés. Le mâle dominant Bageni est le frère de la célèbre Ndakasi dont le selfie a fait le tour du monde. Leur maman avait été tuée par des braconniers. Ndakasi est morte à 14 ans à la suite d’une maladie. De son côté, Bageni a fondé sa propre famille.
En dépit du contexte sécuritaire que le parc surmonte grâce à des méthodes innovantes (qui feront l’objet d’une série d’articles, ndlr), plus de 15.000 touristes ont visité le parc depuis 2015 (45.000 nuitées au total) et font du PNVi la première destination touristique en RDC.
Ce parc abrite 1/3 de la population mondiale de cette espèce et fait de la RDC l’avenir de cette curiosité de la nature avec 5% de croissance et l’habitat disponible.
actualite.cd/CC
Le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la centrale électorale, est en phase de recouvrer sa liberté. Les démarches y afférentes sont en cours, apprend-t-on de ses proches.
Cette libération, indique-t-on, fait partie des mesures de décrispation en rapport avec la table ronde de cohabitation qui se déroule actuellement à Lubumbashi entre les communautés Katangaise et Kasaïenne.
En effet, plusieurs notables de l’espace consituant l’ancienne province du Katanga dont les parlementaires qui ont conféré dernièrement avec le Chef de l’état Félix Tshisekedi, ont exprimé le vœu de la libération du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
Selon le collectif d’avocats du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ce dernier est encore en détention à la prison centrale de Kasapa, et ce, en attendant l’acte formalisant sa libération.
Considérant la mise en liberté, il y a quelques mois, de plusieurs acteurs politiques en démêlé avec la justice dont Vital Kamerhe, le Professeur Gabriel Banza Malale avait déclaré dans une interview à POLITICO.CD, que « la place du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda n’est plus en prison». À l’en croire, il n y a pas de contenu pénal susceptible de justifier sa détention aujourd’hui.« Il ne serait que justice qu’il soit relaxé», avait-il argué.
Pour rappel, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a été condamné en janvier 2021 à 3 ans de prison ferme. Il était poursuivi pour trois faits infractionels à savoir : incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Le verdict avait été mis en cause par la défense du prevenu, dénonçant des atteintes délibérées et répétées des règles et principes fondamentaux du droit.
Junior Ngandu
Un accord de concession pour la relance effective et la modernisation de la Société commerciale, des transports et des ports (SCTP), ex-ONATRA, a été signé, lundi à la cité de l’Union africaine, devant le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, entre la République démocratique du Congo et le Qatar.
Cet accord fait suite aux engagements pris dernièrement à Doha, au Qatar, entre le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’Emir du Quatar.
« Ce qui est fait est dans l’intérêt du pays et de notre peuple », a indiqué le Chef de l’Etat, dans son message lors de la signature de cet accord, précisant que le projet est très ambitieux, car il ne concerne pas seulement le port de Matadi, mais il y aura aussi l’aspect du développement durable et le port de Kinshasa.
Ce projet, a-t-il ajouté, sera exécuté par la société Qatari Méditerranean shipping company s.a, qui est le premier armateur mondial dans le secteur portuaire. Il bénéficiera du financement du fonds d’investissements qatari, Maha capital.
Chérubin Okende, ministre des Transports, a déclaré à la presse à l’issue de la cérémonie, qu’il y a dans cet accord, l’aspect de la modernisation et de la prise en charge de la dette sociale de cette société. « Il est aussi question d’assainir le passif social dans le sens des avantages du personnel, notamment pour une retraite honorable, avec la possibilité d’assainir les effectifs pléthoriques du personnel, tout en donnant un coup de pouce à la réhabilitation et au rajeunissement du personnel de cette entreprise », a-t-il souligné.
La partie congolaise a connu les signatures de Mme Adèle Kayinda, ministre d’État en charge du Portefeuille, Chérubin Okende, ministre des Transports, Mme O’neige N’sele Mimpa, Vice- ministre des Finances et Martin Lukusa Cibangu, directeur général a.i de la SCTP.
M. Julien Boillot, lui, a signé pour le compte de Méditerranean shipping company (MSC) et le Fonds Maha capital.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
Au moins 2 personnes sont mortes et 8 autres blessées lors d'un nouvel éboulement de terre survenu au quartier Nyakaliba, à quelques mètres du Lycée Wima, dans la la commune de Kadutu à Bukavu (Sud-kivu), la soirée du lundi 25 avril 2022.
D'après Buroko Faustin, chef de quartier Nyakaliba, cette catastrophe est survenue lors des pluies qui se sont abattues sur la ville de Bukavu.
Dans une adresse à la presse, Il précise que 5 maisons se sont écoulées, d'autres détruites et des véhicules endommagés.
À l'en croire, les personnes blessées ont été acheminées dans des structures sanitaires pour les soins.
Il souligne que les recherches se poursuivent car d'autres corps seraient encore sous les décombres.
Ce bilan provisoire est également confirmé par le professeur Munyabeni Nyembo Joseph, bourgmestre intérimaire de la commune de Kadutu.
Pour sa part, Hippocrate Marume, president de la société civile noyau communal de Kadutu, évoque un bilan provisoire de 3 morts et 8 blessés.
Il sied de rappeler que la nuit de dimanche au lundi 21 février dernier, 7 personnes avaient perdu la vie encore dans des éboulements survenus à Bukavu après les pluies.
Déogratias Cubaka, à Bukavu
L'entraîneur de RSB Berkane (Maroc), Jean-Florent Ibenge Ikwange sera indisponible pour 7 à 10 jours, a indiqué le club marocain lundi 25 avril dans un communiqué sur ses réseaux sociaux.
D’après le club marocain, le technicien congolais s’est blessé au niveau de la colonne vertébrale à la suite d’un accident de circulation. Ce, à son retour d’entraînement, au lendemain de la qualification en demi-finale de la Coupe de confédération.
Pour l'heure, l’ancien entraîneur de l’A.S Vclub de Kinshasa est à l’hôpital CHU Mohammed VI où il a passé des examens médicaux.
La Renaissance Sportive de Berkane jouera sa demi-finale aller le 8 mai prochain à Lubumbashi, contre le T.P Mazembe.
radiookapi.net/CC
Les députés nationaux poursuivent ce mardi 26 avril à la chambre basse du Parlement, leur troisième jour de débat général sur la loi électorale entamé depuis vendredi 22 avril.
Au cours de la séance du lundi 25 avril, la majorité des députés proposent la « suppression de seuil de représentativité ». Par rapport à l’interdiction de designer un membre de la famille pour la suppléance, les députés veulent se choisir eux-mêmes leurs suppléants car, il s’agit d’une question de confiance.
Les élus plaident notamment pour la suppression de l'élection des gouverneurs au second degré afin qu’ils soient directement élus par la population.
Des questions ayant trait à la fiabilité de la machine à voter ont fait également débats.
« Il y a eu beaucoup de controverse autour de la machine à voter. Pour certains c’est une machine à voler, pour d’autres, machine à tricher. Alors comme la question est revenue sur la table et que nous allons en 2023 aux élections, j’ai voulu que soit précisé à l’opinion l’aspect de dire nous allons dans quel format de vote. Si les bulletins sont là, qu’on adopte un principe : soit qu’on vote par bulletin soit on continue par la machine à voter. Donc nous devons lever les options pour ne pas laisser l’ambigüité dans l’opinion », a expliqué le député Emmanuel Leku, élu de Mambasa.
L’autre question évoqué est celle liée à la cartographie électorale qui ne correspond pas aux limites administratives, qui est source des tensions entre les communautés locales.
« Il y a le problème de la cartographie électorale et la cartographie administrative. Les limites administratives ont toujours existé mais quelque part, dans d’autres coins ça ne se marie pas avec la cartographie électorale. Ce qui pose maintenant un conflit entre communauté. Et là, c’est comme si la CENI devenait un cadre géographique pour délimiter les cartes administratives. C’est qui n’était pas bon pour moi. Il fallait qu’on puisse corriger ça à temps pour ne pas laisser les conflits dans les milieux parce que nous sommes tenus à vivre en symbiose », a poursuivi le député Emmanuel Leku.
radiookapi.net/CC
À la suite de son l’appel à candidatures lancé il y a peu (lien hypertexte), la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) procède (déjà) à l’analyse des dossiers et profils de tous les postulants. C’est au cours des réunions tenues au siège même de l’instance faîtière du foot congolais que ce travail se fait. Selon les informations reçues par notre rédaction, la majorité des participants a plébiscité Otis Ngoma.
Le poste du sélectionneur des Léopards A’ (locaux) est vacant depuis le départ de Florent Ibenge. À l’approche des éliminatoires du CHAN 2022, la FECOFA avait le devoir de vite se trouver un coach, et constituer le staff technique qui conduira l’équipe. Au milieu de plusieurs dossiers de candidatures reçues, entre autre celles de Pamphile Mihayo, Guy Bukasa, Bertin Maku autre Raoul Shungu, le choix à faire n’était pas facile pour la Fédé, surtout pour le sélectionneur principal premièrement.
En attendant l’annonce officielle, notre rédaction a appris en exclusivité que l’heureux élu se nomme Otis Ngoma, ancien coach du Daring Club Motema Pembe. Les tractations se poursuivent quant à la désignation de ses adjoints. Guy Bukasa et Bertin Maku sont parmi les favoris, cependant, rien n’est encore décidé jusqu’au moment où nous rédigeons cet article. En revanche, le préparateur physique et l’entraîneur des gardiens sont déjà trouvés, nous renseignent nos sources. Male Makanzu jouera le premier rôle, et Paulin Tokala le second. D’autres détails sont à suivre sur votre site…
Isaac B’ampendee
Deux personnes sont mortes dans un éboulement signalé dans une carrière des pierres à Mujumba dans le groupement de Mudusa en territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Selon la société civile locale, le drame s'est produit le dimanche 24 avril 2022 lorsque les victimes creusaient les pierres.
« Cette carrière est située non loin du sous village de Kabungo. Les deux jeunes victimes seraient des ressortissants des villages Kalangwe et Cirhagabwa. Ils seraient aussi âgés de 20 ans et 25 ans. Nous regrettons encore ces pertes en vies humaines », a expliqué à 7SUR7.CD Justin Bahati, president de la société civile de Mudusa.
Il demande aux autorités locales et provinciales de fermer toutes les carrières des pierres présentant des dangers dans le groupement de Mudusa.
La montagneuse province du Sud-Kivu, a subi plusieurs éboulements ces derniers mois. Ce dernier cas s'ajoute à ceux enregistrés à Kamituga ou encore à Misisi et Mwenga les mois précédents, cette fois dans des carrières minières.
Déogratias Cubaka, à Bukavu