La première édition de la Master Class de Jonathan Bilari s’est clôturée ce vendredi 29 avril. Elle s’est tenue en deux parties : la formation sur la prise de parole en public et le concours du meilleur pitch pour gagner le prix Cicéro. Trois (3) jeunes ont été récompensés parmi les dix (10) qui ont concouru.
Devant un public d’environ 300 personnes, ces jeunes ont présenté, pendant plus ou moins 5 minutes chacun, leurs projets tout en mettant en avant l’aspect art oratoire dans leur prestation.
Les journalistes Chantal Kanyimbo et Christelle Dibata, l’expert en communication Rigaud Gomba et l’entrepreneur Shola Deen, ont fait office de membres du jury. Ils ont donné des côtes à chaque candidat après sa prestation évaluant l’aisance dans la prise de parole et la qualité du projet.
M. Shola Deen qui a passé plus de temps avec les candidats, les a formés sur la manière de présenter le projet, à mieux le structurer. Il s’est dit satisfait du dénouement du concours.
« Le gagnant a mérité, il avait un niveau correct, il a travaillé, il avait un projet innovant, assez élaboré. Les autres n’ont pas non plus démérité, ils ont été déterminés, ils ont répondu aux critères. J’étais satisfait du niveau global des candidats, surtout sur l’art oratoire », a-t-il dit.
Un concours pour la promotion des jeunes
Le candidat Jean-Paul Mangata avec son projet de vin dénommé “Tomela” termine premier du concours du meilleur pitch et remporte le grand prix Cicéro de 2 000 000 Fc. Il est à la tête de l’équipe qui crée un vin congolais à base des feuilles d’avocatier, de goyave ou des noix de palme. Il a reçu son prix des mains de l’ancien candidat à la présidentielle, Seth Kikuni.
Laetitia Mbayo a terminé à la deuxième place et repart avec 1 000 000 Fc. Son projet porte sur la création d’une usine de fabrication des cures dent en RDC et à base des bambous. Elle a profité de ce moment pour « dire aux jeunes d’oser car qui ne tente rien n’a rien. Le développement du pays ne dépend pas d’étrangers qui viennent investir ici, il dépend de nous, de notre engagement », a-t-elle souligné.
Avec un projet à destination des femmes, qu’elle entend former dans les écoles et dans des centres de formation pour élever leurs niveaux dans la société, la candidate Damaris Kalenga est arrivée en troisième position.
« C’était compliqué dès le départ mais comme on avait déjà une mission, une volonté déjà bien placée, on s’était dit qu’il fallait oser, on l’a fait. La tension était haute, j’ai beaucoup stressé mais au final, on a été bien récompensé », a-t-elle reconnu.
Le plus jeune des candidats, Joyce Masiala (17 ans) a lui été récompensé par la structure « 100 jeunes pages d’espoir » par une bourse d’étude universitaire.
« L’âge ne peut pas être un obstacle pour nous, pour réaliser de grandes choses. Bien que j’ai 17 ans, je ferai au-delà de ça. J’irai tout droit pour réaliser mes objectifs et cette bourse peut être un complément pour y arriver », a-t-il affirmé.
Le gouverneur de la ville et le ministre des droits humains se sont faits représenter à cette activité par leurs directeurs des cabinets. L’artiste slameur Peter Komondua a eu droit à une prestation au cours de l’évènement. L’organisateur, Jonathan Bilari, compte poursuivre avec cette aventure car, dit-il, l’espoir n’est pas perdu pour la RDC, et encore moins pour la jeunesse.
Emmanuel Kuzamba
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo a clôturé la conférence interprovinciale Katanga-Kasaï, le samedi 30 avril 2022.
Ces assises ont duré près de 10 jours avec la participation des gouverneurs du Grand Kasaï et Grand Katanga, les présidents des assemblées provinciales et ministres provinciaux des 9 provinces sans oublier les chefs coutumiers.
Selon le compte rendu de cette table ronde lu par Jeannette Lunga, gouverneur intérimaire du Kasaï-Oriental, des recommandations formulées sont de quatre secteurs pour mettre fin au déplacement massif des populations et faciliter l'intégration sociale pour le vivre-ensemble. En voici quelques unes :
1. Thématique politique administrative et juridique
- Dupliquer les centres d'attraction économique et sociale dans les provinces du Grand Kasaï ;
- Créer des marchés transfrontaliers dans le Grand Kasaï à la frontière avec l'Angola à l'instar de Kasumbalesa avec la Zambie ;
- Faciliter l'accès au marché du diamant ;
- Faciliter la création des entreprises en mettant en place un guichet unique à la création des entreprises dans toutes les provinces du Grand Kasaï ;
- Obtenir l'avis de l'ANAPI dans la création des entreprises, interdire tout transport des personnes par train ou camion des marchandises ;
- Instaurer le système des feuilles de route pour identifier ou encadrer les personnes qui se déplacent d'une province à l'autre ;
- Créer un cadre de concertation permanent entre les espaces grand Katanga et grand Kasaï sur les questions de gestion de leurs provinces respectivement ;
- Veuiller à la stabilisation des institutions politiques provinciales dans les deux espaces.
2. La sécurité
- Promouvoir la politique de l'emploi tout en encourageant l'investissement étranger et local dans les provinces ;
- Financer la reconstruction des infrastructures en général ferroviaires, routières, ferroviaires, scolaires et universitaires ;
- Réorganiser le service de cadastre minier en reattribuant les zones d'exploitation dans les provinces, faire respecter la loi ;
- Augmenter les effectifs de la police nationale, assurer sa formation et lui procurer le matériel conséquent, contrôler la circulation d'armes qui se trouvent entre les mains inexpertes ;
- Contrôler le mouvement des hommes en uniforme et notamment les retourner à leurs lieux d'affectation notamment 756 policiers qui viennent d'arriver du Grand Kasaï illégalement dans ce même cadre du déplacement de la population et plus de 300 dans la province du Lualaba ainsi que la fuite de quelques 220 policiers du Tanganyika vers Lubumbashi.
3. Sur le plan socio-culturel
- Organiser et intensifier la sensibilisation de manière à promouvoir le civisme en ciblant des groupes spécifiques à travers les canaux de communication existants (Radio, Télévision, l'Internet, les réseaux sociaux) ;
- Sensibiliser et encourager les petits marchands à s'installer dans différents marchés pour leurs activités commerciales ;
- Faire appliquer la justice distributive équitable pour rétablir l'ordre public et l'autorité de l'État ;
- Créer des centres d'encadrement et de formation professionnelle spécialisées dans les entités territoriales décentralisés au bénéfice des jeunes ;
- Doter les gouvernements provinciaux des financements conséquents pour leur permettre de faire face à l'accroissement brusque de la démographie ;
- Organiser les centres de formation professionnelle et multiplier les activités sportives pour les jeunes.
4. Économie
- Trouver à multiplier les unités de production dans le Grand Kasaï ;
- Créer des mini barrages électriques dans l'ensemble de l'espace grand Kasaï ;
- Assurer l'exploitation des sous-sols dans l'espace Grand Kasaï pour une exploitation ignorée des minerais ;
- Financer la construction, la réhabilitation et l'entretien des routes de désertes agricoles et des routes interprovinciales ;
- Impliquer les paysans dans le catonnage manuel, réhabiliter les routes nationales dont la route Kalamba Mbuji ainsi que celle de Kanjanja qui va désenclaver les espaces du centre de la République démocratique du Congo et relier plusieurs provinces ;
- Encourager les initiatives locales dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche, et d'élévation en rendant disponible les intrants.
Lors de son discours de clôture, Félix Tshisekedi Tshilombo a plaidé pour l'humanisme et la tolérance entre les peuples Katangais et Kasaïens. Il a aussi attiré l'attention des leaders politiques et responsables religieux sans oublier les forces vives de la nation sur le rôle qu'ils doivent jouer pour la construction de l'unité du peuple congolais.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
Artistes, avocats, développeurs, créateurs, auteurs et bien d’autres personnes concernées par la question de la propriété intellectuelle se sont réunies mardi 26 avril dernier, à l’occasion de la journée mondiale de la propriété intellectuelle. Avec près d’une cinquantaine de personnes, la question a été évoquée en compagnie de celle du droit d’auteur et droit voisin.
Les intervenants ont donné un peu plus d’éclairage sur la notion de la propriété intellectuelle et la protection des œuvres de l’esprit. Le thème de la journée et celui de la conférence était « la propriété intellectuelle et les Jeunes : Innover pour un avenir meilleur ». Le professeur du droit d’auteur, Théodore Nganzi, l’avocat et éditeur Tata N’longi Bia Titudes et l’entrepreneur et journaliste Baya Ciamala étaient des intervenants.
S’agissant de la première intervention, le professeur Théodore Nganzi s’est étalé sur le droit d’auteur et l'internet, les avantages et les inconvénients. Il a retenu comme avantage, la dématérialisation des produits, la circulation rapide des œuvres de l’esprit ou l’élargissement du marché en une vitesse record. Et comme inconvénient, la reproduction massive et illicite des œuvres de l’esprit, la remise en cause de la notion de la territorialité des lois ou les contrats léonins des fournisseurs des contenus et des services en ligne.
Il a également noté la menace que le marché numérique représente pour le marché physique. N’étant pas réguler en RDC, les artistes congolais vont chercher mieux ailleurs notamment en Europe pour la protection et l’obtention des revenus sur leurs œuvres consommées.
L’adhésion aux sociétés de droit d’auteur
Plusieurs solutions ont été proposées pour essayer, tant soit peu, de palier ce problème en RDC. Pour Baya Ciamala, cofondateur de la plateforme de streaming Baziks, l’adhésion aux sociétés de droit d’auteur est impérative, en RDC comme à l’extérieur.
« Les artistes doivent adhérer aux sociétés de droit d’auteur, c’est très important. Le droit d’auteur, c’est le premier point de rémunération de l’artiste. Il n’a pas besoin d’attendre à appartenir à une plateforme ou à un média pour toucher de l’argent », indique-t-il.
C’est dans cette logique qu’ils évoluent avec les artistes congolais qui s’enregistrent sur leur plateforme. Il ajoute que l’importance principale de cette adhésion est la protection des œuvres des artistes.
« Ça leur permet d’éviter d’être plagié par quelqu’un d’autre au bout du monde. Il est très important que nos artistes comprennent la logique de la propriété intellectuelle dans le secteur de la culture pour qu’ils en tirent bénéfice. Le droit d’auteur n’est pas un privilège, c’est un droit. Le gouvernement est dans l’obligation de le faire respecter », ajoute-t-il.
Le professeur Théodore Nganzi a souligné quelques pistes de solutions pour venir à bout de ce problème du respect de droit d’auteur en RDC. Il propose notamment la réforme de la loi sur le droit d’auteur, laquelle réforme sera suivie par l’Etat congolais au niveau du ministère de la culture et des arts.
« La première piste, c’est la réforme de la loi de 1986 sur le droit d’auteur, en tenant compte des normes internationales et des besoins de la RDC. Il faudrait qu’on libéralise le secteur de gestion collective, il faudrait qu’on prenne en compte le réseau internet qui nous cause beaucoup de problèmes en termes de contrefaçon illicite des œuvres de l’esprit », propose-t-il.
Il suggère, par ailleurs, le financement, par l’Etat congolais, du secteur de la culture pour constater sa rentabilité. Il évoque en cela, la construction des infrastructures, des centres culturels, la formation des artistes, le renforcement des capacités.
Pour réglementer l’exploitation des œuvres dans le réseau internet, M. Théodore évoque le besoin d’adopter un code du numérique qui déterminera les questions liées aux fournisseurs des services en ligne.
Perpétuer des échanges de ce genre
L’initiateur de cette activité, Randy Kalay, ne compte pas s’arrêter sur les conférences. Lui même certifié en propriété intellectuelle de l’académie de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, il dit compter organiser des sessions de formation pour conscientiser beaucoup plus les jeunes artistes ou créateurs sur cette question.
Un artiste styliste ayant pris part à la conférence a reconnu le côté négligeant des artistes pour la protection de leurs œuvres.
« C’est des choses que nous ignorons, soit que nous négligeons, or c’est très important de protéger nos œuvres. Dans la mode, on travaille plus comme passionnés et certaines de nos créations sont reprises en Europe et ailleurs », a fait savoir Sagyss El Said.
L’activité avait pour but de conscientiser les jeunes sur la protection de la propriété intellectuelle, partager les informations sur les stratégies et les opportunités de développement des jeunes, comprendre les modes de fonctionnement des entreprises culturelles et créatives innovantes et partager les expériences sur la propriété intellectuelle entre les intervenants et les jeunes.
Emmanuel Kuzamba
La ministre de l’emploi, travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi, a fait part au conseil des ministres des conclusions de la 36e session du Conseil national du travail (CNT). Elle a relevé que l'accent a été mis sur l'actualisation des jours fériés et légaux en République Démocratique du Congo en vue de répondre au souhait du Chef de l'État, celui d'instituer la date du 6 avril journée chômée et payée en mémoire de Simon Kimbangu.
" La ministre de l'emploi, travail et prévoyance sociale faisant suite aux instructions du Premier ministre a communiqué au conseil les conclusions de la 36e session du Conseil National du Travail. L'insistance a été faite sur l'ordonnance relative à l'actualisation des jours fériés et légaux en République Démocratique du Congo pour répondre à la volonté du Président de la République de dédier la date du 6 avril à la commémoration de la vie du prophète Simon Kimbangu ", rapporte le compte rendu de la 51e réunion fait par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait souhaité que la journée du 6 avril de chaque année soit déclarée chômée et payée sur toute l'étendue de la RDC. Une célébration en mémoire du prophète Simon Kimbangu et de la lutte qu’il a menée pour la libération de l’homme noir. Il l'avait déclaré à Nkamba (Kongo-Central) dans son discours prononcé à l’occasion de la célébration du centenaire de l’Eglise Kimbanguiste.
actualite.cd/CC
Le Président Félix Antoine Tshisekedi a clôturé ce samedi dans la soirée à Lubumbashi les travaux de la table ronde sur la cohabitation pacifique entre les communautés des espaces Kasaï et Katanga. Devant les notables de deux régions, le Premier ministre et quelques membres du gouvernement central, Félix Tshisekedi a plaidé pour l'humanisme et la tolérance face aux tensions entre les deux peuples.
"Mon intervention ce jour vient plaider pour l'humanisme et la tolérance qui ont, de manière légendaire, caractérisé l'homme congolais. Ce plaidoyer se veut en outre responsable dans la mesure où il invite chacun de nous au respect de son prochain, des us et coutumes et par dessus tout, au strict respect des lois de la République et à la non perturbation de l'ordre public, notamment en ce qui a trait à l'installation des congolais et des congolaises sur toute l'étendue du territoire national, fondement de cette mixité des richesses culturelles tant vantées et au respect des mesures visant à promouvoir par exemple la sécurité en ce compris la sécurité routière", a-t-il dit devant les participants à ces assises.
Et de poursuivre :
"Cette adresse vient nous interpeller sur la puissance des mots et de leurs responsabilités dans la construction d'un vivre-ensemble et d'une identité que nous voulons renouveler pour un Congo meilleur".
Ces assises inter-provinciales sont l'œuvre de Félix Tshisekedi qui tenait à créer un climat de paix et d'unité après les égarements évoqués et qui ont été à la base des tensions entre les deux espaces.
Une soirée culturelle entre les deux espaces est offerte par le Chef de l'État à tous les participants au chapiteau du Pullman Karavia de Lubumbashi.
José MUKENDI
L'international congolais, Théo Bongonda a participé activement à la victoire de KRC Genk devant KV Mechelen (4-2), dans la soirée du vendredi 29 avril 2022, au Cegeka Arena, en match comptant pour les Playoffs de Jupiler pro League de Belgique.
Entré en cours de jeu, le milieu de terrain l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a inscrit le deuxième et troisième but de sa formation à la 80ème et 87ème minute.
Grâce à ce succès devant son public, Genk est en pole position pour se qualifier en Ligue Europa Conférence.
Bongonda et ses coéquipiers se déplaceront sur la pelouse du RC Sporting Charleroi, le 06 mai prochain à 19h45.
Gratis Makabi
L'international congolais, Marcel Tisserand et Fenerbahçe se sont imposés devant Gaziantep FK (3-2), le vendredi 29 avril 2022, au Sukru Saracoglu Stadium, en match comptant pour la 35ème journée de Superlig, division d'élite turque.
Titulaire, le capitaine de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité de la rencontre.
Grâce à cette victoire devant son public, Fenerbahçe conforte sa deuxième place au classement avec 68 points, juste derrière le leader Trabzonspor qui en compte 76.
Tisserand et ses coéquipiers se déplaceront sur la pelouse de Besktas, le 08 mai prochain à 17h00.
Gratis Makabi
95% des entreprises qui fonctionnent actuellement en RDC sont dans l'informel, ne réunissant pas tous les documents exigés. C'est le directeur général de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Anthony Nkinzo Kamole, qui l'a affirmé au cours d'une matinée d'échange organisée à l'intention des entrepreneurs locaux le vendredi 29 avril 2022.
Le numéro un de l'ANAPI a précisé que ces chiffres proviennent de la récente enquête de l'Institut National des Statistiques (INS). Il a, au regard de ce tableau sombre, encouragé les entrepreneurs évoluant en RDC de revenir dans le formel afin d'être agréés au Code des investissements et de bénéficier de tous les avantages afférents.
"Aujourd'hui, nous avons voulu montrer aux entrepreneurs qu'ils ont un rôle crucial, un rôle extrêmement primordial sur la question des investissements de qualité dans le pays. Nous avons analysé l'environnement des investissements. Est-ce qu'il permet un essor de l'entrepreneuriat ? Avons-nous le capital humain qu'il faut ? Avons-nous les outils pour faire en sorte que l'entrepreneur puisse se mettre en place ? Il était important de présenter aussi les statistiques. Aujourd'hui, 95% des entreprises sont dans l'informel. Le rapport de l'INS le dit. 95 % des entreprises qui sont en train de fonctionner dans le pays n'ont pas tous les documents. L'importance du message aujourd'hui, c'est de demander à ces entreprises de revenir dans le formel", a-t-il plaidé.
La matinée d'échange organisée par l'ANAPI, en collaboration avec ses partenaires dont l’Agence Nationale pour le Développement de l’Entrepreneuriat au Congo (ANADEC), la Fédération Nationale des Petites et Moyennes Entreprises (FENAPEC), la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises Congolaise (COPEMECO) et l'Association des Femmes Chefs d'Entreprises de la RDC (ASSOFE) avait pour thème : « L’essor de l’entrepreneuriat local, gage d’une R.D.C prospère de demain ».
Elle a eu pour objectif, d'inciter les entrepreneurs congolais au développement des chaînes de valeur pour une meilleure intégration économique, de promouvoir la culture de l’innovation dans l’entrepreneuriat et de conscientiser les entrepreneurs congolais sur le rôle majeur qu’ils doivent jouer pour permettre au pays d’atteindre la croissance inclusive et disposer d’une classe moyenne.
Cette rencontre avait également pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat féminin dans les enjeux de la prospérité de la RDC et de collecter les doléances des entrepreneurs pour des actions de plaidoyer.
En ce qui concerne le fiscalité applicable aux PME, Anthony Nkinzo a rassuré que la loi sur l'entrepreneuriat en chantier va aborder avec précision cette question.
Tout en reconnaissant qu'il y a du chemin à faire et que le fiscalité applicable aux PME demeure à ce jour étouffante, le DG de l'ANAPI a souligné l'importance de reconnaître que le gouvernement a fourni beaucoup d'efforts dans ce registre au nombre desquels la rationnalisation et la création du guichet unique de paiement des taxes et impôts.
Dans son intervention, le directeur général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance (ARSP), Kalej Nkand, a appelé les entrepreneurs congolais à s'approprier la loi qui fixe les règles applicables à la sous-traitance. Il a encouragé les PME à capitaux congolais à s'enregistrer en ligne auprès de son établissement pour bénéficier des offres mises à leur disposition.
Rappelons que dans le cadre de ses 20 ans d'existence, l'ANAPI a aligné dans sa programmation de l’année, l’organisation chaque mois, en collaboration avec ses partenaires, d'une activité d'envergure qui rentre dans le cadre de l'amélioration de l'environnement des affaires en RDC.
Orly-Darel Ngiambukulu
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi et son homologue Zambien Hakainde Hichilema décident d'harmoniser leurs politique et stratégies de développement vis-à-vis du secteur minier et industriel pour la réussite du marché relatif à la mise en place d’une chaîne de valeur dans le secteur des batteries électriques et des énergies propres. Pour ce faire , ils ont mis en place un cadre intitulé "Conseil de la Batterie de la République de Zambie et de la République Démocratique du Congo (DRC - Zambia Battery Council).
"Nos deux Etats frères conviennent de mettre en place un cadre de gouvernance commun, dénommé le Conseil de la Batterie de la République de Zambie et de la République démocratique du Congo (DRC-Zambia Battery Council), dont le Comité Exécutif sera composé des deux Chefs d'Etats, de la Secrétaire Générale Adjointe de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), ainsi que du Président de la Banque Africaine d'Import-Export (Afrexim Bank) En outre, cet organe de gouvernance sera doté d'un Comité Technique en charge du suivi et de l'évaluation de l'initiative; Créer un cadre législatif et réglementaire harmonisé ainsi qu'un système d'incitations commun aux deux Etats, pour un environnement des affaires favorable au développement de ladite chaîne de valeur et d'un microcosme économique florissant" rapporte le communiqué final sanctionnant la fin de la réunion bi-partite tenue ce vendredi 29 avril 2022.
Et de poursuivre :
"Identifier un site pilote pour l'érection d'une industrie de la chaîne de valeur de batteries devant abriter le projet en RDC, en Zambie ou à cheval entre les deux pays. À cet effet, le gouvernement de la RDC et de la Zambie mettent à la disposition pour ce projet des sites situés respectivement dans la province du Haut-Katanga Katanga et dans la province de Copperbelt; Affirmer que l'Initiative sera mutuellement bénéfique en créant un partenariat unifié et cohérent qui maximise les gains sans aucune concurrence entre nos deux pays".
Les deux Présidents saluent également l'engagement de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), partenaire technique ainsi que celui de la Banque Africaine d'Import-Export (Afrexim Bank), partenaire financier qui accompagnent cette initiative, notamment pour la mobilisation des financements. requis pour son implémentation. Ils ont également invité d'autres partenaires intéressés par la présente initiative transformatrice pour le développement économique de leurs pays respectifs.
Cet accord fait suite au forum DRC-Africa Business Forum tenu à Kinshasa en Novembre 2021 sous le thème «développer une chaîne de valeur et un marché autour de l'industrie des batteries, des véhicules électriques et des énergies renouvelables en Afrique », la République de Zambie et la République Démocratique du Congo représentées par leurs Chefs d'Etat avaient convenu de travailler ensemble pour matérialiser cette initiative dans les plus brefs délais.
La République de Zambie et la République démocratique du Congo; Etats frontaliers détiennent environ 70% des réserves mondiales de cobalt.
Clément MUAMBA
Le gouvernement de la République va prendre des mesures d'encadrement afin de faire respecter la décision portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité. C'est le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, qui l'a annoncé lors de la 51e réunion du Conseil des ministres tenu à Lubumbashi ce vendredi 29 avril sous la direction du Chef de l'État Félix Tshisekedi.
" À la suite des réunions conjoncturelles qu'il a tenues avec les ministres sectoriels et des acteurs socioéconomiques des secteurs concernés et à la suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée sur les produits de première nécessité pour une durée de six mois renouvelables, le gouvernement s'emploie à prendre des mesures d'encadrement en vue de d'assurer de leur effectivité ", rapporte le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement.
Cette décision du gouvernement va permettre de faire face à la tendance haussière des prix observés sur le marché à la suite notamment de l'impact du conflit russo-ukrainien.
" Le gouvernement s'est engagé à prendre des mesures idoines dans le plus bref délai afin de juguler les perturbations dans l'approvisionnement des produits de première nécessité ", ajoute le compte rendu.
Dans le même registre, bien avant, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, a présidé sa première réunion en qualité de ministre intérimaire de l'Economie jeudi 28 avril sur les modalités de la mise en œuvre des arrêtés portant suspension momentanée de la perception de la TVA sur certains produits de première nécessité. Ce, conformément à l'option levée lors de la dernière réunion du comité de conjoncture économique en vue d'apporter des solutions aux chocs externes dûs à la guerre en Ukraine occasionnant au niveau international la hausse des prix des produits pétroliers et céréaliers.
Cette réunion qui a connu la participation du Secrétaire Général à l'économie nationale Célestin Twite Yamwembo et des opérateurs économiques, a abouti à une décision: l'application de nouveaux tarifs après certification des stocks invendus mais déjà frappés par la TVA qui sera remboursée par le trésor public. Cette décision permettra aux opérateurs économiques de baisser les prix de certains produits de première nécessité au profit de la population.
Parmi les modalités d'application des mesures, on peut citer : la notification de la mesure de suspension momentanée de la TVA par la DGI, et la DGDA aux assujettis afin de constater l'application effective de cette mesure assortie d'une date butoir, le dépôt par les opérateurs économiques de leurs structures des prix exemptées de la TVA au Ministère de l'Economie Nationale, la mission de surveillance du marché par le Ministère de l'Economie Nationale.
Clément MUAMBA