Littérature: ouvrage «La mort vaincue» un réconfort des personnes endeuillées



 L’importance du « slam » (une poésie déclamée dans un espace public, avec ou sans un accompagnement musical), dans les écoles, a été expliquée jeudi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par un jeune poète pour éviter la confusion dans l’esprit des élèves,  amateurs, de ce  genre de littérature, a constaté l’ACP jeudi.

«Le +slam+ est d’une grande importance capitale dans le cadre scolaire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il permet aux élèves d’exprimer leurs émotions et leurs pensées de manière créative, favorisant ainsi une meilleure compréhension de soi.

En écrivant tout comme en récitant des slams, les apprenants améliorent en même temps leur maîtrise de la langue et enrichissent leur vocabulaire.(…) Intégrer cette forme d’art au programme scolaire, c’est offrir aux élèves un espace pour s’exprimer librement tout en développant des compétences essentielles, puisque le slam stimule la créativité et l’innovation, des compétences essentielles dans le monde moderne », a indiqué Bila Ntambwe L’importance de l’art du slam dans les écoles.

Pour Bila Daniel, l’art du slam est également important à plusieurs égards, d’autant qu’il est parfois utilisé comme moyen d’expression, une arme de paix et un outil de plaidoyer.

« Se produire devant un public aide à développer la confiance en soi et à surmonter la peur de s’exprimer. De plus, le slam aborde souvent des thèmes sociaux et politiques, éveillant les élèves à des problématiques contemporaines et les incitant à réfléchir sur le monde qui les entoure », a-t-il dit en ajoutant  que «cet art valorise la diversité des voix et permet aux élèves de découvrir différentes cultures et perspectives tout en favorisant l’empathie ».

Le jeune poète a, par ailleurs, signalé que les ateliers de slam, qui selon lui, encouragent le travail collaboratif et renforcent les compétences interpersonnelles grâce au partage d’idées et à la critique constructive, sont également nécessaires et importantes pendant le processus de développement des apprenants.

Natif de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, Bila Daniel est initiateur du concours de la poésie en ligne dénommée : « Plume boyomaise ».

Évoluant en solo, Bila a lancé depuis la semaine dernière son programme “ slam à l’école ”, pour donner de l’ampleur au Slam, cet art de la scène qui commence à gagner du terrain en République Démocratique du Congo.

 ACP/JF

 

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