Le chanteur Fabregas le Maestro de la République démocratique du Congo est programmé pour un concert visant à sensibiliser les jeunes contre le banditisme urbain prévu le 2 janvier dans la commune de Matete, au centre de Kinshasa, a annoncé l’artiste musicien dans une vidéo visionnée mardi par l’ACP.

 » Villageoises et Villageois , je vous invite le 2 janvier à un concert exceptionnel pour la lutte contre le banditisme urbain communément appelé  » le Kuluna  », a déclaré le chanteur Fabregas le Maestro.

À l’en croire, ce concert est une initiative d’une structure qui vise prioritairement lutter contre la recrudescence de l’insécurité dans la commune de Matete.

 » Les Amis de terrain Bomoko ont pensé à nous et nous ne pouvons que nous tenir prêts à répondre à ce genre d’appels lorsque le contexte se justifie  », a-t-il susurré dans la vidéo, avant de renchérir :  » Je vais vous amener à l’ONU britannique ( La commune de Matete) l’orchestre Villa Nova dans son ensemble pour vous faire plaisir et réjouir le cœur de bien des gens avec les chansons de notre nouvel album… »

Le chanteur Fabrice Mbuyulu Bela, mieux connu sous le nom de scène  » Fabregas le Maestro  » est une  ancienne figure marquante de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère (WMMM), consortium musical dirigé par le chanteur Ngiama Makanda dit Werrason.

Il venait de réaliser avec son alter ego Fabrice Luangomba Nkoka dit Deplick Pomba, un album commun  » les inséparables  » qui est disponible depuis le 13 décembre sur les plateformes de téléchargement légales.

ACP/C.L./CC



Des mesures collectives de grâce ont été accordées à certains détenus, par le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, aux termes d’une série d’ordonnances lues mardi à la radiotélévision nationale (RTNC). « La commutation de la peine de servitude pénale à perpétuité en celle de 20 ans de servitude pénale principale est accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024 », a-t-on lu. Les détenus passibles de la peine de mort ont vu, de leur côté, la sentence qui les frappait commuée en celle de servitude pénale à perpétuité. « La remise de la peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou de travaux forcés inférieure à 5 ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024 », a également ajouté l’ordonnance précitée. Toutefois, ces remises, réductions et commutations de peine ne sont pas accordées à certaines catégories de prisonniers, notamment aux personnes condamnées pour crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, violences sexuelles, détournement des deniers publics, concussion, corruption. A ceux-là s’ajoutent aussi les condamnés pour blanchiment des capitaux, financement du terrorisme et autres crimes économiques et financiers, mais également pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État. La décision du Chef de l’Etat est motivée par son souci de « marquer d’un sentiment particulier d’humanité, de pardon et de clémence la clôture de l’année 2024 ainsi que les festivités de Nouvel an 2025 », a précisé l’ordonnance présidentielle. 

ACP/CC



Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a lancé, le samedi 28 décembre, dans la localité de Kabue, territoire de Katanda, au Kasaï-Oriental, les travaux de réhabilitation et de modernisation de la Route nationale numéro 2, sur l’axe Mbuji-Mayi-Kabinda-Mbanga, long de 280 kilomètres. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet d’appui à la connectivité et au transport (PACT), financé par le Gouvernement congolais et la Banque mondiale.

Ce projet de 52 mois va désenclaver totalement la province de Lomami et relier la ville de Kabinda à celle de Mbuji-Mayi, ainsi qu’à la localité de Mbanga.   

D’après Alexis Gisaro, ministre des Travaux publics et infrastructures, les travaux consistent à l’élargissement et au bitumage de 280 kilomètres. Et pour la première fois, cette route sera asphaltée.

Le projet prévoit également la pose des fourreaux de fibre optique pour permettre une connectivité non seulement routière mais aussi numérique.

C’est depuis le mois d’août dernier que l’entreprise China Jiangx International Corporation (CJIC) s’est déployée dans la localité de Kusu à Kuadi dans le territoire de Katanda au Kasaï-Oriental avec les matériaux.

Au niveau de la localité de Kabwe, plus de deux cents ménages affectés par le projet ont été indemnisés. Toutes les personnes qui travaillent dans le cadre de ce projet ont été contraints de signer le code de bonne conduite pour prévenir les cas de violences sexuelles et violences basées sur le Genre sur les populations locales.

« Le projet PACT a pour objectif d'assurer la connectivité pérenne entre les parties Centre et Est de la République Démocratique du Congo, à travers le bitumage des tronçons routiers Mbuji-Mayi-Kabinda-Kasongo-Bukavu et Kanyabayonga-Butembo, sur une longueur totale de 1.180 kilomètres, pour un coût global de 1,5 milliards de dollars américains », a ajouté Alexis Gisaro.

radiookapi.net/CC



Le commissariat provincial de la PNC-Police Nationale Congolaise- a renforcé ses patrouilles pour s’assurer de la sécurité de la population et de ses biens en cette période de festivités de fin d'année.

D'après une dépêche de la cellule de communication de la PNC/Ville de Kinshasa parvenue à la rédaction d'opinion-info.cd, ce dimanche 29 décembre 2024, hier samedi dans la soirée, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a déployé ses unités pour des patrouilles spéciales sur toute l’étendue de la Ville de Kinshasa.

Aux agents de l’ordre, le numéro 1 de la police Ville de Kinshasa, les a appelés à redoubler d’efforts pour que la sécurité pendant la période des fêtes de fin d’année soit un succès.

La même source ajoute que l’objectif de ces patrouilles est de renforcer l’opération NDOBO (Hameçon)qui est en cours.

Au cours de ces opérations qui consistent à la traque des ’’Kuluna’’, plusieurs gangsters qui terrorisent les passants surtout dans les communes défavorisées à l’aide des armes blanches ont été interpellés en flagrance.

De Aurevoir Kinshasa, frontière avec la province du Kongo centrale jusqu’à Bagata limite avec le Kwilu,les éléments de force de l’ordre sont visibles sur terrain.

Pour rappel, ces mesures viennent en réponse à l’inquiétude croissante des habitants face à une recrudescence des actes de banditisme pendant les fêtes de fin d’année. La PNC espère ainsi restaurer la confiance de la population envers les forces de l’ordre.

Serge Mavungu 

 


L'ancien président américain Jimmy Carter est décédé dimanche 29 décembre.
 
Il avait dirigé les États-Unis de 1977 à 1981 et était le plus ancien chef de l'État du pays encore en vie.
 
Une nouvelle figure du XXe siècle s'en est allée. Le 39ᵉ président des États-Unis, Jimmy Carter, qui occupa la Maison Blanche de 1977 à 1981, s'est éteint ce dimanche 29 décembre chez lui à Plains en Géorgie. Depuis février 2024, il recevait "des soins palliatifs" chez lui pour "passer le temps qu'il lui reste" après une série d'hospitalisations. À 100 ans, il était le plus ancien président américain à être encore en vie.
 

Prix Nobel de la Paix en 2002

Le démocrate, dont Joe Biden, alors sénateur, fut l'un des premiers soutiens lors de sa course à la présidentielle, fut élu dans une Amérique encore marquée par le scandale du Watergate qui avait poussé le président Nixon à la démission. À la tête des États-Unis, dans un monde encore dominé par la guerre froide, il mit les droits de l'homme au premier plan de sa politique étrangère, poursuivant les efforts d'apaisement des relations avec l'URSS et la Chine. 

Il fut par ailleurs l'artisan des accords de Camp David qui ont abouti, en mars 1979, à la signature du traité de paix israëlo-égyptien. Il était également aux commandes lors de la prise d'otages américains en Iran en 1979-80, qui lui avait valu une réputation de naïveté à l'international et de nombreuses critiques dans son pays.

Après sa cinglante défaite face au républicain Ronald Reagan en 1981, le chef de l'État s'était trouvé une vocation d'homme de paix, multipliant les missions humanitaires et de médiation, de Cuba à la Corée du Nord en passant par l'Éthiopie. Il a notamment fondé le Carter Center en 1982, pour promouvoir le développement, la santé et la résolution des conflits à travers le monde. En 2002, il a reçu le prestigieux Prix Nobel de la paix, récompensant "ses décennies d'efforts infatigables afin de trouver des solutions pacifiques à des conflits internationaux". 

Ces dernières années, Jimmy Carter avait souffert d'une série de problèmes de santé. Après avoir surmonté un cancer au cerveau en 2015, il avait été hospitalisé à plusieurs reprises en 2019 et faisait des apparitions de plus en plus rares. En avril 2021, il ne s'était pas montré devant les journalistes alors que le président américain, Joe Biden, était allé lui rendre visite dans la petite ville de Géorgie où il résidait depuis son départ de Washington. 

Seuls quatre anciens présidents américains sont encore en vie désormais. Il s'agit de Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama et Donald Trump.


Aurélie LOEK avec l'AFP


Un concert du chanteur Héritier Watanabe de la République démocratique du Congo est programmé le 31 décembre à Kinshasa pour clôturer en beauté l’année 2024  », a appris l’ACP dimanche d’un entretien.

 » Nous serons en concert live, à l’occasion d’une soirée de gala mardi, dans la commune de la Gombe, pour offrir un moment de joie et de partage permettant à nos mélomanes de clôturer en beauté l’année 2024  », a déclaré Francis Dibaya, community manager de l’artiste musicien Héritier Watanabe.

 » Le chanteur et la team Wata ont promis d’offrir aux spiritas et passionnés de la musique intelligente un spectacle unique, qui laissera des souvenirs qui dureront toute une vie  », a-t-il ajouté.

Une exploration musicale digne de l’artiste

Pour Francis Dibaya, ce concert du 31 décembre à Kinshasa sera ponctué par des moments inoubliables et illuminé par la revisitation par le chanteur Héritier Watanabe des classiques de la musique congolaise moderne et de ses chansons connues depuis Wenge Musica Maison-mère.

« Les friands de la bonne musique ne manqueront d’écouter en live les tires ‘’ Irremplaçable’’, ‘’Rombox’’, ‘’Novelas’’, ‘’Simba’’, ‘’La Kayotte’’ et autres. Nous allons continuer la célébration des vœux perpétuels le 4 Janvier, dans un concert à Kimpese, devant le bureau de la cité », a-t-il indiqué,

Le chanteur Héritier Watanabe de la République démocratique du Congo, a livré un concert le 20 décembre à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, dans l’Est du pays, juste après son spectacle populaire du 7 décembre dernier dans la commune de Kintambo, pour célébrer, avec son public, ses exploits lors de sa tournée européenne. 

ACP/CC

 


Le ministre de la Communication et médias a rendu hommage, samedi, au travail abattu par les journalistes de la direction provinciale de l’Agence congolaise de presse au Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), lors d’une visite effectuée en compagnie du directeur général de ce média public.

« Je voudrais rendre hommage à l’immense travail que vous faites dans des conditions difficiles. Avec la direction générale, nous allons travailler pour rendre effectif le processus de modernisation à Mbuji-Mayi et accompagner le processus d’un nouveau recrutement avec un personnel plus jeune, pour mieux couvrir les trois provinces sous votre juridiction. Tous mes vœux les meilleurs pour 2025 », a écrit Patrick Muyaya, ministre en charge de la Communication et médias.

Après la signature du livre d’or de la direction provinciale de l’ACP/Kasaï Oriental, le ministre Muyaya a, en compagnie du DG de l’ACP Bienvenu-Marie Bakumuanya, visité les différents bureaux, sous la conduite du directeur provincial Ghislain Banza.

Le Chef de l’État congolais avait rassuré de la détermination du Gouvernement à poursuivre son programme de modernisation des médias publics du pays jusqu’en provinces, dans son discours sur l’état de la Nation, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, il y a trois semaines.

« Le processus de modernisation de la RTNC et de l’Agence congolaise de presse se poursuivra et va s’étendre à travers les 26 provinces », avait déclaré Félix Tshisekedi, précisant que ce programme s’inscrit dans la vision de rendre plus compétitifs les médias du pays et de les aider à mieux remplir leur mission de production d’une information véridique.

« Trop longtemps notre histoire a été racontée à travers le prisme de la guerre et de la souffrance. Aujourd’hui, nous affirmons notre droit d’écrire notre propre récit, celui d’un peuple résilient, talentueux, riche de sa diversité et ses innombrables opportunités. Nos médias tant publics que privés seront pleinement mobilisés pour remplir cette mission », avait-il dit.

Lentement mais sûrement, l’ACP est en train de reconquérir sa place de média pourvoyeur de nouvelles pour d’autres maisons de presse, grâce à la détermination de son comité de gestion, qui a déjà réussi à mettre en place de nouveaux services de traitement et de diffusion des nouvelles. En dehors de son bulletin quotidien et de son site internet, l’ACP dispose d’un compte X qui, en une année, vient de franchir la barre de 50 000 abonnés.

ACP/C.L./CC

 


En marge de la clôture de l’année 2024, Jean-Claude Bambanze, président de la société civile de Rutshuru, a lancé un cri d'alarme face à la situation sécuritaire dégradante dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo-. Dans une déclaration rendue publique, ce samedi 28 novembre 2024, il dénonce avec la plus grande fermeté l'agression rwandaise et déplore la lenteur des FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo-, face aux avancées du M23 -Mouvement du 23 mars-.

"Nous assistons impuissants à l'occupation de nos territoires par les Forces Armées rwandaises sous couvert du M23", a-t-il déclaré. 

Et d'ajouter :"Les FARDC semblent dépassées par les événements et ne parviennent pas à protéger les civils."

Bambanze a également fustigé le silence de la Communauté internationale face à cette guerre qui ravage l'Est du pays. "Où est la Communauté internationale ? Pourquoi reste-t-elle muette face à ce génocide qui se déroule sous nos yeux ? Nous condamnons et exigeons des sanctions immédiates contre les autorités rwandaises et leurs alliés qui soutiennent le M23", a-t-il martelé.

Le président de la société civile de Rutshuru a, enfin, appelé le Gouvernement congolais à prendre ses responsabilités et à mettre fin à cette guerre. "Nous demandons au Gouvernement de renforcer les FARDC, de doter nos militaires des moyens adéquats, pour faire face à cette agression et d’imposer une paix durable qui permette à tous les déplacés de regagner leurs milieux naturels", a-t-il poursuivi.

Avant de conclure: "Je demande, enfin, au Gouvernement congolais de bien prendre en charge les déplacés, en disponibilisant de l'aide humanitaire conséquente et de penser à tous les enfants obligés de vivre la mendicité au lieu d'aller à l'école."

Les propos de Jean-Claude Bambanze reflètent la colère et la désolation d'une population qui souffre depuis bientôt trois décennies de l'insécurité. Ses déclarations viennent s'ajouter à celles de nombreux autres acteurs de la société civile qui dénoncent l'impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes.

Prosper Buhuru

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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