Le président de la République, Félix Tshisekedi, entame ce mardi 26 novembre, une mission d’itinérance dans la province du Tanganyika.
Cette visite, qui s’étendra sur près d’une semaine, sera marquée par plusieurs activités, dont la 11e Conférence des gouverneurs des provinces et la 23e réunion du Conseil des ministres, prévues à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika.
Selon Giscard Kusema, directeur de la presse présidentielle, cette mission d’itinérance combinera des activités institutionnelles, des échanges avec la population locale et des inspections de projets de développement.
« Le président de la République devrait présider la 23ème réunion du Conseil des ministres sur place à Kalemie. Plusieurs membres du gouvernement ainsi que les gouverneurs ont déjà fait le déplacement », a précisé Giscard Kusema.
La 11e Conférence des gouverneurs des provinces sera l’un des moments clés de cette mission. Cette rencontre réunit les gouverneurs pour discuter des enjeux locaux et des stratégies à adopter pour renforcer la gouvernance et le développement dans les provinces.
Parmi les temps forts de cette mission, un meeting avec la population est prévu dès l’arrivée du chef de l’État à Kalemie, mardi 26 novembre. Ce sera une opportunité pour Félix Tshisekedi de parler directement avec les habitants de cette province.
Le président de la République profitera également de son séjour pour inspecter divers projets réalisés dans le cadre du Programme de 145 territoires, ainsi que d’autres projets financés par le Gouvernement central.
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L'Observatoire de la liberté de la presse en Afrique, (OLPA) a salué, lundi 25 novembre, la décision du tribunal de paix de Kinshasa/Gombe d'accorder la liberté provisoire à Patrick Lokala, journaliste et responsable du médias Télé News RDC basé à Kinshasa.
Cette ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse confirme que Patrick Lokala a quitté le cachot du parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe le même lundi dans la soirée après paiement d'une caution. Le journaliste a passé 49 jours en détention.
Patrick Lokala avait été interpellé le 7 octobre dernier, accusé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d'outrage aux magistrats, faux en écriture et propagation de faux bruits mais aussi par un autre journaliste pour imputation dommageable.
Sa libération a aussi été saluée par le président de l’Union nationale de la presse du Congo.
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Ce lundi, le pape François a autorisé la béatification de Floribert Bwana Chui, un jeune catholique congolais assassiné en 2007 à Goma « en haine de la foi ».
Cette décision honore la mémoire d’un homme qui a choisi de donner sa vie plutôt que de céder à la corruption.
Membre actif de la Communauté de Sant’Egidio, Floribert consacrait également son temps libre à soutenir les enfants de la rue. Il répétait souvent : « Est-ce que je vis pour le Christ ou pas ? Mieux vaut mourir que d’accepter cet argent. » Son assassinat, qualifié de martyre par l’Église catholique, illustre son engagement indéfectible pour l’intégrité et la justice, même au péril de sa vie.
Lors de sa visite en RDC en février 2023, le pape François avait déjà évoqué la figure de Floribert devant des milliers de jeunes réunis à Kinshasa, le présentant comme un modèle d’honnêteté et de résistance face à la corruption. « Il aurait pu céder, personne ne l’aurait su, et il aurait gagné. Mais il a choisi d’être honnête, de dire non à la saleté de la corruption », avait alors déclaré le souverain pontife.
En autorisant sa béatification, le pape François rend un vibrant hommage à ce jeune martyr congolais, dont le témoignage incarne les valeurs chrétiennes de justice et d’intégrité. Un modèle inspirant pour la jeunesse africaine, confrontée aux défis éthiques d’un environnement souvent rongé par la corruption.
Floribert Bwana Chui rejoint ainsi les rangs des bienheureux de l’Église catholique, une reconnaissance de son sacrifice suprême pour défendre ses principes moraux. Un message fort envoyé à tous ceux qui, comme lui, osent lutter contre les dérives d’un système gangrené par les malversations.
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La presse congolaise traverse une période sombre avec la disparition de quatre journalistes en l’espace d’une semaine, marquant une série de drames pour la profession. Parmi les décès, celui de Jemimah Diane Mogwo, journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a particulièrement ému le pays. Elle est décédée ce dimanche à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, des suites d’une agression brutale survenue le 12 novembre.
Jemimah Mogwo avait été attaquée par des "kulunas", des délinquants armés, alors qu’elle rentrait chez elle après avoir présenté le journal télévisé de 23h00. L’attaque, survenue près du camp Kokolo, l’avait laissée inconsciente après un violent coup à la tête. Secourue par un policier, elle avait été transportée à l’hôpital militaire du camp Kokolo avant d’être transférée pour des soins spécialisés. Alors que son état semblait stable jeudi dernier, il s’est brusquement détérioré, entraînant son décès ce dimanche matin.
La disparition de Jemimah Mogwo s’ajoute à celles d’Eugène Ngimbi Mabedo, éditeur du journal L’Intermédiaire, décédé le 20 novembre d’une crise cardiaque, de Claude-Constant Nyembwe Mutoka, une figure de la presse écrite congolaise, mort ce dimanche à l’hôpital de Kintambo après une crise, et de Médine Biankunzu Lubamba, journaliste à la RTNC 2, emportée ce dimanche après-midi par un AVC.
actualite.cd/CC
Jemimah Mogwo Mambasa, journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) est décédée ce dimanche 24 novembre à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, où elle avait été admise après son agression par des hommes armés.
Cette présentatrice des journaux télévisés sur la chaine nationale a ainsi succombé de ses blessures.
Elle avait été attaquée par des délinquants, il y a quelque jour, sur l’avenue libération ex-24 novembre non loin du camp Kokolo, en quête d’un moyen de transport pour rejoindre son domicile. C’était la nuit, alors qu’elle venait de finir son journal.
Sylvie Elenge, directrice générale de la RTNC, regrette cette perte :
« C’est une grosse perte pour la Radiotélévision nationale congolaise de voir qu’un de ses agents, une personne aussi dévouée au travail, de perdre sa vie à la suite d’un agression ».
Elle pense qu’au-delà de la logistique mise en place par la direction de la RTNC il y a d’autres paramètres à prendre en compte pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.
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Plus de 1000 hectares de diverses cultures sont détruites par les inondations dans le territoire de Mbanza-Ngungu au Kongo-Central. Cette catastrophe, ayant frappé les villages de trois groupements du secteur de Boko, est causée par une forte pluie qui s'est abattue sur cette contrée dans la nuit du 21 au 22 novembre.
Les inondations ont détruit les champs de manioc, de maïs, arachides, bananiers, et autres cultures maraîchères comme la tomate, l'aubergine et la ciboulette, dans les vallées des rivières Nkokozi et Nvuazi.
Près de trente villages subissent cette situation et « des milliers d’hectares sont sous les eaux. C’est déplorable parce que l’année passée, la population a connu à quatre reprises ce genre d’inondations. Donc, déjà, c’est dans une situation de famine qu’elle se trouve », redoute Victor Nzuzi Mbembe, un des acteurs de développement de Mbanza-Ngungu qui livre cette information.
Selon lui, ces inondations appauvrissent les paysans et créent une augmentation des prix des produits agricoles sur les marchés. Cette fois-ci, elles sévissent juste au début de cette année agricole, la saison A.
« Il faut des aménagements hydroagricoles, comme à l’époque où il y avait des digues, des barrages dans le milieu. Et tout ça, c’est boucher, tout ça, c’est détruit ! », déplore Victor Nzuzi.
Les inondations similaires avaient frappé Mbanza-Ngungu l'an dernier à quatre reprises. Mais les paysans n'avaient reçu aucune assistance des autorités.
En janvier dernier, près de 2000 hectares des cultures de manioc, de maïs, arachides, bananiers, et autres cultures maraîchères dans les vallées de plusieurs rivières avaient été dévastées par les inondations. Celles-ci faisaient suite à une forte pluie qui s'était abattue sur cette contrée depuis l'après-midi du mardi 2 janvier jusqu'au matin du mercredi 03 janvier.
radiookapi.net/CC
Faible vente de billets à l’origine de l’annulation du concert de Ferre Gola à Paris
C’est une décision qui a surpris les fans de l’artiste congolais Ferre Gola : le concert prévu le 26 avril 2025 à Paris La Défense Arena a été annulé. Selon les informations obtenues par le média Mbote, cette annulation serait due à la faiblesse des ventes de billets.
D’après les chiffres consultés par le média Mbote après des sources proches du projet, Ferre Gola n’avait réussi à vendre que 2902 places sur les 40 000 initialement mises en vente plus d’un mois avant, en septembre 2024. Ces ventes représentaient tout de même une recette de plus de 200 000 euros.
Malheureusement, ces résultats sont restés très en-deçà des attentes des organisateurs, qui ont donc pris la décision de suspendre la billetterie et finalement d’annuler purement et simplement le concert.
Cette annulation est un coup dur pour les admirateurs de Ferre Gola, qui s’étaient réjouis à l’annonce de ce grand rendez-vous parisien. Cela soulève également des questions sur la capacité de l’artiste à remplir une aussi vaste salle, malgré sa popularité en Afrique.
Les raisons de cette faiblesse des ventes restent à éclaircir. Peut-être que la date choisie, en pleine semaine, n’a pas facilité la mobilisation du public. Ou alors que la billetterie n’a pas été suffisamment promue auprès des fans français et européens de Ferre Gola.
Quoi qu’il en soit, cette annulation est une déception pour l’artiste et son équipe, qui avaient sûrement de grandes ambitions pour ce concert à Paris. Ils vont devoir tirer les leçons de cet échec pour mieux préparer leurs prochaines apparitions sur la scène internationale.
Mbote/CC
Le projet « Réhabilitation, action humanitaire inclusive et thérapie de stimulation en Afrique subsaharienne touchée par une crise pour les vulnérables », d’Handicap International, au Nord-Kivu, est de la République démocratique du Congo, a été lancé officiellement, jeudi, a-t-on appris de source humanitaire.
» Au nom de la coordination du programme de l’ONG Handicap International, en République démocratique du Congo, nous tenons à vous remercier pour votre participation à cet atelier du lancement du projet. Les différentes recommandations et questions formulées, nous permettront de revoir notre stratégie pour atteindre les différents indicateurs prévus pour le suivi« , a indiqué Bakary Traoré, programme manager, Est de la RDC, lors de la clôture des travaux.
Et de poursuivre : » si l’on réussit ou l’on échoue ce projet, c’est ensemble avec vous. Vos accompagnements et vos conseils sont les bienvenus à tout moment pour cheminer ensemble dans la gestion dudit projet appuyant l’Etat congolais dans sa mission légalienne« , a-t-il dit, avant de remercier sincèrement l’ambassade de l’Allemagne, qui continue à faire confiance à Handicap International en vue d’apporter leurs appuis aux personnes les plus vulnérables et celles touchées par cette crise du Mouvement du 23 mars (M23).
Pour sa part, la représentante du maire de Goma, empêché pour d’autres tâches d’Etat, a remercié Handicap International pour s’être intéressé à travers la deuxième phase de ce projet, à la thérapie de stimulation, réadaptation, etc, mais surtout à son aspect inclusif, « car la personne handicapée ne sera pas seulement bénéficiaire mais aussi, actrice au sein du projet », a salué, la cheffe de bureau Affaires humanitaires à la mairie de Goma.
Ce projet poursuit comme objectif, l’accès aux services humanitaires répondant aux besoins de base et spécifiques aux personnes, hommes et femmes, garçons et filles, handicapés et non handicapés, survivants de violences, d’engins explosifs ou d’armes légères et de petit calibre, soit impactés par les conséquences de la crise, cela physiquement et/ou émotionnellement, par rapport à l’accès à la réhabilitation, la thérapie de stimulation, la santé mentale et le soutien psychosocial, en favorisant une réponse humanitaire plus inclusive des groupes les plus vulnérables.
Il sera opérationnel dans les territoires de Masisi, précisément à Mweso, Rutshuru, et Nyiragongo ainsi que dans la ville de Goma, pour une durée de deux ans soit, de juillet 2024 à juin 2026.
Il sera axé dans les secteurs en l’occurrence, thérapie de stimulation, réadaptation, MHPSS, et action humanitaire inclusive.
Diverses activités prévues
Parmi les activités prévues pour atteindre cet objectif, figurent le renforcement de capacités, soutien à la mise en oeuvre organisationnelle et technique des services, pour les cas de réadaptation et santé mentale, la sensibilisation.
La fourniture de soins en santé mentale et au soutien psychosocial, celle de soins de réadaptation et en fin, la promotion ainsi que l’appui à l’action humanitaire inclusive, sont également programmées pour ces deux ans.
Ce projet vise quatre résultats, notamment 17.500 (dix-sept mille cinq cents) personnes handicapées ou blessées bénéficiant de prestation de soins de réadaptation, y compris la fourniture de prothèses, d’orthèses et d’aides à la mobilité.
Les bénéficiaires jubilent
» Je remercie vivement l’ONG Handicap International (H.I) car elle intervient en appui aux personnes vivant avec handicap dans notre site de Bulengo. l’ONG H.I. a tracé des routes dans ce camp de déplacés, et permettant ainsi aux autres humanitaires d’intervenir suite à l’accessibilité. Elle intervient aussi dans l’accompagnement psychosocial des déplacés« , a témoigné, Mme Esther Bisha Joséphine, 2ème vice-présidente de déplacés au site de Bulengo. Elle a fui la guerre en provenance de Kitshanga, en territoire de Masisi.
» Ce qui m’a retenu plus l’attention, c’est l’inclusivité de ce projet. On va travailler avec les personnes handicapées et autres personnes vulnérables. Pas seulement des bénéficiaires, mais aussi des acteurs« , a laissé entendre, Mme Kavira Maghulu Marcelline Yéyé, coordinatrice des organisations des personnes handicapées au Nord-Kivu, au sortir de l’atelier.
» Je suis content comme Handicap International reprogramme dans sa deuxième phase, le site de Bulengo. Nous voulions aussi que Handicap International s’occupe de la santé dans notre site, car les femmes enceintes éprouvent des difficultés pour mettre au monde, sinon, je remercie cette ONG pour ses prestations dans sa première phase« , a, pour sa part, déclaré, Jean Marie Délire, représentant du site de Bulengo à cet atelier.
ACP/C.L./CC