En marge des préparatifs des IXèmes jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa, le Ministre de l’Intégration Régionale et de la Francophonie, Didier Mazenga, a invité ses collègues des infrastructures, Alexis Gisaro et des sports, Serge Nkonde à poursuivre les travaux d’aménagement des voies d’accès et des sites en cours, et à finaliser les opérations d’acquisition d’équipements requis pour la bonne organisation des jeux.

Il l’a dit lors de la présentation du rapport sur l’état d’avancement des préparatifs de ces jeux à la 64e réunion hebdomadaire du conseil des ministres tenue le vendredi 12 août par visioconférence.

Le ministre Didier Mazenga a signalé par ailleurs que lors de la réunion du 9 juillet 2022, tenue autour du Premier Ministre, Sama Lukonde, à l’issue de laquelle, il a été réaffirmé la détermination du Gouvernement congolais à tout mettre en œuvre pour tenir le pari du délai.

Dans cette optique, le Ministre de l’Intégration Régionale a effectué une mission en Côte d’Ivoire suivant la recommandation de Comité International des Jeux de la Francophonie qui oblige l’Etat qui accueille les jeux à collaborer avec l’Etat qui a organisé la dernière édition afin de partager l’expérience.

Bernard MPOYI



Le Centre Neuro-Psychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP) éprouve beaucoup de difficultés à prendre en charge ses patients faute des moyens. L'hôpital compte actuellement environ 65 malades mentaux abandonnés par les familles qui ont communiqué les mauvaises adresses, et par la Police nationale congolaise (PNC).

C'est ce qu'a affirmé le professeur Valentin Ngoma Malanda, vice-doyen de la faculté de Médecine de l'Université de Kinshasa et médecin directeur du CNPP, au cours d'une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD le 12 août 2022.

« La Police nationale congolaise et d'autres institutions de vocation similaire ont pris l'habitude de nous amener depuis l'an 2012, lors du sommet de la Francophonie organisé à Kinshasa, des malades mentaux. Malheureusement, la Police vient parfois nous abandonner les malades. Et comme si cela ne suffisait pas, beaucoup de familles des malades mentaux ont aussi pris la mauvaise habitude de venir nous les confier en laissant des fausses adresses.  Automatiquement, la charge de la prise en charge de ces malades nous revient. Normalement, c'est une charge qui incombe à des services étatiques compétents en la matière », a-t-il affirmé.

Le médecin directeur du CNPP a saisi cette occasion pour parler du calvaire que traverse son établissement, coupé de la subvention du gouvernement, pour loger ces malades mentaux, les soigner, les nourrir et leur trouver de quoi se couvrir en cette période de froid intense.

« Nous éprouvons beaucoup de difficultés pour prendre en charge ces malades mentaux abandonnés. Les prendre en charge signifie d'abord leur garantir un bon logement, les soigner et les nourrir. Notamment, en cette période de froide rigoureuse, il faut bien les couvrir et les habiller. C'est une lourde charge qui résorbe la majeure partie de nos recettes qui auraient pu servir à nous doter des réactifs, des médicaments et à réhabiliter nos infrastructures », s'est-il plaint.

A l'en croire, cela fait plus d'une année que le Centre Neuro-Psychopathologique n'a pas bénéficié d'un seul rond de la part du gouvernement en termes de subvention pour prendre en charge les malades. 

Selon ce professeur des universités, le CNPP est actuellement buté à beaucoup de difficultés dont le manque des médicaments et des réactifs. En ce qui concerne le problème d'appareillage, le professeur Valentin Ngoma souligne que l'unique appareil de radiologie dont disposait le CNPP, de génération 1960, est irrémédiablement tombé en panne. 

Dans le chapitre des problèmes figurent aussi les infrastructures qui se trouvent actuellement dans un état de délabrement très avancé et le vieillissement du personnel. Le professeur Valentin Ngoma a demandé au gouvernement qui est l'employeur de songer à engager de nombreuses unités plus jeunes et compétentes pour rajeunir le personnel du CNPP.

Orly-Darel Ngiambukulu



Le parti Alliance pour le changement de Jean-Marc Kabund (AC) digère mal le maintien de Jean-Marc Kabund, trois jours après l'avis de la Cour de cassation sur ce dossier

L'AC fustige par ailleurs la lanterne du ministère public, qui selon eux, était bien plus rapide pour les précédentes étapes.

" Nous sommes en train de nous plier à la procédure. Seulement nous avons décrié la lanterne. Nous allons à la fin de cette procédure ramener auprès de l'administration pénitentiaire les éléments préalables à la libération d'un détenu", a dit son porte-parole.

L'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a été inculpé de quatre chefs d’accusation, dont outrage au président de la République  Félix Tshisekedi. Des propos qu’il avait tenus au cours d’un point de presse en annonçant son départ du camp au pouvoir pour l’opposition radicale ont suscité une vive polémique. 

Pour rappel, la Cour de cassation a décidé,  vendredi 12 août, d'assigner Kabund en résidence surveillée dans un cadre à déterminer par le Parquet général. Mais ses avocats ont plaidé pour une assignation à domicile, c’est-à-dire, dans sa résidence de Kingabwa.

G.T



Le conseiller principal du Chef de l’Etat en charge des questions religieuses, l’abbé Théo Tshilomba Kabeya, a remis dimanche, un véhicule 4×4, une enveloppe et 4 motos, dons du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nouvel évêque du diocèse de Tshumbe, Mgr Vincent Tshomba Shamba, lors de la cérémonie de la prise de possession canonique de son diocèse.

L’abbé Théo Tshilomba Kabeya, qui invente le Chef de l’Etat, a également promis de remettre dans le bref délai, une moto à tout prêtre catholique du diocèse de Tshumbe qui manque un moyen de déplacement.

Prenant la parole, le cardinal Fridolin Ambongo a exhorté le nouveau berger à servir sans discrimination et à lutter contre le tribunal « Ekonda-Eswe » qui ne fait pas honneur au diocèse de Tshumbe.

« Votre nomination à la tête de ce diocèse n’est pas seulement une gloire mais aussi une responsabilité », lui at-il rappelé.

politico.cd/CC


Le Président de la République, Félix Tshisekedi a réagi pour la toute première fois à propos des démêlés qui opposent son ex-bras droit, le député national Jean-Marc Kabund et la justice qui l’accuse notamment d’avoir tenu des propos «injurieux, diffamatoires et outrageants à l’endroit du Chef de l’État ».

Au cours d’un échange jeudi 11 août avec la communauté congolaise vivant au Tchad, Félix Tshisekedi qualifié notamment de « danger au sommet de l’Etat, jouisseur », a appelé l’auteur de ces allégations, en la personne de Jean-Marc Kabund de les prouver dans la Justice.

« Je n’ai aucun problème avec la critique du régime, de la gestion du pays, mais ne ment pas. Si tu commences à mentir pour faire croire aux gens que le Président est un voleur, c’est grave. Alors, là, il faudra justifier, prouver aux juges…si les prisons seront pleines avec différentes personnes de ce genre-là, ça le sera », a déclaré Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise au Tchad.

L’ex 1er Vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’État et la propagation des faux bruits. Les propos «injurieux, diffamatoires et outrageants à l’endroit du Chef de l’État» qui lui sont reprochés ont été tenus lors d’une conférence de presse qu’il a animé en date du 18 juillet 2022.

En effet, dans son réquisitoire adressée à l’Assemblée nationale, le procureur général près la Cour de Cassation avait énuméré quelques propos, tels que :

« Les caisses de l’État saignent jour et nuit » ;
« Felix Tshisekedi est un danger public au sommet de l’État » ;

« Le gouvernement a abandonné sa mission principale Le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables » ;

« Le parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres de cloons politiques » ;

« L’appareil de l’État est devenu de plus en plus un club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l’État » ;

« Les militaires et les policiers vivent dans des conditions execrables, depuis que Monsieur Felix Tshisekedi est au pouvoir il n’a jamais songé à doter l’uniforme aux éléments des FARDC et la PNC », etc.

Jean-Marc Kabund, ex-allié du président, Félix Tshisekedi a été placé en détention après avoir été auditionné le 9 août par le parquet général près la Cour de cassation avant d’être assigné à résidence surveillée. Cependant, 48 heures après cette décision, le président de l’alliance pour le Changement est toujours détenu à la prison centrale de Makala.

Carmel NDEO



Un contingent burundais de la Force régionale de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) est officiellement entré à Uvira (Sud-Kivu), ce lundi 15 août 2022. C’est dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d'États de ladite organisation pour notamment traquer des groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Selon le lieutenant Marc Elongo, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la partie Sud du Sud-Kivu, cette force burundaise a pour mission, sous le commandement de l’armée congolaise, de traquer tous les groupes armés étrangers et locaux afin de restaurer la paix dans la région.

« C'est depuis ce lundi 15 août 2022, que le contingent des forces de défense du Burundi est entré officiellement en RDC dans la Zone de responsabilité du Secteur opérationnel Sukola 2 sud Sud-Kivu. Ce contingent burundais est actuellement cantonné au centre d'instruction de Luberizi et, est venu dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d'États de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) », a-t-il déclaré dans une communication à la presse.

Il souligne que le commandant secteur opérationnel Sukola II Sud Sud-Kivu, le général Ramazani Fundi, appelle la population au calme et à collaborer avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à l'activisme des forces irrégulières.

Il sied de rappeler que le 21 avril dernier, lors d'un sommet tenu à Nairobi, les présidents des pays membres de l'EAC ont exprimé leur volonté de mettre en place une force régionale à déployer en RDC pour combattre les forces négatives dans l'Est.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



SOUVENIR… SOUVENIR…
Ça s’était passé un 15 août, comme aujourd’hui…

Le 15 août 1992, Etienne Tshisekedi est élu Premier ministre de la transition par la Conférence nationale souveraine (CNS).
Ce jour-là, après d’innombrables tractations, Etienne Tshisekedi était élu Premier ministre par la Conférence nationale souveraine (CNS). Pour la première fois au Zaïre, un Premier ministre accédait à ce poste par voie d’élections et non par la volonté du Président Mobutu.
Etienne Tshisekedi sera, néanmoins, remercié dès janvier 1993 (soit 5 mois après), à la suite d’une controverse monétaire liée à la mise en circulation du nouveau billet de cinq millions de Zaïre. Cette éviction occasionnera une nouvelle crise qui va déboucher sur un blocage institutionnel de la transition.
Finalement, en juin 1994, tandis que la crise rwandaise permet au Président Mobutu de briser l’isolement international dans lequel il se trouve depuis 1990, et alors que l’opposition n’en finit plus de se déchirer, la “troisième voie” se concrétise par le retour à la Primature du réputé “bon gestionnaire” Léon Kengo wa Dondo. C’est à ce moment-là que l’opposition radicale se marginalisera de plus en plus. Tant et si bien qu’à l’aube de la chute du régime Mobutu, après six années de débats constitutionnels stériles, de reniements et de débauchages notoires d’opposants plus soucieux du relatif confort des per diem que de leur combat politique, la classe politique zaïroise avait perdu l’essentiel du crédit dont elle jouissait à l’étranger comme à l’intérieur du pays. Le changement devrait venir d’ailleurs… de Laurent-Désiré Kabila. 

Benjamin Babunga



L'artiste musicien, Ferré Gola va tenir une conférence, le mercredi 17 août 2022, au Vendôme Club, à Paris, à partir de 16h00, à l'occasion de la sortie de son nouvel opus intitulé "Dynastie".

Le chanteur congolais va se livrer à la presse et ses mélomanes, une semaine après sa sortie de prison, où il a été détenu pendant plus de deux mois.

Rappelons que Dynastie a été largué, le vendredi 25 mars dernier sur toutes les plateformes de téléchargement musical et de streaming.

Cet opus contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.

Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Marionnettes, Alita, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, IGF, Ça pique, Carte rose, Dose unique et Royaume Kunga.

Gratis Makabi

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Ali Kalonga

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