La gouverneure de la province du Lualaba en RD Congo a été reçue par le Souverain Pontife, soulignant l’importance de la collaboration entre l’Église et les autorités pour relever les défis sociaux.

C’est une rencontre historique qui a eu lieu le 4 janvier 2025 au Vatican. Fifi Masuka Saini, gouverneure de la province du Lualaba en République Démocratique du Congo, a été reçue en audience par le Pape François. Un dialogue riche et fructueux autour des valeurs de foi, de leadership et d’engagement social.

Lors de cette entrevue, Fifi Masuka a eu l’occasion de partager avec le Souverain Pontife ses réflexions sur son rôle de femme leader engagée, ainsi que sur l’importance de la collaboration entre l’Église catholique et les autorités politiques locales.
 
En effet, la gouverneure n’a pas manqué de souligner son engagement pour la promotion des droits des femmes et le soutien aux personnes les plus vulnérables de sa province. Des combats qu’elle mène avec conviction, s’appuyant sur ses convictions religieuses.

Cette rencontre historique entre Fifi Masuka et le Pape François illustre la volonté de l’Église catholique de s’impliquer davantage dans les enjeux de développement et de justice sociale en Afrique. Un dialogue fructueux qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives de coopération.

Au-delà de cet aspect institutionnel, cette audience revêt une dimension symbolique forte, en mettant en lumière le leadership et l’engagement social d’une femme politique congolaise. Un modèle inspirant pour les générations futures.
 
mbote/CC


Le frère José Nzita a récemment pris la parole pour exprimer son inquiétude face à une tendance grandissante dans la communauté chrétienne : de plus en plus de jeunes musiciens gospel deviennent pasteurs, parfois sans y être véritablement prêts ou appelés.

« Les jeunes musiciens sont maintenant tous pressés de devenir pasteurs, n’allez pas quand vous n’êtes pas encore appelés », a-t-il déclaré lors d’une sortie médiatique.

Ces propos reflètent une préoccupation sur le manque de préparation spirituelle et personnelle de certains artistes avant d’assumer une telle responsabilité.
 
Cette déclaration intervient également comme une réaction indirecte à l’affaire impliquant le chanteur gospel Mike Kalambay, qui a récemment fait l’objet de controverses. Sans cibler directement ce dernier, José Nzita souligne l’importance pour les musiciens chrétiens de prendre le temps de mûrir spirituellement avant de prétendre à un tel ministère.

À travers cet avertissement, le frère José Nzita appelle à plus de discernement et de patience dans le parcours de ceux qui souhaitent répondre à l’appel pastoral, tout en rappelant la gravité et la responsabilité qu’implique ce rôle au sein de l’Église.

Ordi Mande



Le chef de l'État Félix Tshisekedi va présider ce mercredi 08 janvier le Conseil supérieur de la défense à la Cité de l'Union africaine. Cette confirmation émane du directeur adjoint de la presse présidentielle Giscard Kusema.

Cette réunion, a-t-il indiqué, permettra notamment au président de la République de donner des orientations aux officiers récemment promus à la tête du commandement de l'armée congolaise. Et aussi, a-t-il rajouté, de faire une mise au point sur la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

Félix Tshisekedi a présidé, la semaine dernière, la cérémonie de passation de commandement à la tête de l'armée. Le nouveau chef d'état major des FARDC a pris fonction, en remplacement de Christian Chiwewe nommé conseiller militaire du président de la République.

Le chef de l'État revient d'une visite éclair au Ghana, où il a pris part aux côtés de plusieurs chefs d'état à la cérémonie d'investiture de son homologue Dramani Mahama. Dans son discours d’investiture, le Président Dramani Mahama a pris 4 engagements dont le redressement de l’économie nationale et la lutte contre la corruption.

Grevisse Tekilazaya 



La question relative aux réformes constitutionnelles voulues par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, demeure toujours d'actualité. Joint par nos confrères de la Radio top Congo, le directeur adjoint de la presse présidentielle a rassuré que la question demeure toujours d'actualité.

Ce haut responsable de la presse présidentielle invite, cependant, les uns et les autres à la patience. "Au cours de toutes ces dernières prises de parole publique, le Président de la République n'a de cesse de revenir sur cette question. Il l'a promis. C'est une question de jour ou de semaine. Il tient à la mise en place de cette équipe, qui devrait réfléchir sur les réformes constitutionnelles. Il ne s'est pas dédit", a-t-il expliqué.

Quant à certaines agitations observées ces derniers jours, Giscard Kusema indique que tout dépend de l'agenda du Chef de l'État.

"La question est bel et bien d'actualité. Tout dépend de l'agenda du Président de la République. Cette année commence avec un agenda très chargé du Président de la République... Cette commission sera mise en place en ce début d'année. Donc, prenons patience", a rassuré Giscard Kusema.

La question sur les réformes constitutionnelles fait débat en RDC. Si le Président de la République Félix Tshisekedi semble être intransigeant, l'Opposition, de son côté, se mobilise pour barrer la route à cette initiative. Celle-ci craint une présidence à vie.

 Grevisse Tekilazaya 



Et si les morts ne se contentaient plus de leur silence ? C’est la question troublante qui se soulève de soi rien que dans le titre de l'œuvre de Merdi Mukore, la pièce de théâtre, présentée sous forme de lecture scénique par les comédiens de la compagnie Vova Théâtre, samedi 28 décembre à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Une œuvre aux allures universelles, mais dont la pertinence résonne tout particulièrement dans le contexte politique tendu de la RDC, avec notamment les tractations pour le changement ou la révision de la constitution.

La pièce explore les méandres d’un univers politique où les morts ne meurent jamais vraiment. Victimes du mensonge, de l’égoïsme et des manigances dictatoriales, ces disparus deviennent le miroir d’une société manipulée, incapable, pour l’instant, de s’affranchir de ses bourreaux.

Le récit met en lumière un politicien sans scrupules, prêt à franchir toutes les limites pour atteindre le sommet du pouvoir. Interprété avec intensité par Aaron Lukamba, ce personnage va jusqu’à assassiner un proche collaborateur pour servir ses ambitions, un rôle glaçant porté par Salomon Okitango. Mélissa Lupola incarne une influenceuse recrutée pour manipuler l’opinion publique, ajoutant une dimension contemporaine à une intrigue qui navigue habilement entre fiction et réalité.

Si Aaron Lukamba insiste sur l’universalité du texte, refusant de cibler explicitement les politiciens congolais, difficile de ne pas y voir une critique acerbe des pratiques qui gangrènent la vie politique en RDC. En dépit de ces réserves, la pièce de Merdi Mukore et sa mise en voix par Vova Théâtre posent des questions cruciales dans un pays où la démocratie reste fragile. En interpellant les spectateurs sur les rouages du pouvoir et la manipulation des masses, ce spectacle incite à une réflexion collective nécessaire, à Kinshasa comme ailleurs.

Avec la puissance du texte et la ferveur des interprètes qui n’en faisaient pas plus que de lire devant une cinquantaine de personne réunies à la salle de promotion de l’académie des beaux-arts, le public s’est vu transporter, réagissant par le rire, la frayeur ou les applaudissements aux rebondissements de l’histoire.

Cette lecture est la deuxième présentation de cette même pièce après celle de septembre 2023 à la Plateforme contemporaine. Elle a été refaite sur demande du public pour sa pertinence et son histoire aussi claire et touchante, une façon d’interpeller les conscience positivement.

Vova Théâtre, jeune compagnie fondée par Aaron Lukamba, revendique son rôle de défenseur et de questionneur. Avec cette pièce, elle affirme sa volonté d’éveiller les consciences, un pari courageux dans un environnement où l’art engagé reste un exercice risqué. Reste à voir si les morts de Mukore sauront trouver écho dans une société encore trop souvent spectatrice de son propre destin.

La compagnie prépare, pour le mois de février, de présenter le spectacle “Virus Ebola”, texte de Jocelyn Danga, une pièce qui évoque la question d’enrôlement forcé des jeunes filles dans des groupes armés et rebelles.

Kuzamba Mbuangu 



Sidiki Diabaté, l’artiste malien de renom, célèbre l’élégance et l’inspiration à travers sa nouvelle œuvre musicale La femme du boss, une rumba congolaise envoûtante. Dans cette chanson, il rend un hommage vibrant à Denise Nyakeru Tshisekedi, la première dame de la République Démocratique du Congo.

À travers ses paroles, Sidiki Diabaté met en lumière la beauté et la grâce de la femme africaine, avec un accent particulier sur l’impact et le charisme de la première dame. Ce morceau devient ainsi une célébration de l’élégance à l’africaine, renforçant les liens culturels entre les nations du continent.

Avec La femme du boss, l’artiste malien illustre sa reconnaissance et son respect envers les femmes leaders africaines tout en véhiculant un message d’unité et de fierté culturelle.
 
Ordi Mande


L’artiste Hugues But Na Filet a lancé une attaque personnelle contre son ancien patron Maestro Fabregas le métis noir, lors d’une déclaration sans équivoque.

« Si vous voyez un artiste toujours très agité qui a déjà manqué du respect à Fally Ipupa, Koffi Olomide, Héritier Watanabe, appelez-lui Kasongo Mbonawewo », a-t-il déclaré.

Cette sortie publique revèle des tensions profondes entre les deux artistes, désormais en froid. But Na Filet pointe du doigt le comportement de Fabregas, sous-entendant son manque de respect envers plusieurs figures majeures de la musique congolaise.

L’utilisation du surnom « Kasongo Mbonawewo » semble être une critique mordante visant directement son ancien mentor.

Cette déclaration illustre la rupture claire et conflictuelle entre Hugues But Na Filet et Maestro Fabregas le métis noir, confirmant la fin de leur collaboration.

Ordi Mande

 


57 prisonniers viennent d'être transférés, ce samedi 04 janvier 2025, de la prison centrale de Makala vers la prison de haute sécurité d'Angenga, dans la province de l’Equateur.

"Je dois mettre fin au système Kuluna ici. Comme je l’avais promis, je mettrai fin à ce phénomène", a déclaré devant les prévenus le ministre d'État, ministre de la Juste et Garde des Sceaux, Constant Mutamba.

Sur place, le ministre d'État a informé ces prisonniers que leur destination, c’est à la prison de haute sécurité en Équateur.

"La peine de mort sera exécuté. Donc, commencez déjà à prier, demandez pardon à Dieu, aux personnes que vous avez fait du mal", a ajouté le ministre d'État Constant Mutamba.

Dans l'entre-temps, des audiences foraines en flagrance d'autres présumés criminels appréhendés la nuit du 31 décembre 2023 au 01er janvier 2024 par la police ville province de Kinshasa sont attendus.

Serge Mavungu 

A Propos

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