L’OLPA -Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique- exprime sa vive préoccupation après l’interpellation de la journaliste Glody Ndaya, directrice générale du média en ligne Eventsrdc.com, survenue le 4 août dans la capitale congolaise.
Selon les informations recueillies, la journaliste a été arrêtée par des éléments du Commissariat provincial de la Police, alors qu’elle quittait un restaurant du centre-ville de Kinshasa. Elle a été conduite dans les locaux de la Police, où elle a été interrogée en lien avec un article publié le 31 juillet par son média, titré : "RDC – Enquête exclusive : le docteur Vincent Lokonga, un faux sauveur qui tue à petit feu".
Le contenu de cette enquête a conduit à l’inculpation de Glody Ndaya pour imputations dommageables à l’encontre du docteur Vincent Lokonga, oncologue [médecin spécialisé dans le traitementdu cancer] de renom. Le lendemain, le 5 août, elle a été transférée au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, où elle a été longuement auditionnée avant d’être placée en détention provisoire, en attendant une éventuelle confrontation avec le plaignant.
Le Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo- a appris, avec consternation, le meurtre, dans des conditions effroyables, de Wilondja Mazambi Fiston, journaliste au service de la Centrale de Monitoring des Médias de l’UNPC -Union Nationale de la Presse du Congo-, survenu à Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, partie du territoire national sous occupation.
Par le biais d'un communiqué du ministère de la Communication et Médias, le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte criminel, qui intervient dans un contexte marqué par la violation continue des droits fondamentaux dans les territoires occupés, où la liberté de la presse est gravement compromise par les menaces, les enlèvements, les assassinats visant notamment les journalistes, et l’empêchement systématique des structures professionnelles à exercer librement.
Le Gouvernement de la République adresse ses condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la corporation journalistique. Il rappelle, par ailleurs, que tous les actes criminels commis sur le territoire national, y compris dans les zones sous occupation, sont systématiquement documentés, et que leurs auteurs, co-auteurs et complices auront à répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi.
Le président de l'ANAPECO -Association nationale des parents d’élèves du Congo-, Steve Diatezua, a salué la publication anticipée des résultats de la 58ᵉ édition de l’Examen d’État, soulignant une avancée notable dans la modernisation du système éducatif congolais.
Selon lui, ce délai record dans la publication des résultats est rendu possible grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le traitement et la diffusion des données. Une innovation qui, selon Diatezua, représente une réelle plus-value pour les élèves et leurs familles.
«Moi, j’accepte les résultats tels qu’ils ont été publiés, parce que cela avait été annoncé et la ministre a tenu parole. J’espère que ses services sont suffisamment outillés, pour pérenniser cette innovation. Les avantages sont clairs : moins de stress, un temps d’attente réduit, et une meilleure visibilité pour les élèves et leurs parents, notamment en ce qui concerne les inscriptions dans les établissements d’enseignement supérieur, au niveau national comme à l’étranger», a-t-il déclaré.
Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté a réagi avec fermeté, dénonçant les «rumeurs infondées» propagées par ce qu’il qualifie de «détracteurs du progrès». Dans une mise au point officielle, il défend le caractère inédit, rigoureux et transparent de la correction des épreuves.
"La correction s’est déroulée dans un cadre strictement méthodologique, avec une rigueur et une efficacité sans précédent", indique le communiqué ministériel, qui rejette toute accusation de précipitation ou d’irrégularité.
Le ministère rappelle que cette rapidité est le fruit d’un travail préparatoire approfondi et d’une volonté de modernisation du secteur éducatif, et non d’un compromis sur la qualité ou l’équité du processus.
Gloire Balolage
Le 2 août 2025, lors d’une réunion du présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le président Félix Tshisekedi a confirmé que Judith Suminwa restera Première ministre, mettant fin à toutes les rumeurs sur son éventuel remplacement à ce poste.
En parallèle, le chef de l’État a affirmé qu’un nouveau gouvernement, dit « Suminwa II », sera bientôt formé. Il sera de taille réduite, ne dépassant pas 50 membres. Cette nouvelle configuration sera marquée par une ouverture politique, incluant des représentants de l’opposition et de la société civile, dans l’objectif de renforcer la cohésion nationale.
Par ailleurs, il a été annoncé la mise en place d’un congrès de l’Union Sacrée visant à réviser sa charte politique, pour clarifier ses orientations et renforcer sa structure interne. Ce congrès est en cours de préparation au moment de l’annonce.
Selon les informations recueillies, le nouveau gouvernement pourrait être rendu public avant le conseil des ministres du vendredi 8 août 2025, marquant le lancement officiel de l’équipe Suminwa II.
mbote/CC
Ce dimanche 03 août, la province du Kongo Central a été frappée par une terrible nouvelle : le décès du Commissaire Divisionnaire adjoint de la Police provinciale, Bertin Yaweh Sumanda, dans un accident de circulation routière à Kimpese.
Selon les premières informations, l’accident s’est produit sur la route nationale reliant Kinshasa à Matadi, à hauteur de la cité de Kimpese. Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais les autorités locales ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un accident de la route.
Bertin Yaweh Sumanda était une figure respectée au sein de la police du Kongo Central. En tant que Commissaire Divisionnaire adjoint, il jouait un rôle crucial dans le maintien de l’ordre et la sécurité de la province. Sa disparition soudaine laisse un vide important dans les rangs de la police provinciale.
Cette tragédie met en lumière, une fois de plus, les dangers de la circulation routière en République Démocratique du Congo. Les autorités ont appelé à redoubler de vigilance sur les routes, particulièrement sur cet axe très fréquenté entre la capitale et le port de Matadi.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident. En attendant, la province se prépare à rendre un dernier hommage à ce serviteur de l’État, dont la carrière a été brutalement interrompue.
La date des obsèques n’a pas encore été annoncée, mais on s’attend à ce qu’elles rassemblent de nombreuses personnalités locales et nationales, témoignant de l’importance du rôle que jouait le Commissaire Yaweh Sumanda dans la sécurité de la province.
mbote/CC
Les représentants de la RDC et du Rwanda ont paraphé à Washington, le 1er août, sous la facilitation des États-Unis d’Amérique, le texte des Principes du Cadre d’intégration économique régionale, prévu par l’accord de paix signé entre les deux pays le 27 juin 2025.
Selon un communiqué du Département d’État américain, grâce à une coordination conjointe dans des domaines tels que l’énergie, les infrastructures, les mines, la gestion des parcs nationaux, le tourisme et la santé publique, la RDC et le Rwanda entendent stimuler le progrès économique et améliorer les conditions de vie des populations de la région des Grands lacs.
La veille, les deux délégations avaient tenu à Washington la première réunion du Comité mixte de suivi de l’accord.
Toujours on Washington, ces avancées constituent une étape clé vers la stabilité et une paix durable dans la région.
radiookapi.net/CC
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réuni, ce samedi 02 août 2025, en début de soirée, au siège de l’Union sacrée de la Nation, à Gombe, les cadres de sa plateforme politique.
Selon le professeur André Mbata, Secrétaire permanent de l’USN, cette rencontre visait à renforcer la cohésion interne et à réaffirmer l’unité nationale. Le chef de l’État a insisté sur sa vision : "rassembler les Congolaises et les Congolais de tous bords pour bâtir, au cœur de l’Afrique, un pays puissant et une nation prospère".
Les échanges ont porté notamment sur les récentes victoires diplomatiques de la RDC, dont l’adoption de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, saluée par les participants. Le Présidium a exprimé son soutien aux accords internationaux en attente de ratification au Parlement, les qualifiant d’"instruments de cohésion nationale et de préservation de l’intégrité territoriale".
Concernant la formation du prochain gouvernement, annoncée comme imminente, l’USN s’est engagée à apporter un appui total à l’exécutif qui sera mis en place.
La réunion a rassemblé 30 des 40 membres du Présidium, dont la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le président du Sénat Sama Lukonde, ainsi que plusieurs ministres et élus de la majorité présidentielle.
Prosper Buhuru
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel fort à la communauté internationale, ce samedi 2 août 2025, à Kinshasa, lors de la cérémonie commémorative du Génocost, désignant le génocide congolais motivé par des gains économiques. À la veille de l’installation d’une commission d’enquête indépendante sur les massacres perpétrés dans l’est du pays, le chef de l’État a plaidé pour une reconnaissance claire des atrocités commises et une mobilisation internationale en faveur de la justice et de la mémoire.
"Le silence que nous venons de garder résonne comme un cri, un appel à la justice", a déclaré le Président Tshisekedi dans une allocution empreinte d’émotion. Il a souligné que "chaque victime représente une vie brisée, un rêve éteint, un nom effacé", et que la mémoire de ces drames doit fonder une action "lucide, responsable et irréversible".
Revenant sur les nombreuses exactions survenues dans les provinces orientales du pays depuis plus de deux décennies, le chef de l’État a affirmé que plusieurs de ces massacres répondent juridiquement aux critères définis par la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide. "En tant que garant de la Nation, j’assume pleinement cette responsabilité", a-t-il insisté, tout en précisant qu’il ne s’agit pas de "chercher un statut victimaire", mais de "rétablir une vérité historique occultée".
Pour consolider cette démarche, Félix Tshisekedi a annoncé la tenue, sous son autorité, d’un colloque international entre le 29 et le 31 juillet dernier à Kinshasa. Ce forum a réuni des experts congolais et étrangers, et a permis de dégager un consensus académique autour de la qualification des crimes perpétrés en RDC comme des génocides, en raison de leur caractère systématique et ciblé.
Le Président a également adressé un message clair à ceux qui doutent encore de la nature des crimes subis par les Congolais : "Et si le monde hésite encore à reconnaître cette tragédie pour ce qu’elle est, un génocide rampant, nous n’attendrons pas que d’autres valident notre douleur. Nous en sommes les premiers témoins, nous en serons les premiers artisans de justice."
Avec l’installation imminente d’une commission d’enquête indépendante, Kinshasa espère poser les bases d’un processus de vérité, de justice et de réparation à même de construire une paix durable. Le mot d’ordre du chef de l’État est sans ambiguïté : faire de la mémoire des victimes le socle d’un avenir fondé sur la dignité et la souveraineté.
Prosper Buhuru









