Pour comprendre les enjeux de l'IA, Tech&Co répond à cinq grandes questions sur cette technologie.
Définir strictement l'intelligence artificielle est une mission périlleuse. Elle englobe des processus parfois différents et des applications variées. Si l'on cherche une définition institutionnelle, le Parlement européen la résume comme un "outil utilisé par une machine capable de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité".
Le terme remonte aux années 1950, prémices de l'histoire informatique. Des pionniers comme l'Américain John McCarthy ou le Britannique Alan Turing théorisent cette notion imaginant qu'une machine pourrait imiter le comportement humain.
Et c'est bien ce qu'il faut retenir actuellement de l'intelligence artificielle. Il s'agit en réalité d'algorithmes, c'est-à-dire des formules mathématiques traitées à une vitesse record par des ordinateurs toujours plus performants.
Pendant deux jours, le Grand Palais vibre à l'heure de l'intelligence artificielle (IA). Paris accueille le sommet mondial, lundi et mardi, les grands noms du domaine mais aussi des chefs d'État pour évoquer ce secteur en pleine explosion.
Pour comprendre les enjeux de l'IA, Tech&Co répond à cinq grandes questions sur cette technologie.
· C'est quoi une intelligence artificielle?
Définir strictement l'intelligence artificielle est une mission périlleuse. Elle englobe des processus parfois différents et des applications variées. Si l'on cherche une définition institutionnelle, le Parlement européen la résume comme un "outil utilisé par une machine capable de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité".
Le terme remonte aux années 1950, prémices de l'histoire informatique. Des pionniers comme l'Américain John McCarthy ou le Britannique Alan Turing théorisent cette notion imaginant qu'une machine pourrait imiter le comportement humain.
Et c'est bien ce qu'il faut retenir actuellement de l'intelligence artificielle. Il s'agit en réalité d'algorithmes, c'est-à-dire des formules mathématiques traitées à une vitesse record par des ordinateurs toujours plus performantsÀ mesure que les composants électroniques gagnent en efficacité, les différents modèles d'intelligence artificielle s'améliorent. Les apports de nombreux scientifiques ont permis d'améliorer encore un peu plus les capacités des algorithmes à "réfléchir". En réalité, il s'agit bien d'imitation et non de conscience mais les récents outils apportent une dimension très "humaine" aux résultats.
· Pourquoi en parle-t-on autant aujourd'hui?
Le sommet mondial de l'IA est récent. La première édition a eu lieu à Londres en 2023. Bien sûr, l'intelligence artificielle est débattue depuis des dizaines d'années et les prouesses se comptent par milliers depuis les années 1950. En revanche, un acteur américain a provoqué l'effet d'une bombe en présentant au grand public son IA dite "générative" le 30 novembre 2022. Il s'agit du chatbot ChatGPT, créé par OpenAI.
En quelques semaines, ce site internet qui répond à tout avec une rapidité et une efficacité déconcertante va faire le tour du monde, générant des millions de requêtes.
OpenAI et son programme ne sont pourtant pas nouveaux, l'entreprise existe depuis 2015.
Elle n'était pas non plus la seule à développer une IA capable de générer des textes ou des images: les géants américains de la tech comme Google ou Facebook travaillent dessus depuis longtemps. Mais ChatGPT est tellement impressionnant qu'il a provoqué un mouvement d'ampleur mondial autour de l'IA.
Pris de court, Google, Facebook ont sorti à leur tour leur IA et de nouveaux acteurs comme le Français Mistral AI se sont construits en un temps record. Les milliards se sont alors déversés pour alimenter cette course à la puissance.
Désormais, les entreprises d'IA pullulent et la technologie s'annonce dans le quotidien des entreprises grâce aux "agents", ces IA ultra personnalisées façonnées pour répondre à des besoins précis, par exemple le service client ou la gestion des stocks.
· Qui sont les principaux acteurs de l'intelligence artificielle?
Si elle se développe depuis des dizaines d'années, l'IA a désormais ses têtes d'affiche. On retrouve par exemple des prix Nobel comme le Britannique Geoffrey Hinton, considéré comme un des "pères" des réseaux de neurones, base scientifique des modèles actuels. Il s'est d'ailleurs montré très critique envers les usages actuels et la course au financement des entreprises américaines. Il a notamment eu comme étudiant Ilya Sutskever, un des cofondateurs d'OpenAI, créateur de ChatGPT, qui a depuis quitté l'entreprise.
Un autre cofondateur d'OpenAI, c'est Sam Altman, génie de la finance et des startup qui a fait de l'entreprise, fondée en 2015, le géant en devenir qu'elle est. Le quadragénaire s'annonce d'ailleurs comme une des futures têtes d'affiche du secteur de la tech, aux côtés de Tim Cook ou Mark Zuckerberg.
D'autres personnalités, moins médiatiques comme le Français Yann Le Cun, l'Américaine Fei-Fei Li ou encore le Britannique Demis Hassabis font partie des chercheurs respectés dans le secteur de l'IA.
Enfin, difficile d'oublier Elon Musk, première fortune mondiale et désormais bras armé du président Donald Trump. S'il possède déjà sa propre IA générative, conçue pour ne pas avoir de limites, Musk a surtout l'influence pour pousser les États-Unis dans la direction qu'il souhaite. Et ce sera probablement vers la dérégulation de l'IA.
· L'Intelligence artificielle est vraiment intelligente?
Le terme "intelligent" est peut-être l'aspect le plus controversé de l'IA. Actuellement, on ne peut pas considérer que l'IA est "intelligente" dans le sens où elle pourrait avoir une sorte de conscience humaine et ainsi prendre des décisions qui sortiraient d'un schéma. En réalité, les algorithmes ne font que ce qu'on leur a appris. Les IA conversationnelles sont souvent réputées pour être de simples perroquets car elles se contentent de choisir, dans une phrase, les mots les plus logiques les uns après les autres.
Ce qui rend ces IA si impressionnantes, c'est leur capacité à envisager toutes les hypothèses et juger, plus ou moins pertinemment, celles qui conviennent le mieux à la question.
Pour cela, l'IA a été entrainée sur des millions voire des milliards de documents, les réponses ne peuvent donc pas sortir de ce corpus, qu'il soit fiable ou non.
Reste encore à savoir si l'IA dépassera un jour cette "simple" application. L'avenir est à l'intelligence artificielle générale (IAG), celle qui sera suffisamment performante pour réaliser toutes les tâches d'un être humain, aussi bien que lui, voire mieux que lui.
La réalité de cette IAG est encore trouble: un an, dix ans ou plus? La plupart des observateurs s'accordent pour dire qu'elle arrivera... peut-être plus tôt que prévue.
· L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger?
Sans conteste, l'IA génère beaucoup de crainte, souvent exagérée mais parfois légitime. À l'heure actuelle, le fantasme d'une IA douée de conscience sur son état reste de la science-fiction. Aucun système n'est capable d'avoir des émotions telles que nous les connaissons – ils peuvent en revanche les imiter – ni de sentiments réels. Le cerveau humain est encore bien trop complexe pour être reproduit en laboratoire ou par des ordinateurs.
Le classique de Kubrick "2001, l'Odyssée de l'espace", où un ordinateur décide de se rebeller contre ses créateurs, n'est donc pas encore à l'ordre du jour.
Mais l'IA présente d'autres risques, plus contemporains, comme une crainte de voir disparaitre de nombreux métiers artistiques, concurrencés par des modèles de génération d'images ou de vidéos.
Lors de son homélie du dimanche 9 février 2025 à la cathédrale Notre-Dame du Congo, le cardinal Fridolin Ambongo a lancé un appel urgent à l’ensemble des Congolais pour résoudre la crise qui secoue le pays. Insistant sur l’importance du dialogue, il a exhorté les dirigeants et les citoyens à mettre de côté leurs différends pour sauver la nation d’un danger imminent.
Dans son message, le cardinal Ambongo a souligné que le dialogue est la seule voie pour sortir des crises qui minent la République démocratique du Congo depuis des décennies :
« Dialogue, c’est le mot sacré, c’est le maître mot qui peut nous aider à sortir de notre situation actuelle. Nous trouverons des solutions à nos crises qui durent depuis des décennies en dialoguant même avec ceux-là que nous considérons comme les ennemis. » a-t-il déclaré.
Le prélat a également alerté sur l’urgence de la situation, affirmant que chaque minute qui passe est cruciale pour le pays.
À travers ces mots, le cardinal invite les dirigeants politiques, les forces sociales et les citoyens à prendre leurs responsabilités pour éviter le chaos et construire un avenir fondé sur la paix, la justice et la réconciliation.
La connexion internet en République Démocratique du Congo a connu des perturbations majeures et des restrictions ces dernières heures, entraînant le dysfonctionnement des réseaux sociaux, notamment X (anciennement Twitter) et TikTok.
Lors d’un briefing de presse tenu à Kinshasa le 3 février 2025, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la situation était en cours de résolution.
« Tout sera rétabli sous peu. » a-t-il déclaré.
Jacquemain Shabani a également profité de cette prise de parole pour rappeler que les forces de l’ordre veillent au maintien de la stabilité et que toute tentative de perturbation de l’ordre public serait fermement contrôlée.
Lors d’un briefing de presse tenu à Kinshasa le 3 février 2025, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la situation était en cours de résolution.
Jacquemain Shabani a également profité de cette prise de parole pour rappeler que les forces de l’ordre veillent au maintien de la stabilité et que toute tentative de perturbation de l’ordre public serait fermement contrôlée.
Dix (10) députés provinciaux du groupe parlementaire Union pour la Nation Congolaise UNC Sud-Kivu ont appelé à l'élaboration en urgence d'un plan de contingence provinciale pour faire face aux catastrophes humanitaires causées par les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Ces élus l'ont exprimé dans une déclaration rendue publique le 3 février 2025 à Bukavu. Pour ces élus de province, la situation humanitaire se dégrade tous les jours et les populations passent des moments difficiles après la prise de Goma et Minova.
" En effet, après la prise de Goma au Nord-Kivu et bien avant la cité de Minova, au Sud-Kivu par les M23 soutenu par l'armée rwandaise, il s'observe au Sud-Kivu, d'une part, un déplacement massif des populations de Kalehe fuyant la guerre vers d'autres localités du même territoire non encore touchées, vers Bukavu, Idjwi, Kabare et d'autres part la psychose qui règne actuellement dans notre population orchestrée par l'ennemi qui nous impose injustement la guerre ", note ces députés provinciaux.
Ces élus estiment qu'il est temps d'élaborer un plan de contingence pour les déplacés qui arrivent en grand nombre dans différents territoires.
" Demandons à l'autorité provinciale de convoquer en toute urgence une réunion avec les élus, la société civile et la FEC en vue de réfléchir ensemble sur l'élaboration d'un plan de contingence provinciale vue la gravité de la situation humanitaire des déplacés ", insiste le groupe parlementaire UNC/Sud-Kivu.
Dans la suite, ils ont encouragé les Forces armées et Wazalendo engagés aux fronts pour défendre la RDC, la province du Sud-Kivu et tous les habitants.
Cette déclaration intervient dans un contexte tel que les affrontements entre les FARDC et le M23 sont signalés dans le territoire de Kalehe.
Le groupe parlementaire UNC a dit saluer l'engagement du président de la République pour la défense de l'intégrité territoriale ainsi que l'engagement de Vital Kamerhe pour que la paix revienne dans la partie Est de la RDC.
Dans cette dernière, les 12 élus provinciaux ont condamné tout individu qui se laisse manipuler par des détracteurs partageant sur la toile de fausses informations.
Justin Mwamba
La MONUSCO Beni va accompagner le nouveau gouverneur du Nord-Kivu, le Général Evariste Somo Kakule dans l’exercice de ses fonctions. Abdourahamane Ganda, le chef du sous bureau de cette mission onusienne à Beni, l’a affirmé mardi 4 février, à l’issue de la toute première rencontre avec le Général Evariste Somo Kakule, installé provisoirement dans la ville de Beni.
Selon Abdourahamane Ganda, la MONUSCO travaillera main dans la main avec le gouverneur dans le cadre de la protection des civils :
« Nous avons déjà exprimé vraiment notre compassion à l’ensemble de nos frères et sœurs congolais au nom de la Représentante spéciale de l’ensemble du système des Nations Unies ici et au nom du bureau de Beni. Ça c’est la première chose. La deuxième chose, nous avons élaboré notre méthode de travailler ensemble pour protéger la population. Les FARDC, la force de la MONUSCO, la MONUSCO dans sa globalité, la PNC plus le gouverneur vont travailler ou continueront à travailler main dans la main pour protéger la population dans le grand Nord »
Le chef de bureau de la MONUSCO a dit avoir exposé au gouverneur le plan de travail de la Mission et que ce dernier a accepté et promis d’apporter tout son appui.
« Notre souhait est qu’il puisse retourner le plutôt possible à Goma prendre ses fonctions mais en attendant, ensemble nous allons créer les conditions logistiques pour qu’il puisse travailler », a conclu Abdourahamane Ganda.
Nommé en remplacement du lieutenant-général Peter Cirimwami, décédé le 24 janvier après avoir été blessé sur la ligne de front contre les rebelles du M23, le général Somo a provisoirement établi son quartier général à Beni, la deuxième ville de la province ; le chef-lieu, Goma étant occupé par la rébellion.
Le nouveau gouverneur a pris ses fonctions le 31 janvier, alors que les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, ont fait leur entrée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Dans son discours, le gouverneur militaire a insisté sur l’urgence de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du Nord-Kivu.
radiookapi.net/CC
La société civile Forces vives de la RDC s’indigne de la présence du M23/AFC et ses alliés rwandais dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Dans une déclaration parvenue mercredi 5 février à Radio Okapi, cette structure citoyenne invite tous les Congolais à l’unité derrière les FARDC afin que la partie orientale du pays recouvre la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale.
La société civile Forces vives de la RDC s’indigne de la présence dans la ville touristique de Goma du M23 /AFC et leurs alliés rwandais.
Elle encourage les FARDC et les Wazalendo à tenir toujours bon devant l’ennemi.
« Aussi est-il pour nous une occasion d’inviter tous les compatriotes congolais à l’unité derrière nos Forces armées afin que toute la partie orientale de notre pays recouvre la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale », a affirmé le premier vice-président de la société civile Forces vives de la RDC, Jean Bosco Lalo.
Dans cette optique, il remercie vivement les coordinations provinciales de la société civile du Sud-Kivu, du Kasaï-Oriental, du Sankuru et de Bas-Uele pour avoir chacune organise des marches pacifiques de soutien aux FARDC, en étroite collaboration avec leurs autorités provinciales respectives sans incidents majeurs.
radiookapi.net/CC
L’expert militaire belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo, a été libéré dans la nuit du 4 février, après une longue audition par la justice militaire militaire.
Il a quitté Kinshasa cette même nuit pour Bruxelles, en Belgique.
Selon son avocat, Carlos Ngwapitshi, cette libération est d’ordre humanitaire pour permettre à son client de se faire soigner, après plusieurs sollicitations sans résultat escompté.
Le 27 janvier dernier, Jean-Jacques Wondo a été condamné à la peine de mort et ne s’est pas encore pourvu en cassation dont le délai est de 40 jours francs à partir de sa condamnation en appel par la Haute Cour militaire.
Protestation de la Belgique
La cour militaire de Kinshasa avait confirmé, en effet, la peine de mort prononcée en septembre 2024 contre Jean-Jacques Wondo, expert militaire belge d’origine congolaise, pour sa participation présumée à une « tentative de coup d’État » en RDC. Ce verdict en appel avait suscité une réaction immédiate de la Belgique.
Dans un communiqué publié sur le compte X du ministère belge des Affaires étrangères, Bruxelles exprimait sa « grande déception » et « une totale incompréhension » face à ce verdict, évoquant « la grande faiblesse des éléments présentés lors des audiences et l'absence manifeste de preuves crédibles ».
En réponse, la Belgique avait décidé de rappeler temporairement son ambassadeur à Kinshasa pour consultations. Parallèlement, l’Ambassadeur de la RDC à Bruxelles était convoqué pour recevoir les « plus vives préoccupations » du Gouvernement belge.
Jean-Jacques Wondo était accusé d’avoir participé à une « tentative de coup d’État » en mai 2024 à Kinshasa. Détenu depuis huit mois, il avait vu sa santé se dégrader considérablement en prison, selon les déclarations de sa famille.
Cet expert militaire avait été condamné à la peine capitale aux côtés de plusieurs autres accusés en septembre 2024.
radiookapi.net/CC
La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a lancé, mercredi 5 février, un mandat d’arrêt international contre Corneille Nangaa Yobeluo, chef du groupe rebelle de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), soutenu par le Rwanda.
Selon un document officiel signé par l’avocat général militaire près la Cour militaire , colonel magistrat Parfait Mbuta Muntu et relayé par l’Agence congolaise de presse (ACP), Corneille Nangaa est poursuivi pour plusieurs griefs dont des crimes guerre et des crimes contre l’humanité, l’insurrection, la tournure .
Le même document stipule que « Nangaa Yobeluo soit arrêté en tous lieux qu’il se trouve et conduit sur le territoire de la RDC sous bonne garde et remis aux autorités compétentes ».
La décision de cette instance judiciaire de Kinshasa intervient cinq jours après que les biens du chef rebelle ont été affectés au patrimoine public de l’Etat congolais, notamment à certains services de la justice civile et militaire.
En août dernier, Corneille Naanga, ancien président de Commission électorale nationale indépendante (CENI), devenu chef rebelle avait été condamné à mort par la Haute Cour militaire.
radiookapi.net/CC