Un aveu d'échec pour un père pourtant très attentionné sur sa fille, jadis la bien-aimée. Telle est l'image qui ressort de la métaphore ainsi utilisée dans la chanson "Maman Eyanga" de l'artiste très talentueux Koffi Olomide, larguée, il y a près de vingt-quatre heures, sur toutes ses plateformes digitales.

Sur fond de polémique, mais hélas! Le chanteur sexagénaire a résolu ainsi de livrer sa fille à la vindicte populaire. Et ce bien après quelques conseils et mots doux qui n'auront servi à rien ?

Très peu taquin, contrairement à ses habitudes, Koffi Olomide, dans la chanson "Maman Eyanga", ne cache plus sa déception à propos de la conduite de sa fille, qui, d'après lui, bénéficierait du soutien de sa mère. Il se  reproche apparemment d'avoir dorloté sa fille Didi, qui, de nos jours, paraît incontrôlable.

"Ba botaka Mwana kasi motema te...Mwana niawu akoki pe kokoma nkoyi" ( dans le contexte congolais, par ces mots, traduisent généralement le regret après l'espoir fondé sur l'enfant)

Par dessus tout, l'icône de la rumba congolaise prodigue un sage conseil aux parents, pour l'éducation de leurs enfants.  Le patron de "Quartier Latin", en tant que père, s'est vu dans l'obligation de recadrer, plutôt que de faire un mea culpa.

Grevisse Tekilazaya



Il s'observe dans la matinée de ce lundi 18 mars, à Kinshasa, vers le rond point Safricas, dans la commune de la Gombe, l'effondrement d'un immeuble de cinq étages, terrasses accessibles et toiture en béton soit "R+7".

Contacté sur le champ, l'ingénieur en bâtiment et travaux publics et expert en économie de construction, Levy Lendo, du bureau d'études LLCI, a indiqué qu'il est fort probable que les études géotechniques et des fondations ne  aient pas été bien faites en amont, ou mal exécutées selon les règles de l'art.

"Le sol aurait subi un cisaillement faute d'avoir atteint un sol ferme ou une mauvaise conception structure", a-t-il ajouté.

L'ingénieur Levy Lendo a, en outre, souligné que "pour tout projet dont la pression soumise est importante, le promoteur doit recevoir une confirmation par un bureau indépendant de la bonne mise en œuvre des fondations. Pour s'élever en hauteur, il faut avoir une bonne fondation ".

Il a, cependant, pour éviter ces genres des situations, recommandé de faire de bonnes études dans des bureaux sérieux et reconnus, pour mieux protéger les investissements dans ce secteur immobilier.

Dans l'entretemps, les autorités urbaines de la ville-province de Kinshasa sont appelées à prendre des mesures urgentes qui s'imposent, pour épargner des vies humaines et autres dégâts.

Fadi Lendo



Décidément, il y a des personnes mal intentionnées qui ne jurent que sur la  continuité de l'anarchie dans le secteur de gestion des droits d'auteur.

Le cas le plus flagrant est celui de Engongo Alemba Adios, ancien président de la SONECA, société des droits d'auteur liquidée au terme du jugement RCE 2627, du Tribunal du Commerce de Kinshasa-Gombe, du 09 septembre 2013, siégeant en matière commerciale et économique au premier degré.

À en croire une plainte de la Direction générale de la SOCODA COOP-CA déposée au Parquet de Kalamu, Engongo Alemba Adios a émis des ordres de mission de perception de redevances de droits d'auteur. La même source renseigne que le Magistrat instructeur du dossier a établi des faits d'escroquerie.

Déjà sous MAP depuis samedi à 16h00, Engongo Alemba Adios a été transféré, ce lundi 18 mars 2024, au CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-, ex-prison centrale de Makala.

Cas de récidives avérés

À en croire nos fins limiers, Engongo Alemba Adios n'est pas dans sa première forfaiture.
Tenez, dans une correspondance du 15 octobre 2022, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Kathungu Furaha Catherine, a éclairé la lanterne du
bâtonnier de l'Ordre, Me  Mputu Mokazina Lambert, au sujet du statut et des fonctions actuelles de Engongo Alemba Adios au sein de la SONECA.

"J'accuse bonne réception de votre lettre référencée n°IBAT/MMJ/D.037/2022 du 15 septembre 2022, sollicitant la clarification du statut et des fonctions de Monsieur Alemba Adios au sein de la SONECA, et vous en suis reconnaissante.
En réponse, voudrais-je porter à votre connaissance qu'aux yeux du Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, la SONECA a déjà cessé d'exister légalement parlant depuis le terme de 30 ans lui accordés par l'Ordonnance-Loi autorisant sa création le 02 avril 2000, et de facto apres Assemblée Générale tenue en 2013 transférant pouvoirs et actifs de cette dernière à la SOCODA, après sa liquidation avalisée par un Arrêté Ministériel", a écrit la ministre Kathungu Furaha Catherine.

Et d'ajouter : "S'agissant des animateurs de la susdite SONECA, il va de soi que leur sort est lié à celui de la société telle qu'exposé ci-dessus".

Quant aux conséquences à attirer de cet état de chose, a dit Kathungu Furaha Catherine, il vous revient, en tant que professionnel du droit, de les tirer en toute connaissance de cause.

Serge Mavungu



Le siège du député national Jean Bakomito serait vendu à Christophe Baseane Nangaa à 1 millions de dollars américains, a-t-on appris ce jeudi 14 mars 2024.

D’après notre source, les notables de ce coin du pays dénoncent cette forfaiture et demandent à leur fils Jean Bakomito d’introduire un recours auprès de la haute cour pour obtenir réparation de ce qu’ils considèrent d’erreur matérielle.

Jean Bakomito est le président national d’un jeune parti politique, l’ARDC, ancré dans le Haut-Uele. Pour son parti, il a reussi a faire élire seulement dans le Haut-Uélé: 4 députés nationaux, 5 députés provinciaux et 11 municipaux.

« Nous dénonçons cette erreur matérielle qui ruine les espoirs de tout un peuple et demande à ce que chacun soit rétabli dans ses droits. On ne peut pas perdre un poste aussi prestigieux juste par pur égoïste d’une personne tierce. Nous avons besoin que le choix du peuple soit respecté », a déclaré un responsable du Haut-Uélé.

Rappelons que lors des élections de 2023, Jean Bakomito a été parmi les hommes qui ont massivement fait élire le chef de l’État Félix Tshisekedi dans le Haut-Uélé.

Zoé Iyabel



Au moins 60 entrepreneurs de Goma ont exposé leurs produits à la première édition de la foire agroindustrielle et artisanale Maarifa qui s'est achevée samedi 16 mars. Pendant deux jours, ces entrepreneurs locaux ont eu l'opportunité de présenter leurs produits à un large public et de créer des précieux liens d'affaires.

Les visiteurs ont été sensibilisés au patriotisme économique, qui passe selon les organisateurs de la foire, par la consommation des produits locaux.

Que ce soit la petite industrie alimentaire, les différentes gammes des produits cosmétiques, l’artisanat, les champignons, les sandales et bien d’autres produits, les stands de cette foire étaient très attrayants. Sur le stand de la maison Izia et Janaelle, des verres issus du recyclage des bouteilles des vins et des bières sont exposés. Kalenga Chancy, directeur de cette entreprise espère que la population comprendra l’appel lancé à consommer les produits locaux.

« A Goma, les gens apprécient mais n’achètent pas. Si ce verre-là venait de Dubaï, ils pouvaient le payer en sachant que c’est un artisan qui l’a fait. J’aimerai dire à nos consommateurs d’expérimenter nos produits. Qu’ils n’attendent pas seulement les produits importés. Parce que vous avez vu, ce sont des verres uniques, que vous ne trouvez nulle part ailleurs », a recommandé Kalenga Chancy.

Pour John Kavyavu, promoteur de l’organisation Maarifa learning academy, initiatrice de la foire, l’entrepreneuriat est la marque par excellence de la résilience de la population du Nord-Kivu, déterminée à bâtir un avenir meilleur malgré les défis.

La foire a également permis aux entrepreneurs de nouer des contacts avec des potentiels clients et partenaires, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités d'affaires.

radiookapi.net/CC



La RDC a annoncé ce lundi qu'elle ne tiendra pas de cérémonie officielle pour la Journée internationale de la Francophonie le 20 mars 2024, en raison « de la situation difficile que traverse le pays à cause des conflits dans l'est, impliquant le Rwanda. Cette décision intervient malgré l'importance du français et de la Francophonie dans le pays, qui est le plus grand pays francophone après la France, selon les chiffres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

La journée, placée cette année sous le thème « créer innover entreprendre en français », coïncide avec une période de douleur pour la nation, en proie aux conséquences dévastatrices de la guerre dans sa région orientale. 

« Le cœur n’est donc pas à la fête mais c’est l’occasion de jeter un regard critique sur l’appartenance de la RDC à la communauté francophone, sur le rôle qu’elle peut jouer au sein des instances de la Francophonie, sur les bénéfices que la RDC peut en tirer, sur la Francophonie comme instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC, sur la Francophonie comme espace de concertation, de dialogue politique et de solidarité internationale, sur la communauté francophone comme espace linguistique de coopération économique et culturelle », a déclaré le Délégué Général à la Francophonie de la RDC, M. MABIALA Ma-Umba.

Il encourage un examen critique de la contribution du pays au sein des instances de la Francophonie et de l'utilisation de cette appartenance comme un instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC.

En remplacement des célébrations, la Délégation Générale à la Francophonie et la RTNC organisent des émissions spéciales de télévision sous le thème « La Francophonie que nous voulons », visant à discuter des bénéfices de l'appartenance à la Francophonie et des actions à entreprendre pour renforcer la position de la RDC au sein de l'espace francophone. Ces émissions, diffusées les 18, 19, et 20 mars, incluront un message spécial du Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, S.E.M. Christophe LUTUNDULA APALA Pen’APALA, le 20 mars.

M. MABIALA rappelle que la RDC est un membre de plein droit de l'OIF, qui compte 88 États et gouvernements membres, et met en avant le rôle de l'OIF comme cadre de concertation politique, espace de dialogue et de coopération pour le développement de ses membres. Malgré l'absence de cérémonie officielle, il encourage la société civile à poursuivre les activités prévues pour la semaine de la Francophonie, soulignant l'importance de la solidarité et de la coopération dans la communauté francophone mondiale.

La RDC maintient des relations particulièrement tendues avec la direction de l’OIF, critiquant régulièrement l’attitude de la Secrétaire générale de l'organisation, Louise Mushikiwabo, qu'elle accuse de partialité en faveur du Rwanda dans le conflit qui oppose les deux pays. Mushikiwabo était d'ailleurs absente de la capitale congolaise lors des 9es Jeux de la Francophonie en 2023.

actualite.cd/CC



Dans une déclaration faite samedi 16 mars, les administrateurs de 145 territoires de la République démocratique du Congo réclament le paiement de leurs salaires et autres frais de fonctionnement de plus de seize mois. Ils demandent l'intervention du chef de l'État.

Les administrateurs de territoire disent être dans l’incapacité de faire face aux multiples défis de leurs entités respectives. 

Ils demandent au Chef de l’Etat de s’investir pour trouver solution à cette situation, dans leur déclaration lue par  Samy Kalonji Badibanga, administrateur de territoire de Fizi et rapporteur du caucus des administrateurs: 

« Nous, les administrateurs de 145 territoires de la République démocratique du Congo, venons de totaliser, jour pour jour, une année et quatre mois sans recevoir de la part du Gouvernement central les frais d’installation, les subventions pour le fonctionnement, ni notre salaire moins encore la prime pour les services que nous rendons à la nation ». 

Cette situation, selon lui, ne leur permet pas de restaurer l’autorité de l’Etat dans leurs entités. 

« Alors que nous sommes censés gérer les dossiers sensibles liés aux conflits coutumiers, à la sécurité et à l’agression dont fait face notre pays de la part des supplétifs du Rwanda, les pantins du M23, nous, administrateurs des 145 territoires, sommes délaissés, abandonnés », a déploré la même source.

radiookapi.net/CC


Le titre « Mama Eyenga » créé par Koffi Olomidé et sa compagne Cindy Le Cœur fait déjà polémique sur les réseaux sociaux. Ce buzz, l’artiste congolais compte bien le transformer en opportunité.

Ce vendredi, Koffi Olomidé a annoncé sur les réseaux le lancement imminent du clip officiel de cette chanson devenue virale. Sa sortie est prévue pour demain, dimanche 17 mars, à 17h sur YouTube.

Avec ce clip dévoilé à point nommé, le célèbre chanteur entend clairement surfer sur l’intérêt généré par sa vidéo initiale. S’il a déjà été critiqué pour sa vulgarité, « Mama Eyenga » pourrait bien marquer son grand retour sur la scène musicale grâce au capital buzz investi.

Reste à voir si le clip saura répondre aux attentes et convertir le débat en succès commercial. Koffi Olomidé prouve en tout cas qu’à défaut d’inédit, c’est parfois le marketing de la provocation qui permet de reconnecter avec son public.

mbote/CC

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Ali Kalonga

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