Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) s’est tenu ce samedi 23 mars à Lusaka, en Zambie.
Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi est arrivé, ce même samedi dans la matinée, dans la capitale zambienne.
Cette rencontre est consacrée à la sécurité dans l’Est de la RDC et à Cabo Delgado, en Mozambique.
Le sommet extraordinaire de la SADC a été précédé d’une série de rencontres des experts militaires et des ministres de cette organisation sous régionale.
Les participants ont été informés des progrès de deux missions militaires de la SADC : la SAMIM, mission de la SADC au Mozambique et à la SAMIDRC, mission de la SADC en RDC.
Des missions déployées pour fournir un appui aux gouvernements de la RDC et du Mozambique, en vue de restaurer la paix, la sécurité, la stabilité et d'ouvrir la voie à un développement durable au sein de la sous-région.
Quelques chefs d’État y ont pris part, notamment ceux de la Zambie, la Tanzanie, la Namibie, l’Angola, le Zimbabwe et de la RDC.
Du côté congolais, la délégation présidentielle était composée aussi des vice - Premier ministres Jean-Pierre Bemba de la Défense et Christophe Lutundula des Affaires Étrangères ; également du ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, du Haut représentant du chef de l’Etat, Serge Tshibangu, du chef d’état-major général des FARDC, le général d’armées Christian Tshiwewe et d’autres experts.
La mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) avait été déployée le 15 décembre 2023, « en vue de soutenir le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC ».
A ce jour, les pays contributeurs de troupes à la SAMIDRC sont l'Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie, qui travaillent en collaboration avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo.
radiookapi.net/CC
L'ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba, a passé la nuit à la prison centrale de Makala, confirme à ACTUALITE.CD l'un de ses avocats. L'avocat indique que c'est le parquet qui a préféré que son client soit détenu à Makala en attendant la suite du dossier. Son affaire a repris devant la Cour de cassation qui le juge en procédure de flagrance pour imputations dommageables et propagation de faux bruits. Il est apparu aujourd'hui vêtu d'une chemise des couleurs bleue et jaune des prisonniers.
La Cour de cassation poursuit l'instruction de cette affaire et prévoit que le réquisitoire du ministère public, les plaidoiries des parties et éventuellement le verdict interviennent ce vendredi.
Modero Nsimba est accusé d'avoir fait de fausses allégations dans un audio controversé contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Dans cet audio, la personne qui parle confirme l'implication du Chef du Renseignement militaire général Ndaywel et du frère du président Félix Tshisekedi, Christian Tshisekedi, dans la mort de Chérubin Okende.
Ivan Kasongo
Les autorités ukrainiennes ont annoncé au Gouvernement congolais, leur volonté d'ouvrir une ambassade à Kinshasa, capitale de la RDC -République Démocratique du Congo-. Elles l'ont dit dans une note verbale adressée, le 20 mars 2024, au Vice-premier ministre rd-congolais en charge des Affaires étrangères.
«Conformément aux instructions du Président d'Ukraine, SEM Volodymyr Zelensky, du 09 au 11 avril 2024, l'Envoyé Spécial du Ministre ukrainien des Affaires étrangères, le Représentant Spécial de l'Ukraine pour le Moyen-Orient et l'Afrique, SEM Maksym Subkh effectuera une visite de travail à Kinshasa, pour inaugurer l'ambassade d'Ukraine en République Démocratique du Congo», a appris Opinion-info.cd dans cette correspondance envoyée par l'ambassade d'Ukraine au Sénégal.
Trouver une maison à louer à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, est indubitablement devenu un exercice harassant, exigeant à la fois de la persévérance et des nerfs solides. En plus des trajets à parcourir sous la guidance des commissionnaires en vue de l'appréciation du logis, s'ajoute un problème lié à la sur demande due à la surpopulation de la ville à cause de l'exode rural, constate Actualite.cd sur le terrain.
Pour Déo, commissionnaire trouvé juste devant la pancarte de son agence immobilière, ceux qui débarquent en cascade à Kinshasa en provenance des provinces, « en ignorant totalement les réalités », s'accaparent « urgemment » des maisons, voire des hangars. « Kinshasa est la capitale, et elle appartient à nous tous. Mais voir la manière dont nos frères des provinces débarquent à Kinshasa m'étonne. Urgemment, ceux qui ont des moyens louent des maisons en matériaux durables, et d'autres, pour ne pas rester sans abri, acceptent de demeurer sous des hangars dans des conditions précaires », a-t-il dit, exhortant ceux qui sont encore dans les provinces d’y rester et y travailler « pour l'épanouissement de leurs milieux de vie ».
Une couturière, ayant requis l'anonymat, fustige l'arrivée « en vague et sans planification » à Kinshasa des Congolais nés en province, avant de rappeler que, par le passé, trouver une maison à louer n'était pas aussi pénible que de nos jours, d'autant plus que les bailleurs eux-mêmes étaient contraints de réduire la garantie et le loyer pour avoir des locataires. « Je ne sais pas ce qu'ils viennent chercher de grave ici. D'ailleurs, ils mangent bio et plus que nous. Ce qui me dépasse, c'est qu'ils viennent en vague et sans planification. Autrefois, pour qu'une maison soit occupée, ça prenait du temps. Les bailleurs étaient obligés de revoir leurs garanties et loyers pour avoir des locataires. Mais aujourd'hui, c'est le contraire. Ce sont plutôt les candidats locataires qui doivent augmenter les enchères pour supplanter les autres », a-t-elle expliqué.
Plusieurs autres personnes, qui se sont exprimées avec réticence, ont proposé l'extension de la ville de Kinshasa comme solution à ce problème. Ils soulignent la tendance qu'ont la majorité des gens à préférer le centre-ville, une réalité à l'origine de la promiscuité. « On doit construire dans les plus grandes étendues de Kinshasa, c'est-à-dire à N'sele, à Maluku et à Mont-Ngafula, qui sont les communes les plus vastes de la capitale », déclare l'un d'eux.
Construite à l'époque coloniale pour accueillir 8 millions d'habitants, la ville de Kinshasa compte désormais 17 032 322 habitants, d'après les dernières statistiques de 2024, avec une densité de 1 730 habitants/km². Cependant, sa partie Est, constituée notamment des communes de Maluku (la plus vaste des 26) et de N'sele (la deuxième), n'est pas construite et n'est pas viable, d'où une forte concentration de la population vers le centre.
Le projet « Kin kitoko », annoncé avec pompe et dont la maquette était prometteuse, n'a jusqu'à présent pas abouti à la pose de la première pierre pour le début des travaux de construction.
Samyr LUKOMBO
Les obsèques de Chérubin Okende, député national et ancien ministre des Transports, a lieu ce mercredi 20 mars à Kinshasa.
Une cérémonie a été organisé pour lui rendre des derniers hommages lors de la levée du corps à l'hôpital du Cinquantenaire. En présence de plusieurs personnalités politiques dont le président d'Ensemble pour la République.
« Chérubin Okende ne s'est pas suicidé. Il a été assassiné. Ceux qui l'ont tué vont aussi subir le même sort après l'inhumation », a lancé Georges Oyema, un représentant de la famille de l'ancien ministre des Transports et député national lors de l'oraison funèbre à l'hôpital du Cinquantenaire.
Ce proche de Cherubin Okende a décrié « la justice congolaise, les autorités politiques et parlementaires desquelles la famille du défunt n'a reçu aucune compassion ».
La famille Okende sollicite enfin une audience auprès du président de la République pour lui parler. Elle demande également au conseil national de l’Ordre des avocats d’autoriser ses avocats à s’exprimer en toute liberté sur ce dossier.
Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a, pour sa part, rappelé l’héritage du défunt, « marqué par le sens du devoir et la responsabilité, dans un contexte politique où les biens publics sont gérés comme des butins de guerre », a-t-il souligné.
Après l’hôpital du cinquantenaire, la dépouille de l’ancien ministre a été conduit autour de 11 heures en la cathédrale Notre dame du Congo pour une cérémonie religieuse.
De nombreuses personnalités politiques y étaient présents pour rendre hommage à l’illustre disparu au cours de l’office religieux présidé par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo.
Mort de Cherubin Okende
L’ancien ministre des Transports a été retrouvé mort dans sa voiture le 13 juillet 2023 sur l’avenue des Poids lourds, non loin des installations de Sep-Congo.
Les premières informations ont fait état de l’enlèvement de Cherubin Okende au parking de la Cour constitutionnelle où il s’était rendu pour répondre à un rendez-vous qui a été annulé.
La justice avait annoncé, quelques heures plus tard, à la presse que l’ancien porte-parole de Ensemble pour la république était mort par balle dans des circonstances que des enquêtes devraient élucider. Elle a rejeté la thèse selon laquelle Cherubin Okende s’est rendu à la Cour constitutionnelle pour répondre à un rendez-vous, le jour de sa mort.
Sa famille biologique et sa famille politique ont exigé qu’une enquête internationale soit diligentée pour faire la lumière autour de sa mort.
Le gouvernement congolais a adhéré à l’idée d’une enquête mixte menée par des enquêteurs sudafricains, belges, ceux du BCNUDH et des médecins légistes congolais.
Le 29 mars dernier, le Parquet général près la Cour de cassation a annoncé que les conclusions de ces investigations convergeaient sur un suicide.
Selon le parquet, il s’agit-là d’une conclusion des experts internationaux et nationaux basée sur la balistique, la toxicologie et l’autopsie.
radiookapi.net/CC
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila a annoncé samedi 16 mars, l’inauguration du Marché central de Kinshasa communément appelé « Zando » en fin du mois d’avril prochain.
Il l’a confirmé lors d’une visite d’inspection de deux chantiers dans la capitale, notamment celui sur les avenues Nguma et Boboliko respectivement dans la commune de Ngaliema et celle de Kintambo, et du pont Bongolo dans la commune de Kalamu.
En ce qui concerne l’inauguration de ce centre de négoce, l’autorité urbaine a rassuré que les travaux sont presque finis. Pour lui, ceci rentre dans l’optique de la pérennisation de sa vision qui permettra à son successeur de poursuivre sur cette lancée, afin que la ville de Kinshasa se modernise davantage tel que voulu par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
Poursuivant sa visite, le numéro un de la province de Kinshasa s’est entretenu avec la société qui exécute les travaux dans ces deux chantiers, ainsi que des ingénieurs et chefs des chantiers afin d’accélérer les travaux.
Sur place, ces derniers ont présenté au gouverneur certaines doléances relatives aux difficultés qui ralentissent l’évolution des travaux de construction de canal sur la rivière Kalamu, entre autres les câbles de la Société nationale de l’électricité (SNEL) et les tuyaux de la Regideso.
Au terme de sa tournée, Gentiny Ngobila a loué le partenariat entre le gouvernement provincial et la société Aaron Sefu Sarl. Il a indiqué que cette entreprise de droit congolais travaille avec préfinancement, et s’est engagée à assurer l’entretien de ces ouvrages pendant 13 ans.
Gloire MALUMBA
Invité sur Image Production TV récemment, l’artiste comédien Fiston Saisai s’est livré à une comparaison entre Fally Ipupa et Ferre Gola en s’appuyant sur la capacité d’accueil des salles où se sont produits/se produiront les deux stars.
Il a rappelé que Fally Ipupa a rempli en novembre dernier la Défense Arena à Paris, salle pouvant contenir 40 000 personnes. De son côté, Ferre Gola se produira au mois d’avril prochain à l’Adidas Arena de Kinshasa, qui compte 9 000 places.
« Rien qu’avec les calculs, on peut dire que Ferre Gola est égal à Fally Ipupa divisé par cinq »
La comparaison mathématique établie par Fiston Saisai va suscité une vive polémique entre les fans de Fally Ipupa et ceux de Ferre Gola. En effet, réduire la carrière de la jet 7 à une simple division a été perçu comme une provocation par de nombreux admirateurs du chanteur.
mbote/CC
Dix mois après le décès de l'ex ministre des transports, Chérubin Okende, la famille s'est finalement exprimée, ce mercredi 20 mars, pendant l'oraison funèbre, sur la disparition tragique de ce dernier, en rejetant la thèse du suicide, telle que rendue dans les conclusions de l'enquête de la justice congolaise.
D'après la famille, Chérubin Okende a été bel et bien assassiné. Car, jusqu'avant sa mort, il ne présentait aucun signe d'une personne tentée de se suicider.
"Chérubin ne s'était pas rendu dans un supermarché, mais à la Cour constitutionnelle. C'est de là que tout est parti", a-t-elle dit.
Et de poursuivre :"Nous devons savoir qu'en dehors de la justice humaine, il y a aussi une justice traditionnelle. A partir d'aujourd'hui, après son enterrement, que ceux qui l'ont tué commencent aussi à compter leurs jours".
Au Président de la République Félix Tshisekedi, la famille de l'ex ministre des Transports a demandé une audience pour "échanger franchement".
"Le Président de la République, garant de la Nation, est appelé à prouver qu'il est au-dessus de la mêlée et qu'il contrôle ce qu'il a toujours traité de malade la justice congolaise", a-t-elle lancé
Et d'ajouter:"Qu'il nous reçoive et que nous puissions parler, car nous sommes très fâchés ".