Le chef de l’État Félix Tshisekedi a finalement donné l’ordre au Haut commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC. C’était au cours de la deuxième réunion de la Task force du Haut Commandement militaire qu’il a présidée, lundi 08 juillet, au Palais de la nation.

Lors de cette réunion, le chef de l’État a défini les orientations à suivre, afin de mener à bien les actions sur terrain.

Excepté le Haut commandement militaire, cette rencontre a réuni le VPM/Défense, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État pour évaluer la situation militaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Cette réunion succédait à celle du vendredi 5 juillet, au cours de laquelle le Président de la République a donné l’ordre au Haut commandement militaire de lancer des actions idoines pour sauvegarder l’intégrité territoriale du pays.

actuRDC/CC



La ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba a appelé, lundi 8 juillet, à un retrait responsable et ordonné de la MONUSCO de la RDC.Elle l’a dit lors de la conférence de presse coanimée avec Patrick Muyaya, son collègue de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement, à Kinshasa.

La cheffe de la diplomatie congolaise a assuré que dans le Nord-Kivu, le Gouvernement devra prendre en compte les évolutions sécuritaires sur terrain avant d’amorcer ce processus du départ de la mission onusienne.

radiookapi.net/CC



À la tête d'une délégation composée de huit députés nationaux et de quelques membres de son cabinet, Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale, prend part, depuis le 5 juillet à Montréal, au Canada, à la 49ème session plénière de l'Assemblée de la francophonie. Devant la presse, le speaker de la chambre basse du parlement a engagé l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à hausser le ton et à prendre des sanctions contre le Rwanda et l'Ouganda, deux pays agresseurs du Congo Kinshasa, selon plusieurs rapports.

L'ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a, par ailleurs, dénoncé «le silence assourdissant» et un «génocide oublié» en RDC, au regard du nombre très élevé des tueries perpétrées par le M23, soutenu par Kigali et Kampala.

« Nous devons éviter l'hypocrisie au moment où nous savons que les deux pays africains, voisins de la RDC, sont sur le territoire congolais avec leurs troupes, lancent missiles avec des armes sophistiquées. Rien qu'avec les dernières interventions de ces armées qui soutiennent le mouvement terroriste du M23, ont fait des dégâts évalués par les experts des Nations Unies de plus de cinq cent mille personnes, c'est un drame humanitaire. Le même rapport des Nations Unies parle de plus de dix millions de morts en RDC. C'est un génocide oublié. Nous, en tant qu'élus du peuple, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, nous avons l'obligation de dire haut et fort notre désapprobation face à ce silence assourdissant de la communauté internationale. Nous engageons l'OIF, à travers l'Assemblée parlementaire de la francophonie, à hausser le ton et à pousser les pays qui ont une certaine influence sur les agressions en République Démocratique du Congo, à prendre non seulement des mesures coercitives contre ces deux pays, mais aussi des sanctions », a-t-il demandé.

Vital Kamerhe a également exprimé sa désolation de constater l'omission, par la secrétaire générale de l'OIF, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, de la question de l'insécurité dans l'est de la RDC, après avoir abordé les conflits dans le monde entier, énumérant même certains pays africains.

« Je préfère croire que c'était de l'oubli, ou une façon subtile de ne pas citer la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais, et les troupes ougandaises. Mais nous allons, croyez-nous, donner un message très fort. Ce message est attendu par plus de 382 participants », a-t-il déclaré. 

Outre le Rwanda qui soutient le M23 à mener des offensives dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, des experts mandatés par le conseil de sécurité des Nations Unies ont démontré, à travers un rapport, le rôle de l'Ouganda dans ce conflit. Devant le conseil de sécurité de l'ONU, lundi, la cheffe de la MONUSCO a alerté sur la présence des M23 à Kalehe, un territoire de la province du Sud-Kivu, avec des tirs touchant Minova, faisant plusieurs blessés et des nouveaux déplacements de la population. 

« Dans le sud de la province, des rumeurs d’infiltrations du M23 sur le plateau d’Uvira, de Fizi et de Mwenga ont exacerbé les tensions dans les communautés locales. Ce qui mérite l’attention des autorités », a-t-elle ajouté.

Lundi 8 juillet, le président de la République a animé, au palais présidentiel, à Kinshasa, la deuxième réunion de la task force du haut commandement militaire. En présence du vice-premier ministre de la défense, du ministre des finances et de son directeur du cabinet, Félix Tshisekedi a défini les orientations à suivre et a donné l'ordre au haut commandement militaire  d'exécuter les mesures décidées pour préserver l'intégrité territoriale de la RDC, a fait savoir la cellule de communication de la présidence de la République. 

Samyr LUKOMBO



Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa a signé lundi 8 juillet, un arrêté nommant Israël Mutala son directeur de cabinet. Une nomination qui intervient après l’investiture de Bumba le 5 juin dernier. M. Mutala est directeur du média 7sur7.cd,  et actuel président de l’association des médias en ligne en RDC. Il va aider le gouverneur Bumba à promouvoir, concevoir, analyser la politique de la ville. En tant qu’expert en communication, Israël Mutala va surtout gérer les contacts publics avec les différentes couches de la ville voire les institutions du pays. 

Le projet gouvernemental de Daniel Bumba est articulé sur sept axes: la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de favoriser son extension.

Daniel Bumba n’a jusque-là pas son gouvernement. Il devra former un nouveau gouvernement après que l’équipe de 20 membres mise en place a été refusée par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani car contraire à la constitution. Il lui a demandé de nommer 10 membres du gouvernement provincial comme l’exige la constitution. 

actualite.cd/CC



L’ACKIN- assemblée du clergé de Kinshasa déplore la politique économique et gestion de l’archidiocèse de Kinshasa du cardinal Fridolin Ambongo.

Parlant de gestion, le président du clergé, l’abbé Placide Okalema fait savoir que la prise en charge alimentaire et sanitaire des prêtres et des séminaristes laisse à désirer.

A l’en croire, il se fait de plus en plus voir une indifférence dans le cas de deuil des parents des abbés, maladie, la provision des offices ainsi que le non-respect des structures établies.

« On retrouve actuellement deux à trois personnes dans une même chambre », a-t-il révélé.

En clair, rien ne marche comme avant.

opinion-info.cd/CC



Lors de la retraite ministérielle de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Zanzibar, une rencontre directe et franche a eu lieu ce week-end entre le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, et les délégués rwandais.

Olivier J.P. Nduhungirehe, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda, a rapporté ces échanges. La discussion, facilitée par la Tanzanie et le Soudan du Sud, a réuni également les ministres de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que le Secrétaire Général adjoint en charge des affaires politiques de l’EAC.

Lors de cette réunion, les ministres des deux pays voisins ont souligné la nécessité d’une solution politique à la crise dans l’est de la RDC. Des décisions concrètes ont été prises pour revigorer les processus de paix de Luanda et de Nairobi, mais Kinshasa a tempéré cet enthousiasme.

En effet, le Vice-Ministre de la RDC a clairement affirmé que le processus de Luanda demeure primordial pour résoudre les tensions avec le Rwanda. Il a rappelé que les souffrances humaines et les déplacements sont dus aux actions violentes des RDF et du M23, et non des groupes armés locaux. La retraite de l’EAC ne remplace pas l’Union Africaine, qui a mandaté le processus de Luanda.

Retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité

La retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité, les relations entre les États partenaires et le processus d’intégration s’est déroulée ce samedi à Zanzibar, en République Unie de Tanzanie. Elle a rassemblé les ministres des Affaires étrangères et des Affaires de l’EAC des États partenaires. L’objectif principal était de discuter des questions critiques affectant la région de l’EAC. Cette retraite a offert une occasion unique aux ministres d’échanger des idées et de stratifier collectivement des moyens de favoriser une paix durable, d’améliorer la coopération en matière de sécurité et de renforcer les relations entre les États partenaires.

Les discussions de la retraite, qui se tiennent du 6 au 8 juillet 2024, visent à améliorer la coopération entre les États partenaires pour relever les défis existants et favoriser une plus grande unité au sein de l’EAC. Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité et de la collaboration dans la promotion de la stabilité et la défense des intérêts collectifs de la région.

Une plateforme d’échanges francs

Veronica Nduve, Secrétaire Générale de l’EAC, a déclaré que cette retraite offrait une plateforme pour des échanges francs, une planification stratégique et l’identification de mesures concrètes pour renforcer la paix et la sécurité tout en approfondissant les efforts d’intégration au sein de l’EAC. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Afrique de l’Est de la République Unie de Tanzanie, January Makamba, qui est également l’hôte de la retraite, a souligné l’importance de l’unité entre les États partenaires, ajoutant qu’elle est le catalyseur du développement économique et social de la région.

Décisions concrètes prises lors des négociations à Zanzibar :

Suspension des accords et pré-accords : Le gouvernement congolais a suspendu tous les accords et pré-accords signés avec l’État rwandais. Cela inclut des domaines tels que la promotion et la protection des investissements, la double imposition, et la coopération entre entreprises minières.

Retrait des troupes rwandaises : Kigali a été appelé à retirer ses troupes du territoire congolais. Cette mesure vise à apaiser les tensions et à rétablir la stabilité dans la région.

Possibilité d’actions supplémentaires : Si le soutien du Rwanda au M23 persiste, des mesures plus sévères pourraient être envisagées, telles que l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa ou même la rupture des relations diplomatiques.

Ces décisions sont cruciales pour la résolution des tensions et la promotion de la paix dans l’est de la RDC.

infocongo/CC

 



Le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa, et son groupe musical, ont livré un méga concert, dans la soirée du samedi 06 juillet 2024, à la LDLC Arena de Lyon, en France. Le concert a débuté à 19h00 et pris fin à 22h00.

Plus de 10.000 spectateurs venus des quatre coins de l'Hexagone ont pris d'assaut cette salle de 16.000 places assises. Le patron de Fvicteam est devenu le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique lyonnaise.

Son ancien collègue de Quartier Latin international, Montana Kamenga, l'ancien de Viva la Musica, Bendoson, et l'ancien de Victoria, Sampao, étaient les invités de marque de cet événement. Ils ont presté les anciens succès de Papa Wemba, King Kester, et Koffi Olomide, ensemble avec Fally Ipupa.

La LDLC Arena, appelée par contrat de naming avec LDLC, pour la période 2023-2031, est une salle omnisports de la métropole de Lyon, située à Décines, propriété de OL Groupe. Ouvert fin 2023, le bâtiment sert principalement pour le sport et les concerts.

Après Lyon, Fally Ipupa va conquérir ARKEA Arena de Bordeaux, le samedi 13 juillet prochain. La salle a une capacité d'accueil de 11.300 places assises.

Gratis Makabi

 



Se dirige-t-on vers une révolution au sein de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/ TSHISEKEDI)? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par un des cadres du parti en l'occurrence l'ancien ministre de la santé publique et député national Eteni Longondo.

Après sa correspondance adressée à Augustin Kabuya, secrétaire général du parti, l'élu d'Ikela dans la province de la Tshuapa a une nouvelle fois exprimé son mécontentement de la manière dont le parti présidentiel est géré.

Dans un message vidéo, il a dénoncé les dysfonctionnements internes du parti et appelle à une restructuration urgente.

Dans le même message, le député national Eteni Longondo a annoncé la tenue dans les prochains jours d'un méga meeting à la place Sainte Thérèse à N'Djili (Kinshasa). Il sera question au cours de cette activité de signer un mémo dénonçant la gestion actuelle du parti et appelé à sa restructuration urgente en vue de faire face aux prochaines échéances électorales prévues en 2028.

« Nous devons nous préparer pour 2028 et puis voir comment nous allons accompagner le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en cette période où le pays fait face à la guerre dans l'Est. En ce jour, je viens vous annoncer que je vais organiser un point de presse incessamment pour lancer un message aux membres de l'UDPS sur comment nous devons réorganiser notre parti politique et après nous allons organiser une grande activité à la place Sainte Thérèse, nous allons inviter tous les membres de l'UDPS, je sais que 95% des membres de l'UDPS sont frustrés de la manière dont le parti est géré actuellement. Nous allons nous retrouver en famille à la place Sainte Thérèse pour discuter de la marche de notre parti », a lancé Eteni Longondo, député national et cadre de l'UDPS/Tshisekedi.

Et de poursuivre :

« Il sera question ce jour-là d'écrire un mémo nous tous et chacun va poser sa signature et son nom, nous allons également envoyer ce mémo au niveau de nos fédérations à l'intérieur du pays pour signer eux tous y compris nos représentations à l'étranger en France, États-Unis d'Amérique, Afrique du Sud, Canada,eux aussi vont signer le mémo. Je vous demande de ne pas avoir peur tous les membres de la ligue des jeunes, ligue des femmes, force du Progrès, parlementaire debout tous les mouvements associatifs venez nombreux ce jour-là, 5 ans ne sont pas beaucoup, nous devons commencer notre réorganisation maintenant, je vous demande de ne pas avoir peur ».

En réaction, Augustin Kabuya a invité les militants du parti à ne pas se laisser distraire par cette démarche. Il estime que son collègue député et camarade du parti est manipulé et ne mesure pas l'ampleur de la gravité de sa démarche.

« Je vous demande tous d'être disciplinés, ne faites pas la honte du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, je vais vous dire ceci ne faites pas passer votre temps à suivre ce dossier, c'est un innocent à qui on a fait porter une arme mais il ne connaît pas l'objectif de cette arme, c'est un innocent. Même son entourage, j'ai toutes les informations, il n'est pas auteur de cette correspondance là mais on lui a demandé de signer et il a signé même dans son entourage, on lui reproche de cette attitude. Vous vous rappelez que je vous avais déjà dit qu'il y aura des moments où nous allons passer des zones de turbulences, n'attristons pas le Chef de l'État puisque le chef de l'État est très concentré sur la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n'a pas le temps d'écouter que dans son propre parti il y a du désordre. Pourquoi je vous dis qu'il est innocent ? Les auteurs de cette lettre se connaissent, je suis au courant de tout ça et ça ne va pas s'arrêter ici, même au mois de septembre lors de la rentrée parlementaire, ils vont manipuler les autres pour la fronde », a déclaré Augustin Kabuya dans sa brève intervention lors de la manifestation des fédéraux de l'UDPS.

Pour l'élu de la circonscription électorale de Mont Amba Augustin Kabuya, la démarche de Eteni Longondo va dans le sens de déstabiliser la majorité parlementaire du Président Félix Tshisekedi qui doit se concentrer sur des questions prioritaires du pays. 

"Le point où on parle de la restructuration du parti, il y a déjà une commission mise en place en train de faire son travail, ils doivent chercher d'autres arguments, ce que plusieurs personnes me reprochent c'est quoi ? Ils disent que Augustin Kabuya ne veut pas des coops ( combines), ils veulent me voir entrer dans le monde de coopération aussi longtemps que je ne suis pas avec eux dans ça ils ne seront pas d'accord avec moi. La démarche mise en place est celle-ci on veut à tout prix déstabiliser la majorité du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, c'est ça la démarche", a prévenu Augustin Kabuya. 

Bien avant, dans une correspondance adressée au secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, Eteni Longondo avait épinglé une série de problèmes qui minent la formation politique d'Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Ces problèmes, à la base des «inquiétudes» dans le chef de «plusieurs membres du parti», ont été détaillés à l’attention de Augustin Kabuya dont la copie a été réservée à Félix Tshisekedi, «autorité de référence», et à Marthe Kasalu, veuve d’Étienne Tshisekedi et mère de l'actuel Chef de l'État en sa qualité de «co-fondatrice» de l’UDPS.

Parmi les griefs, il avait évoqué notamment l’institutionnalisation d’un système de gestion personnalisée du parti, l'absence de planification et d’anticipation au sein de l’UDPS, l'absence d’accompagnement opérationnel des structures de base ainsi que le clientélisme, les guéguerres de positionnement entre les membres du parti et la faible mobilisation des ressources pour le bon fonctionnement du parti. 


Clément MUAMBA

 
 

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