Tshisekedi se rend au Malawi



Malgré l’échec du Congolais Faustin Lwanga au poste de secrétaire exécutif de la SADC le 17 août dernier, au profit du Botwanais Elias Magosi, la RDC, à travers son président,  avait été élue à la vice-présidence de cette organisation sous régionale, avant d’accéder en août prochain à la présidence tournante dont le 43e sommet se tiendra à Kinshasa.

C’est dans cette perspective que le chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi, se rend ce mardi 11 janvier à Lilongwe au 42e sommet de la SADC qui se tient du Mardi 11 au Mercredi 12 Janvier 2022.

Présidé par Dr Lazarus Carthy Chakwera, Chef de l’Etat du Malawi et président en exercice de la SADC, ce sommet va traiter plusieurs sujets, notamment: l’évaluation des progrès et mandat de la mission de la SADC au Mozambique « SAMIM », une mission déployée en vue d’aider ce pays à lutter contre le terrorisme et les actes extrêmes de violences.

Cette réunion va statuer également sur les questions centrales de soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la mission de la SADC au Mozambique dans le but de restaurer la paix et la stabilité dans ce pays de l’Afrique Australe, précisément dans la province du Cabo Delgado.

Peu avant ce sommet regroupant les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la SADEC, Félix Tshisekedi, en sa qualité du président en exercice de l’UA, va participé toujours le Mardi 11 janvier, à la réunion extraordinaire de la TROÏKA convoquée par le président Sud-Africain, Cyrille Ramaphosa et président en exercice de l’Organe politique de la SADC, ayant comme attribution la Défense et la coopération en matière de la sécurité.

Cette réunion de la TROÏKA va concerner trois pays membres de la SADC en présence du Mozambique, à savoir : le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud.

En dehors de ce cadre, cette visite entre aussi dans le renforcement de la coopération entre la RDC et le Malawi.

La Communauté de développement d'Afrique australe – CDAA – (en anglais Southern African Development Community, SADC)  est une organisation des 16 états africains qui vise à promouvoir le développement économique de l'Afrique australe.

La SADC a été créée en 1980 et la RDC y a adhéré en 1997.

Ali Kalonga (avec ACP)



La République démocratique du Congo et le Soudan du Sud vont bientôt ouvrir leurs frontières, sans visas, en faveur de leurs deux peuples respectifs, a déclaré à la presse, l’ambassadeur Albino Aboug, envoyé spécial du Président Salva kiir du Soudan du Sud, au sortir de l’audience que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui a accordée lundi, dans la soirée, à la Cité de l’Union africaine.

L’émissaire du Président Salva kiir a fait savoir que cette manière de procéder va permettre aux peuples des deux pays d’exercer leurs commerces sans beaucoup de contraintes au niveau des frontières.

Pour l’ambassadeur Aboug, la RDC et le Soudan du Sud disposent de beaucoup de ressources et c’est le moment pour que celles-ci soient exploitées, pour le bénéfice de leurs deux peuples, ajoutant que les deux Chefs d’État vont se rencontrer très bientôt, soit en RDC soit au Soudan du Sud, en vue de la finalisation dudit projet.

« C’est le moment pour que les peuples africains bénéficient de leurs ressources naturelles », a-t-il souligné.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC

Can 2022: les favoris ont gagné



Que le Sénégal a eu chaud lundi 10 janvier à Bafoussam pour son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations dans le groupe B. Et il n’est pourtant pas question ici des 30° ambiants dans l’air (quoi que). Opposés au Zimbabwe pour la première rencontre du groupe B de cette CAN, les Lions de la Teranga ont attendu les dernières secondes de la rencontre et un penalty de Sadio Mané pour arracher la victoire sur le fil (1-0), contre des Zimbabwéens forcément médusés au coup de sifflet final.

De son côté dans le même groupe B, le Sily national de la Guinée s’est imposé face au Malawi sur la plus petite des marges grâce à une réalisation du Toulousain Issiaga Sylla (35’). Les Malawites peuvent nourrir énormément de regrets.

Le Maroc, favori du groupe C, affrontait ce même lundi le Ghana, qui fait office d'outsider dans la compétition. Les Lions de l’Atlas, invaincus depuis deux ans, étaient attendus dans cette compétition et ils se sont imposés 1-0 grâce à Boufal.

Les Comores, petit Poucet de cette CAN, ne sont pas parvenus à concrétiser leur domination, lundi, face au Gabon, et ont pris une leçon de réalisme (1-0) face à des Panthères qui rejoignent le Maroc en tête du groupe C.

CC



En tête à la pause grâce au doublé sur penalty d'Aboubakar, les Lions indomptables s'imposent face au Burkina Faso qui a ouvert le score par Gustavo Sangaré, au terme d'une seconde période bien gérée par le pays hôte, même si les Étalons ont eu à quelques reprises l'occasion d'égaliser. Le Cameroun prend provisoirement la tête du groupe A.

Dans l'autre match du groupe A, la sélection cap-verdienne a eu raison de celle de l'Ethiopie. Facilité par l’expulsion de Yared Bayeh (12e), le succès cap-verdien a été obtenu sur un but de l’ancien attaquant de Dijon Julio Tavares (45e). Les joueurs de Pedro Leitao Bubista rejoignent le Cameroun à la première place du groupe A. 

Lors de la prochaine journée, le Cap-Vert affrontera le Burkina Faso et le Cameroun rencontrera l’Ethiopie.

l'équipe/Topmercato.com/CC



Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)/Cameroun 2021 sera donné dimanche 9 janvier et prendra fin le dimanche 6 février 2022. Cette 33e édition connaitra la participation des vingt-quatre nations, qui sont reparties en six groupes de quatre équipes. Eliminée de la course, la République démocratique du Congo (RDC) ne prendra pas part à cette fête africaine.  

Prévue pour l’année 2021, l’organisation cette édition de la Coupe d’Afrique des nations a été décalée pour des raisons sanitaires, liée à la pandémie de la COVID-19.  Bien que maintenue pour être organisée en 2022, cette compétition a connu plusieurs menaces d’annulation de la part de la Fédération internationale de football (FIFA) et certains clubs européens, qui ne voulaient pas libérer les internationaux africains à cause de la propagation du variant Omigron de la COVID-19.

Cette phase finale se déroulera dans six stades du pays : deux à Yaoundé, un Douala, un Limbé, un à Bafoussam et un autres à Garoua. L’accès au stade est conditionné par la vaccination contre la COVID-19. Les stades seront par ailleurs remplis à 60% de leurs capacités.

Le pays organisateur, le Cameroun, est logé dans le groupe A, et joue son premier match le dimanche 9 janvier face au Burkina-Faso. Le même jour, l’Ethiopie va en découdre avec le Cap-Vert, deux équipes du même groupe.

L’Algérie, tenant du titre, est dans le groupe E, avec la Cote d’Ivoire, le Sierra Leone, Guinée équatoriale.

Le Sénégal, première nation africaine au classement mondiale de la FIFA et finaliste de la dernière édition de la CAN, est dans le groupe B, aux côtés de la Guinée, du Malawi et du Zimbabwe.

L’Egypte, le pays le plus titré d’Afrique avec sept trophées, est dans le groupe D, avec le Nigeria, le Soudan, et la Guinée Bissau.

Le Gabon, qui avait éliminé la RDC pour cette CAN, est dans le groupe C, avec le Maroc, de Ghana et le Comores. Le dernier est constitué de deux des grandes nations de football africain ; à savoir : la Tunisie et le Mali, qui seront aux côtés de la Mauritanie et la Gambie.

C’est pour la 2e fois que le Cameroun organise la CAN. La première fois, c’était en 1972.

radiookapi.net/CC



Grand pays de football, le Cameroun accueille enfin sa Coupe d'Afrique des nations, à partir de dimanche et jusqu'au 6 février, un événement qui déclenche les passions du Caire à Dakar mais aussi dans le monde entier pour ses stars comme Riyad Mahrez ou Mohamed Salah.

Avec trois ans de retard, la 33e CAN pose enfin ses valises au Cameroun, pays fou de ballon, après un premier report en 2019, car les installations n'étaient pas prêtes, et un nouveau décalage d'un an par la faute de la pandémie de Covid-19

actualite.cd/CC



4 janvier 1959-4 janvier 2022. La RDC se souvient des émeutes marquant un tournant décisif vers l’indépendance. La date est célébrée comme la « Journée des martyrs de l’indépendance ».  Ce jour-là, selon le bilan officiel, 49 personnes ont été tuées. D’après l’ABAKO, plusieurs centaines de congolais étaient abattus.

« Au retour des leaders congolais d’Accra, la population a réclamé qu'ils viennent raconter ce qu'ils avaient vécu là-bas 'maintenant que les premiers Noirs politiciens étaient sortis du Congo belge, et cela pour la première fois !'. Mais ça, l'autorité coloniale ne voyait pas d'un bon œil. Elle a refusé la tenue de ce meeting », expliquait feu le journaliste Mwissa Camus, cité par la RTBF.

Un climat de nervosité s’était installé.

"Les gens étaient énervés. À un moment donné, on voit venir Kasa-Vubu. Il dit à la foule : 'Le meeting n'aura pas lieu, parce qu'il a été interdit. Mais je vous demande d'avoir foi en l'indépendance. Gardez votre calme. Vive l'indépendance !'. Ah ! Toute la foule reprenait ! 'Vive l’indépendance !' C'était parti… », se souvient Alfred Yongolo, membre de l’ABAKO.

Et Mwissa Camus d’ajouter:

« "C’était inimaginable ! Personne, ni du côté européen, ni du côté congolais, ne pouvait imaginer cette explosion subite. Parce que, avec la manière dont nous avons été encadrés, disciplinés par la colonisation belge, on ne pouvait pas imaginer qu’un jour, un Noir commence à incendier des magasins, à brûler les stations d'essence et à incendier des voitures. C'était spontané. Personne ne s'attendait à ça, à cette explosion subite. C'était impensable !"Mwissa Camus.

L’historien Léon de Saint Moulin estime aussi que c’était une date importante:

« C’est un jour qui marque une étape décisive dans la conquête de l’indépendance. Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifesté. Officiellement on parle de 49 morts mais on dit qu’il y en a eu 100 et peut-être 300. L’administration a été affolée quand elle a vu le lendemain, le nombre de morts ».

actualite.cd/CC



Arsène Zola a paraphé un contrat de 3 ans avec le Chabab Mohammedia (D1 Maroc) comme l’affirme des sources au sein de la presse marocaine ce lundi 3 janvier.

Le joueur a mis fin à sa collaboration avec le TP Mazembe. Le joueur, à travers ses avocats, a officialisé la nouvelle ce dimanche 2 janvier.

Le défenseur international congolais déplore le retard pris dans les discussions pour la prolongation et a pris les devants pour s’engager avec ce club marocain. Il a signé pour 3 saisons.

C’est une belle histoire qui prend fin malheureusement dans des conditions assez difficiles. Mais le joueur aura marqué son histoire en remportant quelques plusieurs titres avec les Corbeaux lushois.

Michel TOBO

A Propos

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