L’artiste chanteur et rappeur Alain Chirwisa dit Alesh sera en concert de présentation de son deuxième album studio dénommé « Mongongo », le samedi 30 octobre prochain, à la Grande Halle de l’Institut Français de Kinshasa à partir de 18h30. L’album est une tentative de création d’un nouveau genre musical, appelé Ndombofronic, que l’artiste considère comme un mélange des sonorités Ndombolo, de certaines musiques Afros dont le Kwaito, l’Afrobeat et le Kuduro, et des musiques purement électroniques.

Dans cet album de 12 titres, Alesh aborde plusieurs problématiques sociales du Congo et du continent africain dont les revendications sociales à l’exigence de redevabilité et de transparence dans la gestions des affaires publiques, en transitant par l’amour et la célébration d’une vie réussie, par un plaidoyer pour la reconnaissance des artistes et des sportifs comme ambassadeurs de leurs pays respectifs, ou encore la responsabilisation du jeune africain, et même à un hymne de gratitude aux DJs Congolais qui ont fait de lui une star incontestée des musiques urbaines congolaises. Ce qui fait de « Mongongo » un intéressant voyage, autant par la diversité de ses sonorités que par la multiplicité des thématiques qu' il traite.

L’album « Mongongo », qui veut dire « la Voix », est sorti le 21 mai dernier. Inspiré du rôle déclencheur que joue la VOIX dans toute destinée individuelle ou collective, Alesh accorde un double sens à ce titre d’album : Rien ne peut être accompli par qui que ce soit sans qu’une voix intérieure n’ait déclenché son action. On ne devient médecin qu’après avoir entendu une voix intérieure qui nous indique de suivre cette voie, etc. En second lieu, Alesh estime que sa musique flirte en permanence avec l’audace de porter la voix des sans voix du fait de l’étiquette lui étant souvent collée en RDC, celle d’artiste « engagé ». Cet album se veut donc être le reflet de sa propre voix et de celle des autres.

L’album contient des titres tels que « Aller-Retour », « Number One », « Bunda » ou encore « Na ndenge ya mabe te ». Gally Garvey et d’autres artistes invités feront la première partie du concert.

Emmanuel Kuzamba



Les 8 confessions religieuses qui se sont réunies samedi 2 octobre  au Centre Interdiocésain, sous la présidence du Mgr Marcel Utembi, n’ont pas trouvé de consensus sur la désignation du président du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

À la fin des échanges, le pasteur Dodo Kamba, représentant légal de la Représentation des Églises du Réveil (REC), a affirmé devant la presse qu'une correspondance sera adressée au président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia.

"Nous avons eu à parler, et nous sommes arrivés à tirer certaines conclusions. Ce que nous allons adresser une correspondance au président de l'Assemblée nationale lui répondant par rapport au travail que nous avons fait", a dit le pasteur Dodo Kamba.

Dans la foulée, il soutient que les 6 confessions religieuses ne voudront pas être responsables d'un quelconque glissement en 2023.

"Nous réitérons la confiance au travail que nous avons abattu, que nous estimons être cohérent. Et comme nous avons su le dire, on a été tenté de convaincre nos confrères pour pouvoir nous rejoindre et revenir à la raison, pour pouvoir accepter et nous suivre dans cette ligne parce que le temps court. On n'a pas de temps à perdre. Nous ne voulons pas porter la responsabilité d'un quelconque glissement. Alors, ça n'a pas été facile. Il y a eu encore beaucoup de choses. Nous respectons les avis de chacun de nous et surtout les avis qui viennent des églises sœurs l'Église Catholique et l'Église Protestante", a renchéri le pasteur Dodo Kamba.

S'agissant d'une probable nouvelle rencontre le lundi prochain, le pasteur Dodo Kamba a déclaré que cela n'a pas été prévu. Il persiste et signe que la suite sera connue lorsque l'assemblée nationale recevra la correspondance sur le déroulement des travaux des confessions religieuses.

De son côté, l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) s'est remis au Saint Esprit pour espérer trouver un consensus. "Jusqu'à présent pas de compromis et l'avenir nous dira quoi (...) on a encore lundi. Dieu seul sait, l'esprit nous dira quoi le week-end", a déclaré l'abbé Donatien Nshole.

Rappelons par ailleurs que le président de la chambre basse du Parlement avait accordé un ultime délai de 3 jours aux confessions religieuses pour parler le même langage en ce qui concerne la désignation des animateurs de la CENI, qui doivent provenir de leur composante.

Jephté Kitsita (avec Ali Kalonga)



L'homme d'affaires et ancien ministre de la Ville de Pierre Bérégovoy souffrait depuis 2017 d'un cancer de l’estomac.
 

Son état de santé s'était à nouveau dégradé ces derniers mois. Atteint d'un cancer de l'estomac depuis 2017, Bernard Tapie est mort ce dimanche à l'âge de 78 ans.

"Dominique Tapie et ses enfants ont l'infinie douleur de faire part du décès de son mari et de leur père,  Bernard Tapie, ce dimanche 3 octobre à 8h40, des suites d'un cancer", a fait savoir sa famille par un communiqué transmis à BFMTV. "Il est parti paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet." La famille précise que le défunt "a fait part de son souhait d'être inhumé à Marseille,  sa ville de coeur".

C'est donc la fin d'un long combat contre la maladie, que l'homme d'affaires aux mille facettes a mené pendant quatre longues années. C'est pour cette raison qu'il avait renoncé, en mai dernier, à se présenter aux audiences de son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé dans l’affaire du Crédit Lyonnais. "De nouvelles tumeurs sont apparues", expliquait à l'époque son fils Laurent sur BFMTV. "Les chances statistiques à ce stade-là sont épouvantables."

 

Dirigeant d'entreprises, propriétaire d'Adidas, de l'Olympique de Marseille, député des Bouches-du-Rhône, député européen, patron de presse mais aussi animateur télé, chanteur et acteur, Bernard Tapie aura connu plusieurs vies et de nombreux rebondissements, et un passage par la prison. Impliqué dans plusieurs scandales judiciaires, il a été condamné pour corruption, subornation de témoins et fraude fiscale. Et aura ainsi passé 165 jours derrière les barreaux.

En 2016, sa fortune est estimée à 150 millions d'euros, classant ainsi l'homme d'affaires au rang de la 400e richesse française. Pourtant, Bernard Tapie est parti de rien. Petit-fils de cheminot, fils d'un ouvrier et d'une aide-soignante, il est né en 1943 à Paris.

Après une brève carrière de chanteur - "Je ne crois plus les filles avec leurs beaux serments, je ne crois plus les filles ce n'est plus comme avant, je ne crois plus les filles avec leurs sentiments, je ne crois plus les filles mais je les aime quand même" chante-t-il en 1966 sur le 45 tours Passeport pour le soleil d'un certain "Bernard Tapy" - et de pilote de Formule 3, il se lance à 24 ans dans la vente de télévisions. Il ouvre un premier magasin, le revend puis s'embarque dans la création et le rachat d'entreprises.

Les châteaux de Bokassa

Il fait parler de lui pour la première fois en 1979 en rachetant les châteaux du dictateur de la République centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa, après lui avoir fait croire qu'ils allaient être saisis par la justice française - châteaux qu'il a par la suite dû rendre à son propriétaire. Dès le début des années 1980, il rachète de nombreuses entreprises, parfois pour un franc symbolique. Comme Terraillon, un des leaders du pèse-personne revendu 33 millions de francs, ou Look, fabricant de fixations de ski, revendu 260 millions.

Bernard Tapie n'hésite pas à se mettre en scène, comme dans une publicité pour les piles Wonder, entreprise achetée pour 30 millions de francs et revendue quatre ans plus tard 470 millions. Dans ce clip, alors que tous les hommes et femmes en costumes qui l'entourent s'effondrent d'épuisement les uns après les autres, il fonce d'un pas assuré et clame le slogan:

"Je marche à la Wonder."

Dans les années 1980, il est incontournable. Il figure dans les vingt premières fortunes de France. Il fonde plusieurs écoles de commerce réservées aux jeunes au chômage ou sans formation - qui fermeront lorsqu'il sera déclaré en faillite - et devient l'une des personnalités préférées des Français. Il fréquente les stars, apparaît régulièrement dans les médias. Son style direct et son franc-parler plaisent. Bernard Tapie est invité dans de nombreuses émissions télévisées, comme Gym tonic.

À la même époque, il reprend le micro avec Réussir sa vie, chanson écrite par Didier Barbelivien. "Réussir sa vie, c'est traverser un océan, sans savoir pourquoi ni pour qui, à l'aventure tout simplement. C'est d'être un président, ou bien n'importe qui, et de prendre le temps d'aider un ami", chante-t-il alors.

Tour de France et recordman

Souvent, les sociétés qu'il rachète sont mal en point. "Redresser des entreprises, j'ai fait ça pendant vingt ans", clamait-il il y a quelques années. En 2012, il affirme avoir racheté 41 entreprises en dépôt de bilan. Mais en réalité, le résultat est plus contrasté. Comme le prouvent les échecs de Manufrance, articles de chasse et de pêche, ou encore Testut, une entreprise de pesage qui l'a conduit à être condamné à deux ans de prison avec sursis pour abus de biens sociaux, rappelle L'Express.

Bernard Tapie s'est aussi passionné pour le sport. Au début des années 1980, il monte une équipe cycliste - La Vie claire, du nom de l'entreprise de magasins biologiques qu'il a rachetée - avec Bernard Hinault et gagne le Tour de France. Quelques années plus tard, il bat le record de la traversée de l'Atlantique nord avec son yatch de luxe, le Phocéa, qu'il vendra ensuite pour solder ses dettes.

Il se tourne aussi vers le ballon rond. À la tête de l'OM entre 1986 et 1993, il fait briller l'équipe marseillaise. Il remporte quatre titres de champion de France, gagne une finale de Coupe de France et décroche la Ligue des champions. Mais l'ère Tapie s'arrête brusquement lorsqu'un joueur de Valenciennes révèle l'existence d'une tentative de corruption.

Plusieurs condamnations

Les affaires judiciaires, un autre aspect de la vie tumultueuse de Bernard Tapie. En 1995, l'affaire du match truqué contre Valenciennes lui vaut d’être condamné à deux ans d'emprisonnement dont huit mois ferme et trois ans d'inéligibilité. Alors patron du club de football de la cité phocéenne, il est reconnu coupable de complicité de corruption et subornation de témoins - il a toujours clamé son innocence. Il passe près de six mois en prison.

Deux ans plus tard, il est à nouveau condamné, cette fois pour fraude fiscale. Au cœur de cette affaire: un navire de luxe appartenant à une filiale de la Financière immobilière Bernard Tapie. En 1998, nouvelle condamnation pour ses pratiques financières lorsqu'il était à la tête de l'OM. Les détournements sont évalués à plus de 15 millions d'euros. Il écope de trois ans d'emprisonnement avec sursis, un peu plus de 45.000 euros d'amende et cinq ans de privation de ses droits civils et civiques.

Autre affaire et pas des moindres: Adidas. Bernard Tapie disait lui-même que c'était "l'affaire de (s)a vie". En 1990, il rachète la marque sportive pour 1,6 milliard de francs. Deux ans plus tard, alors qu'il est ministre, il en confie la vente à une filiale du Crédit lyonnais. La marque aux trois bandes est revendue 4,4 milliards de francs à Robert Louis-Dreyfus. Mais Tapie estime qu'il s'est fait flouer. Il attaque le Crédit lyonnais, qui a réalisé une plus-value sur la vente. Il obtient réparation en 2008 après douze années de procédure: quelque 404 millions d'euros lui sont versés. Mais en mai 2017, nouveau revers pour l’homme d’affaires, qui est définitivement condamné à rembourser cette somme.

Acteur et animateur

Obligé de se reconvertir à la fin des années 1990, étant inéligible et en faillite personnelle, Bernard Tapie s'essaie à la scène. Il joue l'un des deux rôles principaux dans le film de Claude Lelouch Hommes, femmes, mode d'emploi. Il brûle ensuite les planches dans plusieurs pièces de théâtre, dont Vol au-dessus d'un nid de coucou, Oscar ou plus récemment Les Montagnes Russes. Il écrit aussi plusieurs livres, dont Gagner ou encore un roman qui se déroule dans le milieu du football.

En 1998, il enregistre son dernier single avec Doc Gynéco, C'est beau la vie. Bernard Tapie passe aussi par le petit écran. Il anime plusieurs émissions, à la télévision et à la radio, et tient le rôle principal de téléfilms et d’une série policière, Commissaire Valence, diffusée entre 2003 et 2008.

Député, ministre et président?

Parmi les multiples vies de Bernard Tapie: sa carrière d'homme politique. Il s'est illustré à de nombreuses reprises dans sa bataille contre le Front national. Il lui est notamment arrivé d'insulter Jean-Marie Le Pen ainsi que des militants frontistes lors d'un meeting à Orange. En 1989, il devient député des Bouches-du-Rhône sous l'étiquette de la majorité présidentielle de François Mitterrand. Trois ans plus tard, il prend la tête du ministère de la Ville dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Mais une mise en examen l'oblige à démissionner. Quelques années plus tard, en 1994, il est élu au Parlement européen. Sa peine d'inéligibilité entrave ses ambitions, il est déchu de son mandat.

Après avoir racheté les titres du groupe Hersant médias, dont La Provence et Nice Matin, on lui prête en 2012 des velléités à la mairie de Marseille. "C'est pas une mauvaise idée", jugeait l'ancien ministre Bernard Kouchner. Son éventuel retour en politique fait alors grand bruit: 40% des Marseillais se disent même favorables à sa candidature. Rumeurs qu'il douche rapidement.

Dernier coup d'éclat en 2015, lorsqu'il envisage de postuler aux plus hautes fonctions de l'État: se présenter à l'élection présidentielle. Si aucun des prétendants dans la course à l'Élysée ne lui convient, "j'y vais moi", assure-t-il sur France 2. Il ne sera finalement pas candidat. Mais il concédait alors: "La vie m'a gâté."

Céline Hussonnois-Alaya
 


Dans ce nouveau numéro du Podcast de la Culture Emmanuel Kuzamba reçoit le talentueux Jeremy Nsingi. 43 ans, cet artiste n’est pas un simple dessinateur. Cet ancien étudiant en médecine n’a pas pu échapper à son destin. Les traits de ses dessins l’ont conduit à l’Académie des Beaux Arts. Aujourd’hui, c’est bédéiste reconnu. Dans podcast, il revient sur son parcours, ses rencontres notamment avec Barly Baruti, ses réalisations, ses projets et surtout ses rêves. 

« Le dessin et les couleurs attirent et le gout de la lecture s’aiguise. La BD, c’est comme le cinéma. Le scénario, l’histoire, l’émotion, etc. », dit-il dans ce podcast. Il soutient le style congolais et l’explique: « Comme la rumba congolaise, il existe également une BD congolaise ».

Jeremy Nsingi ose aussi quelque chose de particulier: « Nous racontons le kinois d’aujourd’hui. Nous essayons aussi de faire vivre Gims, Trump, Stallone, Mugabe et d’autres célébrités de divers secteurs »

Toujours dans podcast, il partage aussi ses principaux défis: « Trop peu d’investisseurs interviennent dans le domaine du livre. Certains auteurs travaillent avec les éditeurs européens. Nous ici nous essayons de présenter quelque chose en proposant le même prix que celui du pain. Nous éditons en Chine pour réduire le cout de la production (…). Mon plus grand rêve est de faire des congolais de grands lecteurs à partir de la BD ». 



Le président Félix-Antoine Tshisekedi a indiqué au cours du conseil des ministres du vendredi 1er octobre que pour la rentrée scolaire prévue le lundi 4 octobre prochain, environ 2 millions de nouveaux inscrits sont attendus.

Il a rappelé son engagement à faire de l’éducation une priorité. Ceci se traduit par l’instauration de la gratuité de l’école et la valorisation de la formation professionnelle.

C’est ce qu’indique le compte-rendu de ce conseil des ministres lus par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

« Ce constat positif met en exergue des efforts réalisés par le Gouvernement, d’une part, et la maturation de l’appropriation du programme de la gratuité par la population, particulièrement les parents, d’autre part. Au-delà de ces acquis, le programme de gratuité devrait atteindre l’objectif de zéro paiement par enfant congolais, d’améliorer les infrastructures adéquates ainsi que les conditions de travail et de traitement des enseignants pour un rendement scolaire optimal et qualitatif », indique le compte-rendu.

Pour ce faire, le Président de la République a instruit le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique de renforcer la collaboration avec son administration pour améliorer le partage d’information et la gestion des bases des données, « en vue d’extirper les fictifs (enseignants, écoles, etc.), et d’introduire les concepts de mesure de résultats, de développer une culture de pilotage, de transparence et de redevabilité ».

Le chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre de :

  • Prendre les dispositions nécessaires pour la rentrée scolaire sur toute l'étendue de la République, avec les mesures exceptionnelles pour les provinces sous état de siège, et spécialement sur la scolarité des enfants hébergés dans les orphelinats en âge de scolarité, pour qu'ils bénéficient de l'égalité des chances en matière d'éducation ;
  • Créer une taskforce interministérielle notamment entre les ministères du Budget, des Finances et de l’Enseignement primaire secondaire et technique en collaboration avec son Cabinet, pour effectuer un suivi et une évaluation efficace du programme de la gratuité.

« Rappelant que cette rentrée scolaire intervient, une fois de plus, sous la menace de la pandémie à COVID-19, le Président de la République a insisté sur l’impératif d’instruire les chefs d'Établissements à mettre en place des dispositifs pratiques pour le respect des gestes-barrières », conclut Patrick Muyaya.

radiookapi/CC
 


Un livre qui sort la semaine prochaine, révèle le dernier secret de François Mitterrand : sa liaison de huit ans avec une très jeune femme alors qu’il était à l’Elysée. Et ce livre nous apprend que la vie sentimentale de François Mitterrand était un chef d'œuvre! On a beaucoup écrit sur sa double vie pendant ses deux septennats, il aurait fallu parler de sa triple ou de sa quadruple vie.

Le livre qui sort mercredi prochain chez Grasset s’appelle "Le dernier secret". Il est écrit par une journaliste du Monde, Solenn de Royer. Et il raconte l’histoire de Claire, une jeune fille qui a vécu une longue liaison au quotidien avec le président de la république. Claire débarque à Paris en 1984 pour faire ses études de droit. Elle est fascinée par le président, le suit dans tous ses déplacements comme une groupie et une liaison amoureuse commence en 1988. Elle a 22 ans et lui 72. Leur relation va durer jusqu’à la mort du président en 1996.

Dans l'ignorance de l'autre relation du Président avec Anne Pingeot

Elle est tombée des nues le 17 mars 1993 lorsque le journal d'extrême droite Minute a révélé la double vie du président qui habitait quai Branly avec Anne Pingeot, conservatrice du musée du quai d’Orsay. Elle a vu Mitterrand le jour même qui a nié en lui disant : "Tu ne vas pas croire ce torchon". Mais un an plus tard, en novembre 94, Paris Match publie la photo de Mazarine, la fille du couple. Le président ne peut plus mentir. Elle lui fait une scène. Aujourd’hui avec le recul, Claire dit qu’Anne Pingeot a été le grand amour de la vie de François Mitterrand.

Quadruple vie?

A l'Elysée, François Mitterrand est encore marié à Danielle Gouze épousée en 1944, le jour de ses 20 ans. Ils sont de fait séparés, mais apparaissent toujours ensemble, notamment à l’étranger et dînent tous les dimanches soirs ensemble rue de Bièvre. 

Depuis 1962, François Mitterrand est aussi avec Anne Pingeot et habite avec elle lorsqu’il est président. 

Et depuis 1980, il entretient une liaison avec une journaliste suédoise, Christina Forsne qui a eu un garçon en 1988. Ce garçon, Ravn, s’est présenté aux élections en Suède en 2014 et il a déclaré à la presse suédoise: "Oui, François Mitterrand était mon papa". Et quand on voit les yeux du garçon, on a peu de doute.

Danielle, Anne, Christina et Claire, ça fait donc quatre, épouse ou maîtresses officielles de Mitterrand, le dernier roi de France.

Nicolas Poincaré



La situation de l’étudiant congolais bloqué à l’aéroport de Bruxelles, était également parmi les sujets au cœur de la réunion du conseil des ministres de vendredi. Jérôme MASUDI WASO a été placé en centre fermé à l’aéroport de Zaventem en Belgique sous prétexte qu’il n’aurait pas les aptitudes pour prétendre poursuivre ses études universitaires alors qu’il a été inscrit à l’Université Catholique de Louvain et qu’il dispose de tous les documents requis y afférents.

Il a fermement condamné cet qu’il a qualifié d’acte déplorable et a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères d’approcher l’Ambassadeur du Royaume de Belgique accrédité en République Démocratique du Congo pour lui exprimer la totale désapprobation de cet acte et exiger la libération immédiate de l’étudiant. 

Le Président de la République a insisté sur la nécessité de rappeler aux autorités belges d’assurer, par devoir de réciprocité, un meilleur traitement aux citoyens congolais qui arrivent sur leur sol comme la République Démocratique du Congo le fait pour les sujets belges.

De son côté, l’Université de Louvain a expliqué Jérome Waso été autorisé à s’inscrire.

« Sur la base des informations dont elle dispose, l’université ne comprend pas que l’accès au territoire lui soit refusé. Elle demande une clarification des raisons de ce refus et attend son nouvel étudiant », avait déclaré l’UCL.

 actualite.cd/CC


Des représentants des étudiants et membres de la communauté universitaire de l'UCLouvain, pointent "une nouvelle preuve de l'inhumanité de la politique de migration de notre pays" envers un étudiant d'origine congolaise, Junior Masudi Wasso (20 ans), menacé d'expulsion après avoir été interpellé à la douane.

"La Fédération des étudiants francophones (FEF), l'Assemblée générale des étudiants de Louvain-La-Neuve, le corps scientifique et des académiques de l'UCLouvain dénoncent la décision arbitraire dont Junior Masudi Wasso a été victime le 18 septembre et appelle la communauté universitaire à se lever face à l'annonce de son expulsion", peut-on lire jeudi dans le communiqué.

Doté d'un VISA D valide jusqu'en mars 2022, Junior Masudi Wasso a été interpellé par la douane à son arrivée à l'aéroport de Zaventem "car il n'aurait pas été en capacité de répondre à des questions en lien avec le cursus dans lequel il est valablement inscrit au sein de l'UCLouvain", précise la FEF. L'étudiant a ensuite été envoyé en centre fermé Le Caricole de Steenokkerzeel. 

"Cette situation, en plus d'être absurde, est profondément injuste", constate la FEF, qui réclame un sursaut du monde politique et de la direction de l'UCLouvain.

"Nous appelons le reste de la communauté universitaire, et singulièrement les autorités rectorales de l'UCLouvain, à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre Junior Masudi Wasso, notamment en interpellant monsieur Sammy Mahdi, secrétaire d'État à l'Asile et la Migration. Nous appelons également madame Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur, à prendre position dans ce dossier et à son tour à interpeller le Secrétaire d'État", ponctue-t-elle.

Belga/CC



Dans une note de certification adressée à la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) ce vendredi 01 octobre 2021, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) valide l'éligibilité  du stade des Martyrs à pouvoir accueillir les matchs des éliminatoires.

Cette nouvelle arrange les affaires des Léopards de la RDC qui doivent affronter Madagascar pour le compte de la 3e journée.

Par conséquent, l'équipe nationale de la RDC ne va plus faire le déplacement pour Lubumbashi, où le match a été programmé au stade Mazembe. Ils vont jouer à Kinshasa.

Pour rappel, malgré la première étape des travaux effectués au stade des Martyrs, les inspecteurs de la CAF avaient jugé cette installation inéligible, ne répondant pas aux exigences de la FIFA.

C'est suite à la contre-expertise de la FIFA qui a envoyé ses experts que le stade a été finalement validé.

Gede Luiz Kupa



Publié le 1er octobre 2010, le rapport Mapping des Nations-Unies sur les graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire perpétrées en RDC entre mars 1993 et juin 2003, a totalisé 11 ans d'existence ce vendredi 30 septembre.

Au cours d'un point de presse organisé à cette occasion, l'organisation de la société civile "Groupe de travail sur la Justice transitionnelle", dresse un bilan négatif. Contrairement aux recommandations de ce rapport, il n'existe pas à ce jour en RDC un début de mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle, de l'installation du Tribunal pénal international et de la création d'une commission vérité et réconciliation. 

Pour la coordonnatrice du "Groupe de travail sur la justice transitionnelle", Thérèse Kulungu Mbungu, le silence sur ce rapport constitue une prime à l'impunité et une incitation à poursuivre, voire à intensifier les crimes contre les populations congolaises.

"Le rapport moisit dans les tiroirs des Nations-Unies sans jamais avoir été exploité. Pendant ce temps, les auteurs présumés de ces crimes affreux circulent allègrement et occupent des postes politiques,  militaires ou sécuritaires importants en RDC et dans les pays voisins, au grand dam des victimes et de leurs proches", a-t-elle dénoncé.

Le Groupe de travail sur la justice transitionnelle se dit inquiet de constater que la volonté exprimée par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, lors du Conseil des ministres du 7 août 2020,  de mettre en place des mécanismes de Justice transitionnelle, n'a pas été suivie d'actes à ce jour.

Les acteurs de la société civile pensent que la mise en place des recommandations du rapport Mapping permettra d'établir la vérité sur le passé, d'engager les poursuites judiciaires, de procéder à la réforme effective des institutions, de procéder à la réparation des victimes, d'effectuer un travail de mémoire et d'eviter la répétition de l'histoire.

Avant de clore son intervention, Thérèse Kulungu a réitéré la déclaration du prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege, du 9 septembre dernier, dans laquelle il a invité  le chef de l'État congolais à faire adopter une résolution à l'ONU pour mettre en place une équipe d'enquêteurs devant exhumer les nombreuses fosses communes dans l'Est de la RDC, collecter  et préserver les éléments de preuve d'actes susceptibles de constituer des crimes de guerres, des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide perpétrés sur le sol congolais.

"Le moment est venu pour le chef de l'État de concrétiser son engagement à faire adopter une stratégie nationale de Justice transitionnelle et à demander de manière expresse aux Nations-Unies, l'établissement d'un Tribunal pénal international pour la RDC et le soutien à la mise en place des chambres spécialisées mixtes pour rendre justice aux victimes des crimes les plus graves et mettre fin à la culture de l'impunité qui alimente les conflits dans notre pays depuis les années 90", a-t-il déclaré.

Conseiller en matière de justice transitionnelle au ministère des Droits humains, Joseph Kasa a réaffirmé la détermination de Fabrice Puela à mettre en place les mécanismes de la Justice transitionnelle avant son départ à la tête de ce ministère.

Rappelons que le rapport Mapping a été publié le 1er octobre 2010 après découverte par la mission onusienne de 3 fosses communes dans la province du Nord-Kivu à la fin de 2005. Il documente 617 incidents auxquels se rapportent les violations les plus graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire sur la période de mars 1993 à juin 2003.

Orly-Darel Ngiambukulu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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